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    Changes in ecosystems, climate and societies in the Jura Mountains between 40 and 8 ka cal BP

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    International audienceWe present radiometric, palaeoclimatological, palaeoenvironmental and archaeological data for the period 40 000–8000 cal BP in the Jura Mountains (eastern France). These mountains culminate at ∌1700 m a.s.l. and are today characterised by a semi-continental climate. During the Last Glacial Maximum, the range supported a local ice cap. While recent data suggest a possible early ice-cap development during MIS 4, the chronology of the regional LGM and following deglaciation has still to be refined. The complete disappearance of the local ice cap at ca 17 000–16 600 cal BP marked the beginning of accumulation of sediment archives in the Jurassian lakes and mires, which favoured the reconstruction of past changes in climatic and environmental conditions, in addition to faunal remains found in caves and in archaeological sites. Three main successive stages may be distinguished regarding the history of societies. The first stage at ca 40 000–18 700 cal BP was characterized by very few archaeological sites with only discontinuous intermittent occupations, always located outside the Jura range. The second stage, around 18 700–11 700 cal BP, corresponded to an increase in the population density, as suggested by an increasing number of archaeological sites and a progressive colonisation of elevated areas of the Jura Mountains. The third stage at ca 11 700–8000 cal BP coincided with a reinforcement of settlement in the lowland areas as well as a development of long-term occupations in elevated areas. The millennial-scale GS-1 cold event had a more long-lasting and stronger impact on societies than did the 200 year-long 8.2 ka cold event

    VARIATIONS DEPUIS 10000 ANS DE LA REPARTITION ET DE LA PRODUCTIVITE DES FORETS D'ALTITUDE DANS LES ALPES ET LE JURA ET SIMULATION DES CHANGEMENTS FUTURS

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    Ce travail repose sur les charbons de bois enfouis dans les sols et les autres macrorestes ont Ă©tĂ© datĂ©s par 14C et identifiĂ©s botaniquement, et pour un site particulier (lac Cristol), sur les analyses de pollens, d'insectes, de macro-restes vĂ©gĂ©taux, charbons de bois et tronc d'arbres ont Ă©tĂ© combinĂ©s en une « approche multi-proxy » afin de mieux comprendre les variations de la forĂȘt de montagne en rĂ©ponse aux changements climatiques globaux et Ă  l'activitĂ© anthropique. Les variations de la limite de la forĂȘt sont de plus de 500 m durant l'HolocĂšne. La pĂ©riode la plus chaude semble avoir Ă©tĂ© 9000-8000 ans cal B.P. (annĂ©es calendaires avant le prĂ©sent). Les hauts niveaux lacustres du dĂ©but et de la fin de l'HolocĂšne sont de natures en fait assez diffĂ©rentes. Au dĂ©but de l'HolocĂšne ils sont principalement dus Ă  une Ă©vapotranspiration plus faible, et Ă  la fin de l'HolocĂšne Ă  des prĂ©cipitations plus Ă©levĂ©es. L'ensemble de ces informations a permis de tester un modĂšle de vĂ©gĂ©tation (Biome3) par une utilisation en mode inverse et Ă  essayer de prĂ©dire l'Ă©volution de la vĂ©gĂ©tation. Un doublement de CO2 permet Ă  la vĂ©gĂ©tation d'Ă©voluer vers des conditions plus tempĂ©rĂ©es. Une « forĂȘt mixte tempĂ©rĂ©e », pourra devenir une forĂȘt dĂ©cidue tempĂ©rĂ©e grĂące Ă  des hivers nettement plus doux et Ă  une meilleure efficacitĂ© dans l'utilisation de l'eau en Ă©tĂ©. Ces sites d'altitude ont connu une telle vĂ©gĂ©tation entre 9000 et 8000 ans cal B.P

    Chronologie et spatialisation de retombées de cendres volcaniques tardiglaciaires dans les massifs des Vosges et du Jura, et le plateau suisse

