11 research outputs found
Marcilly-sur-Seine – La Pièce des Lièvres
Les résultats d’un diagnostic réalisé en 2010 par F. Langry-François (Inrap) sur un terrain de 43,7 ha ont motivé la prescription de trois fouilles archéologiques sur la commune de Marcilly-sur-Seine (Marne), au lieu-dit la Pièce des Lièvres, préalablement à l’extension d’une carrière de granulats. Une première intervention a été menée en 2012 sous la direction d’A. Letor (Éveha) sur une superficie de 2,4 ha, permettant de mettre au jour des vestiges s’échelonnant entre le ve s. av. n. è. et ..
Warcq, Belval – Barreau de raccordement A304 et RN43 (phases 1 et 4)
Quatre diagnostics archéologiques ont été prescrits préalablement à la réalisation d’un barreau de raccordement entre la future A304 (branche ouest du « Y » ardennais) et la RN43, quelques kilomètres à l’ouest de Charleville-Mézières. Ce fuseau traverse les communes de Warcq et de Belval. Son emprise est de 15 ha. Les phases 1 et 4, effectuées respectivement en novembre 2014 et en mars 2016, correspond à la partie sud du projet, entre l’échangeur de Charnois et la RD9. Ces deux zones représen..
L'architecture funéraire dans l'Égypte romaine
L étude des nécropoles de l Égypte romaine révèle la grande diversité architecturale des tombes certaines modestes, d autres très élaborées - mais aussi des bâtiments annexes (chapelles funéraires, ateliers et maisons d embaumeurs). Cette recherche permet de mettre en évidence les contacts entre l Égypte et les autres provinces de l Empire romain dans le domaine de l architecture funéraire. Si les modèles identifiés en Égypte ont parfois été rigoureusement appliqués, ils ont semble-t-il généralement été adaptés. Diverses influences locales peuvent de même être décelées dans la structure et dans le plan des tombes. Les hypogées d Alexandrie, qui se distinguent de la plupart de ceux creusés dans la Chôra, font l objet d une étude particulière. Il paraît en effet important de revenir sur un débat qui divise la communauté scientifique depuis près d un siècle : l origine de ce type de complexe. Si ceux-ci empruntent manifestement des éléments aux édifices funéraires de Macédoine, il est possible que leur plan ait été influencé par les tombes de l époque pharaonique. Concernant les bâtiments construits au-dessus des hypogées de l Égypte, une approche pluridisciplinaire permet de suggérer que certaines salles ont servi de lieux de culte tandis que d autres étaient à usage utilitaire. Par ailleurs, la fréquence des réutilisations des tombes dans cette province ne s explique pas toujours par des facteurs économiques. Le souhait de reposer près d un personnage ou d un lieu de culte particulier transparaît en effet dans plusieurs aires funéraires. Les nécropoles, notamment leur emplacement et leur éventuelle organisation, sont étudiées dans la dernière partie.A study of the necropoles of Roman Egypt reveals a wide diversity in the architecture of tombs, from the simplest to the most elaborate, but also of related constructions (funerary chapels, the workshops and houses of embalmers). This research highlights the contacts that existed between Egypt and the other provinces of the Roman Empire in so far as funerary architecture was concerned. Though Egyptian models were sometimes strictly reproduced, they generally underwent adaptations. Various local influences appear in the structure as well as in the plan of the tombs. Alexandrian hypogea, which are different from most of those dug in the Chôra are studied separately. It seems essential to address a question which has agitated the scientific community for almost a century, that of the origin of this type of complex. Though these obviously borrow some features from Macedonian funerary constructions, their plan may also have been influenced by tombs from pharaonic times. A multidisciplinary approach makes it possible to suggest that, in the constructions erected on top of hypogea in Egypt, some rooms were places of worship while others served more utilitarian purposes. Besides, the frequent reuse of tombs in that province cannot always be attributed to economic factors. The desire to rest beside a particular person or place of worship is manifest in several funerary complexes. Necropoles, particularly their location and possible organisation, are studied in the last section.NANTERRE-BU PARIS10 (920502102) / SudocSudocFranceF
Reims (51), 25 rue des Élus. Évolution d'un terrain proche du forum antique de la Protohistoire à nos jours
