38 research outputs found

    Docent: A content-based recommendation system to discover contemporary art

    Full text link
    Recommendation systems have been widely used in various domains such as music, films, e-shopping etc. After mostly avoiding digitization, the art world has recently reached a technological turning point due to the pandemic, making online sales grow significantly as well as providing quantitative online data about artists and artworks. In this work, we present a content-based recommendation system on contemporary art relying on images of artworks and contextual metadata of artists. We gathered and annotated artworks with advanced and art-specific information to create a completely unique database that was used to train our models. With this information, we built a proximity graph between artworks. Similarly, we used NLP techniques to characterize the practices of the artists and we extracted information from exhibitions and other event history to create a proximity graph between artists. The power of graph analysis enables us to provide an artwork recommendation system based on a combination of visual and contextual information from artworks and artists. After an assessment by a team of art specialists, we get an average final rating of 75% of meaningful artworks when compared to their professional evaluations.Comment: submitted to NeurIPS202

    Une stèle en contexte domestique : la statue-menhir du Puech de la Cabane (La Rouvière, Gard)

    Get PDF
    International audienceThe statue-menhir of Puech de la Cabane was lying in a cellar paired in a habitat built of dry stone. It was obscured at the beginning of the 25th century BC by holders of Fontbouisse ceramics.The monolith has been preserved in its integrity. As part of this detailed study, we publish the statue-menhir of Le Grès at Sainte-Anastasie also unpublished which has strong morphological and stylistic similarities with that of Puech de la Cabane.The Fontbuxiens du Puech de la Cabane place their stele-statue face down (to hide his face?). This gesture evokes a protection, something that ends: end of a cycle of occupation? end of a rite? end of a hegemony?This statue-menhir is part of a unity of style and space: the gardois western group consists of 8 anthropomorphic slabs. Each of these steles except that of the Puech de la Cabane has suffered vicissitudes (broken, impacted or transformed) that we propose to situate in synchronism with their symbolic function. We hypothesize iconoclastic intentions. This would be the moment of the end of a cycle of ideas. These broken and disfigured stelae are then rejected out of their functional space.During this episode, the statue-menhir of the Puech de la Cabane is tipped and concealed with care to preserve it. Radiocarbon locates this ideal break in the middle of the Third millennium ; la lithôlatrie (worship stone slabs) to the idols of the gardois western group would end at this time.La statue-menhir du Puech de la Cabane gisait dans une cave appareillée au sein d’un habitat bâti en pierre sèche. Elle a été occultée au début du 25e s. av. J.-C. par des porteurs de la céramique Fontbouisse. Le monolithe a été préservé dans son intégrité. Dans le cadre de cette étude détaillée, on publie la statue-menhir du le Grès à Sainte-Anastasie également inédite qui présente de fortes similitudes morphologiques et stylistiques avec celle du Puech de la Cabane. Les fontbuxiens du Puech de la Cabane déposent leur stèle-statue face contre le sol (pour cacher son visage ?). Ce geste évoque une protection, quelque chose qui s’achève : fin d’un cycle d’occupation ? fin d’un rite ? fin d’une hégémonie ?Cette statue-menhir s’inscrit dans une unité de style et d’espace : le groupe occidental gardois constitué de 8 dalles anthropomorphes. Chacune de ces stèles sauf celle du Puech de la Cabane a subi des vicissitudes (brisées, impactées ou transformées) que nous proposons de situer en synchronie avec leur fonction symbolique. Nous émettons l’hypothèse d’intentions iconoclastes. Ce serait le moment de la fin d’un cycle d’idées. Ces stèles brisées et défigurées sont alors rejetées hors de leur espace fonctionnel.Lors de cet épisode, la statue-menhir du Puech de la Cabane est basculée et dissimulée avec précaution pour la préserver. Le radiocarbone situe cette rupture idéelle au milieu du IIIe millénaire ; la lithôlatrie aux idoles du groupe occidental gardois prendrait fin à ce moment

    Nîmes (Gard) : les représentations des fortifications du duc de Rohan : des cartes du XVIIe siècle au SIG

    No full text
    Rochette Marie, Bovagne Marilyne, Grimaud Julie, Farge Antoine, Pascal Yoann. Nîmes (Gard) : les représentations des fortifications du duc de Rohan : des cartes du XVIIe siècle au SIG. In: Archéologie du Midi médiéval. Tome 32, 2014. pp. 227-231

    Noyau urbain médiéval : tranche 1 : Aude (11), Lézignan-Corbières: Rapport de diagnostic

