79 research outputs found

    Isoflavonoid-based bone-sparing treatments exert a low activity on reproductive organs and on hepatic metabolism of estradiol in ovariectomized rats

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    International audienceThe use of soy isoflavones is a potential alternative to hormone replacement therapy in post-menopausal bone-loss prevention. Nevertheless, phytoestrogens can target other organs and may disrupt cell proliferation, or could modify endogenous steroid hormone metabolism. These mechanisms could be linked to an increased risk of developing cancer. We therefore studied the possible side effects of such treatments in an experimental model of menopause. Forty adult female Wistar rats were ovariectomized and fed with a genistein-, daidzein- or equol-supplemented diet at bone-sparing levels (10 mg/kg BW/day) for 3 months. The estrogenic effects were assessed by histological and molecular analyses on reproductive organs. The impact on the oxidative metabolism of estradiol and on associated cytochrome P450 (CYP) activities was evaluated in liver microsomes. The relative wet weights of both the uterus and the vagina were increased in the equol group, but no significant changes in proliferating cell nuclear antigen or hormone receptor mRNA expression were noticed. In contrast, genistein and daidzein did not induce uterotrophy but caused an overexpression of estrogen receptor α mRNA which could correspond to a long-lasting effect of physiological concentrations of estrogens. The hepatic metabolism of estradiol was influenced by daidzein which increased the synthesis of putative mutagenic derivatives. At the same time, genistein favored estrogen 2-hydroxylation, and equol decreased 4-hydroxyestrogen production. Surprisingly, no significant alteration in hepatic CYP activities was detected. Taken together, these results demonstrate that isoflavonoid-based bone-sparing treatments are able to cause side effects on other estrogen-sensitive target organs when given in the long-term

    Regulatory and academic studies to derive reference values for human health: The case of bisphenol S

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    We would like to thank the HBM4EU team including Petra Apel (UBA), Matthieu Meslin and Christophe Rousselle (Anses) for their scientific contribution, as well as the ANSES Working Group on endocrine disruption, and its scientific Anses coordinators François Pouzaud and Sandrine Charles.International audienceThe close structural analogy of bisphenol (BP) S with BPA, a recognized endocrine-disrupting chemical and a substance of very high concern in the European Union, highlights the need to assess the extent of similarities between the two compounds and carefully scrutinize BPS potential toxicity for human health. This analysis aimed to investigate human health toxicity data regarding BPS, to find a point of departure for the derivation of human guidance values. A systematic and transparent methodology was applied to determine whether European or international reference values have been established for BPS. In the absence of such values, the scientific literature on human health effects was evaluated by focusing on human epidemiological and animal experimental studies. The results were analyzed by target organ/system: male and female reproduction, mammary gland, neurobehavior, and metabolism/obesity. Academic experimental studies were analyzed and compared to regulatory data including subchronic studies and an extended one-generation and reproduction study. In contrast to the regulatory studies, which were performed at dose levels in the mg/kg bw/day range, the academic dataset on specific target organs or systems showed adverse effects for BPS at much lower doses (0.5-10â€ŻÎŒg/kg bw/day). A large disparity between the lowest-observed-adverse-effect levels (LOAELs) derived from regulatory and academic studies was observed for BPS, as for BPA. Toxicokinetic data on BPS from animal and human studies were also analyzed and showed a 100-fold higher oral bioavailability compared to BPA in a pig model. The similarities and differences between the two bisphenols, in particular the higher bioavailability of BPS in its active (non-conjugated) form and its potential impact on human health, are discussed. Based on the available experimental data, and for a better human protection, we propose to derive human reference values for exposure to BPS from the N(L)OAELs determined in academic studies

    Valeurs de rĂ©fĂ©rence du valproate de sodium (CAS n°1069-66-5). Valeurs toxicologiques de rĂ©fĂ©rence par voie orale et inhalation, valeurs limites d’exposition professionnelle et valeurs biologiques: Avis de l’Anses. Rapport d’expertise collective

