66 research outputs found
Lasers à fibres bifréquences bipolarisations : stabilisation et montée en fréquence du battement
This work is about dual-polarization dual-frequency fibers lasers. The control of the frequency difference of these lasers is a major challenge in microwave photonics. Controlling the beat frequency could allow compact and low-noise sources, in order to develop applications in metrology or telecom. Here, we focus on 1.5 μm sources, in either DFB or DBR configurations, made of Er-doped or co-doped Er:Yb silica fibres. Their beat frequency is about 1 GHz for DFB lasers, and 100 MHz for DBR lasers. This thesis investigates several methods to stabilize the beat note, then to modify the fiber birefringence, to increase the beat frequency. First, an optical phase-locked loop method is used to lock the beat note on a frequency reference. By using the pump diode as an actuator, we have successfully stabilized beat frequencies between 300 MHz and 10 GHz for days. We then study a stabilization method by frequency-shifted optical feedback. A theoretical model based on rate equations model is used and allows to retrieve the experimental observations. We observe different dynamical regimes by locking the beat note on a reference frequency. In the stable area, we reduce the phase noise to −100 dBc/Hz at 1 kHz from the carrier. Next, we have mixed the set-up of the injection-locking to a delay line, in order to effectively stabilize the beat note on itself. Finally, various approaches have been explored to increase the beat frequency of DBR lasers, to the needs of applications. It has been possible to continuously monitor the impact of a UV beam on the fiber birefringence. We also studied a method for reversible modification of the birefringence, exploiting the elasto-optical effect. Regardless of the method used, we observed an increase in the beat frequency from 100 MHz to more than 10 GHz in the best case.Cette étude porte sur les lasers à fibres bifréquences bipolarisations. Le contrôle de la différence de fréquence de ces lasers représente un enjeu important en photonique microonde. En effet, maîtriser le battement permettrait la réalisation de sources compactes et à faible bruit visant des applications de métrologie ou télécom. Nous travaillons ici sur des sources émettant à 1,5 μm, de type DFB ou DBR, soit dopés Er soit co-dopés Er-Yb. Ils présentent une fréquence de battement d'environ 1 GHz pour les DFB, et 100 MHz pour les DBR. Les objectifs de la thèse ont été, d'abord de stabiliser le battement, puis d'explorer différentes méthodes pour modifier la biréfringence de la fibre et ainsi accroître la fréquence de battement. Nous avons d'abord utilisé la méthode de stabilisation par boucle à verrouillage de phase pour asservir le battement sur une fréquence de référence. En nous servant de la diode de pompe comme actuateur, nous avons réussi à stabiliser des battements entre 300 MHz et 10 GHz pendant plusieurs jours. Ensuite, nous avons mis en place une méthode de stabilisation par réinjection optique décalée en fréquence. Un modèle théorique basé sur des équations-bilan couplées a été utilisé et a permis de retrouver les observations expérimentales. En stabilisant le battement sur une référence extérieure, différents régimes dynamiques ont été observés. Dans la zone stable, on réduit le bruit de phase jusqu'à −100 dBc/Hz à 1 kHz de la porteuse. Puis, nous avons couplé le montage de la réinjection optique a une ligne à retard, afin de stabiliser efficacement le battement sur lui-même. Enfin, nous avons étudié plusieurs pistes pour augmenter la fréquence de battement des lasers DBR pour répondre aux besoins des applications. Nous avons pu suivre en temps réel la modification de biréfringence photo-induite par un faisceau UV. Nous avons aussi étudié une méthode de modification réversible de la biréfringence, en exploitant l'effet élasto-optique. Quelque soit la méthode employée, nous avons observé un accroissement de la fréquence de battement depuis 100 MHz jusqu'à plus de 10 GHz dans le meilleur des cas
L'occupation genrée des espaces au travers des pratiques cyclables
Dans la 2e ville de France, si la proportion de cyclistes reste faible, les femmes restent encore les moins représentées. Elles ne sont qu'1/3 des personnes à se déplacer entre leur domicile et leur travail en vélo. La bicyclette, outil émancipateur pour certaines dans le passé, puis oubliée à la fin de la deuxième guerre mondiale. Aujourd'hui, en plein coeur d'une pandémie le vélo revient en grande force. Au cours de ce mémoire nous questionnons nos politiques publiques et nos manières de faire la ville ; les impacts qu'ils ont sur nos pratiques aujourd'hui et surtout sur celles des femmes. Du quotidien de ces femmes à vélos aux mouvements cycloféministes encore récents, nous analysons ici comment les marseillaises tentent de se réapproprier cet outil duquel elles ont longtemps été exclues
Anciens Combattants africains. «Des visages et des mots pour mémoire»
