Nouveaux biohorizons et propositions pour le découpage biozonal ammonitique du Barrémien supérieur du Sud-Est de la France

International audienceUn nouveau découpage biozonal ammonitique du Barrémien supérieur du Sud-Est de la France est proposé. Il tient compte des renouvellements fauniques, des données séquentielles ainsi que des données historiques. Il est enrichi de quatre biohorizons nouveaux. Le Barrémien supérieur comporte à présent les trois biozones (anciennement six) à Vandenheckei, Sartousiana et Giraudi. La première contient les trois sous-zones à Uhligi, dont le statut est discuté, Sayni et Barremense, ainsi que les deux nouveaux biohorizons à Marchandi et Breistrofferi (sommet de la Sous-Zone à Barremense). La Biozone à Sartousiana admet les sous-zones à Limentinus, Provincialis et Feraudianus. Cette dernière sous-zone perd son statut de biozone par des arguments paléontologiques et stratigraphiques. Six biohorizons sont reconnus dans la Biozone à Sartousiana : Limentinus, Provincialis, Casanovai, Feraudianus, Magnini et Autrani. La Biozone à Giraudi comprend les sous-zones à Giraudi, Sarasini et Waagenoides, ainsi que trois biohorizons : Giraudi, Emerici et Puzosianum

L'origine des Hemihoplitidae téthysiens testée par la cladistique (Ancyloceratina, Ammonoidea, Cretaceous inférieur) : un événement migratoire ?

The Late Barremian Hemihoplitidae (Ancyloceratina, Ammonoidea) are widely known in the northern Tethyan Margin and the Essaouira-Agadir Basin (Morocco). Their rapid evolution and diversification make them one of the key groups for that period, but their origin remains poorly known and several competing hypotheses have been published. These hypotheses are tested here with cladistic analysis in order to reject those receiving the least support and discuss those well supported. The analysis discards the Crioceratitidae, Emericiceratidae (Emericiceras and Honnoratia) and Toxancyloceras as stem-groups of the Hemihoplitidae (Gassendiceras). The Toxancyloceras appear instead to be a sister-taxon of the Moutoniceras, so we propose the latter to be classified with the Ancyloceratidae rather than with the Heteroceratidae. The best supported hypothesis assumes that the Hemihoplitidae first appeared suddenly in the Essaouira-Agadir Basin at the end of the Early Barremian from small populations of Boreal Paracrioceras. These latter could have migrated southward episodically before invading the northern Tethyan margin at the beginning of the Late Barremian. As a consequence, the Paracrioceratidae fam. nov. is proposed to include the Boreal groups Fissicostaticeras / Paracrioceras / Parancyloceras, and Gassendiceras essaouirae sp. nov. is proposed as a new name for the Moroccan endemic "Barrancyloceras" maghrebiense sensu Company et al., 2008, non Immel, 1978.Les Hemihoplitidae du Barrémien supérieur (Ancyloceratina, Ammonoidea) sont connus sur la plus grande partie de la marge Nord Téthysienne et dans le Bassin de Essaouira-Agadir (Maroc). Leur évolution et leur diversification rapide en font un des groupes clés pour cette période, mais leur origine reste peu connue et plusieurs hypothèses contradictoires ont été développées dans la littérature. Ces hypothèses sont testées ici par une analyse cladistique afin d'écarter les moins étayées d'entre elles et de discuter les meilleures. L'analyse écarte les Crioceratitidae, les Emericiceratidae (Emericiceras et Honnoratia) et les Toxancyloceras en tant que groupe-souche pour les Hemihoplitidae (Gassendiceras). D'autre part, les Toxancyloceras apparaissent être taxon-frêre des Moutoniceras, aussi est-il proposé de classer ces derniers parmi les Ancyloceratidae plutôt que dans les Heteroceratidae. L'hypothèse la mieux soutenue suggère que les Hemihoplitidae seraient initialement apparus soudainement à la fin du Barrémien inférieur dans le Bassin d'Essaouira-Agadir à partir de petites populations de Paracrioceras boréaux. Ces derniers auraient pu migrer épisodiquement vers le Sud avant d'envahir la marge Nord-Téthysienne au début du Barrémien supérieur. En conclusion, la Famille des Paracrioceratidae fam. nov. est proposée pour individualiser le groupe boréal Fissicostaticeras / Paracrioceras / Parancyloceras, et Gassendiceras essaouirae sp. nov. est proposé comme nom nouveau pour désigner les "Barrancyloceras" maghrebiense sensu Company et al., 2008, non Immel, 1978, endémiques du Maroc