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    Le site de Sanofi situĂ© Ă  Mourenx, dans le bassin industriel de Lacq (64), produit un mĂ©dicament antiĂ©pileptique, la DĂ©pakineÂź, dont le principe actif est le valproate de sodium (VPS). Ce site est une installation classĂ©e pour la protection de l’environnement (ICPE) soumise Ă  autorisation au titre de l’article L.511-1 et suivants du Code de l’environnement. Les rejets dans l’environnement d’une telle installation sont encadrĂ©s par des limites Ă©tablies sur la base d’une Ă©valuation quantitative des risques sanitaires (EQRS). En 2017, Sanofi Chimie a rĂ©alisĂ© une Ă©valuation de l’impact sur la santĂ© et l’environnement des rejets atmosphĂ©riques de valproate, en utilisant des valeurs toxicologiques de rĂ©fĂ©rence (VTR) Ă  seuil par voie orale, cutanĂ©e et respiratoire proposĂ©es par le bureau d’étude CEHTRA (Consultancy for Environmental & Human Toxicology and Risk Assessment). Parmi les diffĂ©rentes VTR proposĂ©es par CEHTRA, Sanofi a utilisĂ© les VTR fondĂ©es sur des effets tĂ©ratogĂšnes. L’EQRS conduite par la sociĂ©tĂ© AECOM pour le compte de Sanofi, en vue d’estimer les risques pour les riverains et les professionnels travaillant Ă  proximitĂ© du site, a conclu que « les risques sanitaires liĂ©s aux rejets actuels et passĂ©s de valproate [Ă©taient] infĂ©rieurs aux valeurs de rĂ©fĂ©rence » proposĂ©es par CEHTRA. L’Anses a Ă©tĂ© saisie le 29 juin 2018 par la DGS et la DGPR afin de mener, en urgence, une analyse critique des VTR du valproate Ă©laborĂ©es pour le compte de Sanofi et utilisĂ©es dans le cadre de cette EQRS. Dans son avis du 12 juillet 2018, l’Anses n’a pas remis en cause le choix de construire une VTR Ă  seuil mais n’a pas retenu les VTR Ă©laborĂ©es par les deux bureaux d’études, EQUITOX (2015) et CEHTRA (2017), Ă  partir des donnĂ©es animales et/ou humaines car de nombreuses donnĂ©es chez l’Homme disponibles dans la littĂ©rature n’avaient pas Ă©tĂ© prises en compte (Anses, 2018). Dans ce contexte, et au titre de la sĂ©curitĂ© des professionnels exposĂ©s au valproate, une campagne de mesures de la concentration d’acide valproĂŻque (VPA) dans le sang des employĂ©s de l’usine a Ă©tĂ© organisĂ©e par le service de santĂ© au travail de l’entreprise du 27 novembre Ă  la mi-dĂ©cembre 2018. Le groupe d'alerte en santĂ© travail (GAST) de Nouvelle-Aquitaine a Ă©tĂ© associĂ© au suivi de cette