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    Les environnements holocènes du littoral atlantique du Maroc. Exemple des petits et grands vertébrés en contexte archéologique provenant de la grotte d'El Harhoura 2, région de Témara

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    Le Maroc Nord-Atlantique est une zone géographique d’intérêt majeur pour la connaissance de la Préhistoire de l’Afrique du Nord. C’est dans la région de Témara, au sud de Rabat, qu’ont été découverts les plus anciens restes attribuables à l’espèce Homo sapiens au Maroc dans un contexte atérien. C’est également dans cette région que se situe la grotte d’El Harhoura 2, qui a livré un riche matériel archéologique (industries lithiques et osseuses, céramiques, sépultures, faunes) correspondant à des occupations paléolithiques et néolithiques. En s’intéressant plus particulièrement à la couche 1 de ce site, d’âge Holocène moyen (5800 BP), l’étude des restes de petits et grands vertébrés a permis d’apporter des informations paléoenvironnementales sur cette période. Certaines de ces informations étaient encore inédites jusqu’ici, particulièrement en ce qui concerne l’étude de la microfaune.The North-Atlantic region of Morocco is a geographical zone of major interest with regard to understanding the Prehistory of North Africa. It is in the region of Témara, to the south of Rabat, that the oldest human remains attributable to Homo sapiens in Morocco have been found, in an Aterian archaeological context. El Harhoura 2 Cave is situated in this region, and has yielded much archaeological material (lithic and bone industries, ceramics, burials, fauna) corresponding to Palaeolithic and Neolithic occupations. This study of small and large vertebrates from level 1 (Middle Holocene, 5800 BP) provides palaeoenvironmental information about this period. Some of this information has been previously unpublished, most particularly analysis of the microfaunal material

    Fouilles de plusieurs occupations du Paléolithique moyen à Mutzig-Rain (Alsace) Premiers résultats

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    International audienceLe site de Mutzig, découvert fortuitement en 1992 (Sainty et al., 1994) est fouillé en contexte programmé depuis 2009. Localisé en Alsace (Bas-Rhin), il est à l’heure actuelle un des seuls témoins fiables attribués au Paléolithique moyen dans la région, permettant ainsi de documenter une zone assez méconnue pour la Préhistoire ancienne. La très bonne conservation des vestiges s’y retrouvant ainsi que son importante stratigraphie en font potentiellement un site de référence pour les analyses environnementales et comportementales au Paléolithique moyen dans la région. Néanmoins, les études étant en cours, ce sont les premiers résultats qui sont présentés dans cet article.Les occupations sont situées au débouché de la vallée la Bruche, au pied de la falaise du Felsbourg. Véritable attrait de par la vue imprenable sur la plaine d’Alsace qu’il expose, cet emplacement topographique a été vraisemblablement le témoin de nombreuses occupations répétées.L’ensemble de la séquence se rapporte au Paléolithique moyen. Si les niveaux supérieurs (couches 1 à 4) pourraient être le reflet de colluvionnements d’occupations sur une des terrasses supérieures qui se seraient démantelées, les couches 5, 7A, 7C1, 7C2 et 7D semblent en revanche en place, et se sont vraisemblablement déposées sous abri, ce dernier étant affecté par différentes phases d’effondrement. Les couches 8, 9 et 10, plus anciennes, appréhendées uniquement en sondage, révèlent des occupations sur un replat d’environ un mètre en contre-bas. Le substrat n’ayant pas été atteint, il est possible que la séquence soit encore plus importante.Les grands mammifères (mammouth laineux, cheval des steppes, bison des steppes et rhinocéros laineux) et la microfaune reflètent une même ambiance environnementale relativement froide de type steppe sur toute la séquence. Ces données, couplées aux dates OSL obtenues pour le moment, placent les occupations de Mutzig au Début Glaciaire du Weichselien (MIS 5, vers 90000 BP).Les vestiges archéologiques sont très nombreux au sein des différentes couches. L’industrie lithique est assez homogène sur toute la séquence. Les artisans ont exploité différents types de matériaux locaux et les méthodes d’exploitation sont assez simples, les tailleurs ayant mis à profit des convexités naturelles, révélant une phase de sélection des supports assez drastique. Peu d’outils retouchés sont recensés, mais les nombreux éclats de retouche récoltés attestent d’une circulation de ces outils. D’un point de vue typotechnologique, l’industrie se démarque de ses homologues sub-contemporains outre-Vosges et outre-Rhin.Au moins quatre niveaux archéologiques (couches 5, 7A, 7C1 et 7D) révèlent la présence d’éléments brûlés, avec pour l’un d’entre eux (couche 7C1) la présence d’une structure de combustion (couche 7C1).Le site de Mutzig paraît lié à une activité de chasse importante puisque les restes fauniques sont non seulement très nombreux, mais présentent également de fréquentes traces anthropiques (stries et fractures volontaires). Néanmoins, la question de l’acquisition des très grands herbivores reste posée.Enfin, si l’ensemble de la séquence est assez homogène, de légères différences tendent néanmoins à apparaître. Certaines couches se distinguent notamment par la représentation de certains taxons fauniques (mammouth dominant dans la couche 7A, à l’inverse de la couche 7C1 pour laquelle le renne est majoritaire) ainsi que par la présence de charbons de bois ou d’os brûlés dans les structures de combustion, peut-être à relier à des couverts forestiers distincts. La poursuite de la fouille devra

