87 research outputs found

    Documenting archaeological thin sections in high-resolution: A comparison of methods and discussion of applications

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    Optical thin section observations represent the core empirical basis for most micromorphological interpretations at archaeological sites. These observations, which often vary in size and shape, are usually documented through digital graphic representations such as photomicrographs, scans, or figures. Due to variability in documentation practices, however, visual thin section data can be captured with a range of methods and in many different formats and resolutions. In this paper, we compare and evaluate five common image‐based methods for documenting thin sections in high‐resolution: a flatbed scanner, a film scanner, a macro photography rig, and conventional stereo and light microscopes. Through the comparison results, we demonstrate that advances in digital imaging technology now allow for fast and high‐resolution visual recording of entire thin sections up to at least ×30 magnification. We suggest that adopting a digital micromorphological documentation practice has several advantages. First, a digital thin section may be observed more efficiently and consistently, for example, on a computer screen, and the spatial configuration of large or complex features may be more accurately documented. Second, they allow for the establishment of digital repositories that may promote scientific reproducibility and inter‐laboratory communication, as well as lay the foundations for more consensus‐based educational training of archaeological micromorphology.publishedVersio

    Poilhes – Régismont-le-Haut

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    Le site de Régismont-le-Haut (Poilhes, Hérault) est une des rares stations de plein air aurignaciennes du sud de la France ayant conservé des traces explicites d’aménagement de l’espace habité comme de la répartition spatiale d’aires d’activité bien circonscrites. Cette installation consiste en une unique surface d’occupation très peu perturbée, tout du moins au sein de deux paléochenaux perpendiculaires dont la géométrie découpe l’espace du site en deux principales aires. D’après l’étude géo..

    Nouveaux fossiles humains moustériens : les vestiges du gisement de La Balutie (Montignac-Lascaux)

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    Nos connaissances sur la variabilité biologique des membres de la lignée néandertalienne dépendent de la découverte de fossiles humains. En France, ces connaissances sont souvent restreintes à des vestiges issus d’un cercle limité de gisements, fouillés régulièrement depuis plusieurs dizaines d’années. L’étude de vestiges issus de fouilles programmées menées sur de nouveaux contextes ou sur d’autres longtemps oubliés, comme c’est le cas ici, offre ainsi l’opportunité rare de mieux appréhende..

    Le gisement paléolithique multistratifié « les Bossats » à Ormesson (Seine-et-Marne, France) : palethnographie ou pâle ethnographie ? Une synthèse des huit premières années de fouille (2009-2016)

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    editorial reviewedÀ l'évidence, ces vingt dernières années ont vu en France, notamment, se développer en parallèle deux nouvelles façons de traiter le Paléolithique supérieur ancien qui ne sont pas antagonistes d'ailleurs. L'une consiste en une reprise des stratigraphies anciennes dans le Centre et le Sud-Ouest de la France plus spécifiquement et est associée à une meilleure redéfinition des entités culturelles par l'analyse détaillée des différentes composantes des systèmes techniques. L'autre s'efforce d'appliquer à cette période la démarche palethnographique, inféodée historiquement au Magdalénien du Bassin parisien. Il est vrai que peu de gisements autorisaient ce type d'approche, en raison d'une surface fouillée insuffisante ou d'un état de conservation médiocre, mais même lorsque les découvertes s'y prêtaient, le manque de temps et d'investissement freinait également toute velléité d'une étude approfondie des sites en question, qui aurait alors débouché sur une lecture palethnographique des lieux et des artefacts. À l'issue d'un PCR mené entre 1999 et 2005, nous pouvions ainsi légitimement nous demander si nous étions capables de jouer les ethnologues du passé pour le Paléolithique supérieur ancien dans le Bassin parisien. Les sites identifiés dans le cadre de ce programme de recherche étaient certes nombreux mais représentés surtout par des découvertes de surface, ils ne garantissaient pas un niveau d'analyse digne de ce qui a pu se faire depuis plus de 50 ans à Pincevent ou à Étiolles par exemple (Bodu et al., 2013). Il aura fallu attendre la découverte fortuite du gisement de plein-air d'Ormesson « les Bossats » (Seine-et-Marne, près de Nemours) au début des années 2000 pour que cette question trouve une réponse positive. Concernant, au départ, presqu'exclusivement des vestiges lithiques et osseux attribués au Gravettien, les premières fouilles menées en 2009 permirent d'identifier rapidement un second niveau d'occupation, d'attribution moustérienne. Les campagnes suivantes amenèrent à la découverte de cinq autres niveaux d'occupation paléolithiques, inégaux tant pour la surface couverte que pour l'état de conservation : un second niveau moustérien résultant vraisemblablement de palimpsestes, un ensemble châtelperronien, un autre solutréen, un quatrième badegoulien et enfin entre Châtelperronien et Gravettien, un foyer isolé sans vestiges archéologiques associés. Cette stratigraphie paléolithique de plein-air dilatée est le témoignage d'une forte occupation du lieu pendant près de 30 000 ans, ce qui s'explique notamment par la configuration particulière de la vallée à cet endroit. À la diversité chronologique des occupations préhistoriques répond une diversité des comportements économiques et techniques au sein des différentes sphères d'activités mais également des habitudes spatiales différentes. À l'issue des huit premières années de fouille (2009-2016), le site d'Ormesson « les Bossats » permet ainsi de développer une approche détaillée des comportements techniques, économiques, spatiaux de groupes culturels distincts ayant vécu durant 30 000 ans dans un cadre géomorphologique et plus globalement naturel, relativement identique. Dépassant le jeu de mot facile « palethnographie ou pâle ethnographie ? » à Ormesson « les Bossats », nous proposons ici quelques éléments de réponse

