22 research outputs found

    Dépistage organisé du cancer du sein et décision partagée

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    Context. Participating in organized breast cancer screening is part of a shared decision-making process with an intelligible, fair and appropriate information delivered. This process is based on the knowledge, representations and values of women and professionals. The controversies surrounding this screening complicate the decision-making for women. In this context, the National Cancer Institute (INCa) launched online the first citizen consultation on this screening in October 2015.Aims. This work sought to feed the shared decision-making process within the framework of screening by studying the information given to women around the world and in France. He also sought to understand what the knowledge and values were underlying the decision of women. It dealt with the main subject of controversy: the discrepancies around overdiagnosis rates.Methods. Two systematic reviews were carried out: the first analyzed the various information tools in the world and the second the methodological differences leading to the overdiagnosis rates discrepancies. The INCa and “Cancer rose” websites were analyzed using the prism of International Patient Decision Aids Standards criteria. Citizen consultation was analyzed in a mixed and sequential study (qualitative / netnography and quantitative / multiple correspondence analysis) in order to understand the decisions to participate or not.Results conclusions. Appropriate information moves away from "pinkwashing" and takes into account the emotions of women. For professionals, overdiagnosis leads to regaining scientific doubt and managing it.Contexte. Participer au dĂ©pistage organisĂ© du cancer du sein s’inscrit dans un processus de dĂ©cision partagĂ©e avec une information dĂ©livrĂ©e claire loyale et appropriĂ©e. Ce processus repose sur les connaissances, les reprĂ©sentations et les valeurs des femmes et des professionnels. Les controverses autour de ce dĂ©pistage compliquent la dĂ©cision des femmes. Dans ce contexte l’Institut national du cancer (INCa) a organisĂ© la premiĂšre concertation citoyenne sur ce dĂ©pistage en octobre 2015. Objectifs. Ce travail a cherchĂ© Ă  nourrir le processus de dĂ©cision partagĂ©e dans le cadre du dĂ©pistage en Ă©tudiant l’information faite aux femmes dans le monde et en France. Il a aussi cherchĂ© Ă  comprendre quelles Ă©taient les connaissances et valeurs Ă  la base de la dĂ©cision des femmes. Il s’est intĂ©ressĂ© au principal sujet de polĂ©mique : les divergences autour des taux de surdiagnostics. MĂ©thodes. Deux revues systĂ©matiques de la littĂ©rature ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es : la premiĂšre a analysĂ© les diffĂ©rents outils d’information dans le monde et la deuxiĂšme les diffĂ©rences mĂ©thodologiques conduisant aux divergences de taux de surdiagnostics. Les sites de l’INCa et de Cancer rose ont Ă©tĂ© analysĂ©s avec le prisme des critĂšres internationaux d’outils d’aide Ă  la dĂ©cision. La concertation citoyenne a Ă©tĂ© analysĂ©e de façon mixte et sĂ©quentielle (qualitative/netnographie et quantitative/analyse de correspondance multiple) afin de comprendre les dĂ©cisions de participer ou non. RĂ©sultats-conclusions. L’information appropriĂ©e s’éloigne du « pinkwashing » et prend en compte les Ă©motions des femmes. Pour les professionnels, les surdiagnostics conduisent Ă  se rĂ©approprier le doute scientifique et Ă  le gĂ©rer

    Diagnostic des neuropathies en médecine générale

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    Contexte : La prĂ©valence des douleurs neuropathiques variait selon les Ă©tudes entre 7 et 17,9% mais serait sous-estimĂ©e, entraĂźnant des traitements inadĂ©quats. Le questionnaire DN4 dĂ©veloppĂ© en 2005, visait Ă  faciliter leur diagnostic. Objectifs : Les objectifs Ă©taient d'identifier le taux de diagnostic de douleurs neuropathiques en mĂ©decine gĂ©nĂ©rale et leurs diffĂ©rentes Ă©tiologies. MĂ©thode : Une Ă©tude quantitative prospective en grappe a Ă©tĂ© menĂ©e de fĂ©vrier Ă  mai 2013 auprĂšs des 635 mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes de la Loire. Les mĂ©decins pouvaient inclure jusqu'Ă  10 patients prĂ©sentant une douleur, Ă  l'exclusion des cĂ©phalĂ©es. Le volet mĂ©decin renseignait le type de douleur (nociception ou neuropathique) avant et aprĂšs l'utilisation du DN4. Ce volet leur demandait s'ils connaissaient le DN4 et s'ils l'utilisaient. Le volet patient comportait outre son Ăąge et son genre, le dĂ©but de la douleur, le nombre de consultations prĂ©cĂ©dentes pour ce motif et l Ă©tiologie de la douleur. RĂ©sultats : 336 patients ont Ă©tĂ© inclus. 41% (n=138) des patients prĂ©sentaient une douleur neuropathique. Le taux de diagnostic exact de douleur neuropathique Ă©tait initialement de 81,2 %, puis 90,6 % aprĂšs la rĂ©ponse aux critĂšres du DN4, sans diffĂ©rence statistique. Les principales Ă©tiologies Ă©taient les syndromes dorsolombaires et cervicaux, et les neuropathies pĂ©riphĂ©riques. Conclusion : ConnaĂźtre et/ou rĂ©aliser le DN4 ne permet pas de mieux diagnostiquer les neuropathies. Le diagnostic de neuropathie n'est peut-ĂȘtre pas analytique, mais automatisĂ©, obĂ©issant Ă  la reconnaissance de forme (Pattern rĂ©cognition). Le taux de neuropathie observĂ© (41%) paraĂźt Ă©levĂ©, mais les Ă©tiologies retrouvĂ©es sont comparables Ă  la littĂ©rature.ST ETIENNE-BU MĂ©decine (422182102) / SudocSudocFranceF

