16 research outputs found

    Masse grasse, masse maigre et sensibilité à l'insuline chez les femmes obèses postménopausées tolérantes et intolérantes au glucose

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    L'obésité est associée à une augmentation des problèmes métaboliques, cardiovasculaires et orthopédiques, ainsi qu'à un risque accru de cancer. En ce sens, l'augmentation de la masse grasse, ainsi que sa redistribution au niveau abdominal, et principalement viscéral, observées au cours du vieillissement se révèlent être des problématiques de santé de premier ordre. Chez la femme, le changement de statut hormonal causé par la cessation de la sécrétion d'oestrogènes favorise grandement ce problème. Plus spécifiquement, l'obésité viscérale étant la plus fortement liée au développement de désordres métaboliques, la majorité des études ont porté sur la relation entre ce compartiment adipeux et le métabolisme du glucose chez diverses populations. Cependant, les résultats d'études récentes ont porté notre attention sur les relations possibles entre la masse grasse sous-cutanée, la masse maigre et la sensibilité à l'insuline. Étonnamment, nous avons constaté que peu d'études se sont penchées sur les relations entre leurs changements et ceux de la sensibilité à l'insuline suite à une intervention de perte de poids par restriction calorique, cette méthode étant l'intervention la plus utilisée pour réduire le poids corporel. Aussi, des études ont rapporté une influence de l'état initial du métabolisme du glucose sur l'effet de ce type d'intervention sur les variables métaboliques. L'objectif du présent projet, était principalement d'étudier les relations entre les changements de la sensibilité à l'insuline et les changements de la asse [i.e. masse] maigre et de la masse grasse suite à un programme de perte de poids par restriction calorique chez les femmes obèses postménopausées tolérantes et intolérantes au glucose. Pour se faire, nous avons utilisé un échantillon 84 femmes postménopausées en surpoids ou obèses (indice de masse corporelle moyen de 32,7 « 4,5 kg/m 2 ). Ces femmes devaient être postménopausées, avoir un indice de masse corporelle supérieure à 27 kg/ m[indice supérieur 2] sédentaires, non fumeuses et ne devaient pas présenter de complications de santé significatives. Cet échantillon a été divisé en deux groupes selon le statut de tolérance au glucose obtenu par le biais d'une surcharge orale de glucose de 75 g réalisée avant le début de l'intervention. Les participantes ont été catégorisées en deux groupes selon leur niveau de glucose à 2 heures, un groupe de femmes tolérantes au glucose ou normoglycémiques (TG) : glucose plasmatique 7,8 mmol/L ; n= 16. Les mesures de la masse grasse et de la masse maigre ont été obtenues par absorption biphotonique à rayons x. La masse grasse viscérale et sous-cutanée ont été mesurées à l'aide de la tomographie axiale, tandis que la sensibilité à l'insuline a été mesurée lors d'un clamp euglycémique-hyperinsulinémique. Avant l'intervention, nous avons observé des associations négatives entre la sensibilité à l'insuline et les mesures de la masse maigre chez les femmes ayant une tolérance au glucose normale. Cependant, chez les femmes présentant une intolérance au glucose aucune association n'a été observée. Ces résultats suggèrent des différences au niveau de la physiologie musculaire chez les femmes intolérantes au glucose. Nous avons observé des diminutions significatives de la masse grasse totale, ainsi que de la masse grasse viscérale et sous-cutanée suite à l'intervention dans les 2 groupes. Cependant, aucune diminution significative de la masse maigre, ni amélioration de la sensibilité à l'insuline n'ont été observées suite à l'intervention. Finalement, nous n'avons pas noté de relation significative entre les changements de masse maigre et les changements de la sensibilité à l'insuline. L'étude des relations entre le niveau de masse maigre et le métabolisme du glucose requiert davantage d'investigation afin de mieux comprendre les divers facteurs impliqués dans ses altérations. Nos résultats suggèrent qu'il demeure approprié d'encourager la perte de poids par modification des habitudes de vie chez les femmes obèses dans l'optique d'amélioration du profil métabolique

    Association between Abdominal Fat (DXA) and Its Subcomponents (CT Scan) before and after Weight Loss in Obese Postmenopausal Women: A MONET Study

