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    Facteurs associés à la couverture vaccinale rougeole dans l'Académie de Grenoble (comparaison des zones avec couverture vaccinale basse et des zones avec couverture vaccinale élevée en 2013)

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    C'est une Ă©tude Ă©pidĂ©miologique prospective qui a pour but de dĂ©crire les facteurs influençant la vaccination de rougeole dans les zones oĂč la couverture vaccinale pour le ROR est basse comparativement aux zones elle est Ă©levĂ©e dans l AcadĂ©mie de Grenoble. Nous avons interrogĂ© les chefs d Ă©tablissement, enseignants de CE2, CM1, CM2, enseignants de biologie, infirmiĂšres scolaires des Ă©tablissements publics et privĂ©s de janvier Ă  juin 2013 qui sont rĂ©partis en deux groupes en fonction de la couverture vaccinale rougeole des enfants de l Ă©tablissement : CV 90%. 672 ont rĂ©pondu ; 389 dans le groupe CV 90%, avec 29% de directeurs, 15,8% de directeurs et enseignants, 41,9% d enseignants, 13,3% d infirmiĂšres. Toutes les professions sont favorables au vaccin ROR et au vaccin ROR obligatoire dans les deux groupes, avec des enseignants plus favorables dans le groupe CV > 90%. 97% des moins de 33 ans sans antĂ©cĂ©dents de rougeole en contact avec les enfants sont vaccinĂ©s pour le ROR contre 71% des plus de 33 ans. Les infirmiĂšres de plus de 33 ans sont moins bien vaccinĂ©es dans le groupe CV > 90% par rapport aux moins de 33 ans. Plus de familles sont opposĂ©es Ă  la vaccination dans le groupe avec CV< 80%. Dans les deux groupes, moins de 5% des enseignants sont formĂ©s sur la vaccination. L Ă©tude met en Ă©vidence l avis favorable de toutes les professions pour le vaccin ROR, mais Ă©galement le manque de formation des personnels de l AcadĂ©mie de Grenoble et le manque de vaccination des plus de 33 ans et notamment des infirmiĂšres.This prospective study Describes the factors influencing measles vaccination in areas where vaccinal coverage for MMR is slow compared with high coverage in the Grenoble Academy. Principals, CE2 CM1 CM2 teachers, biology teachers and school nurses from both public and private schools have been consulted and classified into two groups regarding the vaccinal coverage of their students: below 80% and over 90%. There was a total of 672 responses; 389 belonging to the below 80% group, and 250 in the above 90% one; consisting of 29% of principals, 15.8% of principals / teachers, 41.9% of teachers and 13.3% of nurses. Every profession is well-inclined to the MMR vaccine and to the mandatory MMR vaccine in both groups, with teachers being the most approving in the above 90% group. 97% of those surveyed under 33 with no previous measles history who are near children are vaccinated against MMR, unlike 71% of the over 33. The nurses over 33 are less vaccinated in the above 90% group, unlike the under 33. There are more families against vaccination in the below 80% group. In both groups, less than 5% of teachers are trained to vaccination. This study raises the well-enclined opinion of every profession regarding the MMR vaccine, as well as the lack of training of the Grenoble Academy staff and the lack of vaccination of the over 33, especially nurses.GRENOBLE1-BU MĂ©decine pharm. (385162101) / SudocSudocFranceF

    Vaccination contre les infections à papillomavirus humains (pratique et difficultés des médecins généralistes isérois)

