16 research outputs found

    Conseil téléphonique et médecine générale (appel pour une fiÚvre aiguë de l'enfant)

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    Le but de notre travail Ă©tait l'Ă©valuation, en mĂ©decine gĂ©nĂ©rale, des protocoles pour fiĂšvre aiguĂ« de l'enfant du guide de la SociĂ©tĂ© Française de PĂ©diatrie "PĂ©diatrie par tĂ©lĂ©phone - Aide Ă  l'orientation". Notre Ă©tude, prospective, a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e au sein de RĂ©gulation 63, organisme pour la rĂ©gulation de la permanence des soins dans le Puy-de-DĂŽme. Nous avons inclus 141 cas, dont 59 pour le protocole "fiĂšvre aiguĂ« du nourrisson" et 82 pour le protocole "fiĂšvre aiguĂ« de l'enfant de plus de 2 ans", sur une pĂ©riode allant du 06/11/2006 au 08/04/2007. Pour les mĂ©decins, le protocole concernant la fiĂšvre aiguĂ« de l'enfant de plus de 2 ans, Ă©tait adaptĂ© Ă  la situation dans 83% des cas et celui concernant la fiĂšvre aiguĂ« du nourrisson l'Ă©tait dans 80% des cas. Le protocole pour les enfants de plus de 2 ans avait aidĂ© le mĂ©decin dans sa gestion de l'appel tĂ©lĂ©phonique dans 68% des cas et celui pour les nourrissons dans 69% des cas. Notre Ă©tude a conclu, pour les 2 protocoles, Ă  une mauvaise concordance entre les orientations thĂ©oriques (dĂ©finies a posteriori au regard des diagnostics), et les orientations dĂ©coulant des protocoles : coefficient de Kappa Ă  0,09 pour les enfants de plus de 2 ans et Ă  0,08 pour les nourrissons. Cette Ă©tude s'inscrit dans le cadre d'une prise de conscience de la nĂ©cessitĂ© de mettre en place des mĂ©thodologies de travail et d'Ă©valuation dans le domaine de la mĂ©decine par tĂ©lĂ©phone. Ces protocoles sont actuellement les premiers Ă  exister sur le sujet. Notre Ă©tude n'a pas permis de vĂ©rifier leur supĂ©rioritĂ© de maniĂšre statistique par rapport Ă  la pratique sans ces protocoles. Cependant, ils participent Ă  une dĂ©marche de qualitĂ© qui reste encore Ă  dĂ©velopper dans ce domaine particulier, mais croissant, de la rĂ©ponse mĂ©dicale aux appels tĂ©lĂ©phoniques. Les objectifs des amĂ©liorations futures devraient ĂȘtre une approche plus scientifique et moins subjective de cette pratique, par la gĂ©nĂ©ralisation de la diffusion de ces protocoles et l'amĂ©lioration, sous contrĂŽle d'Ă©valuations rĂ©guliĂšres, de leur qualitĂ©.CLERMONT FD-BCIU-SantĂ© (631132104) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Alimentation de l'enfant de 0 à 24 mois (évaluation des pratiques en médecine générale dans le département du Puy-de-DÎme)

