63 research outputs found

    Lésions cervicales et freins à leur prise en charge en détention : une étude réalisée au centre pénitentiaire des Baumettes-Marseille

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    Introduction : le cancer du col de l’utérus (CCU) est un cancer évitable dont l’incidence a diminué grâce à la prévention primaire par la vaccination et secondaire par le dépistage organisé par prélèvement cervicoutérin. Certaines catégories de femmes sont plus à risque de développer un CCU. C’est le cas des détenues chez qui la prévalence du CCU est plus élevée.Objectif : l’objectif principal de notre travail était d’estimer la prévalence des lésions cervicales chez les femmes incarcérées. L’objectif secondaire était d’identifier les freins à l’éventuelle prise en charge d’une lésion cervicale en détention en évaluant les connaissances des détenues sur le dépistage du CCU, sur l’existence de la vaccination et sur la prise en charge des lésions précancéreuses.Méthodes : la première partie de l’étude était descriptive et rétrospective issue des dossiers médicaux étudiant les prélèvements cervicoutérins (FCU) réalisés au sein de l’infirmerie de la maison d’arrêt des femmes au centre pénitentiaire des Baumettes à Marseille chez les femmes âgées de 25 à 65 ans. La deuxième partie de l’étude était qualitative et prospective et s’est déroulée au centre pénitentiaire des Baumettes. Les détenues volontaires et francophone, âgées entre 25 et 65 ans ont répondu à questionnaire composé d’un questionnaire de qualité de vie SF-12 et d’un questionnaire plus ciblé sur le dépistage du cancer du col de l’utérus et sa prise en charge.Résultats : entre Avril 2015 et Juin 2019, 201 FCU ont été recueillis, 135 étaient normaux (66,8%) et 33 non satisfaisants (16,3%). Il y avait 33 FCU anormaux soit 16%. Les patientes avaient une moyenne d’âge de 38,9 ans (+/-9,5 ans), une moyenne de 4,05 grossesses (+/- 2,7), et de 2,29 enfants (+/-1,85). Soixante-quinze pour cent des patientes étaient fumeuses, 23% d’entre elles consommaient du cannabis et 17,4% de la drogue par voie intraveineuse ou inhalée. Des troubles psychiatriques ont été retrouvés chez 52,2% d’entre elles. Dans la seconde partie de l’étude, parmi les 35 détenues interrogées, l’analyse du questionnaire SF-12 montre que le score PCS était en moyenne à 43,6 et le score MCS à 36,5. Les répondantes avaient une moyenne d’âge de 40,86 ans (+/-11,6), 74% d’entre elles étaient fumeuses. Après test de comparaison de moyennes, il est mis en évidence que l’incertitude du jour exact d’hospitalisation est un frein à la prise en charge pour 15 patientes présentant significativement un score MCS plus faible (p=0,047). La restriction d’activités lors d’une hospitalisation n’est pas un frein à la prise en charge chez ces mêmes patientes (p=0 ,69). En analyse univariée, le lien entre score MCS et le refus de prise en charge dû à l’incertitude sur la date d’hospitalisation est à la limite de la significativité (p=0,052).Conclusion : la prévalence d’un FCU pathologique est plus élevée au sein de la population carcérale. Le dépistage et la prévention sont acceptés par cette population. La prise en charge de la santé mentale combinée à la réorganisation du parcours de soins en détention sont des facteurs incontournables d’adhésion aux soins

    Lésions cervicales et freins à leur prise en charge en détention : une étude réalisée au centre pénitentiaire des Baumettes - Marseille