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    La vaccination anti-HPV, recommandĂ©e en France depuis mars 2007 chez les jeunes filles de 14 ans et de 15- 23 ans dans leur 1Ăšre annĂ©e de vie sexuelle, intervient dans le cadre de la prĂ©vention des cancers du col utĂ©rin. Un an aprĂšs le remboursement du vaccin quadrivalent, nous avons rĂ©alisĂ© une Ă©tude observationnelle auprĂšs d un Ă©chantillon alĂ©atoire de 500 mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes parmi les 1200 de l IsĂšre. Les objectifs de l enquĂȘte Ă©taient l Ă©valuation des modalitĂ©s de proposition de la vaccination anti-HPV et de ses difficultĂ©s. Les donnĂ©es de 278 questionnaires ont Ă©tĂ© analysĂ©es. Les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes ont majoritairement acceptĂ© cette nouvelle vaccination. Elle est plus frĂ©quemment proposĂ©e par les mĂ©decins de moins de 40 ans et n ayant pas d exercice particulier, notamment au cours de consultations pour rappel vaccinal ou problĂšmes gynĂ©cologiques. Le nombre de mĂ©decins prescrivant la vaccination hors indications est Ă©levĂ© : 44% l ont dĂ©jĂ  prescrit chez les plus de 23 ans et 68% chez les 15-23 ans mais ayant des rapports sexuels depuis plus d un an. Seulement 60% des gĂ©nĂ©ralistes dĂ©livrent systĂ©matiquement l information sur la nĂ©cessitĂ© de rĂ©aliser des frottis de dĂ©pistage lors de la proposition du vaccin, les femmes la rĂ©alisant plus frĂ©quemment que les hommes. Ils ne sont que 52% Ă  se renseigner systĂ©matiquement sur le dĂ©but de la vie sexuelle, comme le recommande l HAS. La peur des patientes et de leur famille face Ă  un nouveau vaccin est le motif principal d absence de rĂ©alisation de la vaccination. Il faut poursuivre la formation des gĂ©nĂ©ralistes sur les modalitĂ©s de vaccination pour obtenir une couverture vaccinale plus large et conforme aux recommandations.The HPV vaccination, recommended in France since March 2007 for girls aged 14, or aged between 15 and 23 and sexually active for a year or less, plays its part in the prevention of cervical cancer. On the first anniversary since Social Security started reimbursing the quadrivalent vaccine, we have conducted an observatory study on a randomly selected sample of 500 general practitioners (GP) amongst the 1 200 who are practicing in the IsĂšre department. The aim of the study was to evaluate the modalities and difficulties encountered when offering the vaccine to patients. Data from 278 questionnaires was analyzed. The majority of GPs have accepted this new vaccination. It is most frequently offered by GPs aged 40 or less, or by GPs practicing general medicine only, during consultations regarding vaccine boosters or gynecological problems. The proportion of GPs who prescribe the vaccine to patients outside of the targeted population is high : 44% having prescribed it to women aged 23 or more and 68% to women aged between 15 and 23 and sexually active for more than a year. Only 60% of GPs systematically deliver the information on the necessity of Papanicolaou test when offering the vaccine, women GPs doing so more frequently than men GPs. Only 52% of them enquire systematically about the date of first sexual experience, as recommended by the Haut Conseil de la santĂ© publique. These recommendations are better followed by GPs aged 40 or less. Fear of patients and their family for a new vaccine is the main reason for its rejection. It is necessary to further train GPs on the modalities of this vaccination to obtain a wider vaccination cover that is in line with recommendations.GRENOBLE1-BU MĂ©decine pharm. (385162101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Avis complémentaire [du Haut Conseil de la santé publique] relatif aux recommandations sanitaires associées aux index UV du 29 mai 2020

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    Avis du Haut Conseil de la santĂ© publiquePar la saisine du 22 fĂ©vrier 2019, la Direction GĂ©nĂ©rale de la SantĂ© (DGS) a demandĂ© au Haut Conseil de la SantĂ© Publique (HCSP) de formuler des recommandations sanitaires associĂ©es Ă  chaque index UV (rayonnement ultraviolet) en tenant compte des populations les plus Ă  risque. Ces recommandations auront vocation Ă  ĂȘtre reprises dans les outils de communication Ă  l'intention du grand public. La DGS souhaite Ă©galement que le HCSP tienne compte dans son avis des effets positifs des UV sur la santĂ©, tels que la synthĂšse de la vitamine D, et Ă©mette des recommandations sur les modalitĂ©s pratiques d'exposition nĂ©cessaire

    Professionnels de santé et offre de soins pour les enfants : enjeux quantitatifs et qualitatifs

