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    L’activité des gestionnaires au sein des espaces de discussion sur le travail : le cas de la planification opérationnelle d’une municipalité

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    L’objectif de cet article est de modéliser l’activité de travail développée par la gestionnaire d’une municipalité québécoise au sein d’un espace de discussion conçu lors d’une recherche-intervention. En développant diverses stratégies d’enquête, la gestionnaire favorise le développement de la dimension réflexive de l’activité de ses employés, ainsi que la sienne. Cette discussion, en plus de favoriser des apprentissages mutuels, permet de co-établir une planification opérationnelle, qui servira de référence tant aux employés qu’à la gestionnaire. Par le fait même, elle permettra d’identifier des situations problématiques et de les résoudre.This article aims to model the work activity developed by the manager of a Quebec municipality within a discussion space designed during a research-intervention. By developing various investigation strategies, the manager promotes the development of the reflective dimension of her employees’ activity, as well as her own. This discussion, in addition to promoting mutual learning, makes it possible to co-establish operational planning, which will serve as a reference for both the employees and the manager. Also, it will help identify problem situations and resolve them.El objetivo de este artículo es modelar la actividad laboral desarrollada por el gerente de un municipio de Quebec en un espacio de discusión diseñado durante una investigación-intervención. Mediante el desarrollo de diversas estrategias de encuesta, el gerente fomenta el desarrollo de la dimensión reflexiva de la actividad de sus empleados, así como la suya propia. Este debate, además de promover el aprendizaje mutuo, permite establecer conjuntamente un plan operativo que servirá de referencia tanto para los empleados como para el gerente. De la misma manera, permitirá identificar situaciones problemáticas y resolverlas

    « Si ce n’est pas documenté, ça n’a pas été fait » : quand les indicateurs de gestion escamotent le travail invisible des femmes

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    Historically, eldercare was usually furnished by unpaid women at home. Now that women are in paid work, much of this care is given by personal support workers (PSWs), who are usually female. With the massive introduction of management indicators in public organisations, a form of organisational silence has appeared : eldercare work remains invisible. To examine the precise mechanism involved in this invisibility, we observed the work of 37 PSWs in six Ontario residences and conducted interviews. Contrary to the way tasks are assigned, PSW work is often done collectively and documentation requirements are demanding ; consequently, documenting can conflict with direct health care. Because PSWs have insufficient time, they are sometimes forced to omit data indicating the challenges of their work. They thus enter a vicious circle where, unable to document their work, they lack resources and must omit even more documentation

    La recherche évaluative comme méthode pour mieux comprendre les mécanismes d’action de l’intervention ergonomique

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    International audienceL’évaluation des interventions peut permettre de mieux comprendre comment les diverses actions des ergonomes produisent les effets escomptés. Dans les écrits, plusieurs dispositifs ont été proposés. Les enjeux méthodologiques liés à l’évaluation des interventions issues du courant de l’ergonomie de l’activité seront discutés. Alors que la recherche évaluative permettrait d’apprécier l’apport global d’une intervention ergonomique complexe et de décrire finement son déroulement, la multiplicité des formes de l’intervention ergonomique pose un défi pour la recherche. Nous proposons donc un protocole visant leur évaluation, où les interventions évaluées auront certaines caractéristiques et conditions communes et où des outils spécifiques de recueil de données seront utilisés afin d’assurer la rigueur de la collecte. La mise au jour des stratégies d’intervention utilisées permettra de dégager un modèle logique d’intervention, d’en préciser les fondements théoriques et les principes d’actions dans la production des effets recherché

    Gender and work in ergonomics : recent trends

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    Since the establishment of the Gender and Work Technical Committee (TC) of the International Ergonomics Association (IEA) in 2006, many researchers have addressed the role of sex and gender in ergonomics, producing a great deal of new information. This special issue aims to present new ways of viewing women's work and gender differences in work-related injury risks in an era of rapidly changing labour market configurations. It offers innovative methods for integrating sex and gender into ergonomic analysis and for designing work environments. It shares reflections on the intersection of vulnerabilities according to certain identity markers. Finally, it contributes to establishing milestones standards of practice so that the consideration of sex and gender can be more systematically modelled in ergonomics research and interventions, for example in training ergonomists or in knowledge transfer initiatives

    L’ergonomie du genre : quelles influences sur l’intervention et la formation ?

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    Le numéro spécial proposé sur ergonomie et genre vise à comprendre dans une approche pluridisciplinaire les façons différentes pour les femmes et les hommes de réaliser leur activité de travail et hors travail. L'objectif est d'interroger nos méthodes d'intervention ergonomique sur les relations entre travail et santé du point de vue du sexe/genre et d'en tirer des leçons pour la formation et la recherche. Une dizaine d'articles dans des secteurs variés apportent des connaissances sur la nécessité d'analyser de manière différenciée les expositions aux risques, les difficultés de santé selon le sexe/genre. Les stéréotypes apparaissent dans la répartition des emplois, la division du travail, l'attribution de rôle selon les horaires de travail. Porter le regard sur l'activité, plus exactement sur les modalités de régulations dans le travail en fonction des formes d'organisation du travail selon le sexe/genre, amène aux différentes étapes de l'intervention ergonomique à questionner les processus de transformation du travail qui peuvent tenir davantage l'égalité professionnelle. La première étape de la démarche est d’analyser des données préliminaires à partir d'une demande d'intervention pour construire le problème à traiter du point de vue du sexe/genre. La deuxième étape consiste à faire une analyse du travail en mettant en évidence les stratégies différenciées mises en œuvre par les hommes et les femmes dans l'activité et leurs effets sur la préservation de la santé et les processus de construction. La troisième étape traite d'une réflexion plus générale sur la transformation des représentations et des situations selon l’approche sexe/genre à partir des contextes spécifiques du travail ou des situations de formation et des demandes d’intervention émanant du terrain. Ce numéro spécial est porté par un groupe de chercheurs et praticiens pluridisciplinaires en Europe et au Canada qui participent de façon active à plusieurs congrès nationaux et internationaux pour promouvoir une approche du sexe/genre du point de vue de l'activité de travail
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