campagne. Pour l’analyse de cette campagne de mesures, l’entreprise Sanofi s’est rĂ©fĂ©rĂ©e Ă  une valeur biologique repĂšre dans le sang de 5 mg.L-1. Ainsi, la DGT, la DGS et la DGPR ont saisi l’Anses, le 5 avril 2019, pour mener, en urgence, une analyse critique de la valeur biologique utilisĂ©e comme repĂšre par Sanofi pour Ă©valuer l’imprĂ©gnation de ses travailleurs. Au vu des donnĂ©es disponibles, le choix du dosage du valproate dans le sang n’a pas Ă©tĂ© remis en cause. NĂ©anmoins, au regard de la cinĂ©tique d’élimination plasmatique de cette substance et de l’existence de mĂ©tabolites urinaires, il n’a pas Ă©tĂ© exclu qu’un autre biomarqueur puisse ĂȘtre un meilleur tĂ©moin de l’exposition agrĂ©gĂ©e sur une pĂ©riode plus longue. Concernant le calcul de la valeur limite biologique (VLB), l’approche basĂ©e sur la dose thĂ©rapeutique est Ă  privilĂ©gier mais la dose thĂ©rapeutique de 1200 mg.j-1 retenue pour le calcul de la VLB est critiquable compte tenu des donnĂ©es actuellement disponibles. En effet, des effets indĂ©sirables, notamment reprotoxiques, pourraient ĂȘtre observĂ©s Ă  des doses infĂ©rieures Ă  1200 mg.j-1. Par ailleurs, plusieurs incohĂ©rences ou un manque de justification de certains choix ont Ă©tĂ© relevĂ©s lors du calcul de VLB, en particulier au niveau de l’application des facteurs d’incertitude/de protection. Par consĂ©quent, la VLB de 5 mg.L-1 utilisĂ©e par Sanofi n’a pas Ă©tĂ© retenue. Enfin, ne disposant pas de suffisamment d’informations, il n’a pas Ă©tĂ© possible d’apporter un regard critique et de se prononcer sur la mĂ©thode d’analyse et les modalitĂ©s de prĂ©lĂšvement. L’Anses a, par consĂ©quent, recommandĂ© : ‐ de rĂ©aliser une revue approfondie de la littĂ©rature prenant en compte les donnĂ©es les plus rĂ©centes, en particulier chez l’Homme ; ‐ d’évaluer de maniĂšre approfondie la possibilitĂ© de recommander des valeurs de rĂ©fĂ©rence pouvant ĂȘtre utilisĂ©es pour la surveillance biologique des expositions professionnelles au valproate (Anses, 2019). Au regard des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments, l’Anses a Ă©tĂ© saisie le 28 septembre 2018 par la DGS et la DGPR pour Ă©laborer une VTR chronique par inhalation pour le valproate de sodium, puis en avril 2019 par la DGT, la DGS et la DGPR pour dĂ©finir des valeurs de rĂ©fĂ©rence pouvant ĂȘtre utilisĂ©es pour la surveillance des expositions professionnelles au valproate

