Influence de Thonningia sanguinea (THOS) sur la productivité d’un élevage de poules pondeuses

L’élevage des poules a connu ces dernières années un développement rapide dans nombre de pays d’Afrique grâce à une assistance sanitaire des animaux. L’objectif de ce travail était d’évaluer l’influence de Thonningia sanguinea (codifié THOS) sur le rendement des poules pondeuses dans un élevage. Pour ce faire, nous avons étudié les effets de THOS sur l’indice de consommation (IC), le poids moyen des animaux, le taux de ponte, le poids et l’épaisseur de la coquille des oeufs. Pour chaque paramètre étudié, deux lots dont l’un traité avec THOS (lot expérimental) et l’autre non traité (lot témoin) ont été constitués. Le traitement s’est étendu sur deux semaines au cours desquelles chaque poule traitée a reçu quotidiennement 500 mg de THOS. Les résultats obtenus ont montré que THOS active la croissance pondérale et améliore la qualité et la quantité de la ponte. Dans ces conditions, il pourrait donc être utilisé comme un excellent produit vétérinaire pouvant contribuer à l’augmentation de la productivité dans un élevage.Mots clés: poule pondeuse, THOS, amélioration, productivité, Côte d’Ivoir

Potentiel mellifere de la flore du centre-est de la Cote d’Ivoire : Interet pour l’apiculture moderne

Le miel, produit par l’abeille mellifère (Apis mellifera L.), fait partie des aliments les plus anciens de l’humanité. Il est très largement connu et consommé. Cependant, l’apiculture moderne est récente et mal connue en Afrique en général et en Côte d’Ivoire en particulier. Cette étude vise à évaluer les atouts floristiques pour une orientation efficiente des pratiques apicoles au Centre-est de la Côte d’Ivoire. Les données ont été collectées dans le département de Dimbokro à l’aide d’inventaires floristiques et d’observations mensuelles de l’activité de butinage des abeilles durant 12 mois. Ainsi, 128 espèces mellifères ont été recensées. La majorité de ces espèces (87 p.c.) présente un seul cycle annuel de floraison, tandis que 57 p.c. fleurissent durant au moins 3 mois d’affilée par an. La flore mellifère est composée 45 p.c. d’espèces exclusivement nectarifères, 22 p.c. d’espèces uniquement pollinifères et 31 p.c. d’espèces à la fois nectarifères et pollinifères. Par ailleurs, 57 p.c. de ces plantes sont intensément butinés par les abeilles et 48 p.c. présentent une haute valeur mellifère. Lesrésultats prouvent que l’apiculture moderne peut aisément être pratiquée dans la zone d’étude. Toutefois, un rapprochement des plantes mellifères des ruches pourrait permettre d’améliorer le rendement apicole.Mots clés : Flore mellifère, Apiculture, Miel, Dimbokro  English Title: Melliferous potential of the flora of central-east of Cote d’Ivoire : interest for modern beekeepingHoney, produced by the bee (Apis mellifera L.), is one of the oldest foods of humanity. He is very widely known and consumed. However, modern beekeeping is recent and poorly known in Africa in general and in Côted’Ivoire in particular. This study aims to evaluate the floristic assets in order to an efficient orientation of beekeeping practices in the Central-East of Côte d’Ivoire. Data were collected in the Dimbokro Department using floristic inventory and monthly observations of bees harvesting activity for 12 months. Thus, 128 melliferous species have been identified. The majority of these species (87%) have a single annual flowering cycle, while 57% flower for at least 3 months of flowering per year. The melliferous flora is composed of 45% exclusively nectariferous species, 22% only  polleniferous species and 31 species of both nectariferous and polleniferous species. In addition, 57% of these plants are intensely foraged by the bees and 48% have a high honey value. The results show that modern beekeeping can easily be practiced in the study area. However, an approximation of the melliferous plants of the hives could allow to improve the beekeeping yield.Keywords: Melliferous flora, Beekeeping, Honey, Dimbokro

