12 research outputs found

    To pay or not to pay : les musiciens à notoriété locale face à la publicité ciblée sur Facebook

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    International audienceFacebook, an essential promotional platform for the music industry, offers musicians a paid service of targeted advertising. By holding massive data on the cultural tastes of users, the platform suggests that a match between musician and public would be possible thanks to big data. The purpose of this article is to engage a double reflection on the position of the musician within this space, the new tasks that are incumbent upon him, especially which of analyzing, exploiting, and choosing the data provided by the platform and on the role of Facebook in the changes of the musician in artist-entrepreneur. It will discuss how the industrial offer of Facebook participates in the changes that make the musician an artist-entrepreneur.Facebook, plateforme promotionnelle incontournable de la filière musicale, propose aux musiciens un service payant de publicité ciblée. Par la détention de données massives sur les goûts culturels des utilisateurs, la firme laisse entendre qu’un appariement entre musicien et public serait possible grâce au big data. L’objet de cet article est d’engager une double réflexion sur la position du musicien au sein de cet espace, les nouvelles tâches qui lui incombent, notamment celles d’analyser, d’exploiter et de choisir les données fournies par la plateforme et sur le rôle de Facebook dans les mutations du musicien en artiste-entrepreneur. Il sera question de montrer en quoi l’offre industrielle de Facebook participe aux mutations qui font du musicien un artiste-entrepreneur

    Approche communicationnelle des scènes musicales locales face à l’offre médiatique numérique : le cas nantais

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    Since the emergence of popular music in the 1960s, it has taken a significant place in social life. Beyond the production of actors with proven industrial logics, whether it be recorded music or live performance, there have been many initiatives that fully participate in musical life. This forms cultural dynamics within the territories where heterogeneous actors mix. Apprehended as local scenes in this work, they are addressed within their communicative dimension. However, the communicative practices of the scenes have been largely renewed with the diffusion of digital technology. Indeed, these actors were able to access media spaces for promotion and broadcasting that they quickly appropriated. The deployment of digital uses within scenes raises several levels of questioning that structure the thesis. First, it will question how the scenes use the industrial offer of the communication actors, then in return to analyse how the industrial logics of the latter operate on the local scenes. Thus, this work combines a critical approach to cultural production from the margin with a communicative approach to this social context. To that end, this thesis intersects two theoretical sets of information and communication science : the cultural industries theory and the communication of organisations.Depuis l’apparition des musiques amplifiées, dans les années 1960, ces dernières ont pris une place conséquente dans la vie sociale. Au-delà de la production issue des acteurs aux logiques industrielles éprouvées, qu’il s’agisse de la musique enregistrée ou du spectacle vivant, il existe de nombreuses initiatives qui participent pleinement à la vie musicale. Cela forme au sein des territoires des dynamiques culturelles où se mêlent des acteurs hétérogènes. Appréhendées comme des scènes locales dans ce travail, elles sont abordées dans leur dimension communicationnelle. Or, les pratiques communicationnelles des scènes se sont largement renouvelées avec la diffusion du numérique. Effectivement, ces acteurs ont pu accéder à des espaces médiatiques de promotion et de diffusion qu’ils se sont rapidement appropriés. Le déploiement des usages numériques au sein des scènes fait surgir plusieurs niveaux de questionnement qui structurent la thèse. Tout d’abord, il s’agira de comprendre comment les scènes se saisissent de l’offre industrielle des acteurs de la communication, puis en retour d’analyser comment les logiques industrielles de ces derniers agissent sur les scènes locales. Ainsi, ce travail articule une approche critique de la production culturelle à partir de la fourmilière avec une approche communicationnelle de cet espace. Pour ce faire, cette thèse croise deux ensembles théoriques des SIC : la théorie des industries culturelles et la communication des organisations

