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    Survivance de la Riziculture Pluviale dans le Departement De Bouake : Des Anomalies Pluviometriques a L’adaptation Paysanne

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    Les changements climatiques constituent une  menace majeure pour la production agricole. Ses effets en  riziculture pluviale se ressentent  par le changement de son calendrier cultural. L’objectif de cette contribution est d’analyser l’évolution de la pluviomĂ©trie de mĂŞme que les pratiques endogènes. Pour cette Ă©tude, il fut utilisĂ© des donnĂ©es climatiques mensuelles (pluviomĂ©trie, Ă©vapotranspiration potentielle) de 1980 Ă  2020. A partir de la mĂ©thode de Franquin, il a dĂ©terminĂ© les pĂ©riodes prĂ©-humide, humide et post-humide et le calendrier cultural du riz pluvial pour le dĂ©partement de BouakĂ©. Les rĂ©sultats obtenus rĂ©vèlent que pendant la phase prĂ©-humide (Mars Ă  juin), la durĂ©e de cette phase est de 14 jours en moyenne par an entre le semis et le tallage. Quant Ă  la phase humide (juillet Ă  octobre), elle dure en moyenne 45 jours par an. Tandis que la phase post-humide (octobre Ă  dĂ©cembre) dure 65 jours par an en moyenne. Dans cette pĂ©riode, on peut cultiver le riz pluvial dont le cycle est infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  120 jours. La saison culturale dĂ©bute en mars (A2) pour prendre fin en dĂ©cembre (C2).  Mais selon les riziculteurs enquĂŞtĂ©s la saison culturale dĂ©bute quelques semaines avant juillet (B1 ou dĂ©but de la saison cultural) et se terminer en dĂ©cembre (C2). Ă€ ce titre, la pĂ©riode prĂ©paratoire du sol se situe entre un ou deux mois avant juillet. Le repiquage est exigĂ© en juillet (B1) afin d’obtenir thĂ©oriquement un rĂ©sultat satisfaisant de la production. Ainsi, comme stratĂ©gies endogènes, les riziculteurs du dĂ©partement de BouakĂ© adoptent plusieurs stratĂ©gies qui se rĂ©sument Ă  l’adaptation de nouvelles mĂ©thodes de la riziculture Ă  savoir changement du système cultural du riz. Concernant les techniques culturales, les riziculteurs modifient leur date de semis.  Avant c’était dans le mois de mai maintenant elle se fait en juin en vue d’une bonne rĂ©colte. Pour le riz pluvial, les riziculteurs commencent le repiquage Ă  partir juillet Ă  aoĂ»t pour s’adaptĂ© aux modifications du climat car ce type de riziculture se fait durant la saison pluvieuse.   Climate change poses a major threat to agricultural production. Its effects in rainfed rice cultivation are felt by the change in its cropping calendar. The objective of this contribution is to analyze the evolution of rainfall as well as endogenous practices. For this study, monthly climatic data (rainfall, potential evapotranspiration) from 1980 to 2020 were used and Franquin's method was applied to determine the periods as well as the rainfed rice cropping calendar for the department of BouakĂ©. The results obtained reveal that the rainy season is divided into three phases (pre-wet, wet and post-wet period). To this end, during the pre-wet phase (March to June), the duration between sowing and tillering is 14 days on average following field surveys. As for the wet phase (July to October), it lasts an average of 45 days per year. While the post-humid phase (October to December) lasts 65 days per year on average. During this wet period, rainfed rice can be grown, the cycle of which is less than or equal to 120 days. With Franquin's method, the growing season begins in March (A2) and ends in December (C2). But according to the rice farmers surveyed, the growing season begins a few weeks before July (B1 or start of the growing season) and ends in December (C2). As such, the preparatory period for the soil is between January and mid-June. Transplanting is required in July (B1) in order to theoretically obtain a satisfactory production result. Thus, as endogenous strategies, the rice farmers of the department of BouakĂ© adopt several strategies which boil down to the adaptation of new methods of rice cultivation, namely change of the rice cultivation system. Regarding cultivation techniques, rice farmers change their sowing date. For upland rice, transplanting is done from July to August to adapt to climate changes

    Changements appréhendés des caractéristiques de l'humidité du sol sur l'Amérique du Nord