Guionie Philippe. Anciens Combattants africains. «Des visages et des mots pour mémoire». In: Diasporas. Histoire et sociétés, n°6, 2005. Migrations en mémoire. pp. 166-169
Dual-polarization dual-frequency fibers lasers : beat frequency stabilization and enhancement
Cette étude porte sur les lasers à fibres bifréquences bipolarisations. Le contrôle de la différence de fréquence de ces lasers représente un enjeu important en photonique microonde. En effet, maîtriser le battement permettrait la réalisation de sources compactes et à faible bruit visant des applications de métrologie ou télécom. Nous travaillons ici sur des sources émettant à 1,5 μm, de type DFB ou DBR, soit dopés Er soit co-dopés Er-Yb. Ils présentent une fréquence de battement d'environ 1 GHz pour les DFB, et 100 MHz pour les DBR. Les objectifs de la thèse ont été, d'abord de stabiliser le battement, puis d'explorer différentes méthodes pour modifier la biréfringence de la fibre et ainsi accroître la fréquence de battement. Nous avons d'abord utilisé la méthode de stabilisation par boucle à verrouillage de phase pour asservir le battement sur une fréquence de référence. En nous servant de la diode de pompe comme actuateur, nous avons réussi à stabiliser des battements entre 300 MHz et 10 GHz pendant plusieurs jours. Ensuite, nous avons mis en place une méthode de stabilisation par réinjection optique décalée en fréquence. Un modèle théorique basé sur des équations-bilan couplées a été utilisé et a permis de retrouver les observations expérimentales. En stabilisant le battement sur une référence extérieure, différents régimes dynamiques ont été observés. Dans la zone stable, on réduit le bruit de phase jusqu'à −100 dBc/Hz à 1 kHz de la porteuse. Puis, nous avons couplé le montage de la réinjection optique a une ligne à retard, afin de stabiliser efficacement le battement sur lui-même. Enfin, nous avons étudié plusieurs pistes pour augmenter la fréquence de battement des lasers DBR pour répondre aux besoins des applications. Nous avons pu suivre en temps réel la modification de biréfringence photo-induite par un faisceau UV. Nous avons aussi étudié une méthode de modification réversible de la biréfringence, en exploitant l'effet élasto-optique. Quelque soit la méthode employée, nous avons observé un accroissement de la fréquence de battement depuis 100 MHz jusqu'à plus de 10 GHz dans le meilleur des cas.This work is about dual-polarization dual-frequency fibers lasers. The control of the frequency difference of these lasers is a major challenge in microwave photonics. Controlling the beat frequency could allow compact and low-noise sources, in order to develop applications in metrology or telecom. Here, we focus on 1.5 μm sources, in either DFB or DBR configurations, made of Er-doped or co-doped Er:Yb silica fibres. Their beat frequency is about 1 GHz for DFB lasers, and 100 MHz for DBR lasers. This thesis investigates several methods to stabilize the beat note, then to modify the fiber birefringence, to increase the beat frequency. First, an optical phase-locked loop method is used to lock the beat note on a frequency reference. By using the pump diode as an actuator, we have successfully stabilized beat frequencies between 300 MHz and 10 GHz for days. We then study a stabilization method by frequency-shifted optical feedback. A theoretical model based on rate equations model is used and allows to retrieve the experimental observations. We observe different dynamical regimes by locking the beat note on a reference frequency. In the stable area, we reduce the phase noise to −100 dBc/Hz at 1 kHz from the carrier. Next, we have mixed the set-up of the injection-locking to a delay line, in order to effectively stabilize the beat note on itself. Finally, various approaches have been explored to increase the beat frequency of DBR lasers, to the needs of applications. It has been possible to continuously monitor the impact of a UV beam on the fiber birefringence. We also studied a method for reversible modification of the birefringence, exploiting the elasto-optical effect. Regardless of the method used, we observed an increase in the beat frequency from 100 MHz to more than 10 GHz in the best case
Anciens Combattants africains. «Des visages et des mots pour mémoire»
Guionie Philippe. Anciens Combattants africains. «Des visages et des mots pour mémoire». In: Diasporas. Histoire et sociétés, n°6, 2005. Migrations en mémoire. pp. 166-169
La schizophrénie (maladie et traitement)
LIMOGES-BU Médecine pharmacie (870852108) / SudocLYON1-BU Santé (693882101) / SudocSudocFranceF
Images de migrations : photographie et archives iconographiques (dossier thématique)
