The Ha-Ha Holocaust: Exploring Levity Amidst the Ruins and Beyond in Testimony, Literature and Film

ABSTRACT Jewish humour sheds a crude light on the social, political, and historical realities of the Holocaust. Paradoxically, contentiously, doses of levity during this period were very much a reality, and even a psychological necessity. The purpose of my thesis is to explore the historical, social, and political ramifications of such laughter provoking manifestations. In doing so, the nuances are highlighted which are found within the laughter of the ghettos, the transit camps, and the concentration camps. Furthermore, some of these jokes, and their subsequent variations, reappear within the discourse of children of survivors. The dissertation explores how some of these children use humour to navigate the horrors that their parents experienced. By doing so, parent-child divisions are both highlighted and bridged. Moreover, while classic characters of Yiddish folklore disappeared during the Holocaust, their resurgence within a fictional, quasi-comical Holocaust and post-Holocaust settings, bridges a cultural schism. The reappearance of the dybbuk, of the schlemiel, and of the Chelmites becomes as damning as it is healing. Finally, even the notion of memory is called into question, particularly within popular culture. Humour highlights both the absurdity and the reality, which permeates such a dialogue. While there is little room for political correctness, issues of memory must be addressed and veiling them within a comedic context heightens the relevance while diminishing the threat of repeating or forgetting the Holocaust. In the end, extensive research suggests that the types of levity found within testimonies, (auto)biographies, documentaries, films, graphic novels, fictional prose, television shows and specials act as a psychological and historical portal into the past and the present

Goluboi ou la difficulté d’être « bleu » : Homosexualité et aide internationale en Asie centrale

Cet article se propose d’analyser la lutte menée par un réseau transnational d’activistes pour la reconnaissance et le respect des droits des homosexuels masculins en Asie centrale postsoviétique. Après avoir souligné l’action de ce réseau, nous nous attacherons à montrer ce à quoi ses membres se trouvent confrontés, soit le poids des réalités locales dans lesquelles se débattent leurs partenaires centrasiatiques, les goluboi ou « bleu », comme se nomment eux-mêmes les homosexuels masculins d’Asie centrale. Cette analyse chronologique, remontant au début du siècle, permettra non seulement de comprendre les décalages entre les attentes des militants européens et nord-américains et les partenaires locaux du réseau, mais aussi de montrer la force d’un tel réseau transnational dans une région caractérisée par un fort contrôle de l’État sur la vie politique. Nous nous appuierons sur les données disponibles, mais surtout sur les recherches de terrain que nous menons dans la région depuis 1995. Car si les études sur la sexualité en Asie centrale post-soviétique sont peu nombreuses, celles portant sur l’homosexualité masculine sont quasiment inexistantes dans la littérature scientifique internationale.Masculine homosexuality was duly recognized in pre-Soviet Central Asia, but very heavily legally sanctioned the blatantly homophobic Soviet era. The AIDS epidemic strengthened homophobic prejudice in the 1980’s despite Glasnost tolerance in other domains. In light of this shared historical base, we will consider the present situation of male homosexuals in the various countries comprising post-Soviet Central Asia as well as its potential impact on the development of the epidemic in the region, and analyse the influence of international aid. This study is essentially based on our fieldwork in the area, combined with rather scarce data in the existing literature on masculine homosexuality in post-Soviet Central Asia.Este artículo analiza el combate que realiza una red trasnacional de activistas en favor del reconocimiento y respeto de los derechos de los homosexuales masculinos en Asia central post-soviética. Después de haber enfatizado les acciones de esta red, trataremos de mostrar el peso de las realidades locales en las que se debaten los partenarios centroasiáticos de la red, los goluboi o « azul » tal y como se autodenominan los hombres homosexuales de Asia central. Este análisis cronológico, que se inicia a principio del siglo, permitirá no solo comprender los desfases entre las expectativas de los militantes europeos y norteamericanos y los partenarios locales de la red, sino también mostrar el impacto de una red internacional en una región caracterizada por un fuerte control del Estado en la vida política. Nos apoyamos en los datos disponibles y sobre todo en las investigaciones de campo que hemos realizado en la región desde 1995. Los estudios sobre la sexualidad en Asia central post-soviética son escasos y más aun aquellos sobre la homosexualidad masculina en la literatura científica internacional

Enfin nous pouvions parler…

« Les corps confisqués » Je me présente : je suis Catherine May Atlani, j’ai soixante-six ans et je vais raconter une autre histoire. Je suis juive, née juste après-guerre, en 1946. J’ai donc vécu toute la reconstruction avec ma famille. Ma tante, Lise May, qui était danseuse chez Irène Popard, m’a formée. Ce n’était pas la révolution du geste, mais l’école proposait, grâce à des tournées dans toute la France, un autre geste que le geste classique. Travailler la technique Irène Popard m’a per..

Les ONG locales, vecteurs de « bonne gouvernance » dans le Second Monde ?

1994-1995, un an à New‑York, aux sièges de grandes organisations internationales d’aide au développement Je suis frappée par un constat : depuis la fin des années 1980, les organisations non gouvernementales (ONG) locales sont perçues par les agences des Nations Unies comme des éléments essentiels de la « société civile », elle‑même considérée comme un élément clé de la « bonne gouvernance ». A priori, la toute puissance actuelle de la notion de « bonne gouvernance » aux Nations Unies semble..