Sustaining control of Schistosomiasis mansoni in western Côte d'Ivoire : results from a SCORE study, one year after initial praziquantel administration

The Schistosomiasis Consortium for Operational Research and Evaluation (SCORE) has launched several large-scale trials to determine the best strategies for gaining and sustaining control of schistosomiasis and transitioning toward elimination. In Côte d'Ivoire, a 5-year cluster-randomized trial is being implemented in 75 schools to sustain the control of schistosomiasis mansoni. We report Schistosoma mansoni infection levels in children one year after the initial school-based treatment (SBT) with praziquantel and compare with baseline results to determine the effect of the intervention.; The baseline cross-sectional survey was conducted in late 2011/early 2012 and the first follow-up in May 2013. Three consecutive stool samples were collected from 9- to 12-year-old children in 75 schools at baseline and 50 schools at follow-up. Stool samples were subjected to duplicate Kato-Katz thick smears. Directly observed treatment (DOT) coverage of the SBT was assessed and the prevalence and intensity of S. mansoni infection compared between baseline and follow-up.; The S. mansoni prevalence in the 75 schools surveyed at baseline was 22.1% (95% confidence interval (CI): 19.5-24.4%). The DOT coverage was 84.2%. In the 50 schools surveyed at baseline and one year after treatment, the overall prevalence of S. mansoni infection decreased significantly from 19.7% (95% CI: 18.5-20.8%) to 12.8% (95% CI: 11.9-13.8%), while the arithmetic mean S. mansoni eggs per gram of stool (EPG) among infected children slightly increased from 92.2 EPG (95% CI: 79.2-105.3 EPG) to 109.3 EPG (95% CI: 82.7-135.9 EPG). In two of the 50 schools, the prevalence increased significantly, despite a DOT coverage of >75%.; One year after the initial SBT, the S. mansoni prevalence had decreased. Despite this positive trend, an increase was observed in some schools. Moreover, the infection intensity among S. mansoni-infected children was slightly higher at the 1-year follow-up compared to the baseline situation. Our results emphasize the heterogeneity of transmission dynamics and provide a benchmark for the future yearly follow-up surveys of this multi-year SCORE intervention study

L'infection par le VIH chez les femmes en âge de procréer à Sassandra (Côte d'Ivoire)

Le travail, réalisé en 1988-1989, a consisté à comparer les caractéristiques socio-démographiques des femmes en âge de procréer (15-49 ans) d'une sous-préfecture rurale de Côte d'Ivoire (Sassandra) avec leur statut sérologique VIH afin de dégager des variables explicatives de cette séropositivité. Il n'a pas été possible de tester que 521 femmes sur les 1084 qui constituaient la population de départ, mais les deux sous-populations ne diffèrent que par les lieux de naissance et de résidence. La séropositivité tréponémique est élevée, de façon homogène. Pour la séropositivité du VIH, le taux global de séropositivité est de 6,1 plus ou moins 0,02 %, soit un taux intermédiaire (différences non significatives) entre ceux trouvés lors de l'enquête nationale en zone rurale (4,9 %) et en zone urbaine (7,3 %). Ce taux de séropositivité est lié au lieu de naissance (même après ajustement sur le taux de présentation); les femmes nées dans la région sont plus souvent positives que les autres et les femmes nées dans les villages plus souvent que celles nées en ville (p = 0,005 et 0,02). En revanche, les femmes mariées sont moins souvent positives que les femmes non mariées et que celles vivant en union libre (p = 0,02 et 0,0005); la polygamie semble apporter une certaine protection envers le VIH par rapport à la monogamie. Enfin les femmes séropositives ont eu plus souvent des enfants mort-nés et moins souvent des enfants décédés que les femmes séronégatives (p = 0,02 et 0,03). Il est proposé de renforcer les activités de surveillance prénatale et de les renforcer surtout en zone rurale pour prévenir de nouvelles infections par le VIH. (Résumé d'auteur

