Air Travel and Venous Thromboembolism: A Systematic Review

CONTEXT: Despite multiple attempts to document and quantify the danger of venous thromboembolism (VTE) following prolonged travel, there is still uncertainty about the magnitude of risk and what can be done to lower it. OBJECTIVES: To review the methodologic strength of the literature, estimate the risk of travel-related VTE, evaluate the efficacy of preventive treatments, and develop evidence-based recommendations for practice. DATA SOURCES: Studies identified from MEDLINE from 1966 through December 2005, supplemented by a review of the Cochrane Central Registry of Controlled Trials, the Database of Abstracts of Reviews of Effects, and relevant bibliographies. STUDY SELECTION: We included all clinical studies that either reported primary data concerning travel as a risk factor for VTE or tested preventive measures for travel-related VTE. DATA EXTRACTION AND ANALYSIS: Two reviewers reviewed each study independently to assess inclusion criteria, classify research design, and rate methodologic features. The effect of methodologic differences, VTE risk, and travel duration on VTE rate was evaluated using a logistic regression model. DATA SYNTHESIS: Twenty-four published reports, totaling 25 studies, met inclusion criteria (6 case-control studies, 10 cohort studies, and 9 randomized controlled trials). Method of screening for VTE [screening ultrasound compared to usual clinical care, odds ratio (OR) 390], outcome measure [all VTE compared to pulmonary embolism (PE) only, OR 21], duration of travel (<6 hours compared to 6–8 hours, OR 0.011), and clinical risk (“higher” risk travelers compared to “lower,” OR 3.6) were significantly related to VTE rate. Clinical VTE after prolonged travel is rare [27 PE per million flights diagnosed through usual clinical care, 0.05% symptomatic deep venous thrombosis (DVT) diagnosed through screening ultrasounds], but asymptomatic thrombi of uncertain clinical significance are more common. Graduated compression stockings prevented travel-related VTE (P < 0.05 in 4 of 6 studies), aspirin did not, and low-molecular-weight heparin (LMWH) showed a trend toward efficacy in one study. CONCLUSIONS: All travelers, regardless of VTE risk, should avoid dehydration and frequently exercise leg muscles. Travelers on a flight of less than 6 hours and those with no known risk factors for VTE, regardless of the duration of the flight, do not need DVT prophylaxis. Travelers with 1 or more risk factors for VTE should consider graduated compression stockings and/or LMWH for flights longer than 6 hours

Embolies pulmonaires de vols longs courriers

Etude rétrospective (1990-2002) ayant inclus 135 embolies pulmonaires (EP) survenues au cours ou au détours d'un voyage en avion long-courrier, initialement prises en charge par les services médicaux des Aéroports de Paris, Orly et Roissy Charles de Gaulle, et secondairement confirmées en hôpital par scintigraphie pulmonaire de ventilation-perfusion de haute probabilité, angiographie pulmonaire, angioscanner spiralé ou anatomo-pathologie. La fréquence de survenue retrouvée sur la période étudiée est de 1 passager sur 200 000, mais est sous-estimée car ne concerne que les sujets symptomatiques au moment de débarquement et n'inclue pas les décès de diagnostic non confirmé. Nette prédominance féminine : 76,3% alors que les femmes constituent moins de 40% des passagers et seulement 55% des registre d'EP. 8% seulement du total des passagers à l'arrivée à Paris ont effectué des vols de 12h ou plus, alors que près de 70% de ceux qui ont fait une embolie pulmonaire ont effectué des vols de 12h ou plus. 41% des sujets ne présentaient, autre que le voyage lui-même, aucun facteur de risque particulier pour l'embolie pulmonaire, même après bilan. 23% seulement avaient des facteurs de haut risque d'embolie pulmonaire. Seulement 32% avaient une phlébite associée. Pour 84% des cas, cet épisode était le premier événement thrombotique dans la vie des patients. 74% des EP sont survenues sur des vols de nuits. 5 sur les 135 ont présenté un QVC par embolie paradoxale sur foramen ovale perméable et 13 un ACR initial. Les embolies pulmonaires étaient toutes graves,inaugurées par un malaise (97%) ou une syncope au lever ou dans la passerelle (68%), dyspnée (65%), douleur thoracique (30%)?PARIS7-Villemin (751102101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

Prévention de la maladie thromboembolique veineuse profonde en voyage aérien

La relation entre la survenue de maladie thromboembolique veineuse profonde et les voyages aériens a été évoquée pour la première fois par Homans en 1954. Depuis, de nombreuses études ont tentées de prouver l'existence d'un lien. L'augmentation considérable du trafic aérien au cours des dernières décennies a accrue l'incidence des thromboses et a amené les medias à s'intéresser au problème. La physiopathologie de la maladie, et les particularités physiologiques du voyage aérien permettent de comprendre la formation du thrombus, de déterminer les facteurs de risque propre au vol et au passager, et ainsi d'en envisager la prévention. Une étude menée auprès de généralistes enseignants de la faculté Paris Ile de France ouest, montre une bonne connaissance de ces facteurs de risque et une pratique préventive relativement homogène. Cependant, certains restent sans réponse aux questions que peuvent leur poser un patient avant un long vol, traduisant probablement l'absence d'une attitude clairement définie par la littérature. Un exemple de conduite à tenir et de conseils à prodiguer au voyageur, concernant la prévention de la maladie thromboembolique profonde est nécessaire. Pour autant, le généraliste ne doit pas être le seul acteur de cette prévention mais l'effort doit être collectif, tant au niveau des compagnies aériennes que des pouvoirs publics.The relation between venous thromboembolic disease and airplane trip was sugested for the first time by Homans in 1954. Since, several studies tried to prove the existence of this link. The considerable increase of the air traffic during the last decades increased the incidence of thromboses and led the media to be intersted in the problem. The physiopathology of this disease and the physiological characteristics of the air trip allow to understand the formation of the thrombus, to determine the risk factors linked with the flight and the passenger and to consider the prevention of it. A study made near teaching general practitioner of Paris-Ile-de-France-Ouest faculty shows a good knowledge of these tisk factors and a homogenous preventive management. However, some of them cannot answer to the questions which can ask them a patient before a long flight, showing the absence of clear guidelines. Concerning the prevention and the management before air travels these guidelines are necessary. The general practitioner should not be the only actor of this prevention but hte work must be collective, including the airline companies and the governments.ST QUENTIN EN YVELINES-BU (782972101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF