Can hibernators sense and evade fires? Olfactory acuity and locomotor performance during deep torpor.

Increased habitat fragmentation, global warming and other human activities have caused a rise in the frequency of wildfires worldwide. To reduce the risks of uncontrollable fires, prescribed burns are generally conducted during the colder months of the year, a time when in many mammals torpor is expressed regularly. Torpor is crucial for energy conservation, but the low body temperatures (T b) are associated with a decreased responsiveness and torpid animals might therefore face an increased mortality risk during fires. We tested whether hibernators in deep torpor (a) can respond to the smell of smoke and (b) can climb to avoid fires at T bs below normothermic levels. Our data show that torpid eastern pygmy-possums (Cercartetus nanus) are able to detect smoke and also can climb. All males aroused from torpor when the smoke stimulus was presented at an ambient temperature (T a) of 15 °C (T b ∼18 °C), whereas females only raised their heads. The responses were less pronounced at T a 10 °C. The first coordinated movement of possums along a branch was observed at a mean T b of 15.6 °C, and animals were even able to climb their prehensile tail when they reached a mean T b of 24.4 °C. Our study shows that hibernators can sense smoke and move at low T b. However, our data also illustrate that at T b ≤13 °C, C. nanus show decreased responsiveness and locomotor performance and highlight that prescribed burns during winter should be avoided on very cold days to allow torpid animals enough time to respond

Images et représentation de la pharmacie en France d'autrefois à nos jours (de l'emblème au logo)

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Recensement des dispositifs de suivis poissons dans les Aires Marines Protégées de Méditerranée Française

Ce document constitue la synthèse du recensement des suivis de l’ichtyofaune menés dans les Aires Marines Protégées de Méditerrannée Occidentale (MO) française.En vue de l’élaboration d’une stratégie de surveillance nationale des poissons et céphalopodes en milieux côtiers, un recensement des suivis existants hors cadre DCSMM, a été réalisé en 2022. Un certain nombre de dispositifs mis en oeuvre dans les AMP de MO ont été identifiés comme pouvant potentiellement contribuer à la fourniture de données utiles pour l’évaluation DCSMM.L’analyse comparative des différents suivis menés dans les AMP met en évidence le fait que les cinq grandes familles de suivis (UVC transect, UVC temps, pêche scientifique, pêche de loisirs et pêche professionnelle) sont globalement bien représentées à l’échelle de la façade mais mises en oeuvre selon des stratégies d’échantillonnage (saison, surface, nombre de réplicats,…) hétérogènes. A ce stade, cette hétérogénéité remet en question l’inter-comparabilité des jeux de données et leur utilisation pour la DCSMM.Compte tenu de la forte représentativité des suivis UVC transect au sein des différents AMP et de l’antériorité des données disponibles, il semble essentiel de travailler dans un premier temps sur ces protocoles en évaluant la faisabilité de la mise en place d’un protocole d’échantillonnage standardisé répondant aux besoins des gestionnaires et à ceux des directives publiques

Développement méthodologique du programme de surveillance des élasmobranches du descripteur 1 Biodiversité Poissons & Céphalopodes

Il n’existe pas à l’heure actuelle de surveillance dédiée pour les élasmobranches (raies et requins) dans le PdS DCSMM. Avant d’envisager la création d’un suivi spécifique il semble essentiel d’exploiter les données existantes pour notamment répondre à i) l’OE scientifique D01-PC-OE02 « Favoriser la restauration desélasmobranches en danger critique d’extinction selon la liste rouge des espèces menacées pour les façades NAMO, SA et MED » et ii) à la sous-action 1 « Cartographier la présence et la sensibilité des différentes espèces d’élasmobranches réglementées » du programme de mesures dont PatriNat a la charge.Pour cela, un jeu de données unique concernant toutes les espèces d’élasmobranches (40 raies, 59 requins mais aussi 7 chimères) résidentes de manière régulière ou occasionnelle en France métropolitaine a été compilé sur la période 2003-2021. Les données proviennent des suivis de la pêche professionnelle (ObsMer, EOS, CF-DCF/DACOR), des campagnes scientifiques (DATRAS, Med/CorseaCan, PELAGIS, etc.) et des sciences participatives (Ailerons, APECS, BioObs).Ce document rend avant tout compte de l’avancement de la sous-action 1 de cartographie du programme de mesures et de son apport vis-à-vis de l’OE D01-PC-OE02. Un examen préliminaire du jeu de données confirme également qu’il pourrait potentiellement venir compléter les évaluations quantitatives (critères D1C2 et D1C4) de certaines espèces dans certaines sous-régions marines de France métropolitaine. Mais pour cela des développements méthodologiques sont nécessaires et à prévoir en 2025

