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    Biomarkers of stroke recovery: consensus-based core recommendations from the Stroke Recovery and Rehabilitation Roundtable

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    The most difficult clinical questions in stroke rehabilitation are ‘‘What is this patient’s potential for recovery?’’ and ‘‘What is the best rehabilitation strategy for this person, given her/his clinical profile?’’ Without answers to these questions, clinicians struggle to make decisions regarding the content and focus of therapy, and researchers design studies that inadvertently mix participants who have a high likelihood of responding with those who do not. Developing and implementing biomarkers that distinguish patient subgroups will help address these issues and unravel the factors important to the recovery process. The goal of the present paper is to provide a consensus statement regarding the current state of the evidence for stroke recovery biomarkers. Biomarkers of motor, somatosensory, cognitive and language domains across the recovery timeline post-stroke are considered; with focus on brain structure and function, and exclusion of blood markers and genetics. We provide evidence for biomarkers that are considered ready to be included in clinical trials, as well as others that are promising but not ready and so represent a developmental priority. We conclude with an example that illustrates the utility of biomarkers in recovery and rehabilitation research, demonstrating how the inclusion of a biomarker may enhance future clinical trials. In this way, we propose a way forward for when and where we can include biomarkers to advance the efficacy of the practice of, and research into, rehabilitation and recovery after stroke

    Effets des fibrates et des statines dans la maladie de Parkinson (des modÚles expérimentaux au patient)