    The Changing Landscape for Stroke\ua0Prevention in AF: Findings From the GLORIA-AF Registry Phase 2

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    Background GLORIA-AF (Global Registry on Long-Term Oral Antithrombotic Treatment in Patients with Atrial Fibrillation) is a prospective, global registry program describing antithrombotic treatment patterns in patients with newly diagnosed nonvalvular atrial fibrillation at risk of stroke. Phase 2 began when dabigatran, the first non\u2013vitamin K antagonist oral anticoagulant (NOAC), became available. Objectives This study sought to describe phase 2 baseline data and compare these with the pre-NOAC era collected during phase 1. Methods During phase 2, 15,641 consenting patients were enrolled (November 2011 to December 2014); 15,092 were eligible. This pre-specified cross-sectional analysis describes eligible patients\u2019 baseline characteristics. Atrial fibrillation disease characteristics, medical outcomes, and concomitant diseases and medications were collected. Data were analyzed using descriptive statistics. Results Of the total patients, 45.5% were female; median age was 71 (interquartile range: 64, 78) years. Patients were from Europe (47.1%), North America (22.5%), Asia (20.3%), Latin America (6.0%), and the Middle East/Africa (4.0%). Most had high stroke risk (CHA2DS2-VASc [Congestive heart failure, Hypertension, Age  6575 years, Diabetes mellitus, previous Stroke, Vascular disease, Age 65 to 74 years, Sex category] score  652; 86.1%); 13.9% had moderate risk (CHA2DS2-VASc = 1). Overall, 79.9% received oral anticoagulants, of whom 47.6% received NOAC and 32.3% vitamin K antagonists (VKA); 12.1% received antiplatelet agents; 7.8% received no antithrombotic treatment. For comparison, the proportion of phase 1 patients (of N = 1,063 all eligible) prescribed VKA was 32.8%, acetylsalicylic acid 41.7%, and no therapy 20.2%. In Europe in phase 2, treatment with NOAC was more common than VKA (52.3% and 37.8%, respectively); 6.0% of patients received antiplatelet treatment; and 3.8% received no antithrombotic treatment. In North America, 52.1%, 26.2%, and 14.0% of patients received NOAC, VKA, and antiplatelet drugs, respectively; 7.5% received no antithrombotic treatment. NOAC use was less common in Asia (27.7%), where 27.5% of patients received VKA, 25.0% antiplatelet drugs, and 19.8% no antithrombotic treatment. Conclusions The baseline data from GLORIA-AF phase 2 demonstrate that in newly diagnosed nonvalvular atrial fibrillation patients, NOAC have been highly adopted into practice, becoming more frequently prescribed than VKA in Europe and North America. Worldwide, however, a large proportion of patients remain undertreated, particularly in Asia and North America. (Global Registry on Long-Term Oral Antithrombotic Treatment in Patients With Atrial Fibrillation [GLORIA-AF]; NCT01468701

    Résumé de Thèse - Approche archéologique et expérimentale des structures de combustion au Paléolithique supérieur ancien. Analyse multiscalaire (micromorphologie et géochimie organique) appliquée aux sites de Régismont-le-Haut et des Bossats.