    Valeurs de rĂ©fĂ©rence du valproate de sodium (CAS n°1069-66-5). Valeurs toxicologiques de rĂ©fĂ©rence par voie orale et inhalation, valeurs limites d’exposition professionnelle et valeurs biologiques: Avis de l’Anses. Rapport d’expertise collective

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    Objet de la saisine : Dans ce contexte, l’Anses a Ă©tĂ© saisie le 28 septembre 2018 par la DGS et la DGPR afin d’élaborer une VTR chronique par inhalation pour le valproate de sodium (VPS), puis le 5 avril 2019 par laDGT, la DGS et la DGPR pour dĂ©finir des valeurs de rĂ©fĂ©rence (VR) pouvant ĂȘtre utilisĂ©es pour la surveillance biologique des expositions professionnelles au valproate (Annexe 1).Le site de Sanofi situĂ© Ă  Mourenx, dans le bassin industriel de Lacq (64), produit un mĂ©dicament antiĂ©pileptique, la DĂ©pakineÂź, dont le principe actif est le valproate de sodium (VPS). Ce site est une installation classĂ©e pour la protection de l’environnement (ICPE) soumise Ă  autorisation au titre de l’article L.511-1 et suivants du Code de l’environnement. Les rejets dans l’environnement d’une telle installation sont encadrĂ©s par des limites Ă©tablies sur la base d’une Ă©valuation quantitative des risques sanitaires (EQRS). En 2017, Sanofi Chimie a rĂ©alisĂ© une Ă©valuation de l’impact sur la santĂ© et l’environnement des rejets atmosphĂ©riques de valproate, en utilisant des valeurs toxicologiques de rĂ©fĂ©rence (VTR) Ă  seuil par voie orale, cutanĂ©e et respiratoire proposĂ©es par le bureau d’étude CEHTRA (Consultancy for Environmental & Human Toxicology and Risk Assessment). Parmi les diffĂ©rentes VTR proposĂ©es par CEHTRA, Sanofi a utilisĂ© les VTR fondĂ©es sur des effets tĂ©ratogĂšnes. L’EQRS conduite par la sociĂ©tĂ© AECOM pour le compte de Sanofi, en vue d’estimer les risques pour les riverains et les professionnels travaillant Ă  proximitĂ© du site, a conclu que « les risques sanitaires liĂ©s aux rejets actuels et passĂ©s de valproate [Ă©taient] infĂ©rieurs aux valeurs de rĂ©fĂ©rence » proposĂ©es par CEHTRA. L’Anses a Ă©tĂ© saisie le 29 juin 2018 par la DGS et la DGPR afin de mener, en urgence, une analyse critique des VTR du valproate Ă©laborĂ©es pour le compte de Sanofi et utilisĂ©es dans le cadre de cette EQRS. Dans son avis du 12 juillet 2018, l’Anses n’a pas remis en cause le choix de construire une VTR Ă  seuil mais n’a pas retenu les VTR Ă©laborĂ©es par les deux bureaux d’études, EQUITOX (2015) et CEHTRA (2017), Ă  partir des donnĂ©es animales et/ou humaines car de nombreuses donnĂ©es chez l’Homme disponibles dans la littĂ©rature n’avaient pas Ă©tĂ© prises en compte (Anses, 2018). Dans ce contexte, et au titre de la sĂ©curitĂ© des professionnels exposĂ©s au valproate, une