L'horizon à Dichotomus : proposition d'une nouvelle unité biochronologique de la zone à Giraudi du Barrémien supérieur du Sud-Est de la France, et considérations sur le genre Imerites ROUCHADZÉ (Ammonitina, Gassendiceratinae)

Les récentes révisions du genre Imerites ROUCHADZÉ permettent à présent d'introduire un nouvel horizon biochronologique afin de mieux définir la limite inférieure de la Zone à Giraudi : l'horizon à Dichotomus. Par l'application du concept de la zone d'intervalle, l'utilisation de cet horizon permet de conserver la limite inférieur actuelle de la zone à Giraudi telle qu'elle a été acceptée par les auteurs, et ainsi de contribuer à la stabilisation du schéma zonal du Barrémien. Cette stabilisation est aussi renforcée par l'abandon de l'usage de "Crioceras" cristatus d'ORBIGNY (nomen dubium) qui ne devrait pas être utilisé comme espèce indice au détriment de Imerites giraudi (KILIAN). La classification, l'origine et la variabilité intraspécifique du genre Imerites ROUCHADZÉ sont aussi discutées.Recent revisions of the genus Imerites ROUCHADZÉ make it possible to introduce a new bio-chronologic horizon to define more precisely the lower boundary of the Giraudi Zone: the Dichotomus Horizon. Using the concept of 'interval zone', this new horizon maintains the current lower boundary of the Giraudi Zone as accepted by authors, and thus contributes to the stabilization of the Barremian zonal system. This stabilization is also strengthened by abandonment of the use of "Crioceras" cristatus d'ORBIGNY (nomen dubium) that ought not be used as an index species in detriment of Imerites giraudi (KILIAN). The classification, origin, and intraspecific variation of the genus Imerites ROUCHADZÉ are exa-mined

New biohorizons and proposal for a revision of the ammonite biozonation of the Upper Barremian of southeastern France

A new ammonite biozonal scheme is proposed for the Upper Barremian of southeastern France. It takes into account faunal changes, sequence stratigraphy and historical data. Four new biohorizons are proposed. At present, three (formerly six) are accepted for the Upper Barremian: the Vandenheckei, Sartousiana and Giraudi biozones. The first contains three subzones, the Uhligi (current status discussed), the Sayni and the Barremense subzones, and two new biohorizons, the Marchandi and Breistrofferi biohorizons (top of the Barremense Subzone). The Sartousiana Biozone now includes the Limentinus, Provincialis and Feraudianus subzones. This last one lost its status of biozone because of paleontologic and stratigraphic arguments. Six biohorizons are recognized in the Sartousiana Biozone: the Limentinus, Provincialis, Casanovai, Feraudianus, Magnini and Autrani biohorizons. The Giraudi Biozone includes the Giraudi, Sarasini and Waagenoides subzones and the Giraudi, Emerici and Puzosianum biohorizons.Un nouveau découpage biozonal ammonitique du Barrémien supérieur du Sud-Est de la France est proposé. Il tient compte des renouvellements fauniques, des données séquentielles ainsi que des données historiques. Il est enrichi de quatre biohorizons nouveaux. Le Barrémien supérieur comporte à présent les trois biozones (anciennement six) à Vandenheckei, Sartousiana et Giraudi. La première contient les trois sous-zones à Uhligi, dont le statut est discuté, Sayni et Barremense, ainsi que les deux nouveaux biohorizons à Marchandi et Breistrofferi (sommet de la Sous-Zone à Barremense). La Biozone à Sartousiana admet les sous-zones à Limentinus, Provincialis et Feraudianus. Cette dernière sous-zone perd son statut de biozone par des arguments paléontologiques et stratigraphiques. Six biohorizons sont reconnus dans la Biozone à Sartousiana : Limentinus, Provincialis, Casanovai, Feraudianus, Magnini et Autrani. La Biozone à Giraudi comprend les sous-zones à Giraudi, Sarasini et Waagenoides, ainsi que trois biohorizons : Giraudi, Emerici et Puzosianum

Origin of the Tethyan Hemihoplitidae tested with cladistics (Ancyloceratina, Ammonoidea, Early Cretaceous): an immigration event?

International audienceLes Hemihoplitidae du Barrémien supérieur (Ancyloceratina, Ammonoidea) sont connus sur la plus grande partie de la marge Nord Téthysienne et dans le Bassin de Essaouira-Agadir (Maroc). Leur évolution et leur diversification rapide en font un des groupes clés pour cette période, mais leur origine reste peu connue et plusieurs hypothèses contradictoires ont été développées dans la littérature. Ces hypothèses sont testées ici par une analyse cladistique afin d'écarter les moins étayées d'entre elles et de discuter les meilleures. L'analyse écarte les Crioceratitidae, les Emericiceratidae (Emericiceras et Honnoratia) et les Toxancyloceras en tant que groupe-souche pour les Hemihoplitidae (Gassendiceras). D'autre part, les Toxancyloceras apparaissent être taxon-frêre des Moutoniceras, aussi est-il proposé de classer ces derniers parmi les Ancyloceratidae plutôt que dans les Heteroceratidae. L'hypothèse la mieux soutenue suggère que les Hemihoplitidae seraient initialement apparus soudainement à la fin du Barrémien inférieur dans le Bassin d'Essaouira-Agadir à partir de petites populations de Paracrioceras boréaux. Ces derniers auraient pu migrer épisodiquement vers le Sud avant d'envahir la marge Nord-Téthysienne au début du Barrémien supérieur. En conclusion, la Famille des Paracrioceratidae fam. nov. est proposée pour individualiser le groupe boréal Fissicostaticeras / Paracrioceras / Parancyloceras, et Gassendiceras essaouirae sp. nov. est proposé comme nom nouveau pour désigner les "Barrancyloceras" maghrebiense sensu Company et al., 2008, non Immel, 1978, endémiques du Maroc

The ammonites of the Les Ferres Aptian Basin (Lower Cretaceous, Southeast of France): the genus Toxoceratoides (Ancyloceratina, Helicancylidae)

International audienceToxoceratoides (Ancyloceratina, Helicancylidae) is a lower Aptian (Lower Cretaceous) small heteromorph ammonoid mainly known by small samples of fragmentary specimens. In the present work, we study a sample of 145 specimens of this genus from the Deshayesites forbesi, Deshayesites deshayesi and Dufrenoyia furcata zones (lower Aptian) of the vicinity of the village of Les Ferres (southeastern France). The taxa recognized (in stratigraphic order) are: Toxoceratoides sp., Toxoceratoides royerianus (d’Orbigny, 1842) and Toxoceratoides rochi Casey, 1961a, Casey, 1961b. Their ontogenetic sequence is described; the intraspecific variability of Toxoceratoides rochi is considerable and it concerns adult size, coiling, duration of the ontogenetic stages and ornamentation. No sexual dimorphism is recognized. The main evolutionary pattern of the genus consists in the replacement of primitive ribs (here named ‘royerianus ribs’) by derived ribs (‘rochi ribs’) on the flexus and retroversum. The genus Toxoceratoides could be used as a biostratigraphic tool

The lower Aptian ammonites of the Les Ferres Aptian Basin (Lower Cretaceous, Southeast of France) Part I: Introduction and biostratigraphy