Surveillance & observation des poissons côtiers rocheux - Compte-rendu et perspectives de l'atelier DCSMM & ILICO des 8 et 9 décembre 2021

Ce document constitue la synthèse de échanges qui ont eu lieu lors de l’atelier. Pour élaborer une stratégie de surveillance des poissons côtiers, une réflexion nationale a été initiée en 2017 par un premier atelier. Ce troisième atelier qui s’est tenu à Marseille et en visio-conférence en décembre2021 a permis aux experts, scientifiques et gestionnaires de partager les besoins de suivi aux différentes échelles et de partager les retours d’expérience sur les différentes méthodes de suivi déployées. L’analyse synthétique des apports et limites de chaque famille de méthodes de suivia ensuite été mise en regard des besoins identifiés. Cette analyse a ainsi permis de prioriser quatre actions pour l’élaboration d’une stratégiede surveillance nationale des poissons côtiers pour la DCSMM, basée sur la complémentarité des différentes méthodes. Quelques actions prioritaires pour les dispositifs de suivi existants ont également été proposées. Les réflexions restent à poursuivre pour tenir compte des avancées de la rechercheet développement tant sur les dispositifs de suivi que l’analyse des données ou l’optimisation des stratégies d’échantillonnage

Synthèse des travaux relatifs à l'élaboration du Programme de Surveillance DCSMM 2 ème cycle Poissons-Céphalopodes Côtiers et Espèces Patrimoniales

Dans le cadre du 1er cycle du Programme de Suivi de la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin (PdS DCSMM), l’étude des poissons et céphalopodes (PC) côtiers s’organise autour de 5 sous-programmes (SP) dans chacune des Sous Régions Marines (SRM) françaises. Le co-pilotage de cette thématique est réparti entre l’UMS Patrimoine Naturel (UMS PatriNat) et l’Ifremer. Ce rapport fait l’état des lieux du 1er cycle de ce Programme de Surveillance et des dispositifs et/ou développements méthodologiques intégrés, leurs liens avec les indicateurs existants du Bon Etat Ecologique (BEE) et ceux des Objectifs Environnementaux (OE). Le but de ce travail est de développer et justifier les évolutions subies par ce PdS en vue de l’initiation du 2nd cycle prévue pour avril 2020. Il vise également à développer les liens, au travers des dispositifs de suivi, entre les différentes directives, politiques, conventions et Etats Membres afin de faciliter l’interopérabilité des résultats à différentes échelles (Aires Marins Protégées, Sous-Régions-Marines, Etats membres). Au de ce rapport, l’objectif est de donner plus de poids aux sciences participatives afin de mieux les intégrer à l’avenir comme complément des sciences conventionnelles. Enfin, un état de l’art des nouvelles technologies utilisées pour le suivi des PC est réalisé dans le but de parvenir au développement méthodologique de nouveaux dispositifs novateurs

Surveillance & observation des poissons côtiers rocheux - Compte-rendu et perspectives de l'atelier DCSMM & ILICO des 8 et 9 décembre 2021

Ce document constitue la synthèse de échanges qui ont eu lieu lors de l’atelier. Pour élaborer une stratégie de surveillance des poissons côtiers, une réflexion nationale a été initiée en 2017 par un premier atelier. Ce troisième atelier qui s’est tenu à Marseille et en visio-conférence en décembre2021 a permis aux experts, scientifiques et gestionnaires de partager les besoins de suivi aux différentes échelles et de partager les retours d’expérience sur les différentes méthodes de suivi déployées. L’analyse synthétique des apports et limites de chaque famille de méthodes de suivia ensuite été mise en regard des besoins identifiés. Cette analyse a ainsi permis de prioriser quatre actions pour l’élaboration d’une stratégiede surveillance nationale des poissons côtiers pour la DCSMM, basée sur la complémentarité des différentes méthodes. Quelques actions prioritaires pour les dispositifs de suivi existants ont également été proposées. Les réflexions restent à poursuivre pour tenir compte des avancées de la rechercheet développement tant sur les dispositifs de suivi que l’analyse des données ou l’optimisation des stratégies d’échantillonnage

Évaluation du descripteur D1. Biodiversité – Poissons et Céphalopodes en France métropolitaine. Rapport scientifique pour l’évaluation cycle 3 au titre de la DCSMM