La fouille a été réalisée en 2018 au 25 rue des Élus à Reims (51), sur la parcelle cadastrale IL 117, préalablement à la construction d’un immeuble d’habitation intégrant deux niveaux de sous-sols. Cette emprise de 400 m2 est située au cœur de l’agglomération actuelle, à environ 200 m au sud-ouest du cryptoportique, qui marque la présence du forum antique, et à approximativement 200 m au nord- ouest de la cathédrale qui recouvre des thermes publics d'époque romaine.La structure la plus ancienne rencontrée sur cette parcelle est une fosse ayant fourni du mobilier céramique du Bronze final ou du début du Hallstatt. Quatre autres entités faiblement ancrées dans le sol ont été attribuées, quant à elles, à La Tène moyenne et/ou finale. Les deux phases d'occupation suivantes, matérialisées par des fosses et des puits, mais aussi par de rares bâtiments sur poteaux au plan incomplet, appartiennent à l'époque augustéenne et à la première moitié du Ier siècle de notre ère. Cet habitat en matériaux périssables cède sa place autour du milieu du I er siècle à une demeure « en dur » dont les limites n'ont pu être appréciées au terme de cette opération. Cet édifice a connu deux principales phases de remaniement, l'une effectuée très peu de temps après sa construction, la seconde plus tardivement, dans le courant de la première moitié du III e siècle après J.-C. Son abandon est marqué par plusieurs tranchées et fosses creusées dans la seconde moitié du III e siècle de notre ère et au siècle suivant. Après un hiatus chronologique de quatre siècles, le terrain est de nouveau occupé à l'époque carolingienne. Ces structures du IX e siècle, qui prennent invariablement la forme de fosses (dont certaines utilisées comme latrines), témoignent de l'existence d'unités d'habitation situées en dehors de la parcelle fouillée.L'occupation reste plutôt lâche durant la seconde partie du Moyen Âge, avec de nombreux espaces vides, ponctués de quelques structures en creux. Il faut attendre l'Époque moderne pour voir une reprise de la construction sur ce terrain, avec la création de plusieurs bâtiments en blocs de craie, certains d'entre eux disposant de caves à un seul niveau aménagées en sous-œuvre
Reims (51), 25 rue des Élus. Évolution d'un terrain proche du forum antique de la Protohistoire à nos jours
La fouille a été réalisée en 2018 au 25 rue des Élus à Reims (51), sur la parcelle cadastrale IL 117, préalablement à la construction d’un immeuble d’habitation intégrant deux niveaux de sous-sols. Cette emprise de 400 m2 est située au cœur de l’agglomération actuelle, à environ 200 m au sud-ouest du cryptoportique, qui marque la présence du forum antique, et à approximativement 200 m au nord- ouest de la cathédrale qui recouvre des thermes publics d'époque romaine.La structure la plus ancienne rencontrée sur cette parcelle est une fosse ayant fourni du mobilier céramique du Bronze final ou du début du Hallstatt. Quatre autres entités faiblement ancrées dans le sol ont été attribuées, quant à elles, à La Tène moyenne et/ou finale. Les deux phases d'occupation suivantes, matérialisées par des fosses et des puits, mais aussi par de rares bâtiments sur poteaux au plan incomplet, appartiennent à l'époque augustéenne et à la première moitié du Ier siècle de notre ère. Cet habitat en matériaux périssables cède sa place autour du milieu du I er siècle à une demeure « en dur » dont les limites n'ont pu être appréciées au terme de cette opération. Cet édifice a connu deux principales phases de remaniement, l'une effectuée très peu de temps après sa construction, la seconde plus tardivement, dans le courant de la première moitié du III e siècle après J.-C. Son abandon est marqué par plusieurs tranchées et fosses creusées dans la seconde moitié du III e siècle de notre ère et au siècle suivant. Après un hiatus chronologique de quatre siècles, le terrain est de nouveau occupé à l'époque carolingienne. Ces structures du IX e siècle, qui prennent invariablement la forme de fosses (dont certaines utilisées comme latrines), témoignent de l'existence d'unités d'habitation situées en dehors de la parcelle fouillée.L'occupation reste plutôt lâche durant la seconde partie du Moyen Âge, avec de nombreux espaces vides, ponctués de quelques structures en creux. Il faut attendre l'Époque moderne pour voir une reprise de la construction sur ce terrain, avec la création de plusieurs bâtiments en blocs de craie, certains d'entre eux disposant de caves à un seul niveau aménagées en sous-œuvre
Reims (51), 25 rue des Élus. Évolution d'un terrain proche du forum antique de la Protohistoire à nos jours