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    L'objectif est de comparer les pratiques et conseils des mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes du Puy-de-DĂŽme aux recommandations actuelles concernant l'alimentation du nourrisson. Il s'agit d'une enquĂȘte Ă©pidĂ©miologique descriptive auprĂšs de 300 mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, contactĂ©s par tĂ©lĂ©phone. Les questions portent sur 3 thĂšmes : l'allaitement maternel, artificiel, et la diversification alimentaire. Trois Ă  4 questions sont considĂ©rĂ©es comme reprĂ©sentatives de chaque thĂšme et dĂ©terminent la conformitĂ© de son ensemble. 116 mĂ©decins ont rĂ©pondu sur 300 (39 femmes et 77 hommes). 28% ont rĂ©pondu correctement pour l'allaitement maternel, 25% pour l'allaitement artificiel et 35% pour la diversification. Les recommandations relatives Ă  l'allaitement maternel sont davantage suivies par les gĂ©nĂ©ralistes fĂ©minins, les jeunes mĂ©decins, ceux rĂ©cemment installĂ©s et voyant plus de 5 nourrissons par semaine. Les recommandations sur l'allaitement artificiel sont observĂ©es par les praticiens ayant suivi une FMC et ceux ayant plus de 2 enfants. Les recommandations concernant la diversification sont mieux connues des jeunes gĂ©nĂ©ralistes et ceux voyant plus de 5 nourrissons par semaine. Tous les gĂ©nĂ©ralistes reconnaissent au moins un avantage Ă  l'allaitement au sein. Les qualitĂ©s immunitaires et nutritionnelles viennent en premier. L'inconvĂ©nient majeur Ă©voquĂ© est l'incommoditĂ© de ce type d'allaitement. La reprise du travail inciterait au sevrage prĂ©coce. 63% des mĂ©decins contre-indiquent l'allaitement maternel Ă  bon escient, mais les a priori rĂ©sistent. Les conseils prodiguĂ©s lors d'une sĂ©crĂ©tion lactĂ©e insuffisante, pour le sevrage ou la prescription des vitamines K, D et le fluor rejoignent les recommandations Ă  plus de 60% des cas. La quantitĂ© de prĂ©paration pour nourrisson est adaptĂ©e Ă  l'Ăąge et au poids de l'enfant dans 50% des rĂ©ponses. Les prĂ©parations de suite font relais Ă  point nommĂ©, dans 88% des cas. En revanche, le lait de vache natif est introduit prĂ©maturĂ©ment dans 44% des rĂ©ponses et le lait de croissance n'est pas suffisamment conseillĂ©. Les prĂ©parations "HA" et "AR", sont utilisĂ©es Ă  bon escient. La diversification est dĂ©butĂ©e Ă  l'Ăąge appropriĂ© (en moyenne Ă  5,3 mois) et adaptĂ© en cas de risque allergique. En revanche, les farines sans gluten sont introduites trop prĂ©cocement et des a priori subsistent au sujet des poissons, Ɠufs, viandes rouges, et prĂ©parations industrielles. En conclusion, les pratiques des gĂ©nĂ©ralistes peuvent s'amĂ©liorer. Le besoin de formation est donc rĂ©el et les sĂ©ances de FCM sont plĂ©biscitĂ©es.CLERMONT FD-BCIU-SantĂ© (631132104) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Courriers médicaux - syndrome méningé (étude d'octobre 2005 à avril 2006 aux urgences pédiatriques du CHU de Clermont Ferrand)

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    Nous avons rĂ©alisĂ© une Ă©tude rĂ©trospective d'octobre 2005 Ă  avril 2006 sur la prise en charge d'enfants adressĂ©s par des mĂ©decins libĂ©raux aux urgences pĂ©diatriques du CHU de Clermont Ferrand pour une suspicion de mĂ©ningite. L'objectif Ă©tait de confronter le diagnostic et le devenir de ces enfants face Ă  cette hypothĂšse. Sur 9 mois, 62 patients ont pu ĂȘtre inclus. 26% de ces enfants prĂ©sentaient une mĂ©ningite dont un seul une mĂ©ningite bactĂ©rienne. Sur cette mĂȘme pĂ©riode, Ă  l'accueil pĂ©diatrique, nous avons pu recenser trois enfants porteurs de mĂ©ningite bactĂ©rienne. Donc deux d'entre eux se sont prĂ©sentĂ©s spontanĂ©ment aux urgences. L'Ă©tude a montrĂ© qu'il existe une diffĂ©rence significative entre la prise en charge d'un omnipraticien et celle d'un pĂ©diatre (16% de cas de mĂ©ningite pour les enfants adressĂ©s par un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste contre 56% pour les enfants adressĂ©s par un pĂ©diatre), que le courrier n'a pas influencĂ© la rĂ©alisation d'examens complĂ©mentaires, sur le plan biologique, le paramĂštre glycorachie/glycĂ©mie s'est rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre significatif, le dosage de PCT sĂ©rique et la rĂ©alisation de PCR entĂ©rovirus sur le LCR ont Ă©tĂ© sous utilisĂ©s par rapport aux donnĂ©es de la littĂ©rature.CLERMONT FD-BCIU-SantĂ© (631132104) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Serum S100B Determination in the Management of Pediatric Mild Traumatic Brain Injury