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    Une hausse de la moyenne globale de la température est attendue d'ici la fin du siècle. Ce changement aura des conséquences sur le cycle de l'eau. L'humidité du sol fait partie de ce cycle et pourrait être modifiée au cours des prochaines années. Certaines régions dépendent, dans une certaine mesure, de la quantité d'eau dans le sol pendant la saison estivale plus particulièrement. Les régions où cette dépendance est présente pourraient migrer en réponse à la hausse de la température et de la modification du cycle de l'eau. À l'aide du MRCC et du schéma de surface intégré (CLASS), l'évaluation de la représentation de la quantité d'eau dans le sol sera comparée avec les observations et les évaluations qualitatives d'estimation de l'humidité du sol afin de déterminer si le modèle définit bien cette mesure. Le changement appréhendé de l'humidité du sol pour les périodes futures sera évalué. La migration possible des zones de couplage sol-atmosphère sera estimée à l'aide de différents outils disponibles. L'utilisation d'un modèle régional (MRC) va permettre de représenter l'humidité du sol et les autres champs météorologiques avec une plus haute résolution. La majorité des études effectuées sur le sujet proviennent de modèles de circulation générale (MCG) et l'utilisation d'un MRC pourra amener une meilleure perspective. Les résultats de l'évaluation de l'humidité du sol démontrent certaines lacunes dans le cycle annuel surtout vers la fin de l'été et à l'automne. La représentation de la 3e et dernière couche comporte un biais important face aux observations. Dans l'ensemble, les tendances sont assez bien respectées, par contre, certaines différences existent au niveau de l'intensité des événements extrêmes. Au niveau du changement appréhendé de l'humidité du sol, certains résultats des autres études concordent avec ceux obtenus dans le cadre de celle-ci. Une diminution de la quantité d'eau dans le sol pour les régions subtropicales de l'Amérique du Nord est attendue. Pour les latitudes moyennes, une augmentation durant l'hiver et une baisse durant l'été sont appréhendées. Au niveau des hautes latitudes, les autres études ne s'entendent pas exactement sur le sens du changement. Dans cette recherche, la fonte du pergélisol semble un élément important particulièrement pour la couche la plus profonde. En effet, le ruissellement est important en raison du type de sol présent qui joue un rôle prépondérant dans les résultats obtenus. Les différents outils utilisés afin d'évaluer le changement au niveau de l'intensité du couplage sol-atmosphère indiquent la possibilité d'une migration vers le nord-est des États-Unis, le centre-nord des États-Unis, les Prairies canadiennes et, à la limite, le sud-est du Canada pendant la saison estivale d'ici la fin du siècle. En effet, le déplacement des zones de corrélation positive entre l'évaporation et l'humidité du sol de la première couche vers le nord et l'est de l'Amérique du Nord est un élément qui laisse envisager cette possibilité. L'augmentation de la variabilité de l'évaporation et de la température pour le nord-est des États-Unis et les Prairies canadiennes est un autre élément qui joue un rôle vers la modification des zones où le couplage est important. Des distributions journalières ayant deux modes ont été obtenues dans des bassins versants qui se situent dans des régions de couplage ou qui pourraient s'y retrouver au cours des prochaines années.\ud ______________________________________________________________________________ \ud MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : modèle régional du climat, cycle de l'eau, humidité du sol, changements appréhendés, couplage sol-atmosphèr

    Impacts de la modélisation stochastique des apports sur la gestion des ressources hydriques du système de la Romaine

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    Hydro-Québec est le propriétaire et le gestionnaire du complexe hydroélectrique de la rivière Romaine dans le nord-est du Québec, au Canada. Le complexe la Romaine est constitué de quatre réservoirs et parcourt une distance de 192 km entre la centrale Romaine-4 et le Saint-Laurent pour une chute totale de 459 mètres. Pour des fins de modélisation, le réservoir Romaine-1 est considéré comme au fil de l'eau vu son faible volume. Une fois complété en 2020, le système a une puissance installée prévue de 1 550 MW et une production annuelle moyenne de 8 TWh. L'objectif du présent projet est d'évaluer l'avantage d'utiliser la modélisation stochastique des apports dans une procédure de programmation dynamique stochastique pour optimiser la gestion du système hydrique de la rivière Romaine. Des probabilités de transition hebdomadaires sont employées pour la recherche de politiques de gestion optimale des réservoirs du complexe hydroélectrique. Les probabilités de transition sont établies à partir de séries synthétiques générées en utilisant des modèles autorégressifs périodiques de type PARMA: PAR (1), PAR (2), PARMA (1,1), PARMA (2,2). En addition aux modèles PARMA, nous avons utilisé un modèle à moyenne changeante (shifting mean). Les résultats de la modélisation hydrologique stochastique indiquent que parmi les modèles stochastiques mis en œuvre, le modèle PARMA (2,2) a démontré une meilleure performance à reproduire les statistiques des observations historiques. Un ensemble de 100 séries d'une durée de 53 ans (identique aux observations) a été généré. Les séries générées en utilisant le modèle PARMA (2,2) proviennent toutes de distributions statistiquement similaires aux observations, tandis que les autres modèles présentent au moins une série statistiquement différente. Nous utilisons un nouvel algorithme de programmation dynamique stochastique développé dans le cadre du projet Climhydro-2 pour lequel Hydro-Québec est partenaire industriel. Ce dernier utilise une méthode d'approximation de la fonction de Bellman en utilisant une discrétisation adaptative itérative qui permet de réduire le temps de calcul de la solution, tout en minimisant l'erreur d'approximation. Les résultats de la simulation des ensembles de règles de gestion révèlent que l'approche par modélisation stochastique et l'utilisation des observations historiques pour produire les probabilités de transition engendrent une production hydroélectrique totale similaire. Cependant, la gestion des réservoirs est différente selon les modèles et a été démontrée par des volumes de déversements annuels moyens statistiquement différents. Les résultats obtenus montrent que les règles de gestion obtenues avec le modèle PARMA (2,2) permettent de réduire le nombre de violations de la contrainte de débit réservé écologique minimum à la centrale de Romaine-1. Il est nécessaire de respecter un débit minimum à la sortie de la centrale pour la survie du saumon de l'Atlantique qui remonte sur le tronçon entre l'estuaire du Saint-Laurent et la centrale

