26 research outputs found

    La sémiologie graphique sort du cadre: Les C2i comme champs d’expérimentation et de diffusion

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    International audienceLa sémiologie graphique participe de notre pratique de professeur dans des enseignements traitant des méthodes et outils informatiques en géographie-aménagement à l’université Lyon 3 Jean Moulin : cours d’initiation aux statistiques descriptives, à la cartographie, aux SIG, à l’analyse spatiale, à la cartographie animée, interactive et dynamique. Dans ce cadre, la sémiologie graphique est présentée au fil de l’eau à partir d’exercices avec leur problématique et les données associées. A l’exception notable de la cartographie animée, interactive et dynamique, encore relativement récente, destinée aux écrans et moins robustement arrimée à la sémiologie graphique historiquement destinée au papier, ce cadre constitue un « socle de granit » commun à de nombreux géographes qui est présent dans les cursus universitaires de licence-master en géographie. Toutefois, ce n’est pas sur notre pratique dans ce cadre connu et reconnu des géographes que porte notre contribution à ces journées « enseigner la sémiologie graphique » mais sur notre pratique dans un cadre récent et en développement : le Certificat Informatique et Internet (C2I). Nous nous efforçons d’y traiter la sémiologie graphique, toujours au fil de l’eau, à travers des exercices renvoyant au Référentiel national du C2I niveau 1, à ses cinq domaines de compétences et plus précisément aux domaines 3 et 5, soit « produire, traiter, exploiter et diffuser des documents numériques » et « travailler en réseau, communiquer et collaborer ». Ces exercices sont intégrables au C2I niveau 2 « Métiers de l‘environnement et de l’aménagement durables » (C2IMEAD). La sémiologie graphique y a pleinement sa place. De ces expériences et réflexions, il ressort que les C2I niveau 1 et 2 constituent des champs possibles d’expérimentation et de dissémination de la sémiologie graphique au-delà de son cadre traditionnel

    La continuité village-ville globale : les villes petites et moyennes comme état durable ou transitoire dans le système de peuplement du monde

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    International audienceLa notion de « villes petites et moyennes » dépend en premier lieu du ou des critères retenus et/ou mesurés : le nombre d’habitants, la superficie, la production économique… C’est, de plus, une notion relative. Elle est d’abord relative au lieu, à la localité c’est-à-dire à la localisation géographique et à l’environnement spatial : une population de 10 000 ou 20 000 habitants n’a pas la même signification pour une ville littorale sur la Côte d’Azur et une ville de moyenne montagne du Massif Central. Elle est ensuite relative à une époque, une période, un moment : 20 000 habitants, il y a 200 ans et 20 000 habitants aujourd’hui ne sont pas équivalents. Elle est encore relative à une échelle, à un niveau d’observation ou d’analyse : 20 000 habitants au niveau local et 20 000 au niveau mondial, ce n’est pas pareil. Enfin, la notion de « villes petites et moyennes » est relative à un ensemble cohérent de concepts organisés - une théorie ? - : elle n’est pas séparable des concepts de réseau, hiérarchie et système urbains. Relative à l’espace, au temps, à l’échelle et à l’état des connaissances, la notion de « villes petites et moyennes » peut être saisie statiquement ou dynamiquement. Dans le premier cas, elle sera définie à l’aide d’un critère ou d’une combinaison de critères, dans le second par sa trajectoire en tant qu’élément d’un ensemble organisé en relation avec d’autres éléments de l’ensemble. Une définition des « villes petites et moyennes suppose donc de pouvoir répondre à une double question : à partir de quelle taille un « Village » devient « Petite ville » et une « Ville moyenne Grande ville « ? Ces deux questions en entraînent immédiatement une troisième : quel critère ou caractère peut-on retenir et mesurer : population, surface, fonction marchande, industrielle, … ? Inséparable d’un ensemble de concepts (réseau, hiérarchie, système urbain), ces notions renferment de plus un concept et une méthode implicites à expliciter : le concept d’« unité » et la méthode appelée« discrétisation ». Implicitement donc, la notion de « Ville petite et moyenne » renferme le concept de « continuité ». Quelle est la continuité en question ? Le critère retenu et mesuré devra être « continu ». La population (nombre d’habitants) est pseudo-continu, la superficie (ou plus fondamentalement la distance) et la richesse (production économique) continus. Ils peuvent être envisagés. Dès lors, rechercher une définition des « villes petites et moyennes » consiste à rechercher des discontinuités structurantes ou organisatrices d’une réalité continue. Les mots nous en informent parfaitement : « villages /petites villes/villes moyennes/grandes villes » décrivent qualitativement ces discontinuités. Et parmi celles-ci, il en est une plus structurante que les autres, sinon du réel, du moins du discours sur le réel : c’est la discontinuité « Village/Petite ville » laquelle correspond à la discontinuité non moins qualitative « rural/urbain ». Ici encore, les mots nous informent. « Villages /petites villes/villes moyennes/grandes villes » qualifient des lieux, des localités. « Rural » et « urbain » qualifient quant à eux des ensembles de lieux, de localités : ce sont des critères ou caractères qui décrivent qualitativement des lieux ou localités, des unités locales. L’ensemble des unités locales est alors constitué d’unités locales rurales et d’unités locales urbaines. Comment mesurer la discontinuité qualitative « rural/urbain » ? La distinction (discrétisation en deux classes - catégories) « rural/urbain » engendre le concept de borne (bord, limite, frontière…) ainsi que le concept de distance (intervalle, étendue…). La distinction en deux catégories (sous-ensemble d’unités locales) sous-tend trois bornes : « le plus petit » (village), « le plus grand » (ville) et « l’entre-les-deux » (village-ville/ville-village). Les unités locales (lieux, localités) rurales ou urbaines ne sont pas seulement des toponymes géo localisés, ce sont également des étendues (portion de surface terrestre) mesurables avec des bornes (limites). La distance entre deux bornes (bords) » peut-être un critère. Ce peut être la distance terrestre entre deux bords (limites), entre deux lieux (unités locales) ou statistique entre deux populations (nombre d’habitants), etc…Finalement, la notion de « villes petites et moyennes) conduit à étendre le cadre notionnel-conceptuel en restaurant la continuité et la dynamique : unités locales rurales et urbaines relèvent toutes deux des unités locales de peuplement, réseau, hiérarchie et système urbain d’un système de peuplement dynamique. Ce système est en expansion (lente durant des millénaires, accéléré depuis 200 ans). La croissance démographique et spatiale des unités locales de peuplement en est une expression. La morphogénèse des unités locales de peuplement est un processus spatial continu dont l’étude permet d’identifier une « ville petite ou moyenne » comme un état stable (équilibre) ou transitoire au sein du processus. Nos récents travaux sur les villes de Gafsa (Tunisie) et Douala (Cameroun) viendront notamment illustrer nos propos