    Limpet Shells from the Aterian Level 8 of El Harhoura 2 Cave (TĂ©mara, Morocco): Preservation State of Crossed-Foliated Layers

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    International audienceThe exploitation of mollusks by the first anatomically modern humans is a central question for archaeologists. This paper focuses on level 8 (dated around * 100 ka BP) of El Har-houra 2 Cave, located along the coastline in the Rabat-TĂ©mara region (Morocco). The large quantity of Patella sp. shells found in this level highlights questions regarding their origin and preservation. This study presents an estimation of the preservation status of these shells. We focus here on the diagenetic evolution of both the microstructural patterns and organic components of crossed-foliated shell layers, in order to assess the viability of further investigations based on shell layer minor elements, isotopic or biochemical compositions. The results show that the shells seem to be well conserved, with microstructural patterns preserved down to sub-micrometric scales, and that some organic components are still present in situ. But faint taphonomic degradations affecting both mineral and organic components are nonetheless evidenced, such as the disappearance of organic envelopes surrounding crossed-foliated lamellae, combined with a partial recrystallization of the lamellae. Our results provide a solid case-study of the early stages of the diagenetic evolution of crossed-foliated shell layers. Moreover, they highlight the fact that extreme caution must be taken before using fossil shells for palaeoenvironmental or geochronological reconstructions. Without thorough investigation, the alteration patterns illustrated here would easily have gone unnoticed. However, these degradations are liable to bias any proxy based on the elemental, isotopic or biochemical composition of the shells. This study also provides significant data concerning human subsistence behavior: the presence of notches and the good preservation state of limpet shells (no dissolution/recrystallization, no bioerosion and no abrasion/fragmentation aspects) would attest that limpets were gathered alive with tools by Middle Palaeolithic (Aterian) populations in North Africa for consumption

    Le gisement paléolithique multistratifié « les Bossats » à Ormesson (Seine-et-Marne, France) : palethnographie ou pâle ethnographie ? Une synthèse des huit premières années de fouille (2009-2016)

