52 research outputs found

    Arudy – Gouffre d’Habarra

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    En vallée d’Ossau, notre connaissance de la faune paléolithique repose sur l’étude d’assemblages exclusivement anthropiques, c’est-à-dire les vestiges de gibiers abattus par les chasseurs-collecteurs. Or, des travaux portant sur d’autres régions (ouest du Massif Central notamment : travaux de J.-C. Castel et al.) ont montré que, pour bien appréhender les populations d’ongulés présentes sur un territoire en dehors du « filtre » créé par les choix des chasseurs humains, il était nécessaire d’ét..

    Le Renne (Rangifer tarandus), pilier de l’économie dans le Magdalénien supérieur de Peyrazet (Creysse, Lot)

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    Le renne, Rangifer tarandus, tout comme les autres gibiers des chasseurs-collecteurs paléolithiques, fournit potentiellement de multiples matières premières à usage alimentaire, technique ou symbolique. Par une étude pluridisciplinaire des restes fauniques issus de l’ensemble Magdalénien supérieur de la grotte-abri de Peyrazet, nous nous sommes attachés à reconstituer la chaîne opératoire d’exploitation globale de cette espèce, gibier de prédilection des chasseurs-collecteurs ayant occupé ce site il y a 15 000 ans. Le profil squelettique dominé par les extrémités de pattes pourrait suggérer une introduction complémentaire de peaux – en plus des quartiers de carcasses – qui serait en lien avec certaines activités réalisées sur le site. Les traces anthropogènes, nombreuses et variées, indiquent une exploitation de viande, de moelle et de matières dures provenant du renne. La mise en évidence d’un schéma opératoire complet de production d’aiguilles sur os ainsi que la présence d’éléments de parure, principalement des incisives sciées, soutient l’hypothèse que, à côté d’un panel d’activités variées, des objets ou des vêtements ont été confectionnés voire décorés sur place

    Loups, chiens et sociétés du Paléolithique supérieur

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    Le processus de domestication du loup vraisemblablement initié au cours du Paléolithique supérieur, pose aujourd’hui encore de nombreuses questions en termes notamment d’ancienneté du phénomène et de sa diffusion au sein des différents groupes de chasseurs-cueilleurs se succédant au cours de cette période. Pour tenter d’apporter de nouveaux éléments de discussion, de nouvelles analyses pluridisciplinaires ont récemment été entreprises sur la Grotte Maldidier, l’Abri Pataud, l’Abri du Morin, l’Abri Mège, Rochereil, la Grotte-Abri du Moulin à Troubat et le Pont d’Ambon. Ce travail, à visée diachronique, permet de lancer une discussion concernant le statut sauvage ou domestique des grands Canidés dans ces contextes et plus généralement dans les séries du Paléolithique supérieur du Sud-Ouest de la France. Pour cette analyse, nous avons notamment croisé biométrie et archéozoologie. Les données biométriques obtenues à partir des restes de Canidés participent à la diagnose taxinomique. Les études archéozoologique et taphonomique de l’ensemble des vestiges fauniques associés à ces restes permettent quant à elle de documenter la prédation humaine et animale. L’ensemble de ces données nous permet donc de contextualiser la mise en place de cette innovation zootechnique majeure qu’est la domestication ; et plus globalement, de questionner l’évolution des relations Hommes-Canidés à travers les différents techno-complexes du Paléolithique supérieur

    Ostéométrie et migration(s) du renne (Rangifer tarandus) dans le Sud-Ouest de la France au cours du dernier Pléniglaciaire et du Tardiglaciaire (21 500 - 13 000 cal. BP)

