Pression d’inoculum de la maladie des raies noires (MRN) causée par Mycosphaerella fijiensis Morelet, dans les plantations industrielles de bananiers, en Côte d’ivoire

The Black Leaf Streak Disease (BLSD) is one of main parasitic constraints of the agro-industrial plantations of banana in the world. Caused by a fungus ascomycete (Mycosphaerella fijiensis Morelet), the losses of yield are up to 50 %, without of resistant cultivars and effective management. This study relative to the level of the disease has been conducted in 12 industrial plantation in 6 production area: Aboisso, Grand- Bassam, Dabou, Agboville, Azaguié and Tiassalé; for a total surface of 2576 ha. The observations concerned the ranks of Youngest Leaf Spotted (YLS), of the Youngest Leaf Necrosed (YLN), the Number of Standing Leaves (NSL) and the gap between the Youngest Leaf Spotted and the Number of Standing Leaves. The results showed that chronic re-infestation of industrial plantation during the last five years, except CDBCI Tiassalé-Songon in 2011 and 2012. An acceptable level of re-infestation was observed in 2012 on other plantations, with the rank of YLS greater than or equal to 3, except BATIA Tiassalé and CDBCI Azaguié. The internal inoculum pressure (YLS) varied a lot from one plantation to another and from one year to another. Except plantation SBMK Aboisso and BATIA Tiassalé, other plantations had at least one value of the rank of the top YLS or equal to 8, during the study indicating a relatively low severity of the BLSD. From 2009 to 2012, all plantations have shown over 8 standing leaves, the minimum required for proper filling of the bunch of banana regime at the time of flowering

Vegetative growth and monitoring of diseases and pests of cassava (Manihot esculenta Crantz) hybrids