Periode de recolte et taux de germination des semences de trois arbres fruitiers sauvages : AKPI, Choco et Bitei, autour du Parc National de Taï

Cette étude a été réalisée pour connaître les périodes de maturité et le degré de germination des fruits en vue de la domestication de trois espèces d’arbres fruitiers sauvages : Beilschmiedia mannii, Irvingia gabonensis et Ricinodendron heudelotii, autour du Parc national de Taï. Par la méthode d’interview semi-directe et de mise en place de la pépinière (création de germoirs et transferts des plants en sachets), il ressort que la fructification de Beilschmiedia mannii intervient entre octobre et décembre, celle de Ricinodendron heudelotii entre juillet et septembre et celle de Irvingia gabonensis a eu lieu entre le mois de décembre de l’année en cours et celui de mars de l’année suivante. Le degré de germination des graines est variable d’une espèce à une autre. Ainsi, Beilschmiedia mannii, Irvingia gabonensis et Ricinodendron heudelotii ont présenté respectivement les taux de germination moyen suivants 76,63 %, 34,35 % et 27,45 % ; le taux de germination de la première espèce étant statistiquement différent de ceux des deux autres espèces. Le délai de germination pour chacune des espèces est de plus ou moins 1,5 mois. Un taux de réussite des plants transférés en sachet de plus de 95 % a été enregistré pour chacune des espèces. Des cas de nécroses de feuilles ont été notés chez Ricinodendron heudelotii.   English title: Harvest period and seed germination rate of three wild fruit trees: Akpi, Choco and Bitei, around Taï National Park This study was carried out to determine the maturity periods and degree of fruit germination for the domestication of three species of wild fruit trees: Beilschmiedia mannii, Irvingia gabonensis and Ricinodendron heudelotii, around Taï national Park. By the method of semi-direct interview and setting up the nursery (creation of germiners and transfer of plants in bags), it appears that the fruiting of Beilschmiedia mannii occurs between October and December, that of Ricinodendron heudelotii between July and September and that of Irvingia gabonensis took place between December of the current year and March of the following year. The degree of seed germination varies from one species to another. Beilschmiedia mannii, Irvingia gabonensis and Ricinodendron heudelotii presented respectively the following average germination rates 76.63%, 34.35% and 27.45%; the germination rate of the first species being statistically different from those of the other two species. The germination time for each species is plus or minus one month a month and half. A success rate of plants transferred in sachet of more than 95% was recorded for each species. Leaf necrosis has been noted in Ricinodendron heudelotii

Modèle de circulation des eaux dans l’estuaire du fleuve Bandama en Côte d’Ivoire. Incidences des régimes fluviaux et des conditions de marée