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    This doctoral research aims at characterizing morphological fluctuations resulting from climate change in palaeolithic reindeers from Southwest France. Indeed, the Last Pleniglacial and the Last Glacial (between 21 500 - 13 000 cal. BP) constituted periods of particularly strong palaeoclimatic and palaeoenvironmental constraints, which ended, either directly or indirectly, in repercussions on the body size of reindeer populations. The series analyzed within the framework of this work result from both current and fossil registers. Several samples of current populations (Norway, Finland, and Greenland) were thus analyzed, in order to experiment the methodology and envisage morphological comparisons with the past populations. The palaeolithic corpus is composed of 29 natural and anthropological assemblages of Southwest France, dated mainly from the Last Pleniglacial and the Last Glacial. Since the Variability Size Index method recently applied to palaeolithic reindeer raises issues, particularly relating to the determination of an assemblage's sex-ratio, to the characterization or not of observed morphological differences -either isometric and allometric-, we decided to use a new methodology combining several statistical tools applied to a new size index (VSI*: modified Variability Size Index). Osteometric and statistical analyses that we performed tend to identify temporal morphological fluctuations, demonstrating adaptations of the specie. From a synchronic standpoint, the results allow to reject the hypothesis previously asserted regarding differences between Last Glacial reindeers from Landes on the one hand and the Dordogne/Gironde sector, on the other hand. Seasonal data however tend to indicate an absence of large-scale migrations of reindeers according to such a North/South axis. Nonetheless, the existence of different populations between reindeers of Landes and those of the Aude basin is proposed. Hence, Southwest France, at the end of the upper Palaeolithic, would have been occupied continuously by reindeer herds, the migratory behaviour of which however remains to determine more exactly.Cette recherche doctorale entend caractériser les fluctuations morphologiques des rennes paléolithiques du Sud-Ouest de la France consécutives aux changements climatiques. En effet, le dernier Pléniglaciaire et le Tardiglaciaire (entre 21 500 - 13 000 cal. BP) ont constitué des périodes de contraintes paléoclimatiques et paléoenvironnementales particulièrement fortes, qui ont occasionné, directement ou indirectement, des répercussions sur la taille corporelle des populations de rennes. Les séries analysées dans le cadre de ce travail proviennent tant du registre actuel que fossile. Plusieurs échantillons de populations actuelles (Norvège, Finlande, Groenland) ont ainsi été analysés, afin de tester la méthodologie et d'envisager des comparaisons morphologiques avec les populations passées. Le corpus paléolithique comporte 29 assemblages naturels et anthropiques du Sud-Ouest de la France, datés majoritairement du dernier Pléniglaciaire et du Tardiglaciaire. La méthode du Variability Size Index appliquée récemment sur le renne paléolithique posant des problèmes, s'agissant notamment de la détermination du sex-ratio d'un assemblage, du caractère significatif ou non des différences morphologiques -isométriques et allométriques - observées, etc., nous avons eu recours à une nouvelle méthodologie combinant plusieurs outils statistiques appliqués à un nouvel indice de taille (VSI* : Variability Size Index modifié). Les analyses ostéométriques et statistiques effectuées tendent à identifier des fluctuations morphologiques temporelles attestant d'adaptations de l'espèce. D'un point de vue synchronique, les résultats permettent de rejeter l'hypothèse précédemment soutenue de différences entre les rennes tardiglaciaires des Landes d'une part et du secteur Dordogne/Gironde d'autre part. Les données saisonnières tendent toutefois à indiquer une absence de migrations de grande ampleur des rennes selon cet axe Nord/Sud. L'existence de populations distinctes est toutefois proposée entre les rennes des Landes et ceux du Bassin de l'Aude. Le Sud-Ouest de la France, à la fin du Paléolithique supérieur, aurait été occupé de manière pérenne par des troupeaux de rennes, dont le comportement migratoire reste cependant à déterminer plus précisément

    Osteometry and migration(s) of reindeer (Rangifer tarandus) in South-West France during the last Pleniglacial and the last Glacial (21500 - 13000 ca. BP)