    Variabilités et Tendances des Paramètres Hydroclimatiques dans le Bassin Versant de la Rivière Banco au Sud de la Côte d’Ivoire

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    This study conducted in the basin of Banco river in Abidjan (5°20’ and 5°26’ at latitude north and between 4°1’ and 4°5’ at longitude west) in the south of Cote d’Ivoire aims at underlining the existence of climate variability on the basis of fluctuations and trends in hydro climatic data ( rainfalls, temperatures and discharges). To reach this goal, diverse data (pluviometric, thermometric and hydrometrical) and methods (Nicholson rating/index, Mann Kendall test; Cusum test; t-student test and Sen incline/slope estimator) are used. In light of the results, a climatic variability characterized by the alternation of humid, normal and dry years have been revealed in the area under study. The statistical indexes/ratings and methods show the continuity of the rainfall recession established since 1970 before a resumption of the pluviometry from the year 2000 onwards. Concerning the temperatures, we notice a slight fall of the annual average temperature triggered by the regression of minimal temperatures. The average temperature in the hole basin has decreased of 1.4°C in the last 34 years. The manifestations of this climate variability hardly impact on the flow of the river. An important increase in the superficial outflow appears in the basin with a rate of change of 71.25%, indicating therefore sufficient water availability.La présente étude menée sur le bassin versant de la rivière Banco à Abidjan (5°20’ et 5°26’ de latitude Nord et entre 4°1’et 4°5’ de longitude Ouest) dans le sud de la Côte d’Ivoire vise à mettre en exergue l'existence d'une variabilité climatique, à partir des fluctuations et des tendances dans les données hydroclimatiques (pluies, températures et débits). Pour atteindre cet objectif, diverses données (pluviométriques, thermométriques et hydrométriques) et méthodes (indice de Nicholson, tests de Cusum, de tstudent, de Mann-Kendall et de l’estimateur de la pente de Sen) ont été utilisées. A la lumière des résultats acquis, une variabilité climatique caractérisée par une alternance d’années humides, normales et sèches a été mise en évidence dans la zone d’étude. Les indices et méthodes statistiques montrent la continuité de la récession pluviométrique établie depuis 1970 avant une reprise pluviométrique à partir de l’année 2000. En ce qui concerne les températures, on assiste à une légère baisse de la température moyenne annuelle provoquée par la régression des températures minimales. La température moyenne dans le bassin versant a baissé de 1,4°C au cours des 34 dernières années. Les manifestations de cette variabilité climatique affectent peu le débit de la rivière. Une augmentation importante de l’écoulement superficielle apparaît dans le bassin avec un taux de changement de 71,25%, indiquant ainsi une bonne disponibilité en eau

    Analysis of flood downstream from the Nangbeto dam on the Mono River (Togo and Benin)