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    International audienceThe place of serum S100B measurement in mild traumatic brain injury (mTBI) management is still controversial. Our prospective study aimed to evaluate its utility in the largest child cohort described to date

    Transanal irrigation is a better choice for bowel dysfunction in adults with spina bifida: a randomized controlled trial

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    International audienceAim: To compare transanal irrigation with conservative bowel management for the treatment of bowel dysfunction in Spina bifida (SB) patients.Methods: Patients with SB and bowel dysfunction were randomly assigned to receive either transanal irrigation or conservative bowel management. The effectiveness of the treatment was defined as a decrease of 4 points in the neurogenic bowel dysfunction (NBD) score at week 10. Data on incontinence (Cleveland scores; Jorge-Wexner [JW]) and constipation (Knowles-Eccersley-Scott Symptom Constipation Score [KESS]) were recorded at 10 and 24 weeks after inclusion. Data were analysed on an intention-to-treat basis.Results: A total of 34 patients were randomised: 16 patients to conservative bowel management and 18 patients to transanal irrigation. A total of 19/31 (61%) patients improved at week 10, 13 (76%) in the transanal irrigation group versus six (43%) in the conservative group (p = 0.056). In the irrigation group, the decrease in NBD score was -6.9 (-9.9 to -4.02) versus -1.9 (-6.5 to -2.8) in the conservative group (p = 0.049 in univariate and p = 0.004 in multivariate analysis). The NBD, Cleveland (JW and KESS) and Rosenberg scores were significantly lower in the transanal irrigation group than in the conservative bowel management group at week 10.Conclusions: This prospective, randomised, controlled, multicentre study in adult patients with SB suggests that transanal irrigation may be more effective than conservative bowel management

    Exposition aux procĂ©dures de cardiologie interventionnelle pendant l’enfance et risque de cancer : Etude COCCINELLE