campagne de mesures de la concentration d’acide valproĂŻque (VPA) dans le sang des employĂ©s de l’usine a Ă©tĂ© organisĂ©e par le service de santĂ© au travail de l’entreprise du 27 novembre Ă  la mi-dĂ©cembre 2018. Le groupe d'alerte en santĂ© travail (GAST) de Nouvelle-Aquitaine a Ă©tĂ© associĂ© au suivi de cette campagne. Pour l’analyse de cette campagne de mesures, l’entreprise Sanofi s’est rĂ©fĂ©rĂ©e Ă  une valeur biologique repĂšre dans le sang de 5 mg.L-1. Ainsi, la DGT, la DGS et la DGPR ont saisi l’Anses, le 5 avril 2019, pour mener, en urgence, une analyse critique de la valeur biologique utilisĂ©e comme repĂšre par Sanofi pour Ă©valuer l’imprĂ©gnation de ses travailleurs. Au vu des donnĂ©es disponibles, le choix du dosage du valproate dans le sang n’a pas Ă©tĂ© remis en cause. NĂ©anmoins, au regard de la cinĂ©tique d’élimination plasmatique de cette substance et de l’existence de mĂ©tabolites urinaires, il n’a pas Ă©tĂ© exclu qu’un autre biomarqueur puisse ĂȘtre un meilleur tĂ©moin de l’exposition agrĂ©gĂ©e sur une pĂ©riode plus longue. Concernant le calcul de la valeur limite biologique (VLB), l’approche basĂ©e sur la dose thĂ©rapeutique est Ă  privilĂ©gier mais la dose thĂ©rapeutique de 1200 mg.j-1 retenue pour le calcul de la VLB est critiquable compte tenu des donnĂ©es actuellement disponibles. En effet, des effets indĂ©sirables, notamment reprotoxiques, pourraient ĂȘtre observĂ©s Ă  des doses infĂ©rieures Ă  1200 mg.j-1. Par ailleurs, plusieurs incohĂ©rences ou un manque de justification de certains choix ont Ă©tĂ© relevĂ©s lors du calcul de VLB, en particulier au niveau de l’application des facteurs d’incertitude/de protection. Par consĂ©quent, la VLB de 5 mg.L-1 utilisĂ©e par Sanofi n’a pas Ă©tĂ© retenue. Enfin, ne disposant pas de suffisamment d’informations, il n’a pas Ă©tĂ© possible d’apporter un regard critique et de se prononcer sur la mĂ©thode d’analyse et les modalitĂ©s de prĂ©lĂšvement. L’Anses a, par consĂ©quent, recommandĂ© : ‐ de rĂ©aliser une revue approfondie de la littĂ©rature prenant en compte les donnĂ©es les plus rĂ©centes, en particulier chez l’Homme ; ‐ d’évaluer de maniĂšre approfondie la possibilitĂ© de recommander des valeurs de rĂ©fĂ©rence pouvant ĂȘtre utilisĂ©es pour la surveillance biologique des expositions professionnelles au valproate (Anses, 2019). Au regard des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments, l’Anses a Ă©tĂ© saisie le 28 septembre 2018 par la DGS et la DGPR pour Ă©laborer une VTR chronique par inhalation pour le valproate de sodium, puis en avril 2019 par la DGT, la DGS et la DGPR pour dĂ©finir des valeurs de rĂ©fĂ©rence pouvant ĂȘtre utilisĂ©es pour la surveillance des expositions professionnelles au valproate