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    Introduction : le cancer du col de l’utérus (CCU) est un cancer évitable dont l’incidence a diminué grâce à la prévention primaire par la vaccination et secondaire par le dépistage organisé par prélèvement cervicoutérin. Certaines catégories de femmes sont plus à risque de développer un CCU. C’est le cas des détenues chez qui la prévalence du CCU est plus élevée.Objectif : l’objectif principal de notre travail était d’estimer la prévalence des lésions cervicales chez les femmes incarcérées. L’objectif secondaire était d’identifier les freins à l’éventuelle prise en charge d’une lésion cervicale en détention en évaluant les connaissances des détenues sur le dépistage du CCU, sur l’existence de la vaccination et sur la prise en charge des lésions précancéreuses.Méthodes : la première partie de l’étude était descriptive et rétrospective issue des dossiers médicaux étudiant les prélèvements cervicoutérins (FCU) réalisés au sein de l’infirmerie de la maison d’arrêt des femmes au centre pénitentiaire des Baumettes à Marseille chez les femmes âgées de 25 à 65 ans. La deuxième partie de l’étude était qualitative et prospective et s’est déroulée au centre pénitentiaire des Baumettes. Les détenues volontaires et francophone, âgées entre 25 et 65 ans ont répondu à questionnaire composé d’un questionnaire de qualité de vie SF-12 et d’un questionnaire plus ciblé sur le dépistage du cancer du col de l’utérus et sa prise en charge.Résultats : entre Avril 2015 et Juin 2019, 201 FCU ont été recueillis, 135 étaient normaux (66,8%) et 33 non satisfaisants (16,3%). Il y avait 33 FCU anormaux soit 16%. Les patientes avaient une moyenne d’âge de 38,9 ans (+/-9,5 ans), une moyenne de 4,05 grossesses (+/- 2,7), et de 2,29 enfants (+/-1,85). Soixante-quinze pour cent des patientes étaient fumeuses, 23% d’entre elles consommaient du cannabis et 17,4% de la drogue par voie intraveineuse ou inhalée. Des troubles psychiatriques ont été retrouvés chez 52,2% d’entre elles. Dans la seconde partie de l’étude, parmi les 35 détenues interrogées, l’analyse du questionnaire SF-12 montre que le score PCS était en moyenne à 43,6 et le score MCS à 36,5. Les répondantes avaient une moyenne d’âge de 40,86 ans (+/-11,6), 74% d’entre elles étaient fumeuses. Après test de comparaison de moyennes, il est mis en évidence que l’incertitude du jour exact d’hospitalisation est un frein à la prise en charge pour 15 patientes présentant significativement un score MCS plus faible (p=0,047). La restriction d’activités lors d’une hospitalisation n’est pas un frein à la prise en charge chez ces mêmes patientes (p=0 ,69). En analyse univariée, le lien entre score MCS et le refus de prise en charge dû à l’incertitude sur la date d’hospitalisation est à la limite de la significativité (p=0,052).Conclusion : la prévalence d’un FCU pathologique est plus élevée au sein de la population carcérale. Le dépistage et la prévention sont acceptés par cette population. La prise en charge de la santé mentale combinée à la réorganisation du parcours de soins en détention sont des facteurs incontournables d’adhésion aux soins

    Lésions cervicales et freins à leur prise en charge en détention : une étude réalisée au centre pénitentiaire des Baumettes - Marseille

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    Introduction : le cancer du col de l’utérus (CCU) est un cancer évitable dont l’incidence a diminué grâce à la prévention primaire par la vaccination et secondaire par le dépistage organisé par prélèvement cervicoutérin. Certaines catégories de femmes sont plus à risque de développer un CCU. C’est le cas des détenues chez qui la prévalence du CCU est plus élevée.Objectif : l’objectif principal de notre travail était d’estimer la prévalence des lésions cervicales chez les femmes incarcérées. L’objectif secondaire était d’identifier les freins à l’éventuelle prise en charge d’une lésion cervicale en détention en évaluant les connaissances des détenues sur le dépistage du CCU, sur l’existence de la vaccination et sur la prise en charge des lésions précancéreuses.Méthodes : la première partie de l’étude était descriptive et rétrospective issue des dossiers médicaux étudiant les prélèvements cervicoutérins (FCU) réalisés au sein de l’infirmerie de la maison d’arrêt des femmes au centre pénitentiaire des Baumettes à Marseille chez les femmes âgées de 25 à 65 ans. La deuxième partie de l’étude était qualitative et prospective et s’est déroulée au centre pénitentiaire des Baumettes. Les détenues volontaires et francophone, âgées entre 25 et 65 ans ont répondu à questionnaire composé d’un questionnaire de qualité de vie SF-12 et d’un questionnaire plus ciblé sur le dépistage du cancer du col de l’utérus et sa prise en charge.Résultats : entre Avril 2015 et Juin 2019, 201 FCU ont été recueillis, 135 étaient normaux (66,8%) et 33 non satisfaisants (16,3%). Il y avait 33 FCU anormaux soit 16%. Les patientes avaient une moyenne d’âge de 38,9 ans (+/-9,5 ans), une moyenne de 4,05 grossesses (+/- 2,7), et de 2,29 enfants (+/-1,85). Soixante-quinze pour cent des patientes étaient fumeuses, 23% d’entre elles consommaient du cannabis et 17,4% de la drogue par voie intraveineuse ou inhalée. Des troubles psychiatriques ont été retrouvés chez 52,2% d’entre elles. Dans la seconde partie de l’étude, parmi les 35 détenues interrogées, l’analyse du questionnaire SF-12 montre que le score PCS était en moyenne à 43,6 et le score MCS à 36,5. Les répondantes avaient une moyenne d’âge de 40,86 ans (+/-11,6), 74% d’entre elles étaient fumeuses. Après test de comparaison de moyennes, il est mis en évidence que l’incertitude du jour exact d’hospitalisation est un frein à la prise en charge pour 15 patientes présentant significativement un score MCS plus faible (p=0,047). La restriction d’activités lors d’une hospitalisation n’est pas un frein à la prise en charge chez ces mêmes patientes (p=0 ,69). En analyse univariée, le lien entre score MCS et le refus de prise en charge dû à l’incertitude sur la date d’hospitalisation est à la limite de la significativité (p=0,052).Conclusion : la prévalence d’un FCU pathologique est plus élevée au sein de la population carcérale. Le dépistage et la prévention sont acceptés par cette population. La prise en charge de la santé mentale combinée à la réorganisation du parcours de soins en détention sont des facteurs incontournables d’adhésion aux soins