Cassava (Manihot esculenta) is grown in all regions of Côte d'Ivoire and is the second largest food crop after yam with a volume of 4.24 million tons. It is consumed and sold in various forms (attiéké, cassava paste, foutou, placali, flour, starch, etc.) locally and outside. However, the white flesh landraces represent over 90% of cassava area while varieties with colored flesh occupy 10 %. The white ones are poor in provitamin A (beta-carotenes) while varieties with colored flesh are rich in provitamin A. It is in this context that research has been undertaken to create new high-yielding varieties, rich in provitamin Aand with multipurpose uses. The present study was to analyze vegetative vigor, pests and diseases and the root production of 13 456 hybrids coming from free and controlled crosses. Results showed that hybrids which came from controlled and free crosses, between improved varieties colored and white flesh, have been more vigorous with a vigor rate of 7% to 100% overall than those which were from free crosses (6% to 50%). In addition, hybrids derived from controlled crossings with an improved variety as a parent were unless attacked by virus diseases with an incidence of 0-3 % than free crossings with a cultivar as a female parent (0-20 %). The different types of shape and color of aerial organs on the hybrids were the same as those described in the CNRA cassava collection. At harvest, the shortlisted hybrids is 224 hydrids with orange flesh, 364 with dark yellow flesh, 332 with light yellow, 152 cream and 54 white flesh.Key words: Cassava, Manihot esculenta, crossing, hybrid, provitamin A Vegetative growth and monitoring of diseases and pests of cassava (Manihot esculenta Crantz) hybrids Le manioc (Manihot esculenta) est cultivé dans toutes les régions de la Côte d'Ivoire et occupe le deuxième rang des productions vivrières après l'igname avec un volume de 4,24 millions de tonnes. Il est consommé et commercialisé sous diverses formes (attiéké, pâte de manioc, foutou, placali, farine, amidon, etc.) localement et à l'extérieur. Cependant, les variétés cultivées à chair blanche représentent plus de 90 % des surfaces cultivées en manioc alors que les variétés à chair colorée en occupent 10 %. Les variétés à chair blanche sont pauvres en provitamine A (ou béta-carotènes) alors que les variétés à chair colorée sont riches en provitamine A. C'est dans ce contexte que des travaux de recherche ont été entrepris pour créer de nouvelles variétés à haut rendement, riches en provitamine A et polyvalentes. La présente étude a consisté à analyser la vigueur végétative, les comportements vis-à-vis des maladies et ravageurs et la production racinaire de 13 456 hybrides issus de croisements libres et contrôlés. Les résultats indiquent que les hybrides, qui provenaient de croisements contrôlés entre des variétés améliorées à chair colorée et blanche, ont été plus vigoureux avec un taux de vigueur de 7 % à 100 %, dans l'ensemble, que ceux qui étaient issus de croisements libres (6 % à 50 %). En outre, les hybrides issus de croisements contrôlés avec une variété améliorée comme géniteur ont été moins attaqués par les viroses avec une incidence de 0 à 3 % que ceux provenant de croisements libres avec un cultivar comme géniteur femelle (0 à 20 %). Les différents types de forme et de couleur des organes aériens observés chez les hybrides ont été les mêmes que ceux décrits dans la collection de manioc du CNRA. A la récolte, les hybrides sélectionnés sont composés de 224 hybrides à chair orange, 364 à chair jaune foncée, 332 à chair jaune clair, 152 à chair crème et 54 à chair blanche.Mots-clés : Manioc, Manihot esculenta, croisement, hybride, provitamine Vegetative growth and monitoring of diseases and pests of cassava (Manihot esculenta Crantz) hybrids Résumé Le manioc (Manihot esculenta) est cultivé dans toutes les régions de la Côte d'Ivoire et occupe le deuxième rang des productions vivrières après l'igname avec un volume de 4,24 millions de tonnes. Il est consommé et commercialisé sous diverses formes (attiéké, pâte de manioc, foutou, placali, farine, amidon, etc.) localement et à l'extérieur. Cependant, les variétés cultivées à chair blanche représentent plus de 90 % des surfaces cultivées en manioc alors que les variétés à chair colorée en occupent 10 %. Les variétés à chair blanche sont pauvres en provitamine A (ou béta-carotènes) alors que les variétés à chair colorée sont riches en provitamine A. C'est dans ce contexte que des travaux de recherche ont été entrepris pour créer de nouvelles variétés à haut rendement, riches en provitamine A et polyvalentes. La présente étude a consisté à analyser la vigueur végétative, les comportements vis-à-vis des maladies et ravageurs et la production racinaire de 13 456 hybrides issus de croisements libres et contrôlés. Les résultats indiquent que les hybrides, qui provenaient de croisements contrôlés entre des variétés améliorées à chair colorée et blanche, ont été plus vigoureux avec un taux de vigueur de 7 % à 100 %, dans l'ensemble, que ceux qui étaient issus de croisements libres (6 % à 50 %). En outre, les hybrides issus de croisements contrôlés avec une variété améliorée comme géniteur ont été moins attaqués par les viroses avec une incidence de 0 à 3 % que ceux provenant de croisements libres avec un cultivar comme géniteur femelle (0 à 20 %). Les différents types de forme et de couleur des organes aériens observés chez les hybrides ont été les mêmes que ceux décrits dans la collection de manioc du CNRA. A la récolte, les hybrides sélectionnés sont composés de 224 hybrides à chair orange, 364 à chair jaune foncée, 332 à chair jaune clair, 152 à chair crème et 54 à chair blanche.Mots-clés : Manioc, Manihot esculenta, croisement, hybride, provitamin

Effet de la p'eriode de pollinisation manuelle sur la fructification de l'igname (Dioscorea rotundata Poir; Dioscoreaceae) en Cote d'Ivoire: Effect of the manual pollination period on the fruiting of yams (Dioscorea rotundata Poir; Dioscoreaceae) in Ivory Coast

