11 research outputs found

    Les paysans maintiennent-ils la biodiversite dans un contexte de changement climatique ? Une etude de cas de l’igname au Nord-Benin

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    Cet article vise Ă  savoirsi les connaissances et pratiques paysannes actuelles mettent les variĂ©tĂ©s d’igname (Dioscorea sp.) Ă  l’abri de la sĂ©lection naturelle imposĂ©e par le changement climatique. Les donnĂ©esrelatives aux systĂšmes de production d’igname et aux rĂ©ponses apportĂ©es au changement climatique ont Ă©tĂ© collectĂ©es Ă  partir des entretiens collectifs et individuels dans la commune de Tchaourou au Nord du BĂ©nin. D’aprĂšs les rĂ©sultats, les variĂ©tĂ©s d’igname sont soumises Ă  une sĂ©lection climatique car certaines manifestations du changement climatique agissent directement sur les variĂ©tĂ©s d’igname. Les rĂ©ponses des producteurs sont fondĂ©es sur quatre principes (temporel, spatial, culturel et spirituel, pharmacologique) et appliquĂ©es Ă  l’échelle individuelle et collective. MalgrĂ© cela, selon l’analyse des «quatre carrĂ©s», 70 % des variĂ©tĂ©s cultivĂ©es sont devenues marginales contre 17 % seulement populaires. Ainsi, les stratĂ©gies de rĂ©ponses ne favorisent que certaines variĂ©tĂ©s, laissant presqu’entiĂšre la question de la conservation de la biodiversitĂ© de l’igname face au changement climatique.Mots clĂ©s : BiodiversitĂ©, igname, changement climatique, savoirs paysans, Nord-BĂ©nin.DO FARMERS MAINTAIN BIODIVERSITY IN CLIMATE CHANGE CONTEXT? A CASE STUDY OF YAM IN NORTH OF BENINThe paper aims at analyzing whether farmers’ current knowledge and practices prevent yam varieties from the natural selection imposed by climate change. We conducted individual and group interviews with farmersin Tchaourou district in the north of Benin to collect data on yam production systems and farmers’ responses to climate change. The study revealed that yam varieties are subject to climatic selection because some manifestations of climate change impact directly on yam varieties. Farmers developed strategies at the individual and collective levels to cope with such impacts. These strategies rely on temporal, spatial, religious and spiritual, pharmacological principles. Despite this, 70 % of the cultivated varieties became marginal whereas only 17 % are popularly cultivated. Farmers’ coping strategies do not protect enough certain yam varieties, leaving almost entirely the issue of yam diversity conservation in the context of climate change.Keywords : Biodiversity, yams, climate change, farmers’ knowledge, northern Benin

    Analyse des systÚmes piscicoles dans la Vallée du Niger (Nord Bénin)

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    L’objectif de cette étude était de diagnostiquer les systèmes piscicoles dans la Vallée du Niger. Ainsi, 119 Unités Villageoises de Pisciculture ont été recensées et enquêtées dans la zone d’étude. Cette étude a permis d’identifier trois techniques piscicoles relevant soit des systèmes extensifs pratiqués dans les trous à poissons, ou des systèmes semi intensifs de production pratiqués dans les étangs non vidangeables et vidangeables. Le Test T montre une différence significative de production selon les milieux d’élevage. La production des trous à poissons est estimée à 64,5 t/ha, soit trois fois meilleure à celle enregistrée dans les étangs non vidangeables (21,1 t/ha/an) et vidangeables (22,2 t/ha). Dans les deux types d’étangs, les productions ne sont pas significativement différentes. 11 espèces de poissons sont rencontrées dans les captures des pêcheurs. Les Claridae, Clarias gariepinus et Heterobranchus longifilis, représentent 80% des captures. Sur le plan sociologique, la pisciculture est pratiquée par des individus âgés de 20 à 65 ans. 3 groupes ethniques sont directement impliqués : Dendi (93,3%), Peulh (3,3%) et Fon (3,3%). Il ressort de notre étude que les trous à poissons sont très productifs et méritent donc d’être améliorés et généralisés pour la production piscicole dans la Vallée du Niger.Mots clés: Vallée du Niger, pisciculture, production, trous à poissons, étan

    Perceptions locales du changement climatique et mesures d’adaptation dans la gestion des parcs Ă  karitĂ© au Nord-BĂ©nin