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    editorial reviewedÀ l'évidence, ces vingt dernières années ont vu en France, notamment, se développer en parallèle deux nouvelles façons de traiter le Paléolithique supérieur ancien qui ne sont pas antagonistes d'ailleurs. L'une consiste en une reprise des stratigraphies anciennes dans le Centre et le Sud-Ouest de la France plus spécifiquement et est associée à une meilleure redéfinition des entités culturelles par l'analyse détaillée des différentes composantes des systèmes techniques. L'autre s'efforce d'appliquer à cette période la démarche palethnographique, inféodée historiquement au Magdalénien du Bassin parisien. Il est vrai que peu de gisements autorisaient ce type d'approche, en raison d'une surface fouillée insuffisante ou d'un état de conservation médiocre, mais même lorsque les découvertes s'y prêtaient, le manque de temps et d'investissement freinait également toute velléité d'une étude approfondie des sites en question, qui aurait alors débouché sur une lecture palethnographique des lieux et des artefacts. À l'issue d'un PCR mené entre 1999 et 2005, nous pouvions ainsi légitimement nous demander si nous étions capables de jouer les ethnologues du passé pour le Paléolithique supérieur ancien dans le Bassin parisien. Les sites identifiés dans le cadre de ce programme de recherche étaient certes nombreux mais représentés surtout par des découvertes de surface, ils ne garantissaient pas un niveau d'analyse digne de ce qui a pu se faire depuis plus de 50 ans à Pincevent ou à Étiolles par exemple (Bodu et al., 2013). Il aura fallu attendre la découverte fortuite du gisement de plein-air d'Ormesson « les Bossats » (Seine-et-Marne, près de Nemours) au début des années 2000 pour que cette question trouve une réponse positive. Concernant, au départ, presqu'exclusivement des vestiges lithiques et osseux attribués au Gravettien, les premières fouilles menées en 2009 permirent d'identifier rapidement un second niveau d'occupation, d'attribution moustérienne. Les campagnes suivantes amenèrent à la découverte de cinq autres niveaux d'occupation paléolithiques, inégaux tant pour la surface couverte que pour l'état de conservation : un second niveau moustérien résultant vraisemblablement de palimpsestes, un ensemble châtelperronien, un autre solutréen, un quatrième badegoulien et enfin entre Châtelperronien et Gravettien, un foyer isolé sans vestiges archéologiques associés. Cette stratigraphie paléolithique de plein-air dilatée est le témoignage d'une forte occupation du lieu pendant près de 30 000 ans, ce qui s'explique notamment par la configuration particulière de la vallée à cet endroit. À la diversité chronologique des occupations préhistoriques répond une diversité des comportements économiques et techniques au sein des différentes sphères d'activités mais également des habitudes spatiales différentes. À l'issue des huit premières années de fouille (2009-2016), le site d'Ormesson « les Bossats » permet ainsi de développer une approche détaillée des comportements techniques, économiques, spatiaux de groupes culturels distincts ayant vécu durant 30 000 ans dans un cadre géomorphologique et plus globalement naturel, relativement identique. Dépassant le jeu de mot facile « palethnographie ou pâle ethnographie ? » à Ormesson « les Bossats », nous proposons ici quelques éléments de réponse

    A targeted next-generation sequencing assay for the molecular diagnosis of genetic disorders with orodental involvement.

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    BACKGROUND: Orodental diseases include several clinically and genetically heterogeneous disorders that can present in isolation or as part of a genetic syndrome. Due to the vast number of genes implicated in these disorders, establishing a molecular diagnosis can be challenging. We aimed to develop a targeted next-generation sequencing (NGS) assay to diagnose mutations and potentially identify novel genes mutated in this group of disorders. METHODS: We designed an NGS gene panel that targets 585 known and candidate genes in orodental disease. We screened a cohort of 101 unrelated patients without a molecular diagnosis referred to the Reference Centre for Oro-Dental Manifestations of Rare Diseases, Strasbourg, France, for a variety of orodental disorders including isolated and syndromic amelogenesis imperfecta (AI), isolated and syndromic selective tooth agenesis (STHAG), isolated and syndromic dentinogenesis imperfecta, isolated dentin dysplasia, otodental dysplasia and primary failure of tooth eruption. RESULTS: We discovered 21 novel pathogenic variants and identified the causative mutation in 39 unrelated patients in known genes (overall diagnostic rate: 39%). Among the largest subcohorts of patients with isolated AI (50 unrelated patients) and isolated STHAG (21 unrelated patients), we had a definitive diagnosis in 14 (27%) and 15 cases (71%), respectively. Surprisingly, COL17A1 mutations accounted for the majority of autosomal-dominant AI cases. CONCLUSIONS: We have developed a novel targeted NGS assay for the efficient molecular diagnosis of a wide variety of orodental diseases. Furthermore, our panel will contribute to better understanding the contribution of these genes to orodental disease. TRIAL REGISTRATION NUMBERS: NCT01746121 and NCT02397824.journal articleresearch support, non-u.s. gov't2016 Feb2015 10 26importe

    “State of the art” on the study of Quaternary microvertebrates from northwestern Africa

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    Adaptations and Dispersals of Anatomically Modern Humans in the Changing Environments of North Africa: the Contribution of Microvertebrates

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