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    L’établissement d’une chronologie prĂ©cise des diffĂ©rents Ă©vĂ©nements climatiques du Tardiglaciaire et de l’HolocĂšne nĂ©cessite l’emploi de diffĂ©rents moyens de datation. Parmi ceux-ci, la tĂ©phrochronologie apparaĂźt comme un outil permettant Ă  la fois une datation prĂ©cise et une synchronisation Ă  l’échelle inter-rĂ©gionale de ces Ă©vĂ©nements. Dans le cadre de l’étude de l’enregistrement des variations du climat ayant rĂ©gnĂ© en Europe de l’Ouest durant les 20 000 derniĂšres annĂ©es, des niveaux de tĂ©phras et de « cryptotĂ©phras » ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s dans des remplissages de lacs situĂ©s dans les massifs du Jura, des Vosges et sur le Plateau suisse. Certains de ces niveaux Ă©tant invisibles Ă  l’Ɠil nu, leur dĂ©tection a Ă©tĂ© rendue possible grĂące Ă  l’emploi de la mesure de la susceptibilitĂ© magnĂ©tique Ă  un pas de 5 mm. Nos observations permettent de complĂ©ter l’extension gĂ©ographique de la bordure ouest du nuage de dispersion mĂ©ridional du Laacher See Tephra (env. 12900 ans, Eifel, Allemagne) dĂ©jĂ  observĂ© dans d’autres remplissages lacustres du Jura et de l’Europe de l’Ouest et du Nord. Dans les sites Ă©tudiĂ©s, les Ă©chardes de verre volcanique prĂ©sentent des compositions chimiques comparables Ă  celles des phases les plus jeunes du Laacher See Tephra. D’autres niveaux de tĂ©phras, non rĂ©pertoriĂ©s jusqu’à prĂ©sent dans cette rĂ©gion, ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s et caractĂ©risĂ©s. Deux niveaux, trĂšs discrets et uniquement prĂ©sents dans les sites du massif du Jura et du Plateau suisse, sont caractĂ©risĂ©s par des Ăąges et compositions chimiques de phĂ©nocristaux compatibles avec les produits Ă©mis par le Puy de la NugĂšre (ChaĂźne des Puys, France) pendant l’AllerĂžd (autour de 13300 ans). Les sites du massif des Vosges, quant Ă  eux, sont caractĂ©risĂ©s par l’occurence d’un tĂ©phra rhyolitique, le Vedde Ash (env. 12000 ans), dĂ©posĂ© durant le Dryas rĂ©cent. Actuellement, il s’agit lĂ  de l’occurence la plus mĂ©ridio‑occidentale de ce tĂ©phra. Nos rĂ©sultats complĂštent la tĂ©phrochronologie tardiglaciaire de l’Est de la France et offrent donc un « pont » chronologique supplĂ©mentaire entre les sĂ©quences sĂ©dimentaires nord- et centreeuropĂ©ennes et celles situĂ©es plus Ă  l’ouest. Ils soulignent l’importance du Laacher See Tephra et du Vedde Ash pour les Ă©tudes palĂ©oenvironnementales dans cette partie de l’Europe puisque ces deux tĂ©phras encadrent la limite AllerĂžd - Dryas rĂ©cent et permettent, pour cet intervalle de temps, de pallier l’absence de donnĂ©es radiochronologiques.Establishment of a precise chronicle of the lateglacial and holocene climatic variations requires the use of various dating methods. Among them, tephrochronology allows high-resolution dating and synchronization of these events at a regional scale and sometimes at a continental scale. Study of the record of the climatic variations occuring in western Europe since twenty thousands years leads to the discovery of tephras levels and “cryptotephras” in sediments cored in lakes from the Jura and Vosges mountains, and the Swiss plateau. Some of these levels are invisible to the naked eye. Their detection was obtained using magnetic susceptibility measurement with a 5 mm step along the cores. Our observations allow to complete the western boundary of the southern distribution of the Laacher See Tephra (ca. 12,900 yr, Eifel, Germany). This tephra has been already described in others lacustrine sequences from the Jura and the western and northern Europe. In the sites we have studied, the volcanic glass shards show geochemical compositions comparable to those of the youngest phases of the Laacher See Tephra eruption. Other tephra levels, never described in this region until then, have been detected and characterized. Two very discrete tephra levels, only observed in sites from the Jura and the Swiss plateau, present ages, mineral assemblages and chemical compositions close to those of tephras that were emitted by the Puy de la NugĂšre (ChaĂźne des Puys, France) during the Alleröd (about 13,300 yr). Sites from the Vosges mountains are characterized by the occurrence of the rhyolitic Vedde Ash (ca. 12,000 yr, from the icelandic Katla volcano), deposited during the Younger Dryas. Presently, this is the most southwestern occurrence of the Vedde Ash. Our data make up the Eastern France Lateglacial tephrochrology and offer an additional chronological bridge between sedimentary sequences from northern and central Europe and those situated more westerly. They show the importance of the Laacher See Tephra and the Vedde Ash for palaeoenvironmental studies in western Europe since they are flanking the AllerödYounger Dryas transition and allow to compensate the lack of radiochronological data
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