    L’image au cœur des pratiques communicationnelles des scènes musicales

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    Les images ont pris une place considérable dans les pratiques communicationnelles. La diffusion des smartphones et des plateformes pour les échanger, les diffuser a permis la circulation de cette forme médiatique comme jamais. La filière musicale n’échappe pas à ce mouvement profond. Ainsi, cet article interroge l’évolution des pratiques communicationnelles au sein des scènes musicales et montre que le recours à l’image constitue une nouvelle norme dans cet espace social à laquelle les acteurs sont invités à se conformer. L’article propose une analyse des facteurs qui ont induit cette pratique ainsi que les discours qui l’entourent.Images have taken a growing place in communication practices. The diffusion of smartphones and platforms to exchange and distribute them has made this media form circulate as never before. Thus, this article questions the evolution of communication practices within the music scene and shows that the use of images constitutes a new norm in this social space to which actors are invited to conform. The article provides an analysis of the factors that have led to this practice and the discourses surrounding it

    Communicative approach of local music scenes face to the digital media offer : the case of Nantes

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    Depuis l’apparition des musiques amplifiées, dans les années 1960, ces dernières ont pris une place conséquente dans la vie sociale. Au-delà de la production issue des acteurs aux logiques industrielles éprouvées, qu’il s’agisse de la musique enregistrée ou du spectacle vivant, il existe de nombreuses initiatives qui participent pleinement à la vie musicale. Cela forme au sein des territoires des dynamiques culturelles où se mêlent des acteurs hétérogènes. Appréhendées comme des scènes locales dans ce travail, elles sont abordées dans leur dimension communicationnelle. Or, les pratiques communicationnelles des scènes se sont largement renouvelées avec la diffusion du numérique. Effectivement, ces acteurs ont pu accéder à des espaces médiatiques de promotion et de diffusion qu’ils se sont rapidement appropriés. Le déploiement des usages numériques au sein des scènes fait surgir plusieurs niveaux de questionnement qui structurent la thèse. Tout d’abord, il s’agira de comprendre comment les scènes se saisissent de l’offre industrielle des acteurs de la communication, puis en retour d’analyser comment les logiques industrielles de ces derniers agissent sur les scènes locales. Ainsi, ce travail articule une approche critique de la production culturelle à partir de la fourmilière avec une approche communicationnelle de cet espace. Pour ce faire, cette thèse croise deux ensembles théoriques des SIC : la théorie des industries culturelles et la communication des organisations.Since the emergence of popular music in the 1960s, it has taken a significant place in social life. Beyond the production of actors with proven industrial logics, whether it be recorded music or live performance, there have been many initiatives that fully participate in musical life. This forms cultural dynamics within the territories where heterogeneous actors mix. Apprehended as local scenes in this work, they are addressed within their communicative dimension. However, the communicative practices of the scenes have been largely renewed with the diffusion of digital technology. Indeed, these actors were able to access media spaces for promotion and broadcasting that they quickly appropriated. The deployment of digital uses within scenes raises several levels of questioning that structure the thesis. First, it will question how the scenes use the industrial offer of the communication actors, then in return to analyse how the industrial logics of the latter operate on the local scenes. Thus, this work combines a critical approach to cultural production from the margin with a communicative approach to this social context. To that end, this thesis intersects two theoretical sets of information and communication science : the cultural industries theory and the communication of organisations

    Les producteurs : enjeux créatifs, enjeux financiers

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    Ouvrage collectif sous la direction de Laurent Creton, Yannick Dehée, Sébastien Layerle et Caroline MoineInternational audienceFigure-clé du cinéma, le producteur est longtemps resté ignoré par les historiens. Cet ouvrage élabore une cartographie des recherches, au carrefour de l’économique, du politique et du culturel. À l’exemple de la France, mais aussi d’autres pays, on examine une profession aux frontières floues et mouvantes, des origines du cinéma à nos jours. Parce que les stratégies financières et éditoriales sont étroitement imbriquées, ce recueil mêle les approches économiques, stratégiques et sociologiques pour mieux cerner le rôle et l’influence du producteur dans la culture contemporaine. Plusieurs « grands témoins », professionnels reconnus, apportent leur éclairage et leur expérience (notamment, Nicolas Seydoux sur Daniel Toscan du Plantier, Alain Goldman, Philippe Martin, Alain Rocca et Thomas Schmitt)