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    Les perceptions paysannes du changement climatique, les stratégies d’adaptation dans la gestion des parcs à karité sont étudiées au Nord-Bénin. Au total, 120 unités de recherche sont enquêtées dans 6 villages choisis en fonction de la densité de pieds de karité dans le terroir du village, de l’importance représentée par le karité pour les groupes socioculturels. Les données collectées concernaient les perceptions et les déterminants socioéconomiques. Les données sont analysées avec le test d’indépendance de χ² et l’Analyse Factorielle des Correspondances. Les résultats ont permis d’identifier 17 perceptions liées aux changements climatiques et 16 stratégies d’adaptation. Les stratégies d’adaptation dépendaient des niveaux de prospérité mais n’avaient pas de relation avec l’appartenance aux clases d’âges. Les paysans percevaient le changement climatique dans les parcs à karité à travers la poche de sécheresse, le brouillard, la chute des rendements des cultures en association avec le karité, le bouleversement de la phénologie du karité et la prolifération des guis sur le karité. Les stratégies d’adaptation développées face au changement climatique par les producteurs sont relatives aux pratiques magico-religieuses, l’enlèvement de gui sur le karité, l’adaptation de nouvelles cultures en association, la protection des jeunes plants de karité et l’élagage.Mots clés: Perceptions, stratégies d’adaptation, parcs à karités, changement climatique, Béni

    Integrated microdose and rain water harvesting to improve crop productivity in low fertility and eroded soils in Sub-Saharan West Africa

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    The presentation details the fertilizer microdosing technique of planting and applying fertilizer. Using this technique, one farmer can sow and fertilize crops; whereas previously, three people would be needed to first open the planting mounds; second, place the seed; and third, apply microfertilizer and close the mounds. The performance of microdosing and rainwater harvesting are assessed in terms of field demonstrations, soil fertility and crop yields

    Man and the Last Great Wilderness: Human Impact on the Deep Sea

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    The deep sea, the largest ecosystem on Earth and one of the least studied, harbours high biodiversity and provides a wealth of resources. Although humans have used the oceans for millennia, technological developments now allow exploitation of fisheries resources, hydrocarbons and minerals below 2000 m depth. The remoteness of the deep seafloor has promoted the disposal of residues and litter. Ocean acidification and climate change now bring a new dimension of global effects. Thus the challenges facing the deep sea are large and accelerating, providing a new imperative for the science community, industry and national and international organizations to work together to develop successful exploitation management and conservation of the deep-sea ecosystem. This paper provides scientific expert judgement and a semi-quantitative analysis of past, present and future impacts of human-related activities on global deep-sea habitats within three categories: disposal, exploitation and climate change. The analysis is the result of a Census of Marine Life – SYNDEEP workshop (September 2008). A detailed review of known impacts and their effects is provided. The analysis shows how, in recent decades, the most significant anthropogenic activities that affect the deep sea have evolved from mainly disposal (past) to exploitation (present). We predict that from now and into the future, increases in atmospheric CO2 and facets and consequences of climate change will have the most impact on deep-sea habitats and their fauna. Synergies between different anthropogenic pressures and associated effects are discussed, indicating that most synergies are related to increased atmospheric CO2 and climate change effects. We identify deep-sea ecosystems we believe are at higher risk from human impacts in the near future: benthic communities on sedimentary upper slopes, cold-water corals, canyon benthic communities and seamount pelagic and benthic communities. We finalise this review with a short discussion on protection and management methods

    RĂ©seaux sociaux et systĂšme semencier igname au Nord BĂ©nin

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    La comprĂ©hension des systĂšmes semenciers constitue une prĂ©occupation majeure dans la mesure oĂč l’accĂšs aux semences conditionne la production agricole. La prĂ©sente Ă©tude s’est focalisĂ©e sur l’analyse du systĂšme semencier paysan de l’igname (Dioscorea cayenensis-rotundata) au Nord-BĂ©nin, avec pour objectif, la comprĂ©hension des rĂšgles paysannes qui rĂ©gissent les Ă©changes variĂ©taux en vue d’amĂ©liorer les performances du systĂšme de production de l’igname. Les enquĂȘtes ont Ă©tĂ© conduites dans les communes de Tchaourou et de SinendĂ©. Une mĂ©thodologie plurielle, associant des techniques quantitatives, et, surtout, qualitatives, a Ă©tĂ© adoptĂ©e. Le don, l’achat et le troc de variĂ©tĂ©s sont les principales formes spĂ©cifiques de circulation des variĂ©tĂ©s. Les structures sociales servant de base Ă  la circulation et Ă  la transmission des semences identifiĂ©es sont : l’hĂ©ritage, l’entraide, le mariage, la migration et le marchĂ©. L’analyse de ces formes d’échanges spĂ©cifiques pour la circulation des semences a permis de proposer une modĂ©lisation des modes d’échanges variĂ©taux. L’étude rĂ©vĂšle que les rĂ©seaux sociaux peuvent  servir de vecteurs dans la diffusion de nouvelles variĂ©tĂ©s issues de la recherche, dans des espaces socialement et gĂ©ographiquement proches du Nord-BĂ©nin. Les Ă©changes paysans de semences obĂ©issent plus Ă  des rĂšgles collectives, instituĂ©es par la tradition, qu’à des logiques ou stratĂ©gies individuelles.Mots clĂ©s : AgrobiodiversitĂ©, BĂ©nin, igname, rĂ©seau social, semence, systĂšme