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    L’expertise de soins au service des enfants est abordĂ©e sur deux aspects complĂ©mentaires. D’un cĂŽtĂ©, un bilan prĂ©cis de l’offre dĂ©mographique des professionnels de santĂ© spĂ©cialisĂ©s. Ce bilan reflĂšte les difficultĂ©s actuelles, et permet d’anticiper l’évolution Ă  venir si rien n’est fait pour enrayer les tendances actuellement observĂ©es. De l’autre, dans le cadre d’une coexistence des professions, il importe de prĂ©ciser les compĂ©tences, la formation, l’expertise de ces professionnels de santĂ© amenĂ©s Ă  prendre en charge les enfants et d’avoir une vision claire de leur formation. Enfin de nouvelles compĂ©tences et de nouveaux besoins Ă©mergents pourraient susciter de nouvelles attributions.Le HCSP s’est autosaisi de la question de l’offre de soins de santĂ© pour les enfants. Ce rapport dresse un bilan aussi prĂ©cis que possible de la dĂ©mographie des professionnels de santĂ© Ɠuvrant pour de la santĂ© de l’enfant, spĂ©cialistes d’une part et gĂ©nĂ©ralistes de l’autre, en traçant les Ă©volutions possibles, permettant de proposer de vĂ©ritables parcours de soins pour les enfants, distinguant des soins primaires et secondaires articulĂ©s avec les soins tertiaires de rĂ©fĂ©rence. La description des compĂ©tences et formations des professionnels permet d’analyser leurs compĂ©tences, la place qu’ils peuvent occuper dans cette organisation des soins. Sur ces bases, le HCSP propose 31 recommandations dĂ©clinĂ©es par profession ou secteur (pĂ©diatres et mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes ; chirurgie pĂ©diatrique; pĂ©dopsychiatrie ; mĂ©decine scolaire ; infirmiĂšres puĂ©ricultrices ou non, psychomotriciens)

    Les enfants victimes de la crise sanitaire

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    International audiencePlan : - Les consĂ©quences directes de la crise : - Des consĂ©quences psychologiques prĂ©visibles ; - Une accidentologie domestique singuliĂšre, une explosion de la maltraitance et des violences intrafamiliales ; - Des consĂ©quences physiques d’une routine quotidienne chamboulĂ©e ; - Des consĂ©quences indirectes de la crise : - Des inĂ©galitĂ©s trĂšs marquĂ©es ; - Un renoncement aux soins et au suivi mĂ©dical ; - Des adolescents en souffrance ; - Conclusio

    Hygiene promotion might be better than serological screening to deal with Cytomegalovirus infection during pregnancy: a methodological appraisal and decision analysis

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    International audienceAbstract Background Cytomegalovirus infection is the most frequent viral congenital infection, with possible consequences such as deafness, or psychomotor retardation. In 2016, the French High Council of Public Health was mandated to update recommendations regarding prevention of cytomegalovirus infection in pregnant women. We summarize a critical appraisal of knowledge and deterministic decision analysis comparing the current no-screening situation to serological screening during pregnancy, and to hygiene promotion. Methods Screening was defined as systematic serological testing, during the first trimester, with repeated tests as needed, to all pregnant women. Outcomes were: 1) severe sequela: intellectual deficiency with IQ ≀ 50 or hearing impairment < 70 dB or sight impairment (≀ 3/10 at best eye); 2) moderate sequela: any level of intellectual, hearing or sight deficiency; and 3) death or termination of pregnancy. We simulated the one-year course of cytomegalovirus infection in a cohort of 800,000 pregnant women. We developed a deterministic decision model, using best and min-max estimates, extracted from systematic reviews or original studies. Results Relevant data were scarce or imprecise. We estimated that 4352 maternal primary infections would result in 1741 foetal infections, and an unknown number of maternal reinfections would result in 1699 foetal infections. There would be 788 cytomegalovirus-related consequences, including 316 foetal deaths or terminations of pregnancy, and 424 moderate and 48 severe sequelae. Screening would result in a 1.66-fold increase of poor outcomes, mostly related to a 2.93-fold increase in deaths and terminations of pregnancy, not compensated by the decrease in severe symptomatic newborns. The promotion of hygiene would result in a 0.75-fold decrease of poor outcomes, related to both a decrease in severe sequelae among symptomatic newborns ( RR = 0.75; min-max: 1.00–0.68), and in deaths and terminations of pregnancy ( RR = 0.75; min-max: 0.97–0.68). Conclusions Prevention of cytomegalovirus infection during pregnancy should promote hygiene; serological screening should not be recommended

    La santé des enfants en France : un enjeu négligé ?