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    International audienceL’utilisation des rayonnements ionisants (RI) dans les pratiques mĂ©dicales a permis des avancĂ©es notables dans la prise en charge des patients. GrĂące aux progrĂšs technologiques et mĂ©dicaux, les procĂ©dures de cardiologie interventionnelle (PCI) permettent aujourd’hui le diagnostic et le traitement des cardiopathies congĂ©nitales qui autrefois nĂ©cessitaient une chirurgie lourde, avec des risques de complication. L’utilisation des PCI est en augmentation depuis les annĂ©es 1990 (Lucas et al. 2006; Yang et al. 2015; BeausĂ©jour Ladouceur et al. 2016). Cette augmentation peut donner lieu Ă  des expositions relativement Ă©levĂ©es aux RI notamment pour les procĂ©dures complexes (Koenig, Mettler, et Wagner 2001; Wagner 2007; Mercuri et al. 2008). En outre, les recherches ont montrĂ© que les enfants sont plus sensibles aux RI (Preston et al. 2007; Hsu et al. 2013). Le risque de cancer chez les patients porteurs de cardiopathie congĂ©nitale exposĂ©s aux RI lors des PCI a Ă©tĂ© relativement peu documentĂ© (BjĂžrge et al. 2008; Fisher et al. 2012; Harbron et al. 2018; Lee et al. 2015; McLaughlin et al. 1993; Modan et al. 2000). Chez les patients pĂ©diatriques, certaines Ă©tudes ont rapportĂ© un risque Ă©levĂ© de cancer (Harbron et al. 2018; Modan et al. 2000), tandis que d'autres n'ont pas mis en Ă©vidence de risque significatif (McLaughlin et al. 1993). L’étude COCCINELLE (COhorte sur le risque de Cancer aprĂšs Cardiologie INterventionnELLE) vise Ă  Ă©valuer le risque de cancer aprĂšs exposition aux RI lors des PCI pendant l’enfance en France. L’objectif de la prĂ©sente Ă©tude est de dĂ©crire la cohorte et d'analyser l’incidence des cancers dans cette population par rapport Ă  la population gĂ©nĂ©rale. MatĂ©riels et MĂ©thodes La cohorte COCCINELLE est une cohorte nationale multicentrique rĂ©trospective. Elle a inclus des patients ayant reçu au moins une PCI avant l’ñge de 15 ans entre 2000 et 2013 dans l’un des 15 centres participant Ă  l’étude. Les patients sont suivis depuis la date de la premiĂšre PCI enregistrĂ©e jusqu'Ă  la date de sortie, c'est-Ă -dire la date du dĂ©cĂšs, la date du premier diagnostic de cancer, la date du 18Ăšme anniversaire ou le 31 dĂ©cembre 2015. La cohorte a Ă©tĂ© croisĂ©e avec le RĂ©pertoire National d'Identification des Personnes Physiques (Insee) afin d’obtenir le statut vital de chaque participant et avec le Registre National des Cancers de l’Enfant afin d’identifier les cas de cancer survenus dans la cohorte. Les cas de cancer ont Ă©tĂ© classĂ©s selon la Classification Internationale des Cancers de l’Enfant 3Ăšme version (International Classification of Childhood Cancer, third version (ICCC3)) (Steliarova‐Foucher et al. 2005). Une comparaison externe de l'incidence de cancer dans la cohorte avec celle de la population gĂ©nĂ©rale en France a Ă©tĂ© effectuĂ©e. Des ratios d'incidence standardisĂ©e (SIR) ont Ă©tĂ© estimĂ©s en faisant le rapport entre le nombre de cas observĂ©s dans la cohorte et le nombre de cas attendus, sur la base des taux d'incidence nationaux. La standardisation a portĂ© sur l’ñge Ă  la fin du suivi (0-1 an, 1-5 ans, 5-10 ans et 10-15 ans), sur l’annĂ©e calendaire (2000-2005, 2005-2010 et 2010-2015) et sur le sexe (hommes et femmes). L'approximation de Breslow et Day (Breslow et Day 1987) a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour estimer les intervalles de confiance (IC) Ă  95% des SIR. Les estimations des SIR ont portĂ© sur cinq groupes de cancer : cancers tous les sites confondus (c’est-Ă -dire tous les sites tumoraux ICCC3 : I - XII), les leucĂ©mies (ICCC3 : Ia, Ib, Id, Ie), les lymphomes (ICCC3 : IIa-IIc), les tumeurs du systĂšme nerveux central (SNC) (ICCC3 : IIIb, IIIc, IIIe, IIIf) et les cancers solides (ICCC3 : IV, VI, VIII - XII) en excluant les tumeurs du SNC. Des estimations des SIR en fonction du degrĂ© d’exposition dĂ©fini selon le nombre de PCI reçue (1, 2 et ≄ 3) ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es. RĂ©sultats La cohorte entiĂšre Ă©tait composĂ©e de 17 104 sujets, dont 51 % de sexe masculin. Le suivi mĂ©dian Ă©tait de 5,9 ans (intervalle inter quartile (IQR) 6,4 ans) avec un total de 110 335 personnes-annĂ©es. Les patients