    IGNAME, PLANTE ALIMENTAIRE COMMERCIALE ET CULTURELLE AU NORD BENIN

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    Avec les difficultĂ©s liĂ©es Ă  sa production et la concurrence d’autres cultures (coton, mais, manioc
) on se demande si l’igname continue encore Ă  jouer les rĂŽles alimentaires et culturels qui autrefois lui Ă©taient dĂ©volus. L’étude menĂ©e dans la commune de SinendĂ©, grande productrice d’igname dans le nord BĂ©nin, auprĂšs des exploitations de cinq terroirsnous a permis d’analyser les changements qui s’opĂšrent sur les traditionnelles fonctions de cette plante. Aujourd’hui les formes de consommation de l’igname se sont diversifiĂ©es avec l’introduction de nouvelles variĂ©tĂ©s tardives aptes Ă  la conservation. L’igname commence Ă  entrer progressivement dans l’économie familiale des mĂ©nages ruraux. Les aspects culturels traditionnels sont peu Ă  peu abandonnĂ©s pour des raisons religieuses telles que l’adoption des religions monothĂ©istes, et la perte de d’influence des anciennes castes dirigeantes. L’igname serait en passe de devenir une culture des civilisations contemporaines. Il se dĂ©gage aussi de cette Ă©tude que le dĂ©veloppement d’une fonction de l’igname influence celui des autres sans les faire disparaĂźtre. Cette prĂ©sence quasi concomitante des trois fonctions (avec des niveaux d’importance diffĂ©rents) contribue Ă  maintenir la diversitĂ© et Ă contrebalancer l’effet des mutations contemporaines vĂ©hiculĂ©es en partie par la culture du maĂŻs et du coto

    Yam: a neglected and underutilized crop in Brazil Inhame: uma cultura negligenciada e subutilizada no Brasil

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    In Brazil current studies and investments on yams are incipient. Similarly, the literature in recent decades lacks adequate information on this group of plants. The existing literature, on its turn, requires more than ever to be revised and organized. Yams have joined the so-called "neglected" group of crops for several reasons, but particularly because they are associated with poor and traditional communities. Many vegetables introduced in Brazil during the colonization period have adapted to different cropping systems, yams being an excellent example. This diversity resulted very widespread, yet poorly recognized in the country. In turn, the gardens using traditional farming systems continue to maintain and enhance yam local varieties. Studies from other countries, with an emphasis on characterization and genetic breeding, brought to light an urgent need for Brazil to invest in yams as a food rich in carbohydrates, even to the point of alterations in food public policy. Reversal of the yam's current stigma is both a challenge to the scientific community and to the population as a whole. This paper aims to raise pertinent questions about Dioscorea species, an important key group for many communities in tropical countries, yet still unrecognized as so in Brazil.<br>No Brasil, estudos e investimentos ao inhame sĂŁo incipientes. Similarmente, a literatura nas Ășltimas dĂ©cadas apresenta informaçÔes insuficientes para este grupo de plantas. A literatura existente, por sua vez, exige mais que nunca ser revisada e organizada. O inhame tem-se unido ao grupo de culturas ditas "negligenciadas" por diversas razĂ”es, mas particularmente devido ao fato de estar associado Ă s comunidades pobres e tradicionais. Muitos vegetais introduzidos no Brasil durante o perĂ­odo da colonização tĂȘm-se adaptado a diferentes sistemas de cultivo, sendo o inhame um excelente exemplo. Esta diversidade Ă© resultado de uma ampla dispersĂŁo, ainda pouco conhecida no paĂ­s. Por sua vez, as roças usam o sistema de agricultura tradicional de forma a manter e aumentar as variedades locais de inhame. Estudos de outros paĂ­ses, com ĂȘnfase na caracterização e melhoramento genĂ©tico, trouxeram Ă  luz uma necessidade urgente de o Brasil investir em inhame como uma rica fonte de carboidratos, mesmo apesar das mudanças na polĂ­tica alimentar pĂșblica. Reverter o atual estigma do inhame Ă© um duplo desafio para a comunidade cientĂ­fica e população como um todo. Este artigo objetiva-se a trazer questĂ”es pertinentes sobre as espĂ©cies do gĂȘnero Dioscorea, um importante grupo para muitas comunidades em paĂ­ses tropicais, contudo ainda pouco conhecido no Brasil
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