33 research outputs found

    Complete exon sequencing of all known Usher syndrome genes greatly improves molecular diagnosis

    Get PDF
    <p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>Usher syndrome (USH) combines sensorineural deafness with blindness. It is inherited in an autosomal recessive mode. Early diagnosis is critical for adapted educational and patient management choices, and for genetic counseling. To date, nine causative genes have been identified for the three clinical subtypes (USH1, USH2 and USH3). Current diagnostic strategies make use of a genotyping microarray that is based on the previously reported mutations. The purpose of this study was to design a more accurate molecular diagnosis tool.</p> <p>Methods</p> <p>We sequenced the 366 coding exons and flanking regions of the nine known USH genes, in 54 USH patients (27 USH1, 21 USH2 and 6 USH3).</p> <p>Results</p> <p>Biallelic mutations were detected in 39 patients (72%) and monoallelic mutations in an additional 10 patients (18.5%). In addition to biallelic mutations in one of the USH genes, presumably pathogenic mutations in another USH gene were detected in seven patients (13%), and another patient carried monoallelic mutations in three different USH genes. Notably, none of the USH3 patients carried detectable mutations in the only known USH3 gene, whereas they all carried mutations in USH2 genes. Most importantly, the currently used microarray would have detected only 30 of the 81 different mutations that we found, of which 39 (48%) were novel.</p> <p>Conclusions</p> <p>Based on these results, complete exon sequencing of the currently known USH genes stands as a definite improvement for molecular diagnosis of this disease, which is of utmost importance in the perspective of gene therapy.</p

    Surdités progressives d'origine génétique (analyse des gÚnes SLC26A4, COCH, WFS1 et étude pangénomique)

    No full text
    La surditĂ© se caractĂ©rise par une extrĂȘme hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© gĂ©nĂ©tique. Plus de 100 loci sont impliquĂ©s dans les surditĂ©s gĂ©nĂ©tiques isolĂ©es. Alors que l'Ă©pidĂ©miologie de la surditĂ© congĂ©nitale et prĂ©linguale est relativement bien connue, peu de donnĂ©es sont disponibles sur les surditĂ©s progressives Ă  dĂ©but plus tardif. Pendant ma thĂšse, je me suis intĂ©ressĂ©e aux surditĂ©s progressives de l'enfant et de l'adulte jeune. J'ai tout d'abord Ă©tudiĂ© le gĂšne SLC26A4 qui, en frĂ©quence, est le second gĂšne responsable de surditĂ© isolĂ©e autosomique rĂ©cessive, progressive et fluctuante. J'ai prĂ©cisĂ© son rĂŽle dans la surditĂ© DFNB4 associĂ©e Ă  des malformations bilatĂ©rales de l'oreille interne. Puis, j'ai Ă©tudiĂ© son implication possible dans les surditĂ©s unilatĂ©rales avec malformations ipsilatĂ©rales. Enfin, l'Ă©tude d'une mutation rĂ©currente dans le syndrome de Pendred a permis d'Ă©tablir l'existence d'un effet fondateur ancien. Je me suis focalisĂ©e sur l'Ă©tude des gĂšnes WFS1 et COCH, impliquĂ©s dans les surditĂ©s isolĂ©es, autosomiques dominantes progressives. WFS1 est associĂ© Ă  une atteinte prĂ©fĂ©rentielle des frĂ©quences graves ou moyennes. COCH est responsable de surditĂ© associĂ©e Ă  des vertiges. Enfin, j'ai repris une Ă©tude pangĂ©nomique sur 72 familles de surditĂ©s autosomiques dominantes ou liĂ©es Ă  l'X afin de dĂ©couvrir de nouveaux gĂšnes responsables de surditĂ© progressive. En effet, Ă©tablir une Ă©pidĂ©miologie de la surditĂ© progressive en France permettra d'Ă©tablir les arbres dĂ©cisionnels d'analyse molĂ©culaire et de donner un conseil gĂ©nĂ©tique et un pronostic prĂ©cis. Par la suite, ces rĂ©sultats devraient permettre de trouver des pistes pour de nouvelles stratĂ©gies thĂ©rapeutiquesPARIS-BIUSJ-Physique recherche (751052113) / SudocSudocFranceF