International audienceOn the southern margin of the Vocontian Basin (SE France), for taphonomic reasons (fragmentation, reworking, pyritization), lower Aptian (Lower Cretaceous) deposits of the interval between the Deshayesites deshayesi and Dufrenoyia furcata zones are usually not suitable for studying the late ontogenetic developments of ammonites (fossil cephalopods). In the vicinity of the village of Les Ferres (Department of the Alpes-Maritimes, SE France), a relatively thick sedimentary succession with well-preserved ammonites, representative of the zones mentioned above, is found in a small basin called the "Les Ferres Aptian Basin" (LFAB). The 1262 ammonites collected or studied in situ are dated from the Deshayesites forbesi Zone through the top of the Dufrenoyia furcata Zone. This study presents the lithostratigraphy, biostratigraphy derived from these ammonites, and the respective range of these taxa. This is an introductory contribution to any future palaeontological study of the lower Aptian ammonites in the Les Ferres area. The lithologic unit overlying the Hauterivian-Aptian limestones is introduced herein as the Les Graous Formation. It is subdivided in three members, from bottom to top: 1) the Combe de Joinet Member, 2) the Pont de la Cerise Member, and 3) the Les Graous Member. In addition, two remarkable levels are identified: the Ammonitoceras level (outstandingly abundant) and the Toxoceratoides bed.Sur la marge méridionale du Bassin Vocontien (SE de la France), les dépôts d'âge aptien inférieur (Crétacé inférieur) de l'intervalle situé entre les zones à Deshayesites deshayesi et Dufrenoyia furcata ne sont habituellement pas favorables à l'étude des développements ontogénétiques tardifs des ammonites (céphalopodes fossiles) pour des raisons taphonomiques (fragmentation, remaniement, pyritisation). Dans les environs du village de Les Ferres (département des Alpes-Maritimes, SE de la France), des sédiments aptiens relativement épais et riches en ammonites bien conservées relevant de l'intervalle stratigraphique précité se sont déposés dans un petit bassin structural dénommé ici bassin aptien de Les Ferres (LFAB). Les 1262 ammonites collectées ou étudiées in situ sont datées de la Zone à Deshayesites forbesi jusqu'au sommet de la Zone à Dufrenoyia furcata. La lithostratigraphie, la biostratigraphie fondée sur les ammonites et la distribution de leurs taxons respectifs sont décrits dans ce travail qui constitue une introduction litho- et biostratigraphique à de futurs travaux paléontologiques sur les ammonites de l'Aptien inférieur du secteur des Ferres. Au-dessus des calcaires hauteriviens à aptiens, une nouvelle formation lithologique est décrite, la Formation de Les Graous. Elle est divisée en trois membres, de bas en haut : 1) Membre de la Combe de Joinet, 2) Membre du Pont de la Cerise et 3) Membre de Les Graous. Deux niveaux remarquables y sont identifiés : le niveau à Ammonitoceras (exceptionnellement abondants) et le banc à Toxoceratoides

Les ultimes Pulchelliidae (Ammonoidea, Barrémien supérieur)

International audiencePulchelliidae are one of the most important ammonite groups for the Barremian biostratigraphy, and its last species Gerhardtia provincialis was deemed to be an end of lineage with no descendants. However, presence of Pulchelliidae was mentioned several times in levels clearly assigned to the Hemihoplites feraudianus Interval Horizon, while this family was deemed to be extinct in the G. provincialis Subzone; these specimens have never been depicted or described. The description of the both two antidimorphs of Gerhardtia ultima sp. nov., discovered in several sections of southeastern France, fills this gap. In terms of evolution, this ultimate species continues the channeling initiated by Gerhardtia sartousiana and G. provincialis with the setting up of the over deepening of the ventral furrow, which widens in order to occupy its entire width between the peripheral structures in G. ultima sp. nov. In parallel, the peripheral structures are attenuated, the ornamentation disappears on the flanks, and the adult size decreases together with the wide opening of the umbilicus. This hyper-paedomorphic tendency (neoteny and progenesis) occurs suddenly at the end of the lineage, at the same time G. ultima sp. nov. is under dramatic quantitative rarefaction, announcing the complete and definitive disappearance of the Pulchelliidae.Les Pulchelliidae sont l’un des groupes d’ammonites les plus importants pour la biostratigraphie du Barrémien, et leur dernière espèce connue, Gerhardtia provincialis, est reconnue comme étant une fin de lignée sans descendant. Cependant, la présence de Pulchelliidae a été mentionnée à plusieurs reprises dans des niveaux clairement assignés à l’Horizon d’intervalle à Hemihoplites feraudianus, alors que cette famille est censée avoir disparu dans la Sous-zone à G. provincialis; ces spécimens n’ont jamais été figurés ni décrits. La description des deux antidimorphes de Gerhardtia ultima sp. nov., découverts dans plusieurs coupes du Sud-Est de la France, complète cette lacune. Sur le plan évolutif, cette espèce ultime poursuit la canalisation initiée par Gerhardtia sartousiana et G. provincialis avec le surcreusement du sillon ventral, qui s’élargit de façon à occuper toute la largeur de la zone ventrale entre les structures périphériques chez G. ultima sp. nov. En parallèle, les structures périphériques sont atténuées, l’ornementation disparaît sur les flancs et la taille adulte décroît en même temps que l’ombilic s’ouvre. Cette tendance hyper-paedomorphique (néoténie et progenèse) s’exprime brutalement à la fin de la lignée, en même temps que la raréfaction quantitative spectaculaire de G. ultima sp. nov. qui annonce la disparition complète et définitive des Pulchelliidae