    Avis de l'Anses relatif Ă  l’élaboration d’une liste de substances chimiques d’intĂ©rĂȘt en raison de leur activitĂ© endocrine potentielle - MĂ©thode d’identification et stratĂ©gie de priorisation pour l’évaluation

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    Citation suggĂ©rĂ©e : Anses. (2021). Avis de l’Anses relatif Ă  l’élaboration d’une liste de substances chimiques d’intĂ©rĂȘt en raison de leuractivitĂ© endocrine potentielle. MĂ©thode d’identification et stratĂ©gie de priorisation pour l’évaluation. (saisine 2019-SA-0179). Maisons-Alfort : Anses, 107 p.Endocrine Disruptor Chemicals (EDCs) are substances that alter function(s) of the endocrine system and consequently cause adverse health effects. The endocrine system consists of many cells and tissues that interact with each other and the rest of the body by means ofhormones. This system is responsible for controlling a large number of processes in the body from gamete formation, to conception and early developmental processes such as organogenesis, and to most tissue and organ functions throughout life. EDCs interfere withendocrine function by many ways and, in doing so, lead to adverse effects on the health of humans and/or wildlife. Some of the observed health effects associated with EDCs include, but are not limited to cancer, reproductive, developmental, immunological, neurological,metabolic disorders and obesity. More background information on endocrine disruption and the endocrine system is available in the report “State of the Science of Endocrine Disrupting Chemicals – 2012” from UNEP/WHO, 2012.The second national strategy on EDCs (SNPE 2), launched by the French Ministry of Ecological and Solidarity Transition and the French Ministry of Solidarity and Health in the perspective of the fourth national Health-Environment 2020 plan, aims, over the 2019-2022 period, at reducing the impact of EDCs on the population and on the environment. This second strategy is based on the first French Strategy on EDCs (SNPE 1) published in 2014. The SNPE 2 strategy will develop for a further 4-year period with three priority areas for action including,as a first priority, “the creation of a list of potential EDCs of interest to be shared among EU member states (MSs) and the European Commission in 2020”.In the frame of the action number 3 of SNPE 2 1 , and for the purpose of managing and informing about the risks linked to EDCs, the French Agency for Food, Environmental and Occupational Health & Safety (ANSES) was mandated on 8 October 2019 to identify and prioritize “chemicals that may present Endocrine Disruptor (ED) properties” for building a list that is scientifically robust, resulting from an inventory of published lists at European and international levels. This list aims, firstly, at informing on substances that may have potential endocrine properties regardless of their sectors of use and the sectorial regulations applicable, thus warranting an in depth evaluation of the ED data available.La SNPE 2, lancĂ©e par le ministĂšre de la Transition Ă©cologique et solidaire et le ministĂšre de la SolidaritĂ© et de la SantĂ© dans la perspective du quatriĂšme plan national SantĂ©-Environnement 2020, vise, sur la pĂ©riode 2019-2022, Ă  rĂ©duire l’exposition de la population et la contamination de l’environnement aux perturbateurs endocriniens. Elle s'appuie sur le retour d’expĂ©rience de la premiĂšre StratĂ©gie française sur les perturbateurs endocriniens (SNPE 1) publiĂ©e en 2014.Afin de mettre en Ɠuvre l’action 3 de la SNPE2, l’Anses a Ă©tĂ© saisie pour rendre « disponible, dĂšs 2020 une liste de substances d'intĂ©rĂȘt en raison de leur activitĂ© endocrine potentielle, liste Ă  actualiser annuellement. Cette liste de substances d’intĂ©rĂȘt issues d’un recensement desubstances retenues en raison de leur activitĂ© endocrine, et des effets identifiĂ©s, et figurant dans des listes publiĂ©es au niveau europĂ©en et international, » devait ensuite « ĂȘtre hiĂ©rarchisĂ©e en fonction d’un score de priorisation ».La saisine rappelle que « plusieurs listes de perturbateurs endocriniens ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©tablies par des autoritĂ©s europĂ©ennes, des agences d’expertises d’autres pays ou des organisations non gouvernementales. Toutefois, les critĂšres qui permettent d'Ă©tablir ces listes varient ». Elle prĂ©voit la constitution « d’une liste rĂ©pondant aux attentes des parties prenantes, exprimĂ©es lors des travaux d’élaboration de la SNPE2, de disposer d’une telle liste afin d’informer, agir par prĂ©vention ou par prĂ©caution pour rĂ©duire les expositions. »Cette liste pourra servir de base au programme annuel d’évaluation de l’Anses de ces substances au titre du danger de perturbation endocrinienne, sur la base d’une mĂ©thode de priorisation transparente. Elle pourra aussi servir de source d’information pour d’autres actions de la SNPE2