D. rotundata is the most popular species among consumers in Côte d'Ivoire. However, its production is stagnating due to the many constraints associated with its cultivation, particularly virus diseases. The use of improved varieties from sexual reproduction could effectively contribute to sustainable production. This work aimed to evaluate the crossing period in order to increase fruiting rates in this species. A total of 28 intra-specific crosses were carried out using 4 female and 7 male clones from the CNRA-Bouaké yam collection. Two time slots H1 (from 7:30 to 11:00) and H2 (from 11:00 to 13:30), selected for crossings, were compared to determine the optimal pollination period. Out of 30061 pollinated flowers, 2249 fruits were obtained i.e 7.48% with a variation range from 1.16 to 51.06% as the average fruiting rate depending on the clone combinations. Fruiting rates were significantly higher in H1 (8.53%) compared to 6.22% in H2. The female clone, Cnraigr09/00001, has recorded the highest fruiting rate especially in H1 (18.10%). Similarly, the male clones CIVCDr072, TDr00/00380 and TDr95/18555 have got the highest rates in H1 with 9.3; 9.8 and 16.3% respectively compared to those in H2. The couple Cnraigr09/00001 x TDr99/18555 recorded fruiting rates of 35.41% and 8.78% statistically different at schedule H1 and H2, respectively. A strong variation in the fruiting rate in favor of the H1 schedule was obtained between the different clone combinations. L’igname D. rotundata est l’espèce la plus appréciée des consommateurs en Côte d’Ivoire. Cependant, sa production stagne du fait des nombreuses contraintes liées à sa culture notamment les viroses. L’utilisation de variétés améliorées issues de reproduction sexuelle, pourrait contribuer efficacement à une production durable. Ce travail visait à évaluer la période des croisements afin d’accroitre les taux de fructifications chez cette espèce. Au total, 28 croisements intra-spécifiques ont été réalisés en utilisant 4 clones femelles et 7 clones mâles issus de la collection d’ignames du CNRA-Bouaké. Deux plages horaires H1 (de 7h30 à 11h) et H2 (de 11h à 13h30), retenues pour les croisements ont été comparées en vue de déterminer la période optimale de pollinisation. Sur 30061 fleurs pollinisées, 2249 fruits ont été obtenus soit 7,48% avec une variation allant de 1,16 à 51,06% de taux moyen de fructification selon les combinaisons de clones. Les taux de fructifications ont été significativement plus élevés en H1 (8,53%) contre 6,22% en H2. Le clone femelle, Cnraigr09/00001 a eu le taux de fructification le plus élevé et spécialement en H1 (18,10%). De même les clones mâles CIVCDr072, TDr00/00380 et TDr95/18555 ont eu les meilleurs taux en H1 avec respectivement 9,3 ; 9,8 et 16,3% par rapport à H2. Le couple Cnraigr09/00001 x TDr99/18555 a donné des taux de fructifications 35,41% et 8,78% statistiquement différents aux horaires H1 et H2, respectivement. Une forte variation du taux de fructification en faveur de l’horaire H1 a été obtenue entre les différentes combinaisons de clones

Diversity and relationships among morphological characters in the sweet potato collection of Cote D\u2019Ivoire

Collection and characterisation of plant materials is a crucial step in crop improvement programmes. The objective of this study was to characterise a sweet potato ( Ipomoea batatas [L.] Lam.) collection from the Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) in C\uf4te d\u2019Ivoire, based on morphological characters, and to elucidate the relationships among them. The experiment was carried out in a Fisher design with two replications. The descriptive analyses revealed a substantial phenotypic variation within the collection. The multiple correspondence analysis showed that 15 characters out of 27 were the most discriminant to explain the variation. Furthermore, significant relationships were observed between phenotypic traits related to leaves, stems and storage roots. The hierarchical classification placed accessions into three genetic groups regardless of their geographical origin and revealed the existence of duplicate accessions. The results obtained could be used for the selection, improvement and sustainable management of sweet potato genetic resources.La collecte et la caract\ue9risation de mat\ue9riel v\ue9g\ue9tal est une \ue9tape cruciale dans les programmes d\u2019am\ue9lioration des cultures. L\u2019objectif de cette \ue9tude \ue9tait de caract\ue9riser la collection de patate douce ( Ipomoea batatas [L.] Lam.) du Centre National de Recherche Agronomique (CNRA) en C\uf4te d\u2019Ivoire, \ue0 partir de 27 caract\ue8res morphologiques et d\u2019\ue9lucider les relations entre eux. Les exp\ue9rimentations ont \ue9t\ue9 r\ue9alis\ue9es selon un dispositif de Fisher en deux r\ue9p\ue9titions. Les analyses descriptives ont r\ue9v\ue9l\ue9 une variation ph\ue9notypique importante au sein de la collection. L\u2019analyse des correspondances multiples a montr\ue9 que 15 caract\ue8res sur 27 ont \ue9t\ue9 les plus discriminants pour expliquer la variation. De plus, des relations significatives ont \ue9t\ue9 mises en \ue9vidence entre les caract\ue8res ph\ue9notypiques li\ue9s aux feuilles, aux tiges et aux racines tub\ue9reuses. La classification hi\ue9rarchique a class\ue9 les accessions en trois groupes g\ue9n\ue9tiques ind\ue9pendamment de leur origine g\ue9ographique et a r\ue9v\ue9l\ue9 l\u2019existence d\u2019accessions en doublons. Les r\ue9sultats obtenus pourraient \ueatre utilis\ue9s pour la s\ue9lection, l\u2019am\ue9lioration et la gestion durable des ressources g\ue9n\ue9tiques de la patate douce

Development of Monitoring and Evaluation Systems in Four National Programs Addressing Mother and Child Health in Cote d’Ivoire: Qualitative Analysis of the Emergence and Formulation Process

