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Une cause rare d’exophtalmie
Une enfant de 3 ans, issue d’un mariage non consanguin, deuxième d’une fratrie de 3, et sans antécédents pathologiques particuliers. Le début de la symptomatologie remonte à un mois par la constatation par la maman d’une exophtalmie de l’œil gauche qui augmentait rapidement de volume sans autres signes associés. A l’examen clinique, on notait la présence d’une importante exophtalmie de l’œil gauche avec bombement du cavum sans déficits neurologiques, le fond d’œil a objectivé une atrophie optique temporale. Une tomodensitométrie orbitaire a objectivé un processus énorme intra-orbitaire iso dense infiltrant la base du crâne, le sinus caverneux, le sinus sphénoïdal gauche avec extension vers le cavum sur une étendue de 40 mm
LeĂŻomyosarcome de la prostate: Neoplasie rare
Le leïomyosarcome prostatique est une tumeur très rare de l'adulte. Il est souvent diagnostiqué à un stade avancé, à cause de la non spécificité clinique et radiologique. Son pronostic demeure très sombre.
L'objectif de notre travail est d'illustrer le rôle incontournable de l'imagerie, représentée par la TDM et surtout l'IRM dans le bilan d'extension et le suivi post-thérapeutique de cette tumeur.
Nous rapportons l'observation d'un patient âgé de 49 ans, admis pour des troubles mictionnels évoluant depuis 6 mois dans un contexte d'altération de l’état général. A l'examen clinique, la prostate était augmentée de volume, nodulaire, faisant corps avec la base vésicale. Un bilan radiologique fait d’échographie, de TDM et d'IRM abdomino-pelviennes a été réalisé. Il a mis en évidence une prostate hypertrophiée, hétérogène, infiltrant la graisse de voisinage et les méats urétéraux, avec importante urétéro-hydronéphrose bilatérale d'amont. On a noté également la présence de nodules hépatiques d'allure suspecte. Une biopsie prostatique trans-périnéale a été réalisée, a conclu à un leïomyosarcome prostatique. Devant l'altération de l’état général et l'importance de l'extension locale et à distance de la tumeur prostatique, une résection trans-urétérale a été réalisée, associée à une chimiothérapie adjuvante. Les suites opératoires ont été marquées par le décès du patient après sa deuxième cure de chimiothérapie.
La TDM et surtout l'IRM jouent un rôle primordial dans le bilan d'extension locale et à distance du léïomyosarcome prostatique et le seul moyen pour affirmer le diagnostic est l'histologie complétée par une étude immuno-histochimique. Leur prise en charge thérapeutique n'est pas codifiée à l'heure actuelle et leur pronostic reste très sombre