30 research outputs found

    Birds of prey as limiting factors of gamebird populations in Europe: a review

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    Whether predators can limit their prey has been a topic of scientific debate for decades. Traditionally it was believed that predators take only wounded, sick, old or otherwise low-quality individuals, and thus have little impact on prey populations. However, there is increasing evidence that, at least under certain circumstances, vertebrate predators may indeed limit prey numbers. This potential role of predators as limiting factors of prey populations has created conflicts between predators and human hunters, because the hunters may see predators as competitors for the same resources. A particularly acute conflict has emerged over the past few decades between gamebird hunters and birds of prey in Europe. As a part of a European-wide research project, we reviewed literature on the relationships between birds of prey and gamebirds. We start by analysing available data on the diets of 52 European raptor and owl species. There are some 32 species, mostly specialist predators feeding on small mammals, small passerine birds or insects, which never or very rarely include game animals (e.g. hares, rabbits, gamebirds) in their diet. A second group (20 species) consists of medium-sized and large raptors which prey on game, but for which the proportion in the diet varies temporally and spatially. Only three raptor species can have rather large proportions of gamebirds in their diet, and another seven species may utilise gamebirds locally to a great extent. We point out that the percentage of a given prey species in the diet of an avian predator does not necessarily reflect the impact of that predator on densities of prey populations. Next, we summarise available data on the numerical responses of avian predators to changing gamebird numbers. In half of these studies, no numerical response was found, while in the remainder a response was detected such that either raptor density or breeding success increased with density of gamebirds. Data on the functional responses of raptors were scarce. Most studies of the interaction between raptors and gamebird populations give some estimate of the predation rate (per cent of prey population taken by predator), but less often do they evaluate the subsequent reduction in the pre-harvest population or the potential limiting effect on breeding numbers. The few existing studies indicate that, under certain conditions, raptor predation may limit gamebird populations and reduce gamebird harvests. However, the number and extent of such studies are too modest to draw firm conclusions. Furthermore, their geographical bias to northern Europe, where predator–prey communities are typically simpler than in the south, precludes extrapolation to more diverse southern European ecosystems. There is an urgent need to develop further studies, particularly in southern Europe, to determine the functional and numerical responses of raptors to gamebird populations in species and environments other than those already evaluated in existing studies. Furthermore, additional field experiments are needed in which raptor and possibly also mammalian predator numbers are manipulated on a sufficiently large spatial and temporal scale. Other aspects that have been little studied are the role of predation by the non-breeding part of the raptor population, or floaters, on the breeding success and survival of gamebirds, as well as the effect of intra-guild predation. Finally there is a need for further research on practical methods to reduce raptor predation on gamebirds and thus reduce conflict between raptor conservation and gamebird management.The work was financially supported by the EuropeanCommission, and is part of project REGHAB (ReconcilingGamebird Hunting and Biodiversity; contract no.EVK2-CT-2000-200004).Peer reviewe

    Préconisations d'aménagement de l'habitat pour les oiseaux nichant au sol en plaine de grande culture et gestion technique des exploitations agricoles : quels compromis possibles?

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    1cDe nombreuses espèces d'oiseaux inféodées au milieu de plaine cultivée ont fortement régressé ces dernières décennies en France comme dans toute l'Europe de l'Ouest. Ce déclin généralisé est fortement corrélé avec l'intensification de l'agriculture. Le défi à relever aujourd'hui est celui de concilier sur un même espace production agricole et faune sauvage. Les résultats des recherches menées sur différentes espèces ont conduit à préconiser des mesures d'aménagement de l'habitat et des adaptations dans la conduite des cultures ; mesures reprises dans les CAD avec l'ambition d'orienter l'agriculture française vers la multi-fonctionnalité. Différentes analyses techniques et sociologiques menées par le passé permettent de comprendre le succès tout relatif de cette politique environnementale volontariste en ce qui concerne la mise en pratique des recommandations à objectif faunistique en plaine de grande culture. En effet les mesures de gestion de l'environnement, et en particulier de conservation de la faune sauvage, bien que pouvant être bénéfiques pour les agriculteurs (conservation des sols, lutte contre les pathogènes, etc.) est souvent vécue comme une pression sociale nourrie de contraintes fortes. Or, pour être efficacement appliquées sur le terrain, les préconisations doivent résulter d'un dialogue entre les agriculteurs et les autres acteurs du milieu. L'élaboration des cahiers des charges des contrats qui sont élaborés doivent être le fruit d'une concertation : l'implication active du monde agricole remporterait plus certainement son adhésion. Pour répondre à cette nécessité, un travail d'enquête portant sur la gestion technique des exploitations agricoles a été mené au printemps 2005 auprès de 22 agriculteurs de la région Beauce. L'objectif était d'analyser les facteurs et les règles de décision au sein des exploitations agricoles qui contribuent à structurer la mosaïque des cultures. Pour cela le questionnaire d'enquête a porté sur le choix des cultures, leur localisation dans l'espace, les successions culturales, le découpage parcellaire qui influence directement la longueur des bordures de champs et les pratiques de gestion des intercultures. Ce thème a été choisi en fonction des connaissances acquises sur l'habitat de la perdrix grise. Cette espèce a été retenue comme cas d'étude, en particulier parce que son écologie est bien connue, que l'oiseau niche au sol dans les cultures et est de ce fait sensible aux pratiques agricoles, et que d'autres espèces (comme l'alouette des champs, la caille des blés, etc.) présentent des similitudes écologiques, ainsi les mesures préconisées pour la perdrix grise ont un intérêt plus général. Les résultats montrent qu'il existe une grande diversité d'assolement (14 cultures différentes ont été répertoriées, seul le blé étant cultivé dans toutes les exploitations) et de successions culturales. Certaines règles de décision sont spécifiques à chaque agriculteur, en fonction des caractéristiques des parcelles cultivées (parcelles irrigables ou non, sol pierreux ou non, etc.). Concernant l'organisation spatiale des cultures et le découpage parcellaire, l'irrigation a été identifiée comme un facteur déterminant. Dans la présentation orale, nous détaillerons les facteurs pris en compte par les agriculteurs pour découper leurs parcelles, ce point étant particulièrement crucial pour la création de bordures propices à la nidification des perdrix grises. Cette collaboration entre écologues et agronomes est une première étape vers la proposition de mesures favorables à la faune sauvage qui prennent mieux en compte les contraintes techniques des agriculteurs. La prochaine étape sera de monter un « laboratoire des champs » à l'interface entre Recherche et Développement, où des préconisations consensuelles seront mises en oeuvre sur un vaste territoire, et où seront réalisés un suivi pluri-spécifique de la faune - selon un design expérimental B.A.C.I. - et un suivi technico-économique des exploitations. L'objectif étant de développer un partenariat étroit avec le monde agricole et de disposer d'exemples concrets de type « témoignage », véritables outils d'aide à la vulgarisation

    Conflict between grey partridge Perdix perdix hunting and hen harrier Circus cyaneus protection in France: a review

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    The recovery of protected predators raises tensions and divisions within society when their prey are of socio-economic value. For instance, conflicts may arise when hunters perceive protected predators as a threat for declining game populations, and cull them. These conflicts can have a strong impact on the status of the affected predator species. In this paper we review a conflict between hunters and raptor protectionists related to grey partridge Perdix perdix - hen harrier Circus cyaneus relationships in central northern France. We compiled all available information from scientific journals as well as hunting or protectionist journals, in order to present the polarised views of the problem and to analyse the social, political, legal and scientific aspects of the conflict. The results of existing studies suggest that in some circumstances hen harrier predation may have an impact on grey partridge populations. However, these studies also suggest that the problem is currently restricted to certain areas. The impact of hen harrier predation on grey partridge populations is not fully understood. Further research is therefore needed to better understand the ecological basis of the conflict. We also present and discuss potential solutions to alleviate predation that might help to reduce the conflict

    Brikker som mangler - Kunnskap om næringsrettet samfunnsutvikling og kommunestørrelse

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    Denne studien tar for seg hva kommunestørrelse betyr for kommunenes arbeid med næringsrettet utviklingsarbeid. Rapporten er tredelt. I første del gjennomgås tilgjengelig litteratur. Overraskende få studier gir gode holdepunkter for å konkludere om hvilken betydning kommunestørrelse har for kommunenes arbeid med nærings- og samfunnsutvikling. Variasjoner mellom kommuner av samme størrelse er like store som mellom kommuner av ulike størrelse. Store kommuner bruker i litt større grad enn små kommuner kommuneplanens samfunnsdel, mens periferikommuner i større grad enn sentrumskommuner har strategisk næringsplan. I andre del ser vi at andre offentlige aktører med virkemidler innen næringsutvikling og innovasjon (Fylkeskommunene, IN, SIVA, Fylkesmannen, Forskningsrådet og Sametinget) også har sine egne beslutningssystemer. Kommunene inkluderes ikke systematisk i disse og deres satsinger synes å «svinge utenom» kommunene. Kommunene har et generelt ansvar for næringsutvikling og verdiskaping, og utfører i dag både strategisk tilretteleggende oppgaver og har virkemidler overfor enkeltbedrifter/nærings-klynger. Om kommunene skal få økte oppgaver er det nødvendig med en helhetlig gjennomgang av oppgavene overfor de øvrige virkemiddelaktørene, slik at det blir klargjort hvem som skal utføre hvilke oppgaver. I tredje del drøftes viktige dimensjoner i vurderingen av hvordan kommunenes næringsretta samfunnsutvikling kan innrettes ved større kommuner.publishedVersio

    Aménagement de l'habitat pour la Perdrix grise en plaine de grande culture. A la recherche de compromis avec les agriculteurs.

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    5bAménagement de l'habitat pour la Perdrix grise en plaine de grande culture. A la recherche de compromis avec les agriculteurs
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