11 research outputs found

    SĂ©minaire de recherche le 18 mai 2021

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    Les ressources audiovisuelles de l'INA pour la recherche : présentation et retours d'expérienc

    Du « développement durable » à la « ville durable » : quels débats aujourd’hui ?Regards croisés à partir de la littérature francophone et anglophone

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    Cet article interroge le répertoire de la « ville durable » via une analyse bibliométrique à partir d’un corpus de 18 revues scientifiques, francophones et anglophones. Si parler de « ville durable » est aujourd’hui devenu incontournable, pour les décideurs, les praticiens comme les chercheurs, on se trouve face à une fracture : ce registre est reconnu par les uns pour sa portée pratique, modifiant les façons de « faire la ville », autant que critiqué par d’autres comme un outillage de légitimation et la continuité d’une pensée de la croissance (à l’image du « développement durable »). Peut-on dépasser une telle lecture binaire pour en savoir plus sur cet énoncé protéiforme ? Une analyse statistique et textuelle a été conduite avec le logiciel libre IRaMuTeQ, dégageant des univers de cooccurrence lexicale. Elle montre que les incarnations de la « ville durable » s’organisent autour de quatre principales figures, à la fois en tension et en évolution, à travers une diversité d’aires culturelles : la « ville verte », la « ville des courtes distances », la « ville juste » et la « ville participative ». Ceci permet de réincarner des processus, des acteurs et des enjeux, derrière les mises en énoncés, comme miroirs de la fabrique urbaine actuelle. La « ville durable » apparaît au final comme un registre proprement politique, loin de toute évidence unique ou en surplomb, économique ou environnemental, qui s’imposerait d’elle-même.This paper analyzes the repertoire of the “sustainable city” by conducting a comparative review of a corpus of eighteen French and English-language journals. While the term “sustainable city” has become ubiquitous in the discourse of policy-makers, practitioners and scholars, it is unclear what it actually means. Some use this language for its practical scope and impact in the making of urban policies ; others criticize it as a tool for legitimizing or promoting growth-oriented policies (the same as “sustainable development”). This article aims at going beyond this duality. Statistical and lexical analyses using the IRaMuTeQ software are performed to examine the plural meanings given to the “sustainable city” by evidencing lexical co-occurrences. Changing and often contradictory figures are identified across a wide variety of cultural areas : the “green city”, the “city of short distances”, the “just city” and the “participatory city”. This allows us to re-embody processes, actors and issues behind the discourse and look at them as mirrors of the contemporary making of the city. Ultimately, we find the “sustainable city” to be a genuinely political repertoire – not the expression of a self-evident, overarching economic or environmental impetus

    Chapitre 11 â–  Violences et migration

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    Les recherches sur les migrations se sont longtemps focalisées sur les « problèmes sociaux » que rencontrent les immigré·e·s (difficultés dans le processus d’intégration, conditions de logement dégradées, ségrégation du marché du travail, etc.) (Sayad, 1999). Dans la liste de ces « problèmes sociaux », les questions relatives aux inégalités entre les femmes et les hommes dans la famille ont toujours fait l’objet d’une attention relative : elles sont relevées mais rarement étudiées en tant que..

    Du « développement durable » à la « ville durable » : quels débats aujourd’hui ? Regards croisés à partir de la littérature francophone et anglophone

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    Cet article interroge le répertoire de la « ville durable » via une analyse bibliométrique à partir d’un corpus de 18 revues scientifiques, francophones et anglophones. Si parler de « ville durable » est aujourd’hui devenu incontournable, pour les décideurs, les praticiens comme les chercheurs, on se trouve face à une fracture : ce registre est reconnu par les uns pour sa portée pratique, modifiant les façons de « faire la ville », autant que critiqué par d’autres comme un outillage de légitimation et la continuité d’une pensée de la croissance (à l’image du « développement durable »). Peut-on dépasser une telle lecture binaire pour en savoir plus sur cet énoncé protéiforme ? Une analyse statistique et textuelle a été conduite avec le logiciel libre IRaMuTeQ, dégageant des univers de cooccurrence lexicale. Elle montre que les incarnations de la « ville durable » s’organisent autour de quatre principales figures, à la fois en tension et en évolution, à travers une diversité d’aires culturelles : la « ville verte », la « ville des courtes distances », la « ville juste » et la « ville participative ». Ceci permet de réincarner des processus, des acteurs et des enjeux, derrière les mises en énoncés, comme miroirs de la fabrique urbaine actuelle. La « ville durable » apparaît au final comme un registre proprement politique, loin de toute évidence unique ou en surplomb, économique ou environnemental, qui s’imposerait d’elle-même.This paper analyzes the repertoire of the “sustainable city” by conducting a comparative review of a corpus of eighteen French and English-language journals. While the term “sustainable city” has become ubiquitous in the discourse of policy-makers, practitioners and scholars, it is unclear what it actually means. Some use this language for its practical scope and impact in the making of urban policies ; others criticize it as a tool for legitimizing or promoting growth-oriented policies (the same as “sustainable development”). This article aims at going beyond this duality. Statistical and lexical analyses using the IRaMuTeQ software are performed to examine the plural meanings given to the “sustainable city” by evidencing lexical co-occurrences. Changing and often contradictory figures are identified across a wide variety of cultural areas : the “green city”, the “city of short distances”, the “just city” and the “participatory city”. This allows us to re-embody processes, actors and issues behind the discourse and look at them as mirrors of the contemporary making of the city. Ultimately, we find the “sustainable city” to be a genuinely political repertoire – not the expression of a self-evident, overarching economic or environmental impetus

    Les énergies renouvelables face à leur territorialisation : une mise en parallèle France-Allemagne par les systèmes d’acteurs

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    This paper studies energy transition from the perspective of actors, through an analysis of the concrete territorialization processes involved in the development of renewable energy projects. It draws empirical comparisons between French and German situations based on sociological surveys conducted in the Upper Rhine region. First, we conducted interviews of key actors of the regional energy scene on both sides of the Rhine, with 26 German and 30 French respondents. Then we used the software Alceste on the two sets of interviews in order to identify, through statistical and lexical analysis, the interactions and nodal issues in the field of renewable energies. As can be seen, the same type of topical questions were raised in both cases – questions about economic viability, technical possibilities and environmental acceptability – in relation to very diverse renewable energy projects. The study also showed that a plurality of institutional and noninstitutional actors – private or public actors as well as citizens – took part in the territorialization dynamics at work in renewable energy projects. The sectors involved, the barriers and levers for the projects appear to result from multi-scale interrelationships rather than deriving from one single model, neither designed at a local level nor developed in a global or top-down fashion

    The changing composition of the European parliament : MEPs from 1979 to 2014

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    International audienceThis paper updates data on the EP’s composition in light of the latest electoral results. It points to the somewhat contradictory dynamics currently affecting the parliamentary space, and emphasizes the EP’s relative stabilization, the emergence of a transnational parliamentary elite and the relative heterogeneity of current processes at work within the institution. In doing so it illustrates the EP’s position at the intersection of national political fields. Although the assembly and the MEPs’ backgrounds are more stable than previously, this stability affects representatives differently. Our analysis consists in investigating variations according to political group and nationality, two particularly structuring factors in parliamentary space
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