The Marine Strategy Framework Directive (MSFD), adopted in June 2008, recommend that Members States take concerted measures considering all the components of the marine ecosystem with the aim of maintaining or restoring the good functioning of marine ecosystem and achieving good environmental status of marine environment. They must allow the exercise of uses in sea for future generations, with a view to sustainable development. The MSFD is articulated with other policies related to marine environment, whether they are environmental (such as the Fauna Flora Habitats Directive – DHFF, the Birds Directive and the Water Framework Directive – WFD) or sectoral (such as Common Fisheries Policy – CFP). The Good Environmental Status (GES) of marine environment is characterized by 11 qualitative descriptors. Descriptor 1 stipulate that the biological diversity is maintained. The quality and occurrence of habitats and the distribution and abundance of species are in line with prevailing physiographic, geographic and climatic conditions (EU Decision n° 2017/848/UE). Five criteria are defined to characterize the ecological state of the ecosystem components in the 4 French marine sub-regions (SRM) (Channel - North Sea, Celtic Seas, Bay of Biscay and Occidental Mediterranean): a mortality rate per species from incidental by-catch (D1C1), population abundance (D1C2), demographic characteristics of populations (D1C3), spatial distribution of populations (D1C4) and species habitat (D1C5). The oceans are home to a multitude of living beings whose some groups play a key role in the functioning and structure of marine ecosystems. This is the case of fish and cephalopods. On the maritime facades of metropolitan France, there are more than 700 species of marine fish, classified into 185 families and nearly 300 species of cephalopods. Groups of species are defined by the Directive: coastal fish, demersal fish, pelagic fish, deep-sea fish, coastal cephalopods, and deep-sea cephalopods. The realization of an assessment for all the species is impossible so a list of representative species is defined for each group. With regard to scientific knowledges and the availability of data, indicators are calculated to fill in the criteria of descriptor 1. Then, they are interpreted in relation to threshold values. If any, qualitative approaches are proposed to assess the ecological status of species. For cycle 3, the indicators calculated for the descriptor 3 “Commercial species” (stock assessment) or for the OSPAR QSR 2023 assessment (common indicator FC1), as well as the FC1 indicator adapted to Mediterranea, fill in the D1C2 criterion for many species in the different groups. Qualitative assessments from IUCN, DHFF and OSPAR complement the assessment. Finally, a candidate indicator (ELFI-C) is proposed to assess coastal fish in coastal nursery areas with soft seabed but does not use for the definition of the assessment of groups of species. Thus, 80 species of fish and 4 species (or families of species) of cephalopods are listed in the SRM Channel – North Sea. 24% of these fish are in good condition, 50% are not in good condition and 26% are unknown or not assessed. Among the cephalopods, only one species is in good condition. In the Celtic Seas SRM, 18% of the 89 fish listed are in good condition, 48% are not in good condition and 34% are unknown or not assessed. Among the 5 cephalopods listed, 2 species are in good condition. In the Bay of Biscay SRM, 22% of the 97 fish on the list are in good condition, 43% are not in good condition and 35% are unknown or not assessed. Among the 4 cephalopods listed, 1 specie is in good condition. In the Occidental Mediterranean SRM (the GES assessment for this last SRM is incomplete in this first version of the scientific report), 4% of the 47 species on the list are in good condition, 68% are not in good condition and 28% are unknown or not assessed. No cephalopods are evaluated. In application of the integration rules described in Guidance Art.8 (2022) to qualify the ecological status of a group of species, no group of species in any SRM achieves the conditions of good ecological status. Since cycle 2, the assessment methods of the fish and cephalopods ecosystemic components have evolved. Thus, they complete the scientific diagnosis of the ecological status of many species. However, knowledge gaps remain significant on certain species groups as the coastal or deep-sea fish or the cephalopods in general. Gaps are also significant on methods to provide a quantitative assessment for criteria other than D1C2.La Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin (DCSMM), adoptée en 2008, recommande aux Etats membres de prendre des mesures concertées prenant en compte l’ensemble des composantes de l’écosystème marin dans le but de maintenir ou restaurer