400 research outputs found
Acoustic, psychophysical, and neuroimaging measurements of the effectiveness of active cancellation during auditory functional magnetic resonance imaging
Functional magnetic resonance imaging (fMRI) is one of the principal neuroimaging techniques for studying human audition, but it generates an intense background sound which hinders listening performance and confounds measures of the auditory response. This paper reports the perceptual effects of an active noise control (ANC) system that operates in the electromagnetically hostile and physically compact neuroimaging environment to provide significant noise reduction, without interfering with image quality. Cancellation was first evaluated at 600 Hz, corresponding to the dominant peak in the power spectrum of the background sound and at which cancellation is maximally effective. Microphone measurements at the ear demonstrated 35 dB of acoustic attenuation [from 93 to 58 dB sound pressure level (SPL)], while masked detection thresholds improved by 20 dB (from 74 to 54 dB SPL). Considerable perceptual benefits were also obtained across other frequencies, including those corresponding to dips in the spectrum of the background sound. Cancellation also improved the statistical detection of sound-related cortical activation, especially for sounds presented at low intensities. These results confirm that ANC offers substantial benefits for fMRI research
Pulsar Timing with the Parkes Radio Telescope for the Fermi Mission
We report here on two years of timing of 168 pulsars using the Parkes radio
telescope. The vast majority of these pulsars have spin-down luminosities in
excess of 10^34 erg/s and are prime target candidates to be detected in
gamma-rays by the Fermi Gamma-Ray Space Telescope. We provide the ephemerides
for the ten pulsars being timed at Parkes which have been detected by Fermi in
its first year of operation. These ephemerides, in conjunction with the
publicly available photon list, can be used to generate gamma-ray profiles from
the Fermi archive. We will make the ephemerides of any pulsars of interest
available to the community upon request. In addition to the timing ephemerides,
we present the parameters for 14 glitches which have occurred in 13 pulsars,
seven of which have no previously known glitch history. The Parkes timing
programme, in conjunction with Fermi observations, is expected to continue for
at least the next four years.Comment: Accepted for publication in PASA.12 page
Infection-mediated priming of phagocytes protects against lethal secondary Aspergillus fumigatus challenge
Phagocytes restrict the germination of Aspergillus fumigatus conidia and prevent the establishment of invasive pulmonary aspergillosis in immunecompetent mice. Here we report that immunecompetent mice recovering from a primary A. fumigatus challenge are protected against a secondary lethal challenge. Using RAGÎłc knock-out mice we show that this protection is independent of T, B and NK cells. In protected mice, lung phagocytes are recruited more rapidly and are more efficient in conidial phagocytosis and killing. Protection was also associated with an enhanced expression of CXCR2 and Dectin-1 on bone marrow phagocytes. We also show that protective lung cytokine and chemokine responses are induced more rapidly and with enhanced dynamics in protected mice. Our findings support the hypothesis that following a first encounter with a non-lethal dose of A. fumigatus conidia, the innate immune system is primed and can mediate protection against a secondary lethal infection
La collision hercynienne dans le Massif armoricain: mise en Ă©vidence dâune diffĂ©rentiation lithosphĂ©riqueĂ partir de la tomographie et delâanisotropie sismiques
La chaßne hercynienne est un objet majeur en Europe. Elle résulte de la collision de deux blocs continentaux
durant le PalĂ©ozoĂŻque. Le Massif armoricain prĂ©sente lâintĂ©rĂȘt de nâavoir Ă©tĂ© affectĂ© par aucun Ă©vĂ©nement tectonique ou
thermique majeur depuis la fin de la collision (â 260 Ma). Nous y avons donc lâopportunitĂ© dâĂ©tudier la structure profonde
dâune ancienne chaĂźne de collision. Les principaux traits gĂ©ologiques du Massif armoricain sont les zones de cisaillement
nord- et sud-armoricaines, orientée respectivement E-W et NW-SE. Elles séparent le massif en trois
domaines : les domaines nord-, centre- et sud-armoricain.
Dans le but dâĂ©tudier la structure profonde de cette rĂ©gion, des rĂ©seaux sismologiques temporaires ont Ă©tĂ© installĂ©s
en 1997 et 1999 dans le cadre du volet sismologique du projet ARMOR2-GĂ©oFrance3D. Les stations temporaires,
complétées par les sites permanents forment un réseau bidimensionnel dense de 80 stations couvrant une grande partie
du Massif armoricain. Les donnĂ©es collectĂ©es durant ces expĂ©riences sont exploitĂ©es sous la forme dâun ensemble de
temps dâarrivĂ©es dâondes P et de formes dâondes S tĂ©lĂ©sismiques. Les mĂ©thodes utilisĂ©es pour lâimagerie du manteau supĂ©rieur
sous le Massif armoricain consistent en la modĂ©lisation des variations de vitesse des ondes P et de lâanisotropie
sismique. La tomographie de vitesse sismique est probablement lâoutil le plus performant pour Ă©tudier lâintĂ©rieur de la
Terre. Elle fournit des images structurales des régions étudiées sous la forme de perturbations de vitesse sismique qui
représentent les effets de perturbations thermiques et/ou minéralogiques des milieux. Les études de laboratoire et les
modĂ©lisations numĂ©riques montrent enfin que lâanisotropie sismique des roches du manteau supĂ©rieur reflĂštent lâorientation
prĂ©fĂ©rentielle des rĂ©seaux cristallins des grains dâolivine, reprĂ©sentant elle-mĂȘme la fabrique tectonique de la
roche, témoin des déformations passées, anciennes ou récentes.