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    Introduction. Subcutaneous fat (ScF) and visceral fat (VF) measurements using CT scan are expensive and may imply significant radiation doses. Cross-sectional studies using CT scan showed that ScF and VF are significantly correlated with abdominal fat measured by DXA (AF-DXA). The association has not been studied after a weight loss. Objective. To determine (1) the associations between AF-DXA and ScF and VF before and after weight loss and (2) the associations between their changes. Methods. 137 overweight/obese postmenopausal women were divided in two groups (1-caloric restriction or 2-caloric restriction + resistance training). AF was assessed using DXA and CT scan. Results. Correlations between AF-DXA and ScF (before: r = 0.87, after; r = 0.87; P < .01) and, AF-DXA and VF (before: r = 0.61, after; r = 0.69; P < .01) are not different before and after the weight loss. Correlations between delta AF-DXA and delta ScF (r = 0.72; P < .01) or delta VF (r = 0.51; P < .01) were found. Conclusion. The use of AF-DXA as a surrogate for VF after weight loss is questionable, but may be interesting for ScF

    Association between Abdominal Fat (DXA) and Its Subcomponents (CT Scan) before and after Weight Loss in Obese Postmenopausal Women: A MONET Study

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    Introduction. Subcutaneous fat (ScF) and visceral fat (VF) measurements using CT scan are expensive and may imply significant radiation doses. Cross-sectional studies using CT scan showed that ScF and VF are significantly correlated with abdominal fat measured by DXA (AF-DXA). The association has not been studied after a weight loss. Objective. To determine (1) the associations between AF-DXA and ScF and VF before and after weight loss and (2) the associations between their changes. Methods. 137 overweight/obese postmenopausal women were divided in two groups (1-caloric restriction or 2-caloric restriction + resistance training). AF was assessed using DXA and CT scan. Results. Correlations between AF-DXA and ScF (before: r = 0.87, after; r = 0.87; P &lt; .01) and, AF-DXA and VF (before: r = 0.61, after; r = 0.69; P &lt; .01) are not different before and after the weight loss. Correlations between delta AF-DXA and delta ScF (r = 0.72; P &lt; .01) or delta VF (r = 0.51; P &lt; .01) were found. Conclusion. The use of AF-DXA as a surrogate for VF after weight loss is questionable, but may be interesting for ScF

    Global epidemiology of hip fractures: a study protocol using a common analytical platform among multiple countries

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    INTRODUCTION: Hip fractures are associated with a high burden of morbidity and mortality. Globally, there is wide variation in the incidence of hip fracture in people aged 50 years and older. Longitudinal and cross-geographical comparisons of health data can provide insights on aetiology, risk factors, and healthcare practices. However, systematic reviews of studies that use different methods and study periods do not permit direct comparison across geographical regions. Thus, the objective of this study is to investigate global secular trends in hip fracture incidence, mortality and use of postfracture pharmacological treatment across Asia, Oceania, North and South America, and Western and Northern Europe using a unified methodology applied to health records. METHODS AND ANALYSIS: This retrospective cohort study will use a common protocol and an analytical common data model approach to examine incidence of hip fracture across population-based databases in different geographical regions and healthcare settings. The study period will be from 2005 to 2018 subject to data availability in study sites. Patients aged 50 years and older and hospitalised due to hip fracture during the study period will be included. The primary outcome will be expressed as the annual incidence of hip fracture. Secondary outcomes will be the pharmacological treatment rate and mortality within 12 months following initial hip fracture by year. For the primary outcome, crude and standardised incidence of hip fracture will be reported. Linear regression will be used to test for time trends in the annual incidence. For secondary outcomes, the crude mortality and standardised mortality incidence will be reported. ETHICS AND DISSEMINATION: Each participating site will follow the relevant local ethics and regulatory frameworks for study approval. The results of the study will be submitted for peer-reviewed scientific publications and presented at scientific conferences

    The James Webb Space Telescope Mission

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    Twenty-six years ago a small committee report, building on earlier studies, expounded a compelling and poetic vision for the future of astronomy, calling for an infrared-optimized space telescope with an aperture of at least 4m4m. With the support of their governments in the US, Europe, and Canada, 20,000 people realized that vision as the 6.5m6.5m James Webb Space Telescope. A generation of astronomers will celebrate their accomplishments for the life of the mission, potentially as long as 20 years, and beyond. This report and the scientific discoveries that follow are extended thank-you notes to the 20,000 team members. The telescope is working perfectly, with much better image quality than expected. In this and accompanying papers, we give a brief history, describe the observatory, outline its objectives and current observing program, and discuss the inventions and people who made it possible. We cite detailed reports on the design and the measured performance on orbit.Comment: Accepted by PASP for the special issue on The James Webb Space Telescope Overview, 29 pages, 4 figure

