25 research outputs found

    The Late Antiquity Burials of Verdier Nord, Lunel-Viel, Hérault, France: Graves on the Outskirts of the Necropolis

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    The township of Lunel-Viel, in southern France, has been the focus of many archaeological investigations during the last 35 years. In the 1980s, Claude Raynaud’s works led to the unearthing of a large necropolis that was active between the 3rd and 6th centuries AD. In 2014, a rescue archaeology operation took place on the outskirts of the nearby necropolis and highlighted two principal modes of occupation throughout Roman times: a vineyard from the Early Empire and rural exploitation during the Late Empire period. The rural development intensified during Late Antiquity and became organised into well-delimited units of occupation. Within this last phase of exploitation, 19 burials were discovered. The majority of these tombs shared the common characteristic of being located near a ditch-like structure, and some were positioned in a strategic layout, i.e. in the angles or at the ends of ditches. They all harboured the remains of young children, post-neonatal or perinatal individuals. The funerary architecture was variable but always neat. The seemingly particular status of these immature funerary deposits is intriguing given their location – outside the nearby and contemporary necropolis – where people of the same age were interred. The paper will describe these recent discoveries from a perspective that integrates the burial evidence from the margins of the contemporary necropolis with that of the agricultural area

    Abbaye de Sixt (Sixt-Fer-à-Cheval, Haute-Savoie). Les bâtiments conventuels: Rapport de fouille archéologique préventive

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    L’abbaye canoniale de Sixt (Sixt-Fer-à-Cheval, Haute-Savoie), fondée en 1144 dans la haute vallée du Giffre, est l’une des dépendances savoyardes de l’abbaye Saint-Maurice d’Agaune en Valais. Dans le cadre de la restauration et de la mise en valeur de l’ancien logis de l’abbaye, inscrit au titre des Monuments historiques en 1997, le Conseil général de la Haute-Savoie a développé un projet cofinancé par l’Union européenne associant également la Région Autonome de la Vallée d’Aoste et la commune d’Arnad (Italie), ainsi que la commune de Sixt-Fer-à-Cheval. Ce projet ALCOTRA, nommé « PHENIX – Renaissance des patrimoines », comprenait un volet de restauration et de mise en sécurité de l’ancien logis abbatial, qui constitue l’un des édifices appartenant à l’abbaye, avec l’église, le presbytère et l’ancien grenier. Le Service Régional d’Archéologie de Rhône-Alpes a prescrit une étude archéologique accompagnant les travaux de maçonnerie et de terrassement réalisés en 2013 et 2014. En effet, le piquage des enduits des façades et la réalisation de tranchées de drainage sur tout le pourtour du bâtiment ont révélé des indices archéologiques qui éclairent l’évolution du site.L’étude archéologique du bâti, d’une part, avait pour objectif de cerner l’évolution architecturale de l’édifice par l’analyse de ses façades, qui ont pu être relevées et étudiées sur près de 1000 m2. Elle a livré des données inédites sur l’organisation de la première abbaye (XIIe-XIIIe siècles) et ses transformations jusqu’au milieu du XXe siècle. D’autre part, au nord du logis abbatial, ont été mis au jour les vestiges de deux bâtiments qui formaient les ailes est et ouest de l’abbaye et se raccordaient à l’église. Démolis dans les années 1860, ces deux édifices étaient encore parfaitement inconnus il y a quelques années et seules les recherches engagées depuis 2011 dans le cadre d’une étude préalable ont permis de révéler leur existence et de restituer le plan de cet ensemble monumental, organisé autour d’un cloître.Dans la cour du cloître, des sépultures, dont deux en coffres de dalles, ont été découvertes et ont fait l’objet d’une étude anthropologique. Elles ont pour certaines été datées des XIIe et XIIIe siècles par le radiocarbone, démontrant son utilisation par les chanoines comme espace d’inhumation dès les origines de l’abbaye.En mauvais état à la fin du Moyen Âge et victime d’un incendie en 1680, l’abbaye a fait l’objet de multiples remaniements et reconstructions. Le cloître roman a notamment été démonté et réutilisé en pièces détachées lors des rénovations successives des XVIIe et XVIIIe siècles : près de 140 pierres de taille en remploi ont été identifiées, parmi lesquels des fûts et des bases de colonnes, ainsi que des chapiteaux sculptés. Loin de l’aspect épuré de l’abbaye reconstruite par Humbert de Mouxy et ses successeurs à partir des années 1620, ce sont des éléments d’un cloître roman entouré de colonnades finement décorées qui sont réapparus à l’occasion de ces recherches

    Décorations et représentations symboliques sur les mégalithes du Sénégal et de Gambie

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    National audienceThe megaliths of Senegal and Gambia testify of a master's degree in the sculpture of stones. Monoliths standing within the facade of circular monuments or those raised east of the latter, express a large variety of forms among which each makes sense. Such are the V stones, unique to the African continent. Our recent researches allow us to reconsider the organization of these various elements within the architectural device. Fi-nally, we will discuss engravings discovered at the base of V stones or at the top of various monoliths. If the firsts can be considered as motives with symbolical values, the seconds could merely provide functional interpretations.Vestiges de monuments à vocation funéraire, les mégalithes du Sénégal et de Gambie témoignent d’une grande maîtrise de la sculpture sur pierre. Les monolithes érigés en façade de monuments circulaires comme les pierres dressées à l'est de ces derniers, expriment une grande variété de formes dont chacune fait sens. Tel est par exemple le cas de pierres bifides, uniques sur le continent africain. Nos récentes recherches de terrain permettent de considérer avec un regard nouveau la logique d’organisation de ces différents éléments au sein des dispositifs architecturaux. Enfin, nous discuterons des gravures découvertes à la base de pierres bifides ou au sommet de certains monolithes. Si les premières peuvent être considérées comme des motifs liés à une représentation symbolique, les secondes pourraient en revanche avoir un rôle dans le fonctionnement du dispositif architectural

    Abbaye de Sixt (Sixt-Fer-à-Cheval, Haute-Savoie). Les bâtiments conventuels: Rapport de fouille archéologique préventive

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    L’abbaye canoniale de Sixt (Sixt-Fer-à-Cheval, Haute-Savoie), fondée en 1144 dans la haute vallée du Giffre, est l’une des dépendances savoyardes de l’abbaye Saint-Maurice d’Agaune en Valais. Dans le cadre de la restauration et de la mise en valeur de l’ancien logis de l’abbaye, inscrit au titre des Monuments historiques en 1997, le Conseil général de la Haute-Savoie a développé un projet cofinancé par l’Union européenne associant également la Région Autonome de la Vallée d’Aoste et la commune d’Arnad (Italie), ainsi que la commune de Sixt-Fer-à-Cheval. Ce projet ALCOTRA, nommé « PHENIX – Renaissance des patrimoines », comprenait un volet de restauration et de mise en sécurité de l’ancien logis abbatial, qui constitue l’un des édifices appartenant à l’abbaye, avec l’église, le presbytère et l’ancien grenier. Le Service Régional d’Archéologie de Rhône-Alpes a prescrit une étude archéologique accompagnant les travaux de maçonnerie et de terrassement réalisés en 2013 et 2014. En effet, le piquage des enduits des façades et la réalisation de tranchées de drainage sur tout le pourtour du bâtiment ont révélé des indices archéologiques qui éclairent l’évolution du site.L’étude archéologique du bâti, d’une part, avait pour objectif de cerner l’évolution architecturale de l’édifice par l’analyse de ses façades, qui ont pu être relevées et étudiées sur près de 1000 m2. Elle a livré des données inédites sur l’organisation de la première abbaye (XIIe-XIIIe siècles) et ses transformations jusqu’au milieu du XXe siècle. D’autre part, au nord du logis abbatial, ont été mis au jour les vestiges de deux bâtiments qui formaient les ailes est et ouest de l’abbaye et se raccordaient à l’église. Démolis dans les années 1860, ces deux édifices étaient encore parfaitement inconnus il y a quelques années et seules les recherches engagées depuis 2011 dans le cadre d’une étude préalable ont permis de révéler leur existence et de restituer le plan de cet ensemble monumental, organisé autour d’un cloître.Dans la cour du cloître, des sépultures, dont deux en coffres de dalles, ont été découvertes et ont fait l’objet d’une étude anthropologique. Elles ont pour certaines été datées des XIIe et XIIIe siècles par le radiocarbone, démontrant son utilisation par les chanoines comme espace d’inhumation dès les origines de l’abbaye.En mauvais état à la fin du Moyen Âge et victime d’un incendie en 1680, l’abbaye a fait l’objet de multiples remaniements et reconstructions. Le cloître roman a notamment été démonté et réutilisé en pièces détachées lors des rénovations successives des XVIIe et XVIIIe siècles : près de 140 pierres de taille en remploi ont été identifiées, parmi lesquels des fûts et des bases de colonnes, ainsi que des chapiteaux sculptés. Loin de l’aspect épuré de l’abbaye reconstruite par Humbert de Mouxy et ses successeurs à partir des années 1620, ce sont des éléments d’un cloître roman entouré de colonnades finement décorées qui sont réapparus à l’occasion de ces recherches

    Décorations et représentations symboliques sur les mégalithes du Sénégal et de Gambie

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    National audienceThe megaliths of Senegal and Gambia testify of a master's degree in the sculpture of stones. Monoliths standing within the facade of circular monuments or those raised east of the latter, express a large variety of forms among which each makes sense. Such are the V stones, unique to the African continent. Our recent researches allow us to reconsider the organization of these various elements within the architectural device. Fi-nally, we will discuss engravings discovered at the base of V stones or at the top of various monoliths. If the firsts can be considered as motives with symbolical values, the seconds could merely provide functional interpretations.Vestiges de monuments à vocation funéraire, les mégalithes du Sénégal et de Gambie témoignent d’une grande maîtrise de la sculpture sur pierre. Les monolithes érigés en façade de monuments circulaires comme les pierres dressées à l'est de ces derniers, expriment une grande variété de formes dont chacune fait sens. Tel est par exemple le cas de pierres bifides, uniques sur le continent africain. Nos récentes recherches de terrain permettent de considérer avec un regard nouveau la logique d’organisation de ces différents éléments au sein des dispositifs architecturaux. Enfin, nous discuterons des gravures découvertes à la base de pierres bifides ou au sommet de certains monolithes. Si les premières peuvent être considérées comme des motifs liés à une représentation symbolique, les secondes pourraient en revanche avoir un rôle dans le fonctionnement du dispositif architectural

    Mégalithes du Sénégal et pratiques sépulcrales : l’hypothèse de rites funéraires différés

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    International audienceOur knowledge about Senegambian megaliths has changed considerable over the last decade. In particular, fieldwork undertaken at the megalithic Wanar necropolis revealed the presence of three distinct, complementary sequences; successively these concerned sepulchral practices, the monumentalization of the place, and commemorative rituals. Could this be a sign of funeral rites like those observed in contemporary populations, where the burial of the deceased is succeeded by the practice of a “big funeral”, and followed even later on by placing an effigy on the altar of ancestors, establishing distinct stages which are sometimes widely dispersed in time?Les données archéologiques concernant le mégalithisme sénégambien ont été considérablement renouvelées depuis une dizaine d’années. En particulier, les travaux de terrain effectués sur la nécropole mégalithique de Wanar révèlent la présence de trois séquences, distinctes et complémentaires, qui ont trait successivement aux pratiques sépulcrales, à la monumentalisation du lieu, et à des pratiques commémoratives. De tels vestiges pourraient-ils rendre compte de rites funéraires semblables à ceux observés chez des populations contemporaines où l’enterrement du défunt, puis la pratique de « grandes funérailles », et enfin la mise en place de son effigie sur l’autel des ancêtres, constituent autant d’étapes parfois très largement différées dans le temps

    Mégalithes du Sénégal et de Gambie dans leur contexte régional

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    International audienceSenegambian megaliths (7th-15th century) are characterized by the presence of standing stones, called frontal stones, erected to the east of funerary monuments whose ruins take various forms in the landscape: for example, circles of standing stones or mounds cove-red by small stones. Some 17,000 monuments called ‘megalithic’ are spread over an area of 30,000 square kilometres; they correspond to the ruins, sometimes sealed beneath a mound, of platforms measuring 3 to 9 metres in diameter and ringed by standing stones or dry stone walls. Even today, among the Bassaris, stone platforms support a roof –symbolizing the house of the dead – and cover a burial pit widening at the base to receive the body of the deceased. Other stones were erected to the east of larger burial pits, covered by a mound, which have been compared to contemporary funerary structures of the Sereers. The burial practices associated with these megalithic monuments are also varied: individual or multiple burials, exposure of bodies on the ground surface covered by the monumental structure, secondary deposits of human bones in various forms (inclu-ding deposits of large baskets containing human remains, sometimes in primary position), and even some reference to cremations. The term ‘funerary’ must be nuanced in a cultural context where it often covers three stages separated in time: burial in the tomb, the “great funeral”, and the “ancestralization” of the deceased. Identifying places associated with “the dead” must also be nuanced in societies where certain rites of passage are sometimes thought of as rebirths. The question of whether there are accompanying dead has also been raised. The status of the archaeological assemblages should be discussed in relation to these different parameters. Most deposits of carinated ceramics, for example - classically associated with Senegambian megalithic monuments – are now being attri-buted to commemorative practices.This current state of knowledge, which has been revitalized during the last 10 years, will be discussed in the much broader context of funerary practices over two millennia in West Africa; funerary platforms lined with standing stones are attested in Liberia, Sierra Leone and Guinea; standing stones associated with other forms of mound as far away as the Niger Delta in Mali. Gradually, the megaliths of Senegal and the Gambia – classified as World Heritage through comparisons with Stonehenge – are regaining the place that they have always held on the soil of the African continent
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