Un modĂšle de vitesse des ondes P a Ă©tĂ© calculĂ©, il procure les images des perturbations de vitesse jusquâĂ la profondeur
de 200 km. Dans la partie supĂ©rieure, jusquâĂ 130 km, les images sont dominĂ©es par des vitesses Ă©levĂ©es dans
les rĂ©gions de lâouest du massif et par des vitesses faibles dans les rĂ©gions du sud et de lâest. Aucune structure superficielle
nâest corrĂ©lĂ©e Ă la frontiĂšre N-S entre les anomalies dans la partie centrale du Massif armoricain. Dans la partie infĂ©rieure
du modĂšle (130-200 km), on observe un brusque changement de lâorganisation de lâimage. Les perturbations de
vitesse sont organisĂ©es selon trois zones allongĂ©es dâorientation NW-SE. Le domaine central, caractĂ©risĂ© par des vitesses
Ă©levĂ©es est sĂ©parĂ© du domaine sud par une limite dont la localisation et lâorientation correspondent Ă celles de la
Zone de cisaillement sud-armoricaine en surface. La limite nord du corps rapide central est localisée 50 à 70 km vers le
nord et montre la mĂȘme orientation. A toutes les profondeurs, on observe que le sud du Cisaillement sud-armoricain,câest-Ă -dire le domaine sud-armoricain, est caractĂ©risĂ© par des anomalies nĂ©gatives. Le Cisaillement nord-armoricain ne
montre aucune corrélation avec le modÚle de vitesse.
Au contraire, lâanisotropie des ondes Pn est fortement corrĂ©lĂ©e Ă la direction du Cisaillement sud-armoricain dans
le sud du massif et Ă la direction du Cisaillement nord-armoricain dans le nord du massif. Cette corrĂ©lation nâest pas observĂ©e
pour les onde SKS qui montrent une direction rapide NW-SE Ă travers tout le massif. Cependant, on distingue
2 groupes de mesures : au sud, le dĂ©lai moyen est de 1,25 s alors quâau nord, il est de 0,8 s. En supposant un taux dâanisotropie
de lâordre de 3 %, ces valeurs correspondent Ă des Ă©paisseurs de lâordre de 120 et 80 km, respectivement. De
plus, une modĂ©lisation tridimensionnelle de la birĂ©fringence des ondes S permet dâexpliquer les donnĂ©es du nord du
massif par un milieu à symétrie hexagonale dont le plan de symétrie (la fabrique) est incliné vers le SW. Dans le sud du
massif, un plan de symétrie vertical satisfait les observations.
Ces rĂ©sultats montrent que lâobjet gĂ©ologique majeur de cette rĂ©gion est le Cisaillement sud-armoricain dont on
peut suivre la trace depuis la croĂ»te jusquâĂ la base du modĂšle Ă 200 km. Au contraire, le Cisaillement nord-armoricain
semble affecter au plus le manteau sommital oĂč se propagent les ondes Pn.
Les contrastes de vitesse sont assez Ă©levĂ©s : plus de 5 % sur des distances de lâordre de 30 km. Ces perturbations
de vitesse sont associĂ©es au dernier Ă©vĂ©nement tectonique majeur, la collision hercynienne qui sâest terminĂ©e il y a plus
de 250 Ma. Dans ce cas, ces variations de vitesse sismique ne peuvent ĂȘtre expliquĂ©es exclusivement par des anomalies
thermiques. Il est nécessaire de considérer une contribution minéralogique forte.
Les images tomographiques et les mesures dâanisotropie sont interprĂ©tĂ©es comme la consĂ©quence dâun assemblage
de deux lithosphÚres dont les origines sont différentes. Dans le nord de la Bretagne, les perturbations mineures de
la vitesse des ondes P, les délais faibles et la structure inclinée de la fabrique lithosphérique caractérisent une lithosphÚre
affectĂ©e par des Ă©vĂ©nements prĂ©-hercyniens, probablement liĂ©s Ă lâorogĂšne Cadomien (650-540 Ma).Dans le
centre et le sud de la Bretagne, lâimage tomographique est interprĂ©tĂ©e comme la signature de la subduction Ă vergence
nord qui a eu lieu avant la collision continentale. Les vitesses sismiques élevées représentent alors probablement un bloc
de lithosphĂšre subductĂ©e. Enfin, lâanisotropie mesurĂ©e dans le sud du Massif armoricain est attribuĂ©e au rĂ©gime transpressif
intense du CarbonifĂšre au niveau de la zone du Cisaillement sud-armoricain
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