    Organized breast cancer screening and shared decision making

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    Contexte. Participer au dĂ©pistage organisĂ© du cancer du sein s’inscrit dans un processus de dĂ©cision partagĂ©e avec une information dĂ©livrĂ©e claire loyale et appropriĂ©e. Ce processus repose sur les connaissances, les reprĂ©sentations et les valeurs des femmes et des professionnels. Les controverses autour de ce dĂ©pistage compliquent la dĂ©cision des femmes. Dans ce contexte l’Institut national du cancer (INCa) a organisĂ© la premiĂšre concertation citoyenne sur ce dĂ©pistage en octobre 2015. Objectifs. Ce travail a cherchĂ© Ă  nourrir le processus de dĂ©cision partagĂ©e dans le cadre du dĂ©pistage en Ă©tudiant l’information faite aux femmes dans le monde et en France. Il a aussi cherchĂ© Ă  comprendre quelles Ă©taient les connaissances et valeurs Ă  la base de la dĂ©cision des femmes. Il s’est intĂ©ressĂ© au principal sujet de polĂ©mique : les divergences autour des taux de surdiagnostics. MĂ©thodes. Deux revues systĂ©matiques de la littĂ©rature ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es : la premiĂšre a analysĂ© les diffĂ©rents outils d’information dans le monde et la deuxiĂšme les diffĂ©rences mĂ©thodologiques conduisant aux divergences de taux de surdiagnostics. Les sites de l’INCa et de Cancer rose ont Ă©tĂ© analysĂ©s avec le prisme des critĂšres internationaux d’outils d’aide Ă  la dĂ©cision. La concertation citoyenne a Ă©tĂ© analysĂ©e de façon mixte et sĂ©quentielle (qualitative/netnographie et quantitative/analyse de correspondance multiple) afin de comprendre les dĂ©cisions de participer ou non. RĂ©sultats-conclusions. L’information appropriĂ©e s’éloigne du « pinkwashing » et prend en compte les Ă©motions des femmes. Pour les professionnels, les surdiagnostics conduisent Ă  se rĂ©approprier le doute scientifique et Ă  le gĂ©rer.Context. Participating in organized breast cancer screening is part of a shared decision-making process with an intelligible, fair and appropriate information delivered. This process is based on the knowledge, representations and values of women and professionals. The controversies surrounding this screening complicate the decision-making for women. In this context, the National Cancer Institute (INCa) launched online the first citizen consultation on this screening in October 2015.Aims. This work sought to feed the shared decision-making process within the framework of screening by studying the information given to women around the world and in France. He also sought to understand what the knowledge and values were underlying the decision of women. It dealt with the main subject of controversy: the discrepancies around overdiagnosis rates.Methods. Two systematic reviews were carried out: the first analyzed the various information tools in the world and the second the methodological differences leading to the overdiagnosis rates discrepancies. The INCa and “Cancer rose” websites were analyzed using the prism of International Patient Decision Aids Standards criteria. Citizen consultation was analyzed in a mixed and sequential study (qualitative / netnography and quantitative / multiple correspondence analysis) in order to understand the decisions to participate or not.Results conclusions. Appropriate information moves away from "pinkwashing" and takes into account the emotions of women. For professionals, overdiagnosis leads to regaining scientific doubt and managing it

    Étude DOLMEN : douleur chronique, mĂ©decine et Ă©thique axe 2 (DifficultĂ©s rencontrĂ©es par les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes dans la prise en charge du patient douloureux chronique)

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    Contexte : La douleur chronique est dĂ©finie comme Ă©voluant depuis plus de 3 Ă  6 mois, et susceptible d'affecter pĂ©jorativement le comportement ou le bien-ĂȘtre du patient, attribuable Ă  toute cause non maligne. La prĂ©valence de la douleur chronique oscille entre 10,1 et 55,2% selon les Ă©tudes. 31,7% en France. Cette Ă©tude a cherchĂ© Ă  explorer la prise en charge des douleurs chroniques et leurs reprĂ©sentations en mĂ©decine gĂ©nĂ©rale. MĂ©thode : Une Ă©tude qualitative, par entretiens semi-dirigĂ©s individuels a Ă©tĂ© menĂ©e auprĂšs de gĂ©nĂ©ralistes volontaires, exerçant dans le secteur de Saint-Etienne. Une analyse thĂ©matique de contenu a Ă©tĂ© effectuĂ©e sur la base des retranscriptions et sur les notes prises par le chercheur lors des entretiens Ă  l'aide du logiciel OpenOfficeÂź. La validitĂ© interne a Ă©tĂ© Ă©tablie par une double analyse indĂ©pendante. RĂ©sultats : MĂ©decins et patients recherchent un diagnostic, support supposĂ© Ă  une acceptation de la maladie y compris par la sociĂ©tĂ©. MalgrĂ© le suivi des recommandations les consultations sont dĂ©crites comme complexes. Certains mĂ©decins font part de leur sentiment d'impuissance et parfois mĂȘme de contre attitude. Les solutions envisagĂ©es passent par la formation Ă  la communication et par la crĂ©ation de rĂ©fĂ©rents-douleurs accessibles. Conclusion : Les participants au-delĂ  de l'approche biomĂ©dicale mettent en Ă©vidence la complexitĂ© du patient douloureux chronique. Une approche globale du patient sous tendue par la relation mĂ©decin malade leur paraĂźt un gage de meilleure prise en charge.ST ETIENNE-BU MĂ©decine (422182102) / SudocSudocFranceF

    Nurses’ Influenza Vaccination and Hesitancy: A Systematic Review of Qualitative Literature

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    Vaccine hesitancy (VH) is defined as “delaying or refusing a secure vaccine despite its availability”. This hesitancy affects caregivers and more specifically nurses. The purpose of this study is to assess determinants of influenza VH in the nurse’s community. We conducted a systematic review of qualitative literature according to criteria of Preferred Reporting Items for Systematic Review and Meta-Analysis and Enhancing Transparency in Reporting the synthesis of Qualitative Research from 2009 until October 2020. Eleven qualitative studies analysed (ten thematic content analyses and one grounded theory method) found three main factors in VH. The first determinant was the benefit–risk equation considered as unfavourable due to an ineffective vaccine and fears about adverse effects as the pain of the injection. Wrong immunological beliefs brought into hesitancy. Disease barriers (hand washing and masks) and personal immunity were regarded as more effective than the vaccine. Lastly, dehumanised vaccination and the difficulties of access to healthcare were institutional determinants. Nurses ask for a vaccine promotion by hierarchy and doctors with transparent information and respect for autonomy. The availability of vaccines and methods of pain control seem to be some tracks to reduce nurses’ VH

    Savoir profane du patient et concordance diagnostique

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    Contexte : La relation mĂ©decin-patient, compĂ©tence primordiale des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, tend Ă  Ă©voluer d un modĂšle centrĂ© sur la maladie et paternaliste, Ă  un modĂšle centrĂ© sur le patient (approche holistique) avec une information appropriĂ©e permettant un consentement Ă©clairĂ©. Dans ce second modĂšle les promoteurs de l approche centrĂ©e sur le patient prĂ©conisent d explorer les reprĂ©sentations, savoirs et attentes du patient. Objectifs : Evaluer la concordance entre le diagnostic supposĂ© du patient et celui du mĂ©decin, et identifier les sources d information du patient. MĂ©thode : Une enquĂȘte quantitative a Ă©tĂ© menĂ©e du premier novembre 2011 au vingt-neuf fĂ©vrier 2012, par questionnaires : des internes en stage de premier niveau en mĂ©decine gĂ©nĂ©rale ont interrogĂ© des patients sur une ou plusieurs nouvelles plaintes ou plaintes sans diagnostic posĂ© auparavant. RĂ©sultats : La concordance est Ă©valuĂ©e Ă  57.7% (n=213). L information mĂ©dicale loyale, claire pour ĂȘtre appropriĂ©e et adaptĂ©e doit prendre en compte le savoir profane du patient. L Ă©ducation en santĂ©, guidĂ©e par le vĂ©cu et l expĂ©rience du patient, aide ce dernier Ă  dĂ©velopper l expertise de sa maladie. Les antĂ©cĂ©dents personnels, rĂ©fĂ©rence aux savoirs expĂ©rientiels d un patient expert, Ă©taient la principale source d information retrouvĂ©e (59.6% ; n=220). La seconde source d information des patients Ă©tait les relations interpersonnelles (28.7% ; n=106), la troisiĂšme : les antĂ©cĂ©dents familiaux (18.4% ; n=68). Inconsciemment ou consciemment, les patients se reconnaissent des savoirs expĂ©rientiels entre eux. Conclusion : Explorer les savoirs du patient, admettre son expertise, participe Ă  l approche globale. L expertise du mĂ©decin prend aussi en compte la vulnĂ©rabilitĂ© du patient et les limites de l autonomie qui l accompagnent.ST ETIENNE-BU MĂ©decine (422182102) / SudocSudocFranceF