Psychanalyse et anthropologie aujourd’hui. Une question de genre

Dans cet entretien, Richard Rechtman et Laëtitia Atlani-Duault reviennent sur l’actualité du rapport entre la psychanalyse et l’anthropologie, et montrent qu’avec la théorie des genres (gender studies) apparaît non seulement une nouvelle façon de penser la différence des sexes, mais également une nouvelle façon de réadresser la question du sujet.In this interview, Richard Rechtman and Laëtitia Atlani-Duault revisit current thinking about the relationship between psychoanalysis and anthropology, underlining how gender studies offer not only a new way of thinking about differences between the sexes but also a new way of addressing the question of the subject in the two disciplines

Enjeux théoriques et épistémologiques de la globalisation en anthropologie

Laëtitia Atlani-Duault, maître de conférences à l’Université Lyon-IIBernard Hours, directeur de recherche à l’IRD Ce séminaire avait pour objectif d’entamer une réflexion théorique et épistémo-logique sur le traitement des processus de globalisation par la discipline anthropologique. Il partait de deux constats. D’une part, une vaste portion des travaux anthropologiques consacrés à la globalisation et que l’on peut qualifier de « néoculturaliste » (cf. Appadurai) semble dans une large mesure ..

Médiations théoriques et pratiques de l’anthropologie

Jean-Pierre Dozon, directeur d’étudesLaëtitia Atlani-Duault, directrice de recherche à l’IRD Du développement à l’aide humanitaire et internationale. Anthropologie d’une reconfiguration politique La thématique du séminaire devant se déployer sur deux années, Laetitia Atlani-Duault et Jean-Pierre Dozon l’ont introduite en mettant au jour, d’une part, les filiations intellectuelles qui ont façonné les domaines respectifs de l’humanitaire et du développement, et, d’autre part, la façon dont aujo..

Incentives and barriers to HIV testing among female sex workers in Ceará

OBJETIVO: Estimar a prevalência do HIV e descrever os incentivos e barreiras à realização do teste para o HIV entre mulheres profissionais do sexo. MÉTODOS: Este estudo transversal recrutou 402 mulheres de 18 anos ou mais, residentes em Fortaleza, CE, que informaram ter tido relação sexual em troca de dinheiro nos últimos quatro meses. A amostra foi recrutada por meio da técnica Respondent Driven Sampling, entre agosto e novembro de 2010. RESULTADOS: A adesão ao teste de HIV foi de 84,1% e a prevalência estimada da infecção pelo HIV foi de 3,8%. A amostra era jovem (25 a 39 anos), solteira (80,0%), com um a três filhos (83,6 %), tinham oito anos ou mais de estudo (65,7%) e pertencia às classes sociais D/E (53,1%). A maioria exercia a profissão em locais fechados (bares, motéis, hotéis, sauna – 88,9%), e a prostituição era a única fonte de renda (54,1%). Cerca de 25% da amostra desconhecia onde o teste de HIV era realizado na rede pública e 51,8% nunca fez o teste ou se testou há um ano ou mais. As principais barreiras ao teste foram acreditar que não corre risco de se infectar (24,1%) e o medo da discriminação caso o teste fosse reagente (20,5%). Os incentivos foram relacionados à maior oferta de locais para o teste (57,0%) e de unidades de saúde com horários alternativos (44,2%). CONCLUSÕES: A prevalência foi semelhante à encontrada em outras cidades brasileiras de diferentes regiões do país, apesar de superiores a de mulheres não profissionais do sexo. A disponibilidade do teste em locais não relacionados à saúde e a oferta nas unidades básicas em horário não comercial são fatores que incentivam a realização do teste. Não se considerar sob-risco, medo de ser discriminada e desconhecimento dos locais onde o teste é realizado podem ser uma barreira para a realização do exame.OBJECTIVE: Estimating HIV prevalence and describing the incentives and barriers for HIV testing among female sex workers. METHODS: This cross-sectional study recruited 402 women aged 18 years or older, residing in Fortaleza, state of Ceará, Brazil, who reported having had sexual intercourse in exchange for money in last four months. The sample was recruited using Respondent Driven Sampling, between August and November 2010. RESULTS: The 84.1% of the sample tested and the estimated prevalence of HIV infection was 3.8%. The sample was young (25 to 39 years ), single (80.0%), with one to three children (83.6%), had eight or more years of schooling (65.7%), and belonged to social classes D/E (53.1%). The majority worked in fixed locations (bars, motels, hotels, sauna - 88.9%), and prostitution was their only source of income (54.1%). About 25% of the sample did not know where to test in the public health sector and 51.8% either never tested or hadn’t tested for over a year or more. The main reported barriers to testing were the perceptions that there was no risk of becoming infected (24.1%), and, alternatively, fear of discrimination if the test was positive (20.5%). Incentives for testing were the greater availability of testing sites (57.0%) and health facilities with alternative schedules (44.2%). CONCLUSIONS: Prevalence for HIV was similar to that found in other Brazilian cities in different regions of the country, although higher than the general female population. Non-traditional venues not associated with the health system and availability of testing in health units during non-commercial hours are factors that encourage testing. Not considering oneself to be at risk, fear of being discriminated against and not knowing testing locations are barriers