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    La maladie de Parkinson est une maladie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative grave et frĂ©quente de l'adulte. Ses traitements restent purement symptomatiques et sont frĂ©quemment responsables d'effets indĂ©sirables Ă  court ou Ă  long terme. La mise Ă  disposition d'un traitement permettant de ralentir le cours Ă©volutif de cette maladie constitue donc un enjeu de santĂ© majeur. Pour limiter l'Ă©volution de la maladie de Parkinson, un traitement devra attĂ©nuer plusieurs des mĂ©canismes de mort neuronale impliquĂ©s dans cette affection. Les activateurs du Peroxysome Proliferator-Activated Receptor (PPAR) alpha constituent des candidats intĂ©ressants par leurs propriĂ©tĂ©s anti-inflammatoires, anti-oxydantes et anti-apoptotiques. Nous avons testĂ© plusieurs activateurs du PPAR alpha : des fibrates, qui en sont des activateurs directs, et des inhibiteurs de la 3-hydroxy 3-mĂ©thyl glutaryl co-enzyme A rĂ©ductase -ou statines- qui en sont des activateurs indirects (par augmentation de sa sensibilitĂ© Ă  ses agonistes naturels). Les traitements ont d'abord Ă©tĂ© testĂ©s dans des modĂšles murins de maladie de Parkinson. Le fĂ©nofibrate dĂ©livrĂ© par voie orale dans l'alimentation s'est avĂ©rĂ© efficace chez la souris C57Bl/6 intoxiquĂ©e par le 1-mĂ©thyl-4-phĂ©nyl-1,2,3,6-tĂ©trahydropyridine (MPTP), en supprimant la perte des neurones dopaminergiques dans la substance noire compacte (comptage des neurones marquĂ©s par anticorps anti-tyrosine hydroxylase (TH)), et en rĂ©duisant la perte de l'immunorĂ©activitĂ© striatale (mesure de densitĂ© optique aprĂšs marquage par anticorps anti-TH) (Kreisler A. et al., Brain Research 2007). A Ă©galement Ă©tĂ© montrĂ©e l'amĂ©lioration sensible de plusieurs paramĂštres moteurs mesurĂ©s par actimĂ©trie, notamment la distance totale parcourue, la vitesse moyenne des dĂ©placements, le temps passĂ© au repos, le temps passĂ© dans la zone pĂ©riphĂ©rique de l'aire de mesure et le nombre de mouvements lents. Cet effet ne semble pas passer par une modification du mĂ©tabolisme du MPTP : la quantitĂ© de 1-mĂ©thyl-4-phĂ©nyl pyridinium (MPP+) (mĂ©tabolite actif du MPTP dosĂ© par chromatographie liquide haute performance / spectroscopie de masse en mode tandem) Ă©tait inchangĂ©e que les animaux intoxiquĂ©s par MPTP reçoivent ou non le traitement par fĂ©nofibrate. Les expĂ©riences rĂ©alisĂ©es n'ont pas montrĂ© d'effet anti-oxydant du fĂ©nofibrate au niveau striatal ou cortical (mesure de l'activitĂ© d'enzymes anti-oxydantes : Cu/Zn superoxyde dismutase et gluthation peroxydase). Le bĂ©zafibrate, l'atorvastatine et la simvastatine n'avaient pas d'effet favorable ; un effet dĂ©lĂ©tĂšre Ă©tait mĂȘme observĂ© avec les statines en terme de survie des neurones dopaminergiques de la substance noire compacte. Chez le rat Wistar intoxiquĂ© par 6-hydroxydopamine, le traitement par fĂ©nofibrate n'avait pas d'effet significatif, que ce soit en terme de survie neuronale ou d'amĂ©lioration comportementale (sensibilisation comportementale par injections rĂ©pĂ©tĂ©es d'apomorphine), mĂȘme si une tendance favorable Ă©tait observĂ©e. La prĂ©sence du PPAR alpha a Ă©tĂ© confirmĂ©e par immunohistochimie dans les neurones dopaminergiques mĂ©sencĂ©phaliques des souris C57Bl/6. Nous avons Ă©tudiĂ© rĂ©trospectivement l'effet des fibrates et des statines dans une cohorte de 419 patients prĂ©sentant une maladie de Parkinson, ces traitements Ă©tant prescrits pour un dyslipidĂ©mie. Les rĂ©sultats indiquent que les fibrates et les statines, introduits avant le dĂ©but clinique de la maladie de Parkinson, permettent de retarder de neuf ans en moyenne l'Ăąge auquel en apparaissent les premiers symptĂŽmes : 54,6+/-11,4 ans en l'absence d'hypolipĂ©miant, 63,6+/-8,9 ans avec une statine, 63,3+/-8,9 ans avec un fibrate. Le suivi de certains patients indique que les statines semblent aussi ralentir l'Ă©volution de la maladie (Mutez M., Kreisler A. et al., soumis) : lors d'un suivi sur deux ans, la stabilitĂ© des paramĂštres moteurs de l'Unified Parkinson's Disease Rating Scale (UPDRS III) Ă©tait obtenue avec une faible augmentation du traitement anti-parkinsonien en cas de traitement par statine (+24,4 mg d'Ă©quivalent de L-Dopa) mais nĂ©cessitait une augmentation sensiblement plus importante de l'Ă©quivalent de L-Dopa en l'absence de traitement hypolipĂ©miant (+212,2 mg). Les fibrates n'avaient pas d'influence significative. Nos rĂ©sultats indiquent un effet favorable de certains des traitements Ă©valuĂ©s, aussi bien chez la souris intoxiquĂ©e par le MPTP, modĂšle expĂ©rimental de maladie de Parkinson, que chez le patient parkinsonien. La discordance des rĂ©sultats obtenus chez l'animal remet en question l'hypothĂšse selon laquelle l'effet est mĂ©diĂ© par une activation du rĂ©cepteur PPAR alpha. Il est donc nĂ©cessaire de dĂ©terminer si le fĂ©nofibrate exerce le mĂȘme effet chez la souris dont le gĂšne codant pour le PPAR alpha a Ă©tĂ© invalidĂ©. Les mĂ©canismes de la mort neuronale qui sont attĂ©nuĂ©s par le fĂ©nofibrate doivent aussi ĂȘtre prĂ©cisĂ©s : inflammation, stress oxydant, apoptose. Une Ă©tude prospective randomisĂ©e-contrĂŽlĂ©e visant Ă  Ă©valuer l'effet des fibrates et des statines sur le cours Ă©volutif de la maladie de Parkinson est Ă©galement en projet.LILLE2-BU SantĂ©-Recherche (593502101) / SudocSudocFranceF

    L'Oculomotricité dans la dégénérescence corticobasale (une étude par électro-oculographie et photo-oculographie)

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    LILLE2-BU Santé-Recherche (593502101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
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