    Avis de l'Anses relatif Ă  l’élaboration d’une liste de substances chimiques d’intĂ©rĂȘt en raison de leur activitĂ© endocrine potentielle - MĂ©thode d’identification et stratĂ©gie de priorisation pour l’évaluation

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    Citation suggĂ©rĂ©e : Anses. (2021). Avis de l’Anses relatif Ă  l’élaboration d’une liste de substances chimiques d’intĂ©rĂȘt en raison de leuractivitĂ© endocrine potentielle. MĂ©thode d’identification et stratĂ©gie de priorisation pour l’évaluation. (saisine 2019-SA-0179). Maisons-Alfort : Anses, 107 p.Endocrine Disruptor Chemicals (EDCs) are substances that alter function(s) of the endocrine system and consequently cause adverse health effects. The endocrine system consists of many cells and tissues that interact with each other and the rest of the body by means ofhormones. This system is responsible for controlling a large number of processes in the body from gamete formation, to conception and early developmental processes such as organogenesis, and to most tissue and organ functions throughout life. EDCs interfere withendocrine function by many ways and, in doing so, lead to adverse effects on the health of humans and/or wildlife. Some of the observed health effects associated with EDCs include, but are not limited to cancer, reproductive, developmental, immunological, neurological,metabolic disorders and obesity. More background information on endocrine disruption and the endocrine system is available in the report “State of the Science of Endocrine Disrupting Chemicals – 2012” from UNEP/WHO, 2012.The second national strategy on EDCs (SNPE 2), launched by the French Ministry of Ecological and Solidarity Transition and the French Ministry of Solidarity and Health in the perspective of the fourth national Health-Environment 2020 plan, aims, over the 2019-2022 period, at reducing the impact of EDCs on the population and on the environment. This second strategy is based on the first French Strategy on EDCs (SNPE 1) published in 2014. The SNPE 2 strategy will develop for a further 4-year period with three priority areas for action including,as a first priority, “the creation of a list of potential EDCs of interest to be shared among EU member states (MSs) and the European Commission in 2020”.In the frame of the action number 3 of SNPE 2 1 , and for the purpose of managing and informing about the risks linked to EDCs, the French Agency for Food, Environmental and Occupational Health & Safety (ANSES) was mandated on 8 October 2019 to identify and prioritize “chemicals that may present Endocrine Disruptor (ED) properties” for building a list that is scientifically robust, resulting from an inventory of published lists at European and international levels. This list aims, firstly, at informing on substances that may have potential endocrine properties regardless of their sectors of use and the sectorial regulations applicable, thus warranting an in depth evaluation of the ED data available.La SNPE 2, lancĂ©e par le ministĂšre de la Transition Ă©cologique et solidaire et le ministĂšre de la SolidaritĂ© et de la SantĂ© dans la perspective du quatriĂšme plan national SantĂ©-Environnement 2020, vise, sur la pĂ©riode 2019-2022, Ă  rĂ©duire l’exposition de la population et la contamination de l’environnement aux perturbateurs endocriniens. Elle s'appuie sur le retour d’expĂ©rience de la premiĂšre StratĂ©gie française sur les perturbateurs endocriniens (SNPE 1) publiĂ©e en 2014.Afin de mettre en Ɠuvre l’action 3 de la SNPE2, l’Anses a Ă©tĂ© saisie pour rendre « disponible, dĂšs 2020 une liste de substances d'intĂ©rĂȘt en raison de leur activitĂ© endocrine potentielle, liste Ă  actualiser annuellement. Cette liste de substances d’intĂ©rĂȘt issues d’un recensement desubstances retenues en raison de leur activitĂ© endocrine, et des effets identifiĂ©s, et figurant dans des listes publiĂ©es au niveau europĂ©en et international, » devait ensuite « ĂȘtre hiĂ©rarchisĂ©e en fonction d’un score de priorisation ».La saisine rappelle que « plusieurs listes de perturbateurs endocriniens ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©tablies par des autoritĂ©s europĂ©ennes, des agences d’expertises d’autres pays ou des organisations non gouvernementales. Toutefois, les critĂšres qui permettent d'Ă©tablir ces listes varient ». Elle prĂ©voit la constitution « d’une liste rĂ©pondant aux attentes des parties prenantes, exprimĂ©es lors des travaux d’élaboration de la SNPE2, de disposer d’une telle liste afin d’informer, agir par prĂ©vention ou par prĂ©caution pour rĂ©duire les expositions. »Cette liste pourra servir de base au programme annuel d’évaluation de l’Anses de ces substances au titre du danger de perturbation endocrinienne, sur la base d’une mĂ©thode de priorisation transparente. Elle pourra aussi servir de source d’information pour d’autres actions de la SNPE2

    Avis de l'Anses relatif Ă  l’élaboration d’une liste de substances chimiques d’intĂ©rĂȘt en raison de leur activitĂ© endocrine potentielle - MĂ©thode d’identification et stratĂ©gie de priorisation pour l’évaluation