Dans l’estuaire du fleuve Bandama, les échanges entre les eaux continentales et marines diffèrent d’amont en aval. En amont de la zone de pénétration, la dessalure est progressive sur toute la tranche d’eau alors que la stratification des eaux est plus prononcée en aval, où l’évolution de la salinité se fait par des plans verticaux homogènes sauf au maximum de flot. Lorsque le niveau de l’eau est stabilisé et que les courants sont nuls, les salinités continuent de croître pendant l’étale de haute mer et de décroître pendant l’étale de basse mer. L’augmentation se poursuit à la reprise des courants de jusant tout comme la diminution pendant la reprise des courants de flots. Les conditions optimales d’observation de la pénétration maximale des eaux marines se situent pendant l’étiage du fleuve Bandama et à la marée de vives eaux. A cette période, la marée de salinité se ressent jusqu’à environ 31 km de l’embouchure alors que la marée dynamique est perceptible jusqu’à environ 70 km. Sur le plan de la morphologie, l’estuaire du Bandama présente trois chenaux principaux séparés par des hauts fonds émergeant en période d’étiage ou par des îlots occupées par des plantations. La profondeur moyenne est de 3,5 m. Toutefois à proximité de N’Zida, elle est de 15 m probablement à cause du dragage réalisé lors de la construction du pont. D’une manière générale, des berges au chenal principal, les pentes sont abruptes souvent quasi verticales. 2- M. HASNAOUI ; S. SOUISSI ; G. BALVAY - Distribution spatio-temporelle du phytoplancton dans un étang d’alevinage (station de la Deroua,Béni-Mellal, Maroc) Le phytoplancton est un des compartiments essentiels qui conditionne la chaîne alimentaire dans les écosystèmes aquatiques, surtout dans les étangs de pisciculture. Durant le cycle d’alevinage de 1997 de la carpe argentée (Hypophthalmichthys molitrix) à la station de pisciculture de la Deroua à Béni-Mellal, l’évolution du phytoplancton a été suivie sur cinq stations de l’étang en avril et mai afin d’établir un schéma de sa distribution dans l’espace et dans le temps. La première mesure, réalisée après une fertilisation par le super phosphate triple et l’urée, a révélé, d’une part, une évolution non parallèle de la densité algale, de la chlorophylle a et de l’oxygène dissous et, d’autre part, une répartition spatiale hétérogène des groupes d’algues existants. Le traitement au Dipterex, le déversement des alevins et les dilutions, pratiqués au niveau de l’étang, influencent les concentrations des différents paramètres physiques et chimiques ainsi que le compartiment planctonique puisque le prélèvement effectué le 30 avril montre qu’il y a une diminution de la concentration de la plupart des facteurs abiotiques et une augmentation de la densité algale avec dominance quasi-totale d’Euglena deses qui se répartit assez différemment entre les cinq stations. Un apport d’eau à l’étang d’alevinage à partir d’un étang voisin fait augmenter la densité algale avec apparition de nouveaux taxons. Toutefois, la présence des Cyanobactéries peut dégrader la qualité de l’eau de l’étang en se développant au profit des Chlorophycées même si cet apport d’eau entraîne la dispersion des populations pendant un certain temps. D’après les résultats des analyses statistiques, le phytoplancton montre une distribution spatiale et temporelle hétérogène suite aux différentes interventions. Ceci laisse supposer une répartition plus hétérogène du zooplancton dépendant de l’existence des taxons facilement broutés et serépercutera sur le taux de mortalité des alevins

Identification of three single nucleotide polymorphisms in Anopheles gambiae immune signaling genes that are associated with natural Plasmodium falciparum infection

<p>Abstract</p> <p>Background</p> <p>Laboratory studies have demonstrated that a variety of immune signaling pathways regulate malaria parasite infection in <it>Anopheles gambiae</it>, the primary vector species in Africa.</p> <p>Methods</p> <p>To begin to understand the importance of these associations under natural conditions, an association mapping approach was adopted to determine whether single nucleotide polymorphisms (SNPs) in selected immune signaling genes in <it>A. gambiae </it>collected in Mali were associated with the phenotype of <it>Plasmodium falciparum </it>infection.</p> <p>Results</p> <p>Three SNPs were identified in field-collected mosquitoes that were associated with parasite infection in molecular form-dependent patterns: two were detected in the <it>Toll5B </it>gene and one was detected in the gene encoding insulin-like peptide 3 precursor. In addition, one infection-associated <it>Toll5B </it>SNP was in linkage disequilibrium with a SNP in sequence encoding a mitogen-activated protein kinase that has been associated with Toll signaling in mammalian cells. Both <it>Toll5B </it>SNPs showed divergence from Hardy-Weinberg equilibrium, suggesting that selection pressure(s) are acting on these loci.</p> <p>Conclusions</p> <p>Seven of these eight infection-associated and linked SNPs alter codon frequency or introduce non-synonymous changes that would be predicted to alter protein structure and, hence, function, suggesting that these SNPs could alter immune signaling and responsiveness to parasite infection.</p