    ATP1A3 est responsable de neuropathies auditives isolées et syndromiques (syndrome CAPOS)

    No full text
    Les neuropathies auditives (NA) sont une entitĂ© Ă  part parmi les surditĂ©s de perception, elles sont pour la premiĂšre fois dĂ©crites en 1996. Il dĂ©crit une forme particuliĂšre de dĂ©ficience auditive attribuĂ©e à une mauvaise synchronisation des influx nerveux dans le nerf cochlĂ©aire. Les NA se caractĂ©risent par une série de résultats paradoxaux lors des investigations audiologiques qui la distinguent des atteintes cochléaires habituelles. Les performances en audiométrie vocale sont typiquement moins bonnes que celles attendues. Le patient entend les sons mais ne comprends pas les phrases. Les NA reprĂ©sentent 5 Ă  10% des dĂ©ficiences auditives et peuvent ĂȘtre congĂ©nitales ou secondaires, de cause gĂ©nĂ©tique ou extrinsĂšque, isolĂ©es ou syndromiques. L’efficacitĂ© de la rĂ©habilitation auditive est le plus souvent corrĂ©lĂ©e avec la localisation du dĂ©ficit auditif : cellules ciliĂ©es internes; synapse entre ces derniĂšres et les fibres nerveuses sous-jacentes, ou nerf cochlĂ©aire. Une Ă©tude de cohorte de cas prĂ©sentant une NA a permis de mettre en Ă©vidence chez trois patients non apparentĂ©s le mĂȘme variant pathogĂšne hĂ©tĂ©rozygote du gĂšne ATP1A3, c.2452G > A, p.(Glu818Lys), dĂ©jĂ  rapportĂ©e comme responsable du syndrome CAPOS (OMIM-601338). Le syndrome de Capos associe une baisse de l’audition progressive, une atrophie optique, une hypotonie et une ataxie cĂ©rĂ©belleuse. L’atteinte est dĂ©crite comme apparaissant dans l’enfance, avec des Ă©pisodes aigus fĂ©briles de dĂ©tĂ©rioration neurologique s’apparentant Ă  des encĂ©phalites. Les autres variants ATP1A3 sont responsables d’atteintes neurologiques distinctes : ataxies isolĂ©es, dystonies parkinsoniennes et hĂ©miplĂ©gies alternantes de l'enfance. ATP1A3 code pour la sous unitĂ© al pha de la NA+/K+-ATPase α3 neurone spĂ©cifique localisĂ©e dans les neurones du ganglion spiral. L’ñge moyen au diagnostic de la surditĂ© Ă©tait de 9.6 ans. Ils existaient chez tous une discordance importante entre l’audiomĂ©trie tonale et vocale. Seul un patient prĂ©sentait un tableau clinique Ă©vocateur du syndrome CAPOS avec dĂšs l’ñge de 3 ans des Ă©pisodes aigues fĂ©briles avec hypotonie majeure et rĂ©gression des acquisitions. L’atrophie optique Ă©tait retrouvĂ©e chez une seule des patientes. Aucun cas ne prĂ©sentait d’ataxie de type neurologique mais un dĂ©ficit vestibulaire avait Ă©tĂ© objectivĂ© chez tous. Notre Ă©tude montre Ă©galement de bons rĂ©sultats de l’implantation cochlĂ©aire en cas de neuropathie auditive associĂ©e Ă  un syndrome de CAPOS, avec une amĂ©lioration de la comprĂ©hension des mots chez les 3 patients ; et ceux malgrĂ© la localisation neuro nale de la protĂ©ine dĂ©fectueuse. La mutation p.(Glu818Lys) ATP1A3 est responsable de cas isolĂ©s et syndromiques (CAPOS) de NA. Ce diagnostic est probablement sous diagnostiquĂ© en particulier dans les formes cliniques isolĂ©es. L’efficacitĂ© de l’implantation cochlĂ©aire retrouvĂ©e chez nos patients incite Ă  rechercher systĂ©matiquement cette cause devant un tableau de N
    corecore