un bon fonctionnement des écosystèmes marins et d’atteindre le bon état écologique du milieu marin tout en permettant l’exercice des usages en mer pour les générations futures, dans une perspective de développement durable. La DCSMM s’articule avec d’autres politiques en lien avec le milieu marin, qu’elles soient environnementales (comme la Directive Habitats Faune Flore - DHFF, la Directive Oiseaux et la Directive Cadre sur l’Eau - DCE) ou sectorielles (comme la Politique Commune de la Pêche). Le bon état écologique (BEE) des milieux marins est caractérisé par 11 descripteurs. Le descripteur 1 stipule que la diversité biologique doit être maintenue. La qualité des habitats et leur nombre, ainsi que la distribution et l’abondance des espèces sont adaptés aux conditions physiographiques, géographiques et climatiques existantes (décision de la Commission européenne 2017/848/UE). Cinq critères sont définis pour caractériser l’état écologique des composantes de l’écosystème dans les 4 sous-régions marines (SRM) françaises (Manche – Mer du Nord, Mers Celtiques, Golfe de Gascogne et Méditerranée occidentale) : un taux de mortalité par captures accidentelles (D1C1), l’abondance des populations (D1C2), les caractéristiques démographiques des populations (D1C3), la distribution spatiale des populations (D1C4) et l’habitat des espèces (D1C5). Les océans abritent une multitude d’êtres vivants dont certains groupes jouent un rôle primordial dans le fonctionnement et la structure des écosystèmes marins. C’est le cas des poissons et des céphalopodes. Sur les façades maritimes de la France métropolitaine, on recense plus de 700 espèces de poissons marins, classées en 185 familles et près de 300 espèces de céphalopodes. Des groupes d’espèces sont définis par la Directive : poissons côtiers, poissons démersaux, poissons pélagiques, poissons d’eau profonde, céphalopodes côtiers et céphalopodes d’eau profonde. La réalisation d’une évaluation pour l’ensemble des espèces étant impossible, une liste d’espèces représentatives est constituée pour chaque groupe. Au regard des connaissances scientifiques et de la disponibilité de données, des indicateurs sont calculés pour renseigner les critères du descripteur 1 puis ils sont interprétés par rapport à des valeurs seuils. Le cas échéant, des approches qualitatives sont proposées pour évaluer l’état écologique des espèces. Au cours du cycle 3, les indicateurs calculés dans le cadre du descripteur 3 (évaluation de stocks) ou de l’évaluation du Quality Status Report (QSR) 2023 d’OSPAR (indicateur commun FC1) ainsi que de l’adaptation de cet indicateur en Méditerranée ont renseigné le critère D1C2 de nombreuses espèces des différents groupes. Les évaluations tierces qualitatives de l’UICN, de la DHFF et d’OSPAR complètent l’évaluation. Enfin, un indicateur candidat (ELFI-C) est proposé pour évaluer les poissons côtiers des zones côtières de nourriceries à substrat meuble mais n’intervient pas pour la définition de l’évaluation des groupes d’espèces. Ainsi, 80 espèces de poissons et 4 espèces (ou familles d’espèces) de céphalopodes sont listées dans la SRM Manche – Mer du Nord. 24 % de ces poissons sont en bon état, 50 % sont en mauvais état et 26 % sont inconnus . Parmi les céphalopodes, une seule espèce est en bon état. Dans la SRM Mers Celtiques, 18 % des 89 poissons de la liste sont en bon état, 48 % sont en mauvais état et 34 % sont inconnus. Parmi 5 céphalopodes listés, 2 espèces sont en bon état. Dans la SRM Golfe de Gascogne, 22 % des 97 poissons de la liste sont en bon état, 43 % sont en mauvais état et 35 % sont inconnus. Parmi 4 céphalopodes listés, 1 espèce est en bon état. Dans la SRM Méditerranée Occidentale, 3 % des 70 poissons de la liste sont en bon état, 84 % sont en mauvais état et 13 % sont inconnus dans le golfe du Lion. Dans la zone de la Corse Orientale, 2 % des 61 poissons de la liste sont en bon état, 82 % sont en mauvais état et 16 % sont inconnus. Aucun céphalopode n’est évalué. En application des règles d’intégration décrite dans le Guidance Art.8 (2022) pour qualifier l’état écologique d’un groupe d’espèces, aucun groupe dans aucune SRM n’atteint les conditions du bon état écologique.  Depuis le cycle 2, les méthodes d’évaluation des composantes écosystémiques « Poissons » et « Céphalopodes » ont évolué complétant ainsi le diagnostic scientifique sur l’état écologique pour de nombreuses espèces. Toutefois, les lacunes de connaissances restent importantes que ce soit sur des groupes d’espèces comme les poissons côtiers ou d’eau profonde, et les céphalopodes d’une manière générale, mais aussi sur les méthodes pour renseigner les autres critères que le D1C2. A reprendre peut-être selon les propositions de passer les non-évaluées en inconnu Peut-être préciser brièvement à quoi cela correspond, sinon on ne comprend pas