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    This study treats a selection of combustion structures from Régismont-le-Haut (Hérault, France) and les Bossats (Seine-et-Marne, France) using a multiscalar approach. These two open- air sites provide an extremely rich archaeological documentation of, respectively, a recent phase of the Aurignacian and an early phase of the Gravettian (among others). Methodologically the study entails treating three scales of analysis, beginning with field data (macroscopic scale), followed by micromorphological investigation (meso- and microscopic scales), and finishing with geochemical analyses (molecular scale). An experimental program was also developed in order to refine our tools for interpreting our archaeological datasets, as well as to propose novel avenues of reflexion. The concomitant application of these complementary approaches and subsequent cross-examination of their respective results underlines the important role of organic matter in the combustion structure sediments. The results obtained allow for a better understanding of fire structure operation and use, as well as the taphonomic evolution. For primary structures questions regarded additional construction of the structures, intensity of use, types of fuel, and their function, while secondary structures brought to the table information regarding maintenance activities. The contextualization of results obtained from these two particularly well-preserved sites allows us to reflect more widely upon the role of combustion structures in the Early Upper Palaeolithic, a period during which pyrotechnology remains a little explored sphere of human behaviour.Ce travail aborde l’étude d’une sélection de structures de combustion provenant de Régismont- le-Haut (Hérault, France) et des Bossats (Seine-et-Marne, France) en suivant une méthode multiscalaire. Ces deux sites de plein air livrent une documentation archéologique riche permettant de renseigner pour le premier une phase récente de l’Aurignacien et une phase ancienne du Gravettien, entre autres, pour le second. Du point de vue méthodologique, la démarche retenue implique de débuter par l’analyse des données de terrain (échelle macroscopique), de poursuivre les investigations grâce à la micromorphologie (échelles méso- et microscopique) et finalement d’avoir recours à la géochimie organique (échelle moléculaire). Afin d’affiner les clefs de lecture des résultats archéologiques et de proposer de nouvelles pistes de réflexion, un programme d’expérimentation a également été conduit. La mise en œuvre conjointe de ces différentes approches complémentaires dans l’optique de croiser leurs résultats et leurs hypothèses interprétatives fait notamment la part belle à la prise en compte de la matière organique présente dans les sédiments des structures de combustion. Les résultats obtenus permettent à la fois de mieux cerner les modes de fonctionnement et d’utilisation des différentes structures tout en prenant en compte leur évolution taphonomique. Les questions des aménagements, de l’intensité du fonctionnement, des types de combustible et de la fonction sont abordées dans le cas des structures primaires, les foyers, mais les structures secondaires apportent également des informations en ce qui concerne les activités d’entretien. La mise en perspective de ces résultats acquis sur deux sites particulièrement bien préservés permet une discussion plus large de la place des structures de combustion au début du Paléolithique supérieur, période pour laquelle les pyrotechnologies demeurent un domaine encore trop méconnu des comportements humains

    Fire Use during the Early Upper Paleolithic: Complex Behaviors Highlighted by Fuels Management and Layout Variability

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    International audienceMost studies regarding the Paleolithic use of fire in France have focused on its earliest traces, its mastery by Neanderthals, and its structures in Late Pleistocene open-air sites. Pyrotechnology nevertheless has apparently been fully integrated into human technical baggage at least since the beginning of the Upper Paleolithic, making it all the more striking that for earlier phases of this period this subject remains relatively unexplored. It would be fair to say all the same that the archaeological evidence for fire in this context is scarce, with many instances having been excavated early following nowadays questionable methodologies, ultimately inhibiting their comparison with recent studies beyond simple morphological descriptions. Using examples from two recently excavated open-air sites, we provide insights on several elaborate fire-features. The first set of data comes from the Aurignacian campsite of Régismont-le-Haut (Poilhes, Southern France) and consists of a sample of its 30 recognized fire-related structures. Les Bossats (Ormesson, Paris region) comprises several layers, from the Middle Paleolithic to post-LGM phases of the Upper Paleolithic, yet here we will focus on the the Gravettian locus. By means of a multiscalar approach involving field observations, laboratory analysis (micromorphology and organic geochemistry) and comparisons with an experimental dataset, we will address fuel management, structures morphology and layout, and functional questions. In particular, the use of bone as fuel is shown to be a regular practice, used in addition to wood, and these two combustion elements are managed in differential yet complimentary ways. Several examples from domestic spaces within both sites shed light on complex structures formed by the merging of several fireplaces and their related maintenance features. The discussion of these results in regard to other cases, such as Abri Pataud, advocates for a thorough re-examination of the pyrotechnology during the Early Upper Paleolithic. The question here is not whether Homo sapiens had mastered fire, but rather the economic and functional underpinnings of human behavior in regards to fire, and what this can tell us about prehistoric cultural systems