    Evaluation de la prescription de l'imagerie dans la prise en charge de la douleur abdominale aiguë non traumatique (étude rétrospective de 1019 patients admis au Service d'accueil des urgences du CHU de Nancy)

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    Cette étude rétrospective descriptive réalisée au service d'accueil des urgences du CHU de Nancy durant un an, a rassemblé 1019 dossiers de patients présentant une douleur abdominale aiguë non traumatique. Elle démontre que si l'interrogatoire, l'examen clinique et la réalisation d'examens complémentaires - biologiques et/ou ASP- sont incontournables, ils n'en restent pas moins insuffisants. Un ASP est encore demandé dans 67.9 % des cas, alors qu'il est non contributif dans 86.4% des cas. Dans 33.2% des cas, il n'y a aucun diagnostic présumé -douleur abdominale non spécifique- à l'issue de l'examen clinique et de la réalisation des examens complémentaires. Les examens d'imagerie (échographie et/ou scanner) sont donc primordiaux afin de permettre l'orientation du patient vers un service de médecine, de chirurgie ou son passage en urgence au bloc opératoire. En effet, le taux de douleur abdominale non spécifique dans les diagnostics retenus à J'issue de la réalisation de ces examens d'imagerie, est divisé par 3. Le diagnostic présumé est confirmé par les examens complémentaires d'imagerie dans 58.8% des cas et modifié dans 41.2% des cas. Enfin, la réalisation d'une échographie et/ou d'un scanner permet d'obtenir une correspondance entre le diagnostic retenu à la sortie du service d'accueil des urgences et le diagnostic à la sortie d'hospitalisation, dans 77.1 % des cas.This retrospective, descriptive study, carried out in the emergency department of the CHU, Nancy, during one year, collected 1,019 patients'fiIes, presenting an acute, non traumatic, abdominal pain. It demonstrates that if the interrogation, the c1inical examination and additional examinations being carried out -biologicaL, plain abdominal radiography- are necessary, they however remain insufficient .A plain abdominal radiography is still asked for in 67.9% of the cases, while it doesn't bring any information in 86.4% of the cases. ln 33.2% of the cases, there is no presumed diagnosis - non specific abdominal pain - after the c1inical examination and additional examinations have been carried out. Imagings (ultra sonogrphy and for CT Scan) are thus essential to direct the patient towards a service of medicine, surgery or his/her passage in case of emergency in the surgical unit. Indeed, the rate of non specific abdominal pain is divided by 3 in the reserved diagnosis, after the additional examinations of imaging have been carried out. The presumed diagnosis is confirmed by the additional examinations of imaging in 58.8% of the cases and modified in 41.2% of the cases. Finally, using an ultrasonography and/or CT Scan highlights a link between the diagnosis made when the patient leaves the emergency department and the diagnosis made when the patient is discharged from the hospital.NANCY1-SCD Medecine (545472101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Contribution à l’étude de l’évolution technologique et du commerce des céramiques de cuerda seca en al-Andalus (Xe-XIIeS)