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    La SNPE 2, lancĂ©e par le ministĂšre de la Transition Ă©cologique et solidaire et le ministĂšre de la SolidaritĂ© et de la SantĂ© dans la perspective du quatriĂšme plan national SantĂ©-Environnement 2020, vise, sur la pĂ©riode 2019-2022, Ă  rĂ©duire l’exposition de la population et la contamination de l’environnement aux perturbateurs endocriniens. Elle s'appuie sur le retour d’expĂ©rience de la premiĂšre StratĂ©gie française sur les perturbateurs endocriniens (SNPE 1) publiĂ©e en 2014.Afin de mettre en Ɠuvre l’action 3 de la SNPE2, l’Anses a Ă©tĂ© saisie pour rendre « disponible, dĂšs 2020 une liste de substances d'intĂ©rĂȘt en raison de leur activitĂ© endocrine potentielle, liste Ă  actualiser annuellement. Cette liste de substances d’intĂ©rĂȘt issues d’un recensement desubstances retenues en raison de leur activitĂ© endocrine, et des effets identifiĂ©s, et figurant dans des listes publiĂ©es au niveau europĂ©en et international, » devait ensuite « ĂȘtre hiĂ©rarchisĂ©e en fonction d’un score de priorisation ».La saisine rappelle que « plusieurs listes de perturbateurs endocriniens ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©tablies par des autoritĂ©s europĂ©ennes, des agences d’expertises d’autres pays ou des organisations non gouvernementales. Toutefois, les critĂšres qui permettent d'Ă©tablir ces listes varient ». Elle prĂ©voit la constitution « d’une liste rĂ©pondant aux attentes des parties prenantes, exprimĂ©es lors des travaux d’élaboration de la SNPE2, de disposer d’une telle liste afin d’informer, agir par prĂ©vention ou par prĂ©caution pour rĂ©duire les expositions. »Cette liste pourra servir de base au programme annuel d’évaluation de l’Anses de ces substances au titre du danger de perturbation endocrinienne, sur la base d’une mĂ©thode de priorisation transparente. Elle pourra aussi servir de source d’information pour d’autres actions de la SNPE2

    Avis de l'Anses relatif Ă  l’élaboration d’une liste de substances chimiques d’intĂ©rĂȘt en raison de leur activitĂ© endocrine potentielle - MĂ©thode d’identification et stratĂ©gie de priorisation pour l’évaluation

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    La SNPE 2, lancĂ©e par le ministĂšre de la Transition Ă©cologique et solidaire et le ministĂšre de la SolidaritĂ© et de la SantĂ© dans la perspective du quatriĂšme plan national SantĂ©-Environnement 2020, vise, sur la pĂ©riode 2019-2022, Ă  rĂ©duire l’exposition de la population et la contamination de l’environnement aux perturbateurs endocriniens. Elle s'appuie sur le retour d’expĂ©rience de la premiĂšre StratĂ©gie française sur les perturbateurs endocriniens (SNPE 1) publiĂ©e en 2014.Afin de mettre en Ɠuvre l’action 3 de la SNPE2, l’Anses a Ă©tĂ© saisie pour rendre « disponible, dĂšs 2020 une liste de substances d'intĂ©rĂȘt en raison de leur activitĂ© endocrine potentielle, liste Ă  actualiser annuellement. Cette liste de substances d’intĂ©rĂȘt issues d’un recensement desubstances retenues en raison de leur activitĂ© endocrine, et des effets identifiĂ©s, et figurant dans des listes publiĂ©es au niveau europĂ©en et international, » devait ensuite « ĂȘtre hiĂ©rarchisĂ©e en fonction d’un score de priorisation ».La saisine rappelle que « plusieurs listes de perturbateurs endocriniens ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©tablies par des autoritĂ©s europĂ©ennes, des agences d’expertises d’autres pays ou des organisations non gouvernementales. Toutefois, les critĂšres qui permettent d'Ă©tablir ces listes varient ». Elle prĂ©voit la constitution « d’une liste rĂ©pondant aux attentes des parties prenantes, exprimĂ©es lors des travaux d’élaboration de la SNPE2, de disposer d’une telle liste afin d’informer, agir par prĂ©vention ou par prĂ©caution pour rĂ©duire les expositions. »Cette liste pourra servir de base au programme annuel d’évaluation de l’Anses de ces substances au titre du danger de perturbation endocrinienne, sur la base d’une mĂ©thode de priorisation transparente. Elle pourra aussi servir de source d’information pour d’autres actions de la SNPE2
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