    Ladysfonction érectile en médecine générale

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    Contexte : En France, en 2002, l estimation de la prĂ©valence de la dysfonction Ă©rectile (DE) a Ă©tĂ© de 25%, tous Ăąges confondus. Dans cette Ă©tude, 91% des hommes ont dĂ©clarĂ© qu ils consulteraient leur mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste (MG) s ils devaient souffrir d une D.E. La plupart des hommes ont semblĂ© prĂ©fĂ©rer que leur MG aborde le sujet, peu de mĂ©decins ont dĂ©clarĂ© prendre cette initiative. Objectifs : L objectif principal de ce travail a Ă©tĂ© de dĂ©crire comment les MG dĂ©finissaient, abordaient et prenaient en charge la DE. L objectif secondaire a Ă©tĂ© d explorer le ressenti des MG face Ă  la question de la DE. MĂ©thode : Une Ă©tude qualitative a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par entretiens individuels semi-dirigĂ©s, avec l aide d un guide, auprĂšs de MG sĂ©lectionnĂ©s d abord au hasard puis par effet boule de neige avec recherche d un Ă©chantillonnage raisonnĂ©. La saturation des donnĂ©es a Ă©tĂ© recherchĂ©e. L encodage des donnĂ©es a Ă©tĂ© effectuĂ© selon une analyse thĂ©matique avec codage a priori et Ă©tiquetage par deux chercheurs. RĂ©sultats : La diversitĂ© des rĂ©ponses des 15 MG ne rĂ©duit pas la DE Ă  une dĂ©finition biologique mais Ă©tend la question Ă  la santĂ© sexuelle. Les prises en charge varient sans s opposer Ă  travers la recherche d Ă©tiologies vasculaires, urologiques ou psychosociales. La gĂȘne bilatĂ©rale (mĂ©decin-patient) et la peur d ouvrir une boĂźte de Pandore psychosociale, coĂ»teuse en temps, contribuent parfois Ă  un Ă©vitement de la question. Conclusion : La confrontation Ă  des patients avec une plainte ouvre le dialogue montrant que la question de la DE est indissociable de la question de la sexualitĂ© qui est ancrĂ©e dans un contexte social et culturel.ST ETIENNE-BU MĂ©decine (422182102) / SudocSudocFranceF

    Rien à déclarer (le médecin généraliste et la pharmacovigilance)

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    Contexte : Les événements indésirables sont sous-notifiés en médecine générale, malgré les incitations de l AFSSAPS suite à l affaire du benfluorex. Objectifs : Explorer les motifs de sous-notification des médecins généralistes de la Loire et identifier des pistes d amélioration de cette notification Méthode : Au cours de trois focus groups, 21 généralistes de la Loire ont répondu à des questions sur la déclaration d effets indésirables au centre de pharmacovigilance. Résultats : Tous les médecins ont déclaré se sentir concerné par la déclaration des effets indésirables. Le principal motif de sous notification était un manque de réflexe. La culture de la sécurité en médecine générale n était pas retrouvée. La plupart des médecins avait aussi des préjugés quant à la déclaration, sa complexité et son coût en temps. Certains médecins ont exprimé une crainte quant à la diminution de la pharmacopée avec les retraits d AMM. La principale solution retrouvée pour améliorer la notification était une meilleure coordination entre les MG et les centres Cette coordination pourrait comprendre un retour systématique aprÚs notification et l accÚs à un site internet indépendant (géré par les centres) et mise à jour avec un bulletin d information. Les autres solutions étaient des outils comme une inclusion de la déclaration dans les logiciels médicaux ou encore dans le futur dossier médical partagé. Conclusion : L acquisition du réflexe de déclaration des effets indésirables en médecine générale souhaitée par l AFSSAPS passe par la formation médicale initiale et continue. Ces formations pourront lutter contre les mécanismes de résistance rencontrés dans notre étude et changer les pratiques.ST ETIENNE-BU Médecine (422182102) / SudocSudocFranceF
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