    Modelling human choices: MADeM and decision‑making

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    Research supported by FAPESP 2015/50122-0 and DFG-GRTK 1740/2. RP and AR are also part of the Research, Innovation and Dissemination Center for Neuromathematics FAPESP grant (2013/07699-0). RP is supported by a FAPESP scholarship (2013/25667-8). ACR is partially supported by a CNPq fellowship (grant 306251/2014-0)

    Masse grasse, masse maigre et sensibilité à l'insuline chez les femmes obèses postménopausées tolérantes et intolérantes au glucose

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    L'obésité est associée à une augmentation des problèmes métaboliques, cardiovasculaires et orthopédiques, ainsi qu'à un risque accru de cancer. En ce sens, l'augmentation de la masse grasse, ainsi que sa redistribution au niveau abdominal, et principalement viscéral, observées au cours du vieillissement se révèlent être des problématiques de santé de premier ordre. Chez la femme, le changement de statut hormonal causé par la cessation de la sécrétion d'oestrogènes favorise grandement ce problème. Plus spécifiquement, l'obésité viscérale étant la plus fortement liée au développement de désordres métaboliques, la majorité des études ont porté sur la relation entre ce compartiment adipeux et le métabolisme du glucose chez diverses populations. Cependant, les résultats d'études récentes ont porté notre attention sur les relations possibles entre la masse grasse sous-cutanée, la masse maigre et la sensibilité à l'insuline. Étonnamment, nous avons constaté que peu d'études se sont penchées sur les relations entre leurs changements et ceux de la sensibilité à l'insuline suite à une intervention de perte de poids par restriction calorique, cette méthode étant l'intervention la plus utilisée pour réduire le poids corporel. Aussi, des études ont rapporté une influence de l'état initial du métabolisme du glucose sur l'effet de ce type d'intervention sur les variables métaboliques. L'objectif du présent projet, était principalement d'étudier les relations entre les changements de la sensibilité à l'insuline et les changements de la asse [i.e. masse] maigre et de la masse grasse suite à un programme de perte de poids par restriction calorique chez les femmes obèses postménopausées tolérantes et intolérantes au glucose. Pour se faire, nous avons utilisé un échantillon 84 femmes postménopausées en surpoids ou obèses (indice de masse corporelle moyen de 32,7 « 4,5 kg/m 2 ). Ces femmes devaient être postménopausées, avoir un indice de masse corporelle supérieure à 27 kg/ m[indice supérieur 2] sédentaires, non fumeuses et ne devaient pas présenter de complications de santé significatives. Cet échantillon a été divisé en deux groupes selon le statut de tolérance au glucose obtenu par le biais d'une surcharge orale de glucose de 75 g réalisée avant le début de l'intervention. Les participantes ont été catégorisées en deux groupes selon leur niveau de glucose à 2 heures, un groupe de femmes tolérantes au glucose ou normoglycémiques (TG) : glucose plasmatique 7,8 mmol/L ; n= 16. Les mesures de la masse grasse et de la masse maigre ont été obtenues par absorption biphotonique à rayons x. La masse grasse viscérale et sous-cutanée ont été mesurées à l'aide de la tomographie axiale, tandis que la sensibilité à l'insuline a été mesurée lors d'un clamp euglycémique-hyperinsulinémique. Avant l'intervention, nous avons observé des associations négatives entre la sensibilité à l'insuline et les mesures de la masse maigre chez les femmes ayant une tolérance au glucose normale. Cependant, chez les femmes présentant une intolérance au glucose aucune association n'a été observée. Ces résultats suggèrent des différences au niveau de la physiologie musculaire chez les femmes intolérantes au glucose. Nous avons observé des diminutions significatives de la masse grasse totale, ainsi que de la masse grasse viscérale et sous-cutanée suite à l'intervention dans les 2 groupes. Cependant, aucune diminution significative de la masse maigre, ni amélioration de la sensibilité à l'insuline n'ont été observées suite à l'intervention. Finalement, nous n'avons pas noté de relation significative entre les changements de masse maigre et les changements de la sensibilité à l'insuline. L'étude des relations entre le niveau de masse maigre et le métabolisme du glucose requiert davantage d'investigation afin de mieux comprendre les divers facteurs impliqués dans ses altérations. Nos résultats suggèrent qu'il demeure approprié d'encourager la perte de poids par modification des habitudes de vie chez les femmes obèses dans l'optique d'amélioration du profil métabolique
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