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    International audienc

    Towards a better understanding of the low recall of insertion variants with short-read based variant callers

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    International audienceBackground: Since 2009, numerous tools have been developed to detect structural variants using short read technologies. Insertions >50 bp are one of the hardest type to discover and are drastically underrepresented in gold standard variant callsets. The advent of long read technologies has completely changed the situation. In 2019, two independent cross technologies studies have published the most complete variant callsets with sequence resolved insertions in human individuals. Among the reported insertions, only 17 to 28% could be discovered with short-read based tools. Results: In this work, we performed an in-depth analysis of these unprecedented insertion callsets in order to investigate the causes of such failures. We have first established a precise classification of insertion variants according to four layers of characterization: the nature and size of the inserted sequence, the genomic context of the insertion site and the breakpoint junction complexity. Because these levels are intertwined, we then used simulations to characterize the impact of each complexity factor on the recall of several structural variant callers. We showed that most reported insertions exhibited characteristics that may interfere with their discovery: 63% were tandem repeat expansions, 38% contained homology larger than 10 bp within their breakpoint junctions and 70% were located in simple repeats. Consequently, the recall of short-read based variant callers was significantly lower for such insertions (6% for tandem repeats vs 56% for mobile element insertions). Simulations showed that the most impacting factor was the insertion type rather than the genomic context, with various difficulties being handled differently among the tested structural variant callers, and they highlighted the lack of sequence resolution for most insertion calls. Conclusions: Our results explain the low recall by pointing out several difficulty factors among the observed insertion features and provide avenues for improving SV caller algorithms and their combinations

    Robust Enough? Exploring Temperature-Constrained Energy Transition Pathways under Climate Uncertainty

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    In this paper, we study how uncertainties weighing on the climate system impact the optimal technological pathways the world energy system should take to comply with stringent mitigation objectives. We use the TIAM-World model that relies on the TIMES modelling approach. Its climate module is inspired by the DICE model. Using robust optimization techniques, we assess the impact of the climate system parameter uncertainty on energy transition pathways under various climate constraints. Unlike other studies we consider all the climate system parameters which is of primary importance since: (i) parameters and outcomes of climate models are all inherently uncertain (parametric uncertainty); and (ii) the simplified models at stake summarize phenomena that are by nature complex and non-linear in a few, sometimes linear, equations so that structural uncertainty is also a major issue. The use of robust optimization allows us to identify economic energy transition pathways under climate constraints for which the outcome scenarios remain relevant for any realization of the climate parameters. In this sense, transition pathways are made robust. We find that the abatement strategies are quite different between the two temperature targets. The most stringent one is reached by investing massively in carbon removal technologies such as bioenergy with carbon capture and storage (BECCS) which have yields much lower than traditional fossil fuelled technologies

    Robust Enough? Exploring Temperature-Constrained Energy Transition Pathways under Climate Uncertainty

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    In this paper, we study how uncertainties weighing on the climate system impact the optimal technological pathways the world energy system should take to comply with stringent mitigation objectives. We use the TIAM-World model that relies on the TIMES modelling approach. Its climate module is inspired by the DICE model. Using robust optimization techniques, we assess the impact of the climate system parameter uncertainty on energy transition pathways under various climate constraints. Unlike other studies we consider all the climate system parameters which is of primary importance since: (i) parameters and outcomes of climate models are all inherently uncertain (parametric uncertainty); and (ii) the simplified models at stake summarize phenomena that are by nature complex and non-linear in a few, sometimes linear, equations so that structural uncertainty is also a major issue. The use of robust optimization allows us to identify economic energy transition pathways under climate constraints for which the outcome scenarios remain relevant for any realization of the climate parameters. In this sense, transition pathways are made robust. We find that the abatement strategies are quite different between the two temperature targets. The most stringent one is reached by investing massively in carbon removal technologies such as bioenergy with carbon capture and storage (BECCS) which have yields much lower than traditional fossil fuelled technologies
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