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    International audiencehttps://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SPUB_204_0329As part of the National Health Strategy, the High Council for Public Health (HCSP) was tasked with leading a reflection on a “comprehensive and concerted child health policy”. Policy-making requires relevant knowledge and statistical benchmarks. It therefore seemed useful to examine the French statistical system and active research topics. This assessment is expected to provide a current portrait of the priorities and implicit health choices for the children. It also aims to reveal insufficiently explored aspects of children’s health. Methods: The inventory of this system was carried out on the basis of several methods, hearings, work of two documentalists, and analysis of the published and grey literature. Results: The emphasis is on pathologies, medical prevention and behaviors conceived primarily as individual. The idea that the health of tomorrow’s adults is built up behind this apparent good health and its inequalities does not appear, or only marginally. The elements on affective, cognitive or relational development are not sufficiently analyzed, for lack of data. The living conditions of children, especially poverty and violence in all its forms, are not sufficiently considered as health issues. Research is developing today with a hospital-centric vision, without a real strategy of research on children’s health. Discussion: Given the dispersion of data, publishing a summary report on children’s health on a regular basis is essential, as enriching the system with data on the environment, poverty and psychomotor, psychosocial and cognitive development. There is an urgent need to develop research on children’s health and to define a research strategy that does not exist todayhttps://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SPUB_204_0329Le Haut Conseil de la santĂ© publique (HCSP) a Ă©tĂ© chargĂ© de conduire une rĂ©flexion sur une « politique de santĂ©globale et concertĂ©e de l’enfant ». Conduire des politiques suppose notamment de disposer de connaissances pertinentes et de repĂšres statistiques. Le dispositif statistique français et les thĂšmes de recherche actifs ont donc Ă©tĂ© examinĂ©s. De ce bilan est attendu un portrait actuel des prioritĂ©s et des choix implicites de santĂ© et des aspects insuffisamment explorĂ©s de la santĂ© et du dĂ©veloppement des enfants. MĂ©thode : L’état des lieux de ce dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© sur la base de plusieurs mĂ©thodes, auditions, travail de deux documentalistes, analyse de la littĂ©rature publiĂ©e et grise. RĂ©sultats : Le dispositif actuel privilĂ©gie les pathologies, une prĂ©vention mĂ©dicalisĂ©e et des comportements conçus avant tout comme individuels. L’idĂ©e que derriĂšre cette bonne santĂ© apparente se construit la santĂ© des adultes de demain avec son cortĂšge d’inĂ©galitĂ©s n’apparaĂźt que de façon marginale. Le dĂ©veloppement affectif, cognitif ou relationnel n’est pas suffisamment analysĂ©. Les conditions de vie, notamment la pauvretĂ© et la violence ne sont pas suffisamment considĂ©rĂ©es comme enjeux de santĂ©. La recherche se dĂ©veloppe aujourd’hui avec une vision hospitalo-centrĂ©e, sans vĂ©ritable stratĂ©gie de recherche sur la santĂ© des enfants.Discussion : Devant la dispersion des donnĂ©es, Ă©diter un bilan de synthĂšse sur la santĂ© des enfants de façon rĂ©guliĂšre est essentiel, comme enrichir le dispositif par des donnĂ©es sur l’environnement, la pauvretĂ© et le dĂ©veloppement psychomoteur, psychosocial et cognitif. Il est urgent de dĂ©velopper la recherche sur la santĂ© des enfants et de dĂ©finir une stratĂ©gie de recherch

    Le dispositif statistique de surveillance et de recherche sur la santé de l'enfant

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    Le rapport "Le dispositif statistique de surveillance et de recherche sur la santĂ© de l'enfant" publiĂ© par le Haut Conseil de la SantĂ© Publique (France) constitue un inventaire des sources de donnĂ©es sur l’enfant, puis analyse les domaines traitĂ©s en apprĂ©ciant l’intensitĂ© et la qualitĂ© des dispositifs de suivi.Issu des travaux et analyses d'experts du HCSP, il propose un ensemble de recommandations portant sur les aspects et les dĂ©terminants de la santĂ© de l’enfant qu’il est indispensable de mieux documenter ou de suivre, pour contribuer Ă  Ă©valuer les politiques publiques vis-Ă -vis des enfants et des axes de recherche Ă  dĂ©velopper.Voir Ă©galement : Article dans la revue SantĂ© Publique "LA SANTÉ DES ENFANTS EN FRANCE : UN ENJEU NÉGLIGÉ ?" LANG Thierry. et ali, S.F.S.P. | « SantĂ© Publique »2020/4 Vol. 32 | pages 329 Ă  338ISSN 0995-391
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