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    peer reviewedThe analysis of risk of flood downstream from the hydroelectric dam of Nangbeto in the Mono River was about the survey of interannual variability of rainfall and rivers flows from 1955 to 1999, the population vulnerability, the hydrological modification and the impacts downstream in Togo and Benin from the dam constructed in 1987. The analysis of the mean annuel discharge has revealed no tendency, showing thus that the change of land use, the increase of waterproof areas and even the functioning of the hydroelectric dam have not modified in a significant manner the river's rate of flow. Apart from the return to the improvement in rainfull as far back as the end of years 80, the anthropic pressure and the demographic explosion have best explained the magnitude and frequency of flooding downstream from the hydroelectric dam of Nangbeto. The soil degradation, the deforestation of the floodplain, the increase in the number of human settlements in the river boundary increases the vulnerability of population faced with flooding.L'analyse des risques d'inondation en aval du barrage hydroélectrique de Nangbéto sur le fleuve Mono a porté sur les variabilités interannuelles des précipitations et débits de 1955 à 1999, la vulnérabilité des populations, les modifications hydrologiques et les effets en aval au Togo et au Bénin du barrage construit en 1987. L'analyse des modules annuels n'a révélé aucune tendance, montrant ainsi que les changements intervenus dans l'affectation du sol, l'accroissement des surfaces imperméables et même le fonctionnement du barrage n'ont pas modifié de manière significative la variation interannuelle des débits annuels. Outre le retour à l'amélioration des pluviométries dès la fin des années 80, les pressions anthropiques et la poussée démographique expliquent mieux l'ampleur et la fréquence élevée des inondations en aval du barrage hydroélectrique de Nangbéto. La dégradation des sols, le déboisement des berges du fleuve et des zones inondables, l'augmentation des habitations dans le lit majeur même du fleuve ne font que fragiliser les populations riveraines et accroître leur vulnérabilité face aux inondations

    Apport Des Images Satellites MODIS Dans L’étude De L’évolution De La Végétation Forestière De l’Est Algérien

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    The monitoring of forest dynamics is needed to better quantify the intensity of climate change and their impacted on forest resources of Algeria. The NDVI (Normalized Difference Vegetation Index) was often used to take this step. It is considered a fluctuating parameter in space and in time, very used today to measure the physiological activity of plants and characterize the vigor of vegetation. In this study we tried to characterize the one hand the spatial and temporal variability of NDVI of forest ecosystems of eastern Algeria and also spatially identify via statistical calculations the stressed forest parcels where chlorophyll activity leaves shows fluctuations and anomalies. The data used are those of the spectral index NDVI MODIS sensor for detecting photosynthetic signal returned by the tree canopy. It appears from this study that the vegetative activity of the forest ecosystems of eastern Algeria is always strong in the coastal massifs and decreases according to a latitudinal gradient oriented approximately North-South. In terms of the ecosystems, this activity is greater for deciduous stands than for softwoods. Moreover, the mapping of the standard deviation of NDVI allowed us, first, to spatially discriminate stressed forest parcels that are considered priorities for the establishment of effective conservation strategy and, secondly, to identify the most threatened tree species that requires a rapid response and collaboration between the institutions concerned to protect it

    Variabilité climatique et son incidence sur les ressources en eaux de surface : cas des stations de Bocanda et de Dimbokro, Centre-Est de la Côte d'Ivoire en Afrique de l’Ouest

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    L’étude du changement climatique et de la variabilité climatique est d’une très grande importance pour la gestion et la planification des ressources en eau. Cet article examine l’impact du changement climatique sur l’évolution du N’zi (principal cours d’eau de la zone). Les séries chronologiques de pluies et de débits ont été utilisées à cet effet. L’application des méthodes de Nicholson, de Maillet ainsi que des tests statistiques de détection de ruptures (test de Buishand, test de Hubert, test de Lee Heghinian et test de Pettitt), et de tendances (test de Mann-Kendall, test de Sen’s) ont permis d’une part de mettre en évidence une variabilité climatique caractérisée par une alternance de périodes humides, normales et sèches, et d’autre part de détecter des ruptures en 1968 pour Dimbokro et en 1975 pour M’bahiakro et Bocanda Ces ruptures s’accompagnent d’une tendance de la baisse de la pluviométrie (10 à 18 %) et des volumes mobilisés par les aquifères (30 à 51 %.). Ce travail constitue une base indispensable pour une meilleure connaissance des ressources en eau des bassins étudiés.Mots-clés: variabilité climatique, séries chronologiques, tendances et ruptures, tests statistiques, Côte d'Ivoire.Climate variability and its impact on water resources of surface: case of stations of Bocanda and Dimbokro (east-central Côte d'Ivoire in West Africa) Climate change and climate variability studies are of great importance for water resources and management and planning in this paper, we put our attention on the impact of these two phenomena on the water resources availability of the N’zi river basin (Main River of the area of study). Rainfall and runoff time series have been used for. Nicholson and Maillet methods and statistical tests for homogeneity (Buishand’s, Hubert’s, Lee and Heghinian’s and Pettitt’s tests) and for trend (Mann Kendall’ test, and Sen’s slope estimator). Nicholson’s and Maillet’s method allow to put in evidence the climate variability with a random succession of periods of excess and deficits. Statistical tests for homogeneity have detected downwards shifts (10% to 51%) in the time series of rainfall beginning in 1968 for Dimbokro and in 1975 for M’bahiakro and Bocanda and in the groundwater (30% to 51%). The work we present in this paper is a preliminary for efficient water management of the N’zi river basin.Keywords: climate variability, times series, statistