Etude de la relation entre la dextérité manuelle et le volume de substance grise des aires cérébrales chez des sujets atteints de paralysie cérébrale (analyse en IRM)

Nous avons étudié la relation entre la dextérité manuelle et le volume de substance grise de différentes aires cérébrales et principalement l aire motrice supplémentaire et le lobule VI cérébelleux chez des patients présentant une hémiplégie cérébrale infantile. Nous avons utilisé la méthode VBM et recherché cette corrélation d une part en s intéressant à l AMS et le Lobule VI après une réalisation manuelle des masques de l AMS propre et de la PréAMS. Puis nous avons étudié cette corrélation sur l ensemble des 83 aires que contient l atlas d Hammersmith . Cette étude a permis de mettre en évidence une corrélation entre la dextérité manuelle et le volume de substance grise au sein la PréAMS, le lobule VI, le thalamus, le putamen et le Gyrus Frontal Moyen. L atteinte ou le respect de ces aires pourrait être un facteur pronostique du développement de la dextérité manuelle lors de la réhabilitation chez ces enfants.We study the relationship between manual dexterity and gray matter volume in different brain areas, mainly the supplementary motor area and cerebellar lobule VI in patients with Cerebral Palsy. We used VBM method and the correlation sought firstly by focusing on the AMS and lobule VI, after having realized manually the masks of the proper AMS and the PréAMS. Then we studied the correlation of all 83 areas contained in the atlas Hammersmith. This study showed a correlation between manual dexterity and the volume of gray matter in the PréAMS, the lobule VI, the thalamus, the putamen and the Gyrus Frontal Middle. Damage or respect of these areas could be a prognostic factor for the development of manual dexterity in the rehabilitation of these children.ANGERS-BU Médecine-Pharmacie (490072105) / SudocSudocFranceF

Evaluation de la douleur en fonction de la technique de repérage lors des injections intramusculaires de toxine botulique pour le traitement de la spasticité chez l'enfant (étude prospective)

Introduction : La toxine botulinique est actuellement le traitement de référence de la spasticité focale chez l'enfant. Les injections intramusculaires sont particulièrement génératrices de douleur, en particulier au moment du repérage des muscles cibles et de l'injection, alors qu'elles doivent être répétées tout au long de la croissance. La prévention de la douleur engendrée est donc importante. Le repérage du muscle cible par électrostimulation, technique la plus souvent employée, semble être un facteur algique. L'échographie est une technique récemment employée pour le repérage des muscles cibles. Un de ses avantages pourrait être la moindre douleur provoquée lors du geste global. Le but de cette étude est de déterminer si une des deux techniques de repérage est moins douloureuse. Matériel et méthodes : étude prospective monocentrique réalisée de mai 2011 à juin 2012, portant sur 93 séances d'injections intramusculaires de toxine botulique pour le traitement de la spasticité des membres chez l'enfant. L'évaluation de la douleur de l'enfant a été effectuée avec l'échelle visuelle analogique (EVA) par l'enfant ou par son entourage et avec la Face, Legs, Activity, Cry, Consolability (FLACC) par l'équipe soignante. Résultats : Le repérage par échographie seule a été réalisé chez 48 enfants, le repérage par stimulation seule chez 28 enfants et le repérage par échographie et stimulation chez 17 enfants. Il existe une différence significative en faveur du groupe échographie seule par rapport aux deux autres groupes au niveau de l'évaluation de la douleur faite par l'EVA et par l'échelle FLACC (p < 0,05). Il n'y a pas de différence significative entre les trois groupes en fonction d'autres facteurs pouvant potentiellement interférer avec la perception de la douleur. Seule la localisation des injections (membre supérieur ou inférieur) était différente entre les trois groupes. Conclusion : Le repérage par échographie diminue la douleur globale provoquée lors des injections de toxine botulique chez l'enfant. Cet avantage mérite d'être pris en compte dans le choix de la technique de repérage.POITIERS-BU Médecine pharmacie (861942103) / SudocSudocFranceF

Effet à court terme sur les données anthropométriques, sur la qualité de vie liée à la santé et sur la fatigue d'un programme de prise en charge de l'obésité de l'adolescent

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Le rôle spécifique de l aire motrice supplémentaire propre dans l inhibition de l imitation motrice (étude en imagerie par résonance magnétique fonctionnelle)

Bien que l'aire motrice supplémentaire (AMS) participe à l'exécution effective du mouvement, des études récentes ont suggéré que l'AMS jouait aussi un rôle dans l'inhibition motrice. Par analogie avec les tâches de vision motrice passive, une tâche de mobilisation passive devrait entraîner l'activation des réseaux d'inhibitions. Ceci n'a jamais été démontré dans les études visant à comparer mouvement passif et actif. Celles-ci ont montrés de façon inconstante, de rares différences d activation cérébrale. Pour clarifier le possible rôle inhibiteur de l'AMS dans les programmes moteurs, nous comparons en IRMf un mouvement simple d'ouverture/fermeture de la main droite, réalisé chez 17 sujets, de façon active et passive. Afin d optimiser le niveau d'inhibition requis, ce mouvement est vidéoguidé ou non. Deux sessions distinctes sont étudiées. La première consiste en la réalisation active de ce mouvement et la deuxième en la réalisation passive de celui-ci par un tiers. Nos résultats confirment que la comparaison directe du mouvement actif > passif ne montre pas de différence significative au niveau des activations cérébrales. Cependant, la comparaison directe du mouvement passif vidéoguidé versus ce même mouvement vidéoguidé réalisé activement objective des différences d'activation cérébrales au niveau de la pré-AMS, l'AMS-propre, le cuneus et pre cuneus gauches, l'insula droite, le cortex cingulaire antérieur droit, le gyrus frontal inférieur et frontal moyen droits. Toutes ces structures sont impliquées dans les réseaux d'inhibition. Cela suggère que l'AMS propre joue un rôle spécifique dans l'inhibition de l'imitation motrice.ANGERS-BU Médecine-Pharmacie (490072105) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