Deux espèces d’ammonites sous un même nom : révision de Deshayesites deshayesi (d’Orbigny, 1841) sur la base de matériel topotypique (Aptien inférieur, Crétacé inférieur, Nord-Est de la France)

International audienceAfter a review of the current state of knowledge about the classical Lower Aptian (Lower Cretaceous) ammonite index-species Deshayesites deshayesi (d’Orbigny, 1841) and the problems concerning the acceptation of this species, a topotype sample of 159 Deshayesites from the Argiles à Plicatules Formation (Paris Basin, northeastern France), including the lectotype of the latter species, is studied statistically. According to the Deshayesitidae evolutionary pattern highlighted by Bersac and Bert (2012), the present study shows that the whole studied population from the Argiles à Plicatules Formation belongs actually to a single species with a large intraspecific variability under the Dipolar Variation. Nothing supports the hypothesis of polyzonality of the level that provides the Deshayesites within the Argiles à Plicatules. The characteristics of the Deshayesites studied relate the latter to Deshayesites annelidus Casey, 1963 rather than to what is usually considered to be D. deshayesi. Consequently, D. deshayesi is revised, D. annelidus is treated as a junior synonym of D. deshayesi, and the species previously usually considered as D. deshayesi has to be renamed in D. multicostatus Swinnerton, 1935. Accordingly, it is proposed to move the limit of the D. deshayesi Zone downward.Après un état des lieux des connaissances concernant Deshayesites deshayesi (d’Orbigny, 1841), espèce index ammonitique classique de l’Aptien Inférieur (Crétacé Inférieur) et des problèmes concernant son acceptation, nous avons effectué une étude statistique d’un échantillon topotypique de 159 Deshayesites des Argiles à Plicatules (bassin de Paris, Nord-Est de la France) comprenant le lectotype de l’espèce. Sur la base des modalités évolutives des Deshayesitidae proposées par Bersac et Bert (2012), le présent travail montre que la population de Deshayesites des Argiles à Plicatules appartient à une seule et même espèce présentant une importante variabilité intraspécifique selon la Loi de Variation Dipolaire et que le niveau livrant les Deshayesites des Argiles à Plicatules n’est pas polyzonal. Il s’avère que les caractéristiques de cette population de Deshayesites sont celles de l’espèce Deshayesites annelidus Casey, 1963 et non celles de ce qui est jusqu’à présent considéré comme étant D. deshayesi. D. deshayesi est donc révisée en conséquence, D. annelidus est considérée comme un synonyme mineur de D. deshayesi, et il est proposé de renommer Deshayesites multicostatus Swinnerton, 1935 l’espèce jusqu’à présent considérée comme étant D. deshayesi. Il est donc proposé de déplacer vers le bas la limite de la Zone à D. deshayesi

First meeting of the Research Group for Paleobiology and biostratigraphy of the ammonites

The Laboratory of the “Research Group for Paleobiology and biostratigraphy of the Ammonites” (G.P.A; homepage: http://laboratoire.gpa.pagespersoorange. fr) is localised in Southeastern France, in the Alpes de HauteProvence near DignelesBains. This area is famous since the 19th century for its abundant ammonite localities and because of the Geological Reserve of HauteProvence, which protect them. The G.P.A. is organized around a working group of scientific colleagues from diverse countries and different research laboratories or universities, and of some amateur collaborators, all interested in ammonites and research on related issues. The “1s t Meeting” of the “Research Group for Paleobiology and biostratigraphy of the Ammonites” (G.P.A), organized by Didier Bert, was held in La MureArgens (France) from September 15 to 16, 2012. Eight communications were presented on various subjects about ammonites and nautiloids, their evolution, phylogeny, taxonomy and their use in biostratigraphy, especially with examples of the Upper Jurassic (Kimmeridgian) and the Lower Cretaceous (Barremian and Aptian).Fil: Bert, Didier. Laboratory of the research Group for Paleobiology and biostratigraphy of the Ammonites, La MureArgens; France.Fil: Bersac, Stéphane. Laboratory of the research Group for Paleobiology and biostratigraphy of the Ammonites, La MureArgens; France