    No full text
    Ce diagnostic apporte de nombreuses informations sur la structuration du parcellaire, sur le type de maison qui le compose et les techniques de construction employées (bauge, etc.) à l'époque médiévale dans la commune de Lézignan-Corbières

    Marguerittes, Canabou-Peissines II-2 : Languedoc-Roussillon, Gard: Rapport de diagnostic

    No full text
    Cette opération a permis de mettre en évidence des occupations attestées depuis le Second âge du Fer jusqu’au IIIe s., avec notamment la présence d’un établissement rural durant le Haut-Empire. Par ailleurs, elle a également permis de mettre en lumière l’importance du ruisseau dans l’implantation et sa gestion par l’homme dès l’Antiquité.Si la séquence sédimentaire depuis la terrasse alluviale villafranchienne a été très ponctuellement perçue, les données paléoenvironnementales des formations superficielles ont révélé dans ce secteur du bassin d’inondation du Canabou, un milieu ouvert, dénotant une intense activité pastorale dès la Protohistoire et une certaine humidité saisonnière en lien direct avec l’activité hydrologique du ruisseau. Au-dessus, l’horizon indique un milieu plus sec et plus ouvert, dans lequel s’ouvrent les vestiges du second âge du Fer à l’Antiquité, coiffés ensuite par un nouvel épisode de limonage de crue. Enfin, le recouvrement récent, alluvio-colluvial, se compose de limon sableux mêlant cailloux et galets.Les vestiges protohistoriques (une dizaine) appartiennent aux IVe-IIIe s. av. n. e. et se situent principalement au sud du Chemin de la Carrière de la Procession. Quelques fosses et des fossés échelonnés sur 80 mètres ont ainsi livré du mobilier comprenant de l’amphore de Marseille et de la céramique non tournée. La rive droite également, en amont du pont sur le Canabou, a livré les indices de trois structures en creux rattachés à cette période.La période tardo-républicaine est représentée par un possible chemin creux qui constitue sur la rive gauche, le vestige le plus septentrional de cette période d’occupation diffuse. Enfin, quelques tronçons de fossés orthonormés ont été mis en évidence sur la rive droite, dénotant d’une occupation ponctuelle.Celle-ci, par l’orientation des fossés, ne semble pas morphogène de l’installation de l’établissement rural qui s’implante vraisemblablement aux alentours du changement d’ère. Constituant l’essentiel des vestiges, l’occupation du Haut-Empire comprend un corps de bâtiment partiellement perçu, puisque débordant hors emprise, à l’ouest et au nord, installé en bordure du ruisseau, sur la rive droite. L’étendue de l’occupation au sens large (hors bâti), y-compris sur la parcelle limitrophe de l’emprise du diagnostic, indique un site d’au moins 100 m d’est en ouest, par 140 mètres du nord au sud. En outre, le bâti délimite un vaste espace carré de 1450 m², vraisemblablement ouvert. Au sein de cette cour potentielle, mais sans que ne puisse être précisée la chronologie des événements, plusieurs fosses et une vaste dépression aménagée ont été mises en évidence. La dépression, excentrée, occupe le nord de cet espace sur environ 30 m du nord au sud et 24 m d’est en ouest. Les premiers aménagements de la dépression indiquent la présence de mobilier remanié daté entre le dernier quart du Ier s. av. et la moitié du Ier s. de notre ère, datant sans doute le creusement de la dépression dans le courant du Ier s. Ses comblements empierrés et organiques ultimes charrient un mobilier daté entre 150 et 250, faisant perdurer la zone d’activités, au moins en tant que zone dépotoir, jusqu’au IIIe s.Enfin à l’est de l’établissement, les sondages proches du ruisseau ont révélé l’existence d’un imposant mur de berge occidentale à environ 5 mètres à l’ouest de la berge actuelle du ruisseau. D’autres tracés de murs laissent supposer l’existence d’aménagements (hydrauliques).En outre, une hypothèse est soulevée quant à la nature d’un large fossé qui se poursuivrait vers le sud, parallèle et éloigné de 6 mètres du cours actuel du Canabou : ne pourrait-il constituer le lit antique du ruisseau ?Bien que les hypothèses ne soient qu’ébauchées par le diagnostic, l’on s’oriente vers un établissement des Ier-IIIe s., mêlant activités d’échange et d’artisanat, implanté en bord de ruisseau, avec une volonté marquée de maîtrise du milieu. A cela s’ajoutent de petits bâtiments mis en évidence sur la rive opposée, antiques ou un peu plus récents. Les rives du Canabou ont offert un environnement attractif, structurant l’occupation et l’activité dans son bassin d’inondation depuis près de 2500 ans
    corecore