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    Le ligament croisé postérieur (revue rétrospective de 43 ligamentoplasties à 7 ans de recul moyen)

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    ntroduction : Les ruptures du ligament croisé postérieur (LCP) sont rares comparées à celle du ligament croisé antérieur. La technique de reconstruction de ce ligament reste controversée. Les résultats du traitement chirurgical sont hétérogènes dans la littérature et n ont pas toujours les bénéfices escomptés. But de l étude : L objectif principal de notre travail était de déterminer les résultats fonctionnels, radiographiques et laximétriques auxquels nous pouvions prétendre après ligamentoplastie du LCP avec une technique mono-faisceau et tunnel trans-tibial. Par ailleurs, nous comparions nos résultats entre 2 groupes : autogreffe ou ligament synthétique. Matériels et Méthodes : Il s agit d une étude rétrospective portant sur 43 patients opérés d une reconstruction du LCP entre mai 1999 et mars 2010, revus à 7 ans de recul moyen. Chaque patient était évalué en préopératoire par une laximétrie et un bilan lésionnel. Au recul, les patients étaient évalués sur les scores IKDC, IKS, Oxford genou ainsi que sur le niveau de reprise sportive. Un bilan radiographique était réalisé avec cliché en stress par Télos® et évaluation de l évolution arthrosique. Résultats : 37 patients étaient revus au recul. L âge moyen était de 29 ans au moment de la chirurgie. Il existait 33% de lésions latérales associées, 28% de lésions isolées, 25% de lésions médiales associées et 14% de lésions combinées. Le score IKDC moyen était de 65,9. Le grade IKDC ligamentaire comportait 68% de genoux normaux ou presque normaux . Le score IKS genou moyen était de 73,6, le score IKS fonction était de 82,4. Le score Oxford genou était de 24,6. 57% des patients avaient repris leurs activités sportives à un niveau équivalent. 25% des patients présentaient un déficit en flexion de plus de 10. Il existait une corrélation entre le déficit en flexion et un mauvais résultat fonctionnel. 65% des patients présentaient des remodelés osseux essentiellement aux compartiments fémoro-tibial médial et fémoro-patellaire. La laxité moyenne préopératoire était de 12,9 mm et 7,4 mm au recul. Le gain de laxité était significatif (p<0,0001). Il n existait pas de corrélation entre la laxité résiduelle et les scores fonctionnels. Une faible corrélation était retrouvée entre laxité résiduelle et arthrose fémoro-patellaire mais pas sur l arthrose fémoro-tibiale. Les lésions combinées semblent péjoratives sur les scores fonctionnels, la reprise du sport, la laxité résiduelle et l évolution arthrosique. Il n existait pas de différence significative entre une prise en charge chirurgicale en aigu ou en chronique. Les lésions méniscales traitées initialement n étaient pas péjoratives sur les résultats. Il existait une différence significative entre les patients en morphotype varus et les patients normoaxés sur l évolution arthrosique et le score IKDC. Nos 2 groupes de greffon étaient homogènes et nous ne retrouvions aucune différence significative sur les différents critères d évaluation. Aucune complication spécifique n était observée avec l utilisation d un ligament synthétique. Conclusion : La reconstruction du ligament croisé postérieur permet d obtenir de bons résultats sur le contrôle de laxité postérieure résiduelle avec toutefois des résultats fonctionnels décevants notamment dans les laxités combinées. L utilisation d un ligament synthétique permet d obtenir des résultats équivalents aux autogreffes et garde une place dans notre stratégie chirurgicale, notamment en cas reconstruction ligamentaire multiple. Une meilleure compréhension de la biomécanique complexe du ligament croisé postérieur permettra probablement d améliorer nos résultats et de préciser la technique chirurgicale consensuelle sur des cohortes plus homogènes plus importantes.LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

    Mortality after surgery in Europe: a 7 day cohort study

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    Background: Clinical outcomes after major surgery are poorly described at the national level. Evidence of heterogeneity between hospitals and health-care systems suggests potential to improve care for patients but this potential remains unconfirmed. The European Surgical Outcomes Study was an international study designed to assess outcomes after non-cardiac surgery in Europe.Methods: We did this 7 day cohort study between April 4 and April 11, 2011. We collected data describing consecutive patients aged 16 years and older undergoing inpatient non-cardiac surgery in 498 hospitals across 28 European nations. Patients were followed up for a maximum of 60 days. The primary endpoint was in-hospital mortality. Secondary outcome measures were duration of hospital stay and admission to critical care. We used χ² and Fisher’s exact tests to compare categorical variables and the t test or the Mann-Whitney U test to compare continuous variables. Significance was set at p&lt;0·05. We constructed multilevel logistic regression models to adjust for the differences in mortality rates between countries.Findings: We included 46 539 patients, of whom 1855 (4%) died before hospital discharge. 3599 (8%) patients were admitted to critical care after surgery with a median length of stay of 1·2 days (IQR 0·9–3·6). 1358 (73%) patients who died were not admitted to critical care at any stage after surgery. Crude mortality rates varied widely between countries (from 1·2% [95% CI 0·0–3·0] for Iceland to 21·5% [16·9–26·2] for Latvia). After adjustment for confounding variables, important differences remained between countries when compared with the UK, the country with the largest dataset (OR range from 0·44 [95% CI 0·19 1·05; p=0·06] for Finland to 6·92 [2·37–20·27; p=0·0004] for Poland).Interpretation: The mortality rate for patients undergoing inpatient non-cardiac surgery was higher than anticipated. Variations in mortality between countries suggest the need for national and international strategies to improve care for this group of patients.Funding: European Society of Intensive Care Medicine, European Society of Anaesthesiology

    Mortality after surgery in Europe: a 7 day cohort study.

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    Phosphoinositide Phosphatases: Just as Important as the Kinases

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