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    “Chekist in essence, chekist in spirit”: regular and political police in THE 1930s

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    Résumé« D’essence tchékiste, d’esprit tchékiste » : la police ordinaire et la police politique pendant les années 1930.Au moment de la restructuration générale de l’État soviétique qui accompagna la prise du pouvoir par Stalin, la police secrète soviétique (OGPU) prit la police ordinaire (milicija) sous son autorité à la fin des années 1930. L’OGPU s’efforça de transformer celle-ci en un système policier ordinaire qui compléterait les fonctions de l’OGPU liées à la sécurité intérieure tout en restant séparée aux niveaux bureaucratique et opérationnel. Ces tentatives de réforme échouèrent lamentablement pendant la première moitié des années 1930. L’OGPU n’était pas préparée à faire face aux difficultés liées à la réforme de cette bureaucratie tentaculaire, décentralisée, corrompue et inefficace. L’OGPU (suivie plus tard du NKVD) réagit à ces échecs en éliminant progressivement les différences entre la police ordinaire et la police secrète : elle encouragea la milicija à utiliser des tactiques de maintien de l’ordre plus conformes aux pratiques extrajudiciaires de l’OGPU qu’aux méthodes ordinaires préconisées par le régime au début des années 1930. Cet effacement de la frontière entre les deux types de maintien de l’ordre a eu pour résultat l’expansion substantielle des catégories de criminels ciblées par les opérations de répression de masse de 1937 et 1938.AbstractAs part of the general restructuring of the Soviet state that accompanied Stalin’s rise to power, the Soviet secret police (the OGPU) took control of the regular police (the militsiia) in late 1930. The OGPU attempted to create from the old militsiia an effective regular policing system that complemented the OGPU’s internal security functions but that remained separate in bureaucratic and operational terms. These reform efforts failed miserably in the first half of the 1930s. The OGPU was unprepared for the difficulties involved in reforming a bureaucracy that was as large, decentralized, corrupt, and inefficient as was the militsiia. In response to these failures, the OGPU (and later the NKVD) gradually eliminated distinctions between regular and secret police, encouraging the militsiia to utilize policing tactics that were more in line with the extra-judicial practice of the OGPU than with the particular vision of regular policing that the regime had promoted in the early 1930s. This blurring of boundaries between regular and political policing substantially expanded the categories of “criminals” targeted in the mass operations of 1937-1938

    Counter-intelligence in a command economy

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    This article provides the first thick description of the counter-intelligence function in a command economy of the Soviet type. Based on documentation from Soviet Lithuania, the article considers the KGB (secret police) as a market regulator, commissioned to prevent the disclosure of secret government business and forestall the disruption of government plans. Where market regulation in open societies is commonly intended to improve market transparency, competition, and fair treatment of consumers and employees, KGB regulation was designed to enforce secrecy, monopoly, and discrimination. One consequence of KGB regulation of the labour market may have been adverse selection for talent. Here it is argued that the Soviet economy was designed to minimize costs

    La police politique en Union soviétique, 1918-1953

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    La place, le rôle, le fonctionnement de la police politique en Union soviétique sont demeurés longtemps, pour des raisons évidentes, un territoire largement opaque dans l'histoire de ce pays, qui, d’autre part, ne saurait être comprise sans l’étude approfondie de cette institution dont la création date des tout débuts du nouveau régime. Ce volume rassemble les premiers résultats des recherches en cours, menées par des historiens français, russes, ukrainiens, lituanien, américains, allemands, britanniques et néerlandais. Ces études, toutes fondées sur des investigations importantes dans les archives de l'ex-URSS, jettent un éclairage très neuf sur des aspects aussi cruciaux que les relations entre la police politique et le parti de la population, la collecte de l’information, les relations entre la police politique et la police criminelle, les mécanismes de la terreur et la violence d’État. La plupart de ces contributions ont été présentées lors d’un colloque international tenu à la Maison des sciences de l'homme à Paris, en mai 2000, avec le concours du Harvard Ukrainian Research Institute, de l’Istituto Italiano per gli Studi Filosofici et du Centre d'études du monde russe, soviétique et post-soviétique de l’EHESS
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