International audienceImages of Migrations: Pictures and iconographic ArchivesCe recueil autour des images de migrations a été voulu et pensé d’emblée comme un carrefour entre historiens et photographes. Il est d’ailleurs né d’une rencontre entre une historienne de l’immigration prospectant les archives photographiques, et un photographe travaillant dans une optique sociale et documentaire sur les anciens combattants coloniaux de l’armée française. C’est en échangeant à propos de nos travaux respectifs, de nos interrogations mutuelles sur le sens du document, de l’archive, de l’illustration ou du témoignage, en particulier bien sûr le témoignage visuel, que nous avons convenu qu’il valait la peine de croiser plus avant ces regards et d’approfondir le questionnement quant aux approches qui en découlent. Ce dossier publié par la revue MIGRANCE rassemble les actes de la journée d’étude éponyme organisée le 10 mai 2006 par le laboratoire FRAMESPA à l’Université de Toulouse-Le Mirail. Un premier champ touche bien sûr à la problématique de la source image dans le cadre de l’histoire de l’immigration ou, plus largement, du fait migratoire dans ses multiples dimensions et prolongements. De la matérialité du support iconique jusqu’à sa charge sémiologique et aux représentations qu’il véhicule, on est conduit encore une fois à se demander ce que recouvre ce terme d’image. D’où la nécessité de contextualiser les photographies de migrants ou relatives aux migrations pour retrouver le sens qu’elles avaient quand elles ont été réalisées. Il faut également s’interroger sur les conditions mêmes de leur production, réfléchir donc au moment de l’acte photographique et aux interactions dont il est issu. C’est là , peut-être, que les historiens qui sondent aujourd’hui l’archive iconographique ont le plus à apprendre de la réflexion des photographes sur leur propre pratique professionnelle et sur la méthodologie, en situation, pouvant les conduire à produire tel ou tel cliché. Le corpus d’environ 3000 images prospecté pour réaliser le film documentaire mis en ligne par la Cité nationale de l’histoire de l’immigration permet d’esquisser, dans la durée, l’évolution des codes visuels touchant à l’immigration (Marianne Amar). Alors que les flux migratoires se sont diversifiés au fil du temps, les images ont suivi le même mouvement, des origines du medium au XIXe siècle à nos jours, approchant le phénomène sous de multiples aspects, avec une plus grande attention au vécu, au quotidien et à l’individuation des parcours. C’est le cas notamment avec l’émergence des travaux de photographes humanistes cherchant à traduire l’identité des communautés et à illustrer leurs conditions de vie ou de travail. La question de la visibilité des étrangers se pose de façon spécifique pour la période de la Seconde Guerre mondiale (Guillaume Agullo). Largement présents, comme on sait, dans la Résistance et les combats de la Libération, les étrangers sont bien souvent absents des images qui nous sont parvenues ou occultés parfois par des relectures postérieures, des erreurs d’identification ou de légendage, etc. L’usage des images comme simples illustrations, sans plus les traiter en tant qu’archives, peut conduire au même résultat.Un aspect essentiel concerne la disponibilité des sources et l’accès aux documents iconographiques archivés. Les prospections conduites dans le cadre de l’association Génériques (Patrick Veglia) permettent de dresser un panorama synthétique des principaux dépôts nationaux d’archives iconographiques, publics et privés, sur le sujet. Pour plus de lisibilité, cette approche par fonds est doublée d’une typologie des images produites : le portrait et la photographie de groupe, la photographie anthropologique ou ethnographique, les scènes de rues et petits métiers, la photographie d’identité et l’identification judiciaire, le photojournalisme et le reportage, la photographie d’art, la photographie officielle et de protocole, la photographie engagée et militante… Un éclairage plus circonscrit en Midi-Pyrénées (Laure Teulières) montre le caractère lacunaire de ce qui peut être mobilisé à l’échelle d’un territoire régional, des images parfois répétitives d’un fond à l’autre, fréquemment mal référencées dès lors que l’on sort du cadre des institutions publiques spécialisées, riche cependant de documents originaux susceptibles d’enrichir la connaissance de l’histoire de l’immigration.Un autre enjeu concerne la diffusion, la publicité faite aux images. Il nous a paru utile de demander à un juriste (Fabrice Reneaud) de fournir en préalable quelques repères quant aux droits portant sur l’image, tant ceux des auteurs que des sujets de celle-ci. Il s’agit aussi de montrer l’iconographie au public, d’en faire usage dans le cadre d’expositions ou de manifestations de divers types. La Directrice du musée de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration (Hélène Lafont-Couturier) revient sur l’enjeu que représente l’image dans le projet de l’établissement, préfigurant le musée et l’installation permanente ouverte aux visiteurs. Une des gageures de ce projet est bien la constitution progressive, ex nihilo, de collections relatives à l’histoire et à la mémoire des cultures de l’immigration ainsi qu’aux témoignages, notamment