Arteries and Veins of the Cerebellum

Surgery of the posterior fossa represents a technical challenge because of the proximity of the vessels of the cerebellum. If the arterial vascularization of the cerebellum is well known, the main arterial variations and the whole venous vascularization are probably under recognized. We describe the vascular organization and the main variations through photographs of colored latex perfused brains, obtained with a surgical microscope. The arterial vascularization of the cerebellum is based on three arteries which all originate from the vertebrobasilar system: the superior cerebellar artery (SCA), the anterior and inferior cerebellar artery (AICA), and the posterior and inferior cerebellar artery (PICA). The main arterial variations involve essentially the origin of these vessels. Concerning the SCA, its origin depends on the embryology. The AICA can arise from a common trunk AICA-PICA. It can be sometimes doubled and rarely absent. The PICA also can arise from a common trunk AICA-PICA and sometimes from the extradural segment of the vertebral artery. Concerning the venous organization, we distinguish the superficial and deep veins. The superficial veins drain the cerebellar cortex and transit on the surface of the cerebellum. The deep veins refer to the veins transiting in the fissures between the cerebellum and the brainstem. All these veins terminate as bridging veins that we can divide in three groups: a superior group emptying into the great vein, a posterior group emptying into the transtentorial sinus, and a lateral group ending into the superior petrosal sinus. The surgical implications are discussed

The long insular perforating arteries are essential cerebral perforating vessels too.

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Perinatal stroke syndromes: Similarities and diversities in aetiology, outcome and management

With a birth-prevalence of 37-67/100,000 (mostly term-born), perinatal stroke encompasses distinct disease-states with diverse causality, mechanism, time of onset, mode of presentation and outcome. Neonatal primary haemorrhagic stroke and ischemic events (also divided into neonatal arterial ischemic stroke and neonatal cerebral sinus venous thrombosis) that manifest soon after birth are distinguished from presumed perinatal - ischemic or haemorrhagic - stroke. Signs of the latter become apparent only beyond the neonatal period, most often with motor asymmetry or milestones delay, and occasionally with seizures. Acute or remote MRI defines the type of stroke and is useful for prognosis. Acute care relies on homeostatic maintenance. Seizures are often self-limited and anticonvulsant agents might be discontinued before discharge. Prolonged anticoagulation for a few weeks is an option in some cases of sinovenous thrombosis. Although the risk of severe impairment is low, many children develop mild to moderate multimodal developmental issues that require a multidisciplinary approach

Impact of Injection-Guiding Techniques on the Effectiveness of Botulinum Toxin for the Treatment of Focal Spasticity and Dystonia: A Systematic Review.

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Serum vitamin D and cingulate cortex thickness in older adults: quantitative MRI of the brain

International audienceBACKGROUND: Vitamin D insufficiency is associated with brain changes, and cognitive and mobility declines in older adults.OBJECTIVE: Our objective was to investigate in older adults whether vitamin D insufficiency<50nmol/L was associated with thinner cingulate cortex, a brain area related to cognitive functions influenced by vitamin D.METHODS: Two hundred and fifteen Caucasian older community-dwellers (mean±SD, 72.1±5.5years; 40% female) received a blood test and brain MRI. The thickness of perigenual anterior cingulate cortex, midcingulate cortex and posterior cingulate cortex was measured using FreeSurfer from T1-weighted MR images. Age, gender, education, BMI, mean arterial pressure, comorbidities, use of vitamin D supplements or anti-vascular drugs, MMSE, GDS, IADL, serum calcium and vitamin B9 concentrations, creatinine clearance were used as covariables.RESULTS: Participants with vitamin D insufficiency (n=80) had thinner total cingulate thickness than the others (24.6±1.9mm versus 25.3±1.4mm, P=0.001); a significant difference found for all 3 regions. Vitamin D insufficiency was cross-sectionally associated with a decreased total cingulate thickness (β=- 0.49, P=0.028). Serum 25OHD concentration correlated positively with the thickness of perigenual anterior (P=0.011), midcingulate (P=0.013) and posterior cingulate cortex (P=0.021).CONCLUSION: Vitamin D insufficiency was associated with thinner cingulate cortex in the studied sample of older adults. These findings provide insight into the pathophysiology of cognitive and mobility declines in older adults with vitamin D insufficiency.Copyright© Bentham Science Publishers; For any queries, please email at [email protected]

Global Perturbation of Initial Geometry in a Biomechanical Model of Cortical Morphogenesis

International audienceCortical folding pattern is a main characteristic of the geometry of the human brain which is formed by gyri (ridges) and sulci (grooves). Several biological hypotheses have suggested different mechanisms that attempt to explain the development of cortical folding and its abnormal evolutions. Based on these hypotheses, biomechanical models of cortical folding have been proposed. In this work, we compare biomechanical simulations for several initial conditions by using an adaptive spherical parameterization approach. Our approach allows us to study and explore one of the most potential sources of reproducible cortical folding pattern: the specification of initial geometry of the brain