    L'urbanisation du monde aujourd'hui : construire un état, prévoir des tendances, dé-faire l'actualité.: Exemples en Afrique du Nord et Moyen-Orient issus de MENAPolis

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    publication au fil de l'eau en 2 volumes numériquesApplication du programme e-Geopolis qui vise un état actualisé de l'urbanisation du monde, l'étude MENAPolis réalisée par l'équipe de même nom permet de caractériser et de mesurer l'urbanisation dans cinq pays (Maroc, Tunisie, Egypte, Jordanie, Liban) de 1960 à 2010 et s'essaie à prévoir les tendances à l'horizon 2030 en proposant non seulement des projections démographiques mais aussi des projections spatiales visualisables dans un globe virtuel autorisant une vaste et libre diffusion sur la toile. " L'état 2010 " ainsi réalisé ne peut qu'entrer en résonnance avec l'actualité du printemps arabe de l'année 2011 et l'horizon 2030 avec les enjeux à venir pour les nouvelles structures de gouvernement

    L'urbanisation du monde en 2010 s'affiche dans Google earth

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    L'interface rural/urbain : relecture de l'Est francilien

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    disponible sur le site SHS Web of Conferences (http://www.shs-conferences.org/) (http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20120302004)International audienceThe notion of interface is present in the discourse of geographers for decades. It allows to look differently territories. Among the large number of interfaces within territories, our paper addresses the issue of rural-urban interface. The study area is the Eastern Paris. A territory marked by an ancient spatial discontinuity, which is registered as a spatial boundary and is now likely to play the role of interface. So the approach is intended to identify and locate the interface by combining historical geo data (old maps), two centuries of demographic database (e-Geopolis data) and two decades of observation of land use (data Corine Land Cover)La notion d'interface est présente dans le discours des géographes depuis plusieurs décennies. Elle permet de regarder autrement les territoires, voire d'inverser le regard. Parmi les nombreuses interfaces présentes au sein des territoires, notre communication aborde la question de l'interface rural / urbain. Le territoire étudié est l'Est francilien. Un territoire empreint d'une très ancienne discontinuité ou rupture spatiale, qui s'est inscrite comme limite spatiale et qui est susceptible désormais de jouer un rôle d'interface. La démarche vise donc avant tout à identifier et localiser cette interface en croisant des données géo historiques (cartes anciennes), deux siècles de données démographiques (base de données e-Geopolis) et deux décennies d'observation de l'occupation du sol (données Corine Land Cover) .

    L'Environnement Numérique de Travail Géographique (ENTG): un outil conceptuel opérationnel pour les enseignements et recherches géomatiques en géographie

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    International audienceLes environnements numériques de travail ont connu un développement rapide depuis leurs premières expérimentations en 2003. Point d’entrée pour accéder au système d’information d’un établissement, les services numériques proposés de communication, documentation, plateforme pédagogique et espace de stockage permettent une découverte de la notion d’information géographique. L’apprentissage des services numériques de l’ENT sert ainsi l’apprentissage de la cartographie, des statistiques et des outils géomatiques dans le cadre d’une progression pédagogique en licence de géographie-aménagement. Hors ENT, de nombreux outils géomatiques SIG, géoweb, géobrowsers, géoservices sont enseignés, utilisés ou objets de recherche. Un ENTG informel se constitue. A terme, l’intégration de géoservices à l’ENT pourrait aboutir au développement d’ENTG.Cet article développe comment l’intégration de l’information géographique au concept d’ENT (Environnement Numérique de Travail) permet de construire le concept d’ENTG (Environnement Numérique de Travail Géographique) et s’attache à en préciser le sens, la portée et les limites

    G2i : Géographie, informatique et Internet

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    Analyse spatiale de l'offre de nature à Lyon

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