ĂągĂ©s de moins d'un an Ă  leur premiĂšre PCI reprĂ©sentaient 38,7 % de l'ensemble de la cohorte. L'Ăąge mĂ©dian Ă  la sortie de la cohorte Ă©tait de 10,8 ans (IQR 9,3 ans). Au total, 22 227 PCI ont Ă©tĂ© enregistrĂ©es dans la cohorte. Le nombre de procĂ©dures reçues par patient variait de 1 Ă  14 ; environ 82 % des sujets de l'Ă©tude n'ont reçu qu'une seule procĂ©dure. Les procĂ©dures diagnostiques reprĂ©sentaient 8 931 (40,2 %) de toutes les procĂ©dures effectuĂ©es. Cinquante-neuf cas de cancer ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s entre 2000 et 2015, dont 34 (57,6 %) concernaient des sujets de sexe masculin. L'Ăąge mĂ©dian au moment du diagnostic du cancer Ă©tait de 7,4 ans (IQR 10,4 ans). Trente-quatre des 59 cancers ont Ă©tĂ© diagnostiquĂ©s au moins deux ans aprĂšs les premiĂšres PCI, avec 13 (38,2%) lymphomes, 7 (20,6%) leucĂ©mies et 14 (41,2%) cancers solides. Les SIR Ă©taient Ă©levĂ©s pour tous les sites de cancers confondus (SIR = 3,8 [2,9 - 4,9]), les leucĂ©mies (SIR = 3,3 [2,0 - 5,4]), les lymphomes (SIR = 14,9 [9,9 - 22,5]) et les cancers solides Ă  l'exclusion des tumeurs du SNC (SIR = 3,3 [2,0 - 5,5]) comparĂ©s Ă  la population gĂ©nĂ©rale. Les SIR Ă©taient Ă©levĂ©s quel que soit le nombre de PCI reçues (1, 2 ou ≄ 3) : SIR1 procĂ©dure = 3,7 [2,7 - 4,9], SIR2 procĂ©dures = 3,2 [1,5 – 6,8] et SIR≄ 3 procĂ©dures = 6,1 [3,0 - 12,1] (p-value de tendance 0,2). Discussion et conclusion Les rĂ©sultats de la prĂ©sente Ă©tude sont cohĂ©rents avec ceux dĂ©jĂ  rapportĂ©s dans la littĂ©rature (Harbron et al. 2018; Modan et al. 2000). Modan et al. ont examinĂ© les dossiers de 674 enfants qui avaient reçu une PCI entre 1950 et 1970 et ont mis en Ă©vidence des incidences Ă©levĂ©es de cancer, toutes causes confondues (SIR = 2,3 [1,2 – 4,1]) et des lymphomes (SIR = 6,3 [1,7 – 16,2]) (Modan et al. 2000). Une autre Ă©tude de cohorte de 11 270 enfants ayant reçu une PCI avant l’ñge de 22 ans au Royaume-Uni, a montrĂ© que les incidences des cancers tous les sites confondus (SIR = 2,32 [1,65 – 3,17]) et des lymphomes (SIR = 8,34 [5,22 – 12,61]) Ă©taient plus Ă©levĂ©es dans la cohorte que dans la population gĂ©nĂ©rale ; mais aprĂšs censure des sujets transplantĂ©s, l’incidence pour tout cancer n’était plus Ă©levĂ©e (SIR = 0,90 [0,49 - 1,49]) (Harbron et al. 2018). A l’opposĂ© de ces Ă©tudes, McLaughlin a Ă©tudiĂ© 3 915 enfants canadiens qui avaient subi au moins une PCI avant l'Ăąge de 18 ans entre 1950 et 1965 et qui ont Ă©tĂ© suivis jusqu’en 1986. Les rĂ©sultats de cette Ă©tude ont montrĂ© que l’incidence des cancers n’était pas significativement Ă©levĂ©e dans la cohorte comparĂ©e Ă  la population gĂ©nĂ©rale (SIR = 0,75 [0,4 – 1,2] pour tous les sites de cancers confondus) (McLaughlin et al. 1993). Une Ă©tude conduite chez les adultes prĂ©sentant une cardiopathie congĂ©nitale a mis en Ă©vidence des incidences Ă©levĂ©es de cancer toutes causes confondues, avec une augmentation du risque lorsque le nombre de procĂ©dures reçues augmentait (Cohen et al. 2018). Cependant il est important de souligner que la prĂ©sente Ă©tude ne permet pas de discriminer l’impact d’un contexte gĂ©nĂ©tique ou mĂ©dical particulier, de celui des RI sur cette augmentation d’incidence. Des estimations de doses pour les PCI rĂ©alisĂ©es sont actuellement en cours afin de fournir des donnĂ©es dosimĂ©triques prĂ©cises pour chaque patient de l'Ă©tude. Les doses cumulĂ©es aux organes seront utilisĂ©es dans les analyses dose-rĂ©ponse du risque de cancer. En outre, les patients pĂ©diatriques porteurs de cardiopathie peuvent recevoir d'autres procĂ©dures diagnostiques telles que la scanographie, la radiographie et la mĂ©decine nuclĂ©aire. Il est important de prendre en compte ces diffĂ©rentes sources d'exposition car elles peuvent contribuer de maniĂšre significative Ă  la dose cumulĂ©e totale dĂ©livrĂ©e aux organes. Des analyses complĂ©mentaires de la cohorte aborderont cette question dans les modĂšles d'estimation des risques. En conclusion, cette analyse montre des incidences Ă©levĂ©es pour tous les sites de cancers confondus, les leucĂ©mies, les lymphomes et les cancers solides (Ă  l'exclusion des tumeurs du SNC) dans la cohorte COCCINELLE par rapport Ă  la population gĂ©nĂ©rale, mais ces rĂ©sultats doivent ĂȘtre complĂ©tĂ©s