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    Cette recherche doctorale entend caractériser les fluctuations morphologiques des rennes paléolithiques du Sud-Ouest de la France consécutives aux changements climatiques. En effet, le dernier Pléniglaciaire et le Tardiglaciaire (entre 21 500 - 13 000 cal. BP) ont constitué des périodes de contraintes paléoclimatiques et paléoenvironnementales particulièrement fortes, qui ont occasionné, directement ou indirectement, des répercussions sur la taille corporelle des populations de rennes. Les séries analysées dans le cadre de ce travail proviennent tant du registre actuel que fossile. Plusieurs échantillons de populations actuelles (Norvège, Finlande, Groenland) ont ainsi été analysés, afin de tester notre méthodologie et d’envisager des comparaisons morphologiques avec les populations passées. Le corpus paléolithique comporte 29 assemblages naturels et anthropiques du Sud-Ouest de la France, datés majoritairement du dernier Pléniglaciaire et du Tardiglaciaire. La méthode du Variability Size Index appliquée récemment sur le Renne paléolithique posant des problèmes, s’agissant notamment de la détermination du sex-ratio d’un assemblage, du caractère significatif ou non des différences morphologiques -isométriques et allométriques - observées..., nous avons eu recours à une nouvelle méthodologie combinant plusieurs outils statistiques appliqués à un nouvel indice de taille (VSI* : Variability Size Index modifié). Les analyses ostéométriques et statistiques que nous avons effectuées tendent à identifier des fluctuations morphologiques temporelles attestant d’adaptations de l’espèce. D’un point de vue synchronique, nos résultats permettent de rejeter l’hypothèse précédemment soutenue de différences entre les rennes tardiglaciaires des Landes d’une part et du secteur Dordogne/Gironde d’autre part. Les données saisonnières tendent toutefois à indiquer une absence de migrations de grande ampleur des rennes selon cet axe Nord/Sud. L’existence de populations distinctes est toutefois proposée entre les rennes des Landes et ceux du Bassin de l’Aude. Le Sud-Ouest de la France, à la fin du Paléolithique supérieur, aurait été occupé de manière pérenne par des troupeaux de rennes, dont le comportement migratoire reste cependant à déterminer plus précisément.This doctoral research aims at characterizing morphological fluctuations resulting from climate change in palaeolithic reindeers from Southwest France. Indeed, the Last Pleniglacial and the Last Glacial (between 21 500 - 13 000 cal. BP) constituted periods of particularly strong palaeoclimatic and palaeoenvironmental constraints, which ended, either directly or indirectly, in repercussions on the body size of reindeer populations. The series analyzed within the framework of this work result from both current and fossil registers. Several samples of current populations (Norway, Finland, and Greenland) were thus analyzed, in order to experiment our methodology and envisage morphological comparisons with the past populations. The palaeolithic corpus is composed of 29 natural and anthropological assemblages of Southwest France, dated mainly from the Last Pleniglacial and the Last Glacial. Since the Variability Size Index method recently applied to palaeolithic Reindeer raises issues, particularly relating to the determination of an assemblage’s sex-ratio, to the characterization or not of observed morphological differences –either isometric and allometric–, we decided to use a new methodology combining several statistical tools applied to a new size index (VSI*: modified Variability Size Index). Osteometric and statistical analyses that we performed tend to identify temporal morphological fluctuations, demonstrating adaptations of the specie. From a synchronic standpoint, our results allow to reject the hypothesis previously asserted regarding differences between Last Glacial reindeers from Landes on the one hand and the Dordogne/Gironde sector, on the other hand. Seasonal data however tend to indicate an absence of large-scale migrations of reindeers according to such a North/South axis. Nonetheless, the existence of different populations between reindeers of Landes and those of the Aude basin is proposed. Hence, Southwest France, at the end of the upper Palaeolithic, would have been occupied continuously by reindeer herds, the migratory behaviour of which however remains to determine more exactly

    Relationships between reindeer and man in southwestern France during the Magdalenian

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    International audienceFrench Late Glacial deposits, mostly discovered at the end of the 19th century, contain abundant reindeer bones (Rangifer tarandus). This species, which disappeared from France ca. 12000 BP, during the Allerød climatic oscillation, constituted the main game of Magdalenian groups of several geographical zones. This paper presents the results regarding modalities of acquisition and treatment of reindeer carcasses by Magdalenian groups in southwestern France. The Reindeer mass kills hypotheses proposed for the Parisian Basin cannot be applied to the South of France. The factors responsible for this difference are considered, notably seasons of hunt and extent of reindeer migrations

    De nouvelles dates 14C pour la faune Pléistocène du gouffre d'Habarra (Arudy, Pyrénées-Atlantiques)

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    National audienceSummary of the 12 radiocarbon dates (7 of which previously unpublished) made on horse, bison, rhino and reindeer from the Habarra natural trap in western Pyrenees. The majority are contemporary with the Recent Aurignacian (ca. 36-32 cal ka BP), a period which is not documented in anthropic sites in that sector of the Pyrenees

    De nouvelles dates 14C pour la faune pléistocène du gouffre d’Habarra (Arudy, Pyrénées-Atlantiques)

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    Pétillon Jean-Marc, Kuntz Delphine, Marsan Geneviève. De nouvelles dates 14C pour la faune pléistocène du gouffre d’Habarra (Arudy, Pyrénées-Atlantiques). In: Bulletin de la Société préhistorique française, tome 116, n°3, 2019. pp. 563-566
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