    An archaeological and experimental approach to combustion structures in the early upper Palaeolithic : applied multiscalar analyses (micromorphology and organic geochemistry) at Régismont-le-Haut and les Bossats

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    Ce travail aborde l’étude d’une sélection de structures de combustion provenant de Régismont-le-Haut (Hérault, France) et des Bossats (Seine-et-Marne, France) en suivant une méthode multiscalaire. Ces deux sites de plein air livrent une documentation archéologique riche permettant de renseigner pour le premier une phase récente de l’Aurignacien et une phase ancienne du Gravettien, entre autres, pour le second. Du point de vue méthodologique, la démarche retenue implique de débuter par l’analyse des données de terrain (échelle macroscopique), de poursuivre les investigations grâce à la micromorphologie (échelles méso- et microscopique) et finalement d’avoir recours à la géochimie organique (échelle moléculaire). Afin d’affiner les clefs de lecture des résultats archéologiques et de proposer de nouvelles pistes de réflexion, un programme d’expérimentation a également été conduit. La mise en œuvre conjointe de ces différentes approches complémentaires dans l’optique de croiser leurs résultats et leurs hypothèses interprétatives fait notamment la part belle à la prise en compte de la matière organique présente dans les sédiments des structures de combustion. Les résultats obtenus permettent à la fois de mieux cerner les modes de fonctionnement et d’utilisation des différentes structures tout en prenant en compte leur évolution taphonomique. Les questions des aménagements, de l’intensité du fonctionnement, des types de combustible et de la fonction sont abordées dans le cas des structures primaires, les foyers, mais les structures secondaires apportent également des informations en ce qui concerne les activités d’entretien. La mise en perspective de ces résultats acquis sur deux sites particulièrement bien préservés permet une discussion plus large de la place des structures de combustion au début du Paléolithique supérieur, période pour laquelle les pyrotechnologies demeurent un domaine encore trop méconnu des comportements humains.This study treats a selection of combustion structures from Régismont-le-Haut (Hérault, France) and les Bossats (Seine-et-Marne, France) using a multiscalar approach. These two open-air sites provide an extremely rich archaeological documentation of, respectively, a recent phase of the Aurignacian and an early phase of the Gravettian (among others). Methodologically the study entails treating three scales of analysis, beginning with field data (macroscopic scale), followed by micromorphological investigation (meso- and microscopic scales), and finishing with geochemical analyses (molecular scale). An experimental program was also developed in order to refine our tools for interpreting our archaeological datasets, as well as to propose novel avenues of reflexion. The concomitant application of these complementary approaches and subsequent cross-examination of their respective results underlines the important role of organic matter in the combustion structure sediments. The results obtained allow for a better understanding of fire structure operation and use, as well as the taphonomic evolution. For primary structures questions regarded additional construction of the structures, intensity of use, types of fuel, and their function, while secondary structures brought to the table information regarding maintenance activities. The contextualization of results obtained from these two particularly well-preserved sites allows us to reflect more widely upon the role of combustion structures in the Early Upper Palaeolithic, a period during which pyrotechnology remains a little explored sphere of human behaviour

    Mathieu Lejay (2018) – Approche archéologique et expérimentale des structures de combustion au Paléolithique supérieur ancien. Analyse multiscalaire (micromorphologie et géochimie organique) appliquée aux sites de Régismont-le-Haut et des Bossats. Thèse de doctorat de Préhistoire soutenue le 20 février 2018 à l’Université de Toulouse-Jean Jaurès devant le jury composé de M. Alexis (codirectrice), P. Bodu (examinateur), F. Bon (directeur), P. Goldberg (rapporteur), M. Julien (présidente), M. Regert (rapporteure) et F. Sellami (co-directeur)

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    Lejay Mathieu. Mathieu Lejay (2018) – Approche archéologique et expérimentale des structures de combustion au Paléolithique supérieur ancien. Analyse multiscalaire (micromorphologie et géochimie organique) appliquée aux sites de Régismont-le-Haut et des Bossats. Thèse de doctorat de Préhistoire soutenue le 20 février 2018 à l’Université de Toulouse-Jean Jaurès devant le jury composé de M. Alexis (codirectrice), P. Bodu (examinateur), F. Bon (directeur), P. Goldberg (rapporteur), M. Julien (présidente), M. Regert (rapporteure) et F. Sellami (co-directeur). In: Bulletin de la Société préhistorique française, tome 115, n°3, 2018. pp. 606-608
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