Esme Marie Laure Essis,1– 3 Wambi Maurice Evariste Yaméogo,4 Olivier Gbènamblo Sossa,5 Daouda Doukouré,1,2 Rachidatou Compaoré,4,6 Djoukou Olga Denise Kpebo,1,2,7 Marie Laurette Agbré-Yacé,1,2 Joseph Aka,1,7 Issiaka Tiembré,7,8 Blaise Sondo,4 Seni Kouanda4,6 1National Institute of Public Health, Abidjan, Cote d’Ivoire; 2Reproductive Health Research Unit of Cote d’Ivoire, Abidjan, Cote d’Ivoire; 3Doctoral School in Science, Health, and Technology, Saint Thomas Aquinas University, Ouagadougou, Burkina Faso; 4African Institute of Public Health, Saint Thomas Aquinas University, Saaba, Burkina Faso; 5Department of Economics and Management, Thomas Sankara University, Ouagadougou, Burkina Faso; 6Research Institute of Health Sciences, Ouagadougou, Burkina Faso; 7Department of Public Health, Felix Houphouët Boigny University, Abidjan, Cote d’Ivoire; 8National Institute of Public Hygiene, Abidjan, Cote d’IvoireCorrespondence: Esme Marie Laure Essis, National Institute of Public Health, Abidjan, BP V 47, Cote d’Ivoire, Tel +225 07 07 88 72 13, Fax +225 20 22 44 02, Email [email protected]: Monitoring and evaluation were introduced into the management of national health programs to ensure that results were attained, and that donors’ funds were used transparently. This study aims to describe the process of the emergence and formulation of monitoring and evaluation (M&E) systems in national programs addressing maternal and child health in Cote d’Ivoire.Methods: We conducted a multilevel case study combining a qualitative investigation and a literature review. This study took place in the city of Abidjan, where in-depth interviews were conducted with twenty-four (24) former officials who served at the central level of the health system and with six (06) employees from the technical and financial partners’ agencies. A total of 31 interviews were conducted from January 10 to April 20, 2020. Data analysis was conducted according to the Kingdon conceptual framework modified by Lemieux and adapted by Ridde.Results: The introduction of M&E in national health programs was due to the will of the technical and financial partners and the political and technical decision-makers at the central level of the national health system, who were concerned with accountability and convincing results in these programs. However, its formulation through a top-down approach was sketchy and lacked content to guide its implementation and future evaluation in the absence of national expertise in M&E.Conclusion: The emergence of M&E systems in national health programs was originally endogenous and exogenous but strongly recommended by donors. Its formulation in the context of limited national expertise was marked by the absence of standards and guidelines that could codify the development of robust M&E systems.Keywords: monitoring and evaluation, emergence, formulation, health program, Africa, Cote d’Ivoir

Assessment of water yam (Dioscorea alata L.) landrace varieties for resistance to anthracnose disease

Open Access ArticleYam anthracnose disease (YAD), caused by the fungus Colletotrichum gloeosporioides Penz, is the most damaging fungal disease of Dioscorea alata yam worldwide. Local yam varieties, which sustain Côte d'Ivoire’s farmers and other end-users livelihoods, are highly susceptible to this pathogen. Thus, there is a need for developing new yam cultivars to sustain yam production in Côte d'Ivoire. To achieve such objective, identifying and selecting sources of resistance within the existing germplasm is crucial prior to the establishment of a breeding program. This study, therefore, aimed at determining the field resistance to C. gloeosporioides of 115 D. alata landrace varieties. Field experiments were conducted at the Research Station for Food Crops (SRCV) of the CNRA, Bouaké City, in Central Côte d'Ivoire, for three growing seasons. Results showed that symptoms of the anthracnose disease were more noticeable four months after planting (P3): high disease severity and incidence scores. At this period, ‘Betebete’ group (DSS = 3.40 and DI = 99.81%) was the most sensitive to anthracnose disease across years. In contrast, ‘Brazo’ (DSS = 2.24 and DI = 94.81%) and ‘Florido’ (DSS = 2.59 and DI = 97.23%) groups were the least sensitive. This finding indicates that local yam accessions from Côte d’Ivoire have different sensitivity levels to anthracnose disease attacks. Therefore, the genetic diversity from this work should be further exploited by yam breeding and genetic improvement programs for developing cultivars, combining resistance to YAD, high yield potential, and superior tuber quality to meet producers and consumers’ needs