La fouille a été réalisée en 2018 au 25 rue des Élus à Reims (51), sur la parcelle cadastrale IL 117, préalablement à la construction d’un immeuble d’habitation intégrant deux niveaux de sous-sols. Cette emprise de 400 m2 est située au cœur de l’agglomération actuelle, à environ 200 m au sud-ouest du cryptoportique, qui marque la présence du forum antique, et à approximativement 200 m au nord- ouest de la cathédrale qui recouvre des thermes publics d'époque romaine.La structure la plus ancienne rencontrée sur cette parcelle est une fosse ayant fourni du mobilier céramique du Bronze final ou du début du Hallstatt. Quatre autres entités faiblement ancrées dans le sol ont été attribuées, quant à elles, à La Tène moyenne et/ou finale. Les deux phases d'occupation suivantes, matérialisées par des fosses et des puits, mais aussi par de rares bâtiments sur poteaux au plan incomplet, appartiennent à l'époque augustéenne et à la première moitié du Ier siècle de notre ère. Cet habitat en matériaux périssables cède sa place autour du milieu du I er siècle à une demeure « en dur » dont les limites n'ont pu être appréciées au terme de cette opération. Cet édifice a connu deux principales phases de remaniement, l'une effectuée très peu de temps après sa construction, la seconde plus tardivement, dans le courant de la première moitié du III e siècle après J.-C. Son abandon est marqué par plusieurs tranchées et fosses creusées dans la seconde moitié du III e siècle de notre ère et au siècle suivant. Après un hiatus chronologique de quatre siècles, le terrain est de nouveau occupé à l'époque carolingienne. Ces structures du IX e siècle, qui prennent invariablement la forme de fosses (dont certaines utilisées comme latrines), témoignent de l'existence d'unités d'habitation situées en dehors de la parcelle fouillée.L'occupation reste plutôt lâche durant la seconde partie du Moyen Âge, avec de nombreux espaces vides, ponctués de quelques structures en creux. Il faut attendre l'Époque moderne pour voir une reprise de la construction sur ce terrain, avec la création de plusieurs bâtiments en blocs de craie, certains d'entre eux disposant de caves à un seul niveau aménagées en sous-œuvre
Reims (51), 25 rue des Élus. Évolution d'un terrain proche du forum antique de la Protohistoire à nos jours
La fouille a été réalisée en 2018 au 25 rue des Élus à Reims (51), sur la parcelle cadastrale IL 117, préalablement à la construction d’un immeuble d’habitation intégrant deux niveaux de sous-sols. Cette emprise de 400 m2 est située au cœur de l’agglomération actuelle, à environ 200 m au sud-ouest du cryptoportique, qui marque la présence du forum antique, et à approximativement 200 m au nord- ouest de la cathédrale qui recouvre des thermes publics d'époque romaine.La structure la plus ancienne rencontrée sur cette parcelle est une fosse ayant fourni du mobilier céramique du Bronze final ou du début du Hallstatt. Quatre autres entités faiblement ancrées dans le sol ont été attribuées, quant à elles, à La Tène moyenne et/ou finale. Les deux phases d'occupation suivantes, matérialisées par des fosses et des puits, mais aussi par de rares bâtiments sur poteaux au plan incomplet, appartiennent à l'époque augustéenne et à la première moitié du Ier siècle de notre ère. Cet habitat en matériaux périssables cède sa place autour du milieu du I er siècle à une demeure « en dur » dont les limites n'ont pu être appréciées au terme de cette opération. Cet édifice a connu deux principales phases de remaniement, l'une effectuée très peu de temps après sa construction, la seconde plus tardivement, dans le courant de la première moitié du III e siècle après J.-C. Son abandon est marqué par plusieurs tranchées et fosses creusées dans la seconde moitié du III e siècle de notre ère et au siècle suivant. Après un hiatus chronologique de quatre siècles, le terrain est de nouveau occupé à l'époque carolingienne. Ces structures du IX e siècle, qui prennent invariablement la forme de fosses (dont certaines utilisées comme latrines), témoignent de l'existence d'unités d'habitation situées en dehors de la parcelle fouillée.L'occupation reste plutôt lâche durant la seconde partie du Moyen Âge, avec de nombreux espaces vides, ponctués de quelques structures en creux. Il faut attendre l'Époque moderne pour voir une reprise de la construction sur ce terrain, avec la création de plusieurs bâtiments en blocs de craie, certains d'entre eux disposant de caves à un seul niveau aménagées en sous-œuvre
Reims (51), 25 rue des Élus. Évolution d'un terrain proche du forum antique de la Protohistoire à nos jours
La fouille a été réalisée en 2018 au 25 rue des Élus à Reims (51), sur la parcelle cadastrale IL 117, préalablement à la construction d’un immeuble d’habitation intégrant deux niveaux de sous-sols. Cette emprise de 400 m2 est située au cœur de l’agglomération actuelle, à environ 200 m au sud-ouest du cryptoportique, qui marque la présence du forum antique, et à approximativement 200 m au nord- ouest de la cathédrale qui recouvre des thermes publics d'époque romaine.La structure la plus ancienne rencontrée sur cette parcelle est une fosse ayant fourni du mobilier céramique du Bronze final ou du début du Hallstatt. Quatre autres entités faiblement ancrées dans le sol ont été attribuées, quant à elles, à La Tène moyenne et/ou finale. Les deux phases d'occupation suivantes, matérialisées par des fosses et des puits, mais aussi par de rares bâtiments sur poteaux au plan incomplet, appartiennent à l'époque augustéenne et à la première moitié du Ier siècle de notre ère. Cet habitat en matériaux périssables cède sa place autour du milieu du I er siècle à une demeure « en dur » dont les limites n'ont pu être appréciées au terme de cette opération. Cet édifice a connu deux principales phases de remaniement, l'une effectuée très peu de temps après sa construction, la seconde plus tardivement, dans le courant de la première moitié du III e siècle après J.