visuels, qui s’y rapportent.Le pari du dispositif de ce dossier était de mettre les contributions et les réflexions autour des images de migrations en vis-à -vis d’oeuvres photographiques qui travaillent, à leur façon, exactement les mêmes questions. Très illustré pour l’occasion, ce numéro de Migrance permet de découvrir quatre photographes contemporains explorant des sujets touchant aux migrations. Afin de rendre compte de la diversité des travaux ainsi réalisés, nous les avons volontairement choisis tous différents les uns des autres, tant dans leurs terrains, leurs méthodes que leurs esthétiques. « Ces chinois qui bâtissent l’Algérie » (Edouard Caupeil) présente un reportage de terrain sur une émigration, étatique souhaitée et planifiée ; un flux non pas Sud/Nord mais Asie/Afrique, révélateur des recompositions rapides qui sont à l'oeuvre dans le contexte de la mondialisation. « Ils sont venus d’ailleurs : figures d’immigrés en Limousin » (Gilles Perrin) offre l’exemple du portrait photographique vécu comme lien social et expression de parcours de vie multiples. Photographe du patrimoine humain, pris à la hauteur de chaque individualité, il interroge aussi le territoire régional qui réunit cette collection de personnes aux origines si différentes. « Marcinelle : 1956-2006 » (Marina Cavazza) est une série conçue comme une exploration de l’émigration italienne en Belgique au travers du prisme de la tragédie minière de Marcinelle en 1956 et de la mémoire qui en a été conservée dans les familles, tant en Wallonie que dans les régions de départ de la Péninsule où certains ouvriers mineurs sont retournés vivre à leur retraite. « Anciens combattants africains, des visages et des mots pour mémoire » (Philippe Guionie) donne à voir et à entendre une mémoire franco-africaine méconnue et longtemps oubliée : celle des soldats coloniaux ayant combattus pour la France. Dans un minutieux souci documentaire, les photographies des protagonistes sont accompagnées de légendes très précises et du recueil sonore de leurs témoignages. Ces quatre regards contemporains suggèrent l’universalité du phénomène migratoire tout en témoignant de la multiplicité d'approches possibles pour le saisir et le documenter. A travers leur vision concrète, ces travaux de professionnels invitent à une réflexion plus générale sur les représentations visuelles des thèmes de l’immigration et des migrations. On reste là bien sûr du côté des images que les photographes font et se font des immigrés, transcrivant leur propre imaginaire de l’immigration. La question reste entière du rapport des populations concernées à l’image, dans ses multiples usages, et à leur propre image. Le gisement des archives privées demanderait en la matière à être exploré en portant attention aux documents iconographiques attestant des parcours individuels et/ou familiaux et à tout ce qui touche à l’autoportrait des migrants. Ce pourrait être, bien sûr, le sujet d’un autre numéro
Emergence de la socialité chez les carnivores, approche conceptuelle et comparatiste. Mise en évidence de contraintes phylogénétiques et écologiques
L'objectif de cette thèse est de comprendre les mécanismes de l'émergence de la socialité chez les carnivores. Dans une première partie, l'auteur rappelle les définitions de la socialité, de la société, donne les différentes classifications des sociétés animales et s'appuie sur l'exemple du lion pour illustrer ces propos. Dans une seconde partie, les contraintes phylogénétiques sont abordées, en développant les traits d'histoire de vie, les systèmes d'accouplement et les comportements coopératifs. Puis, l'auteur compare la structure sociale des Canidés et des Félidés. Enfin, l'auteur traite des contraintes écologiques, qui constituent un facteur important dans l'émergence et la modulation des sociétés de carnivores, principalement le climat, l'habitat et la disponibilité de la nourriture. Pour finir, il décrit l'exemple des Pinnipèdes, qui montrent des adaptations particulières à leur environnement.L'objectif de cette thèse est de comprendre les mécanismes de l'émergence de la socialité chez les carnivores. Dans une première partie, l'auteur rappelle les définitions de la socialité, de la société, donne les différentes classifications des sociétés animales et s'appuie sur l'exemple du lion pour illustrer ces propos. Dans une seconde partie, les contraintes phylogénétiques sont abordées, en développant les traits d'histoire de vie, les systèmes d'accouplement et les comportements coopératifs. Puis, l'auteur compare la structure sociale des Canidés et des Félidés. Enfin, l'auteur traite des contraintes écologiques, qui constituent un facteur important dans l'émergence et la modulation des sociétés de carnivores, principalement le climat, l'habitat et la disponibilité de la nourriture. Pour finir, il décrit l'exemple des Pinnipèdes, qui montrent des adaptations particulières à leur environnement.MAISONS-ALFORT-Ecole Vétérin (940462302) / SudocSudocFranceF
- …