    Exposure to low-dose ionizing radiation from cardiac catheterization and risk of cancer: the COCCINELLE study

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    International audienceBackground The COCCINELLE study is a nationwide retrospective French cohort set up to evaluate the risk of radiation associated cancer in patients who undergone cardiac catheterization (CC) procedures for diagnosis or treatment of congenital heart disease during childhood [1].Material and methods Children who undergone CC procedures from 01/01/2000 to 31/12/2013 before the age of 16 in one of the 15 pediatric cardiology departments which perform pediatric CC in mainland France were included. The follow-up started at the date of the first recorded CC procedure until the exit date, i.e. the date of death, the date of first cancer diagnosis, the date of the 18th birthday, or the 31/12/2015, whichever occurred first. The cohort was linked to the National Childhood Cancer Registry to identify patients diagnosed with cancer and with the French National Directory for the Identification of Natural Persons to retrieve the patients’ vital status. An external comparison was conducted using standardized incidence ratios (SIR). Breslow and Day’s approximation was used to estimate 95% confidence intervals (CI) for the SIRs [2]. Results A total of 17,104 children were included in the cohort and followed for 110,335 person-years, with 22,227 CC procedures collected. Among the patients, 81.6 % received only one procedure. Fifty-nine cancer cases were observed in the cohort. SIRs were increased for all-cancer (SIR = 3.8, 95% CI 2.9, 4.9), leukemia (SIR = 3.3, 95% CI 2.0, 5.4), lymphoma (SIR = 14.9, 95% CI 9.9, 22.5) and solid cancers excluding central nervous system tumors (SIR = 3.3, 95% CI 2.0, 5.5) compared with the general population. Conclusion Increased risks of cancer were observed. Potential explanations include shared genetic or environmental factors, immunosuppression drugs, and exposure to medical ionizing radiation procedures. The dose-response analysis between ionizing radiation doses received during CCs and cancer occurrence will allow to address this question.Keywords: Ionizing radiation, cardiac catheterization, congenital heart disease, cancerCompeting interestsThe authors declare that they have no competing of interest.References1.Baysson H, Nkoumazok B, Barnaoui S, RĂ©hel J, Girodon B, Milani G, Boudjemline Y, Bonnet D, Laurier D, Bernier M (2015) Follow-up of children exposed to ionising radiation from cardiac catheterisation: the Coccinelle study. Radiation protection dosimetry 165:13–162.Breslow NE, Day NE (1987) Statistical Methods in Cancer Research Volume II: The Design and Analysis of Cohort Studies, IARC Scientific Publication. IARC Scientific Publication No. 82, Lyon, France: International Agency for Research on Cancer.NotesCOCCINELLE: French acronym for COhorte sur le risque de Cancer aprĂšs Cardiologie INterventionnELLECC: Cardiac CatheterizationSIR: Standardized Incidence Ratios CI: Confidence IntervalsCNS: Central Nervous Syste
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