-C. Son abandon est marqué par plusieurs tranchées et fosses creusées dans la seconde moitié du III e siècle de notre ère et au siècle suivant. Après un hiatus chronologique de quatre siècles, le terrain est de nouveau occupé à l'époque carolingienne. Ces structures du IX e siècle, qui prennent invariablement la forme de fosses (dont certaines utilisées comme latrines), témoignent de l'existence d'unités d'habitation situées en dehors de la parcelle fouillée.L'occupation reste plutôt lâche durant la seconde partie du Moyen Âge, avec de nombreux espaces vides, ponctués de quelques structures en creux. Il faut attendre l'Époque moderne pour voir une reprise de la construction sur ce terrain, avec la création de plusieurs bâtiments en blocs de craie, certains d'entre eux disposant de caves à un seul niveau aménagées en sous-œuvre
Reims (51), 25 rue des Élus. Évolution d'un terrain proche du forum antique de la Protohistoire à nos jours
La fouille a été réalisée en 2018 au 25 rue des Élus à Reims (51), sur la parcelle cadastrale IL 117, préalablement à la construction d’un immeuble d’habitation intégrant deux niveaux de sous-sols. Cette emprise de 400 m2 est située au cœur de l’agglomération actuelle, à environ 200 m au sud-ouest du cryptoportique, qui marque la présence du forum antique, et à approximativement 200 m au nord- ouest de la cathédrale qui recouvre des thermes publics d'époque romaine.La structure la plus ancienne rencontrée sur cette parcelle est une fosse ayant fourni du mobilier céramique du Bronze final ou du début du Hallstatt. Quatre autres entités faiblement ancrées dans le sol ont été attribuées, quant à elles, à La Tène moyenne et/ou finale. Les deux phases d'occupation suivantes, matérialisées par des fosses et des puits, mais aussi par de rares bâtiments sur poteaux au plan incomplet, appartiennent à l'époque augustéenne et à la première moitié du Ier siècle de notre ère. Cet habitat en matériaux périssables cède sa place autour du milieu du I er siècle à une demeure « en dur » dont les limites n'ont pu être appréciées au terme de cette opération. Cet édifice a connu deux principales phases de remaniement, l'une effectuée très peu de temps après sa construction, la seconde plus tardivement, dans le courant de la première moitié du III e siècle après J.-C. Son abandon est marqué par plusieurs tranchées et fosses creusées dans la seconde moitié du III e siècle de notre ère et au siècle suivant. Après un hiatus chronologique de quatre siècles, le terrain est de nouveau occupé à l'époque carolingienne. Ces structures du IX e siècle, qui prennent invariablement la forme de fosses (dont certaines utilisées comme latrines), témoignent de l'existence d'unités d'habitation situées en dehors de la parcelle fouillée.L'occupation reste plutôt lâche durant la seconde partie du Moyen Âge, avec de nombreux espaces vides, ponctués de quelques structures en creux. Il faut attendre l'Époque moderne pour voir une reprise de la construction sur ce terrain, avec la création de plusieurs bâtiments en blocs de craie, certains d'entre eux disposant de caves à un seul niveau aménagées en sous-œuvre
Lack of the multidrug transporter MRP4/ABCC4 defines the PEL-negative blood group and impairs platelet aggregation
International audienceThe rare PEL-negative phenotype is one of the last blood groups with an unknown genetic basis. By combining whole-exome sequencing and comparative global proteomic investigations, we found a large deletion in the ABCC4/MRP4 gene encoding an ATP-binding cassette (ABC) transporter in PEL-negative individuals. The loss of PEL expression on ABCC4-CRISPR-Cas9 K562 cells and its overexpression in ABCC4-transfected cells provided evidence that ABCC4 is the gene underlying the PEL blood group antigen. Although ABCC4 is an important cyclic nucleotide exporter, red blood cells from ABCC4null/PEL-negative individuals exhibited a normal guanosine 3',5'-cyclic monophosphate level, suggesting a compensatory mechanism by other erythroid ABC transporters. Interestingly, PEL-negative individuals showed an impaired platelet aggregation, confirming a role for ABCC4 in platelet function. Finally, we showed that loss-of-function mutations in the ABCC4 gene, associated with leukemia outcome, altered the expression of the PEL antigen. In addition to ABCC4 genotyping, PEL phenotyping could open a new way toward drug dose adjustment for leukemia treatment