    « Pour moi, c’est plus qu’une expo ! »: Production et réception d’une exposition sur les musiques populaires dans un musée d’histoire

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    International audienceThis article analyses the production and reception of a regional exhibition by the château des ducs de Bretagne (Nantes). Regional expositions often seek to highlight the institution’s links to the city, its social, political and economic history. After having exhibited the work of female artists and presented migratory phenomena, in 2018 the museum created an exhibition over 21 months on rock in Nantes that retraced the local history of popular music from the 1960s to today. From the beginning, the museum adopted a subjective approach by choosing a journalist from the local music scene for the curation of this show, which thus became more interested in collective memory rather than social history. This article proposes an analysis of this strategy and seeks to study its effects on visitors through a qualitative survey centered around emotions. The results show that there is a close relation between how individuals were socialized with popular music and the local music scene and their reactions to the show, which varied from nostalgia to joy.El articulo analiza la producción y la recepción de una exposición de territorio impulsada por el château des ducs de Bretagne (Nantes). Las exposiciones de territorio buscan indagar la relación con la ciudad, su historia social, política, económica. Tras haber expuesto el trabajo de las mujeres y los fenómenos migratorios, el museo presenta en el 2018 una exposición de 21 meses sobre el rock de Nantes, que explora la historia local de las músicas populares desde 1960 hasta la actualidad. Desde el inicio, el museo eligió un enfoque subjetivo de esta historia al confiar la curaduría de la exposición a un periodista, miembro de la escena musical local, más vinculado con la memoria colectiva que con la historia social. El artículo propone un análisis de esta postura y busca estudiar sus efectos en los públicos mediante una encuesta cualitativa centrada en las emociones. Los resultados indican la estrecha relación que existe entre la socialización de los individuos con las músicas populares, al igual que con la escena de Nantes, y sus sentimientos durante la visita, que transitan desde la nostalgia hasta la alegría.L’article analyse la production et la réception d’une exposition de territoire portée par le château des ducs de Bretagne (Nantes). Les expositions de territoire visent à interroger le rapport à la ville, son histoire sociale, politique, économique. Après avoir exposé le travail des femmes et les phénomènes migratoires, le musée met en place en 2018 une exposition durant 21 mois sur le rock nantais, qui revisite l’histoire locale des musiques populaires de 1960 à nos jours. Dès le départ, le musée fait le choix d’une approche subjective de cette histoire en confiant le commissariat d’exposition à un journaliste, membre de la scène musicale locale, qui s’inscrit davantage dans un rapport à la mémoire collective qu’à l’histoire sociale. L’article propose une analyse de ce parti pris et cherche à étudier ses effets sur les publics à partir d’une enquête qualitative centrée sur les émotions. Les résultats indiquent la relation étroite entre la socialisation des individus aux musiques populaires tout comme à la scène nantaise et leurs ressentis durant le parcours de visite, allant de la nostalgie à la joie

    L’animation comme industrie culturelle ? Concevoir et produire le dessin animé

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    L’animation, entendue ici dans toute la diversité de ses formats (longs et courts métrages de fiction, documentaires, publicités, etc.) et de ses techniques (celluloïd, images de synthèse, stop-motion, etc.), a longtemps été une niche scientifique, surtout en comparaison de l’intérêt exprimé pour d’autres médias ou industries culturelles. Certes, l’état de l’art s’est considérablement étoffé avec l’affirmation des « animation studies » dans le contexte anglo-saxon (Crafton, 1982 ; Pilling, 1997 ; Lamarre, 2008 ; Wells, 2012). De simple dénomination employée pour désigner certaines formations, départements d’universités ou encore cours au sein des écoles d’animation, l’expression est aujourd’hui devenue un label commode pour rassembler toutes les discussions et analyses engagées par des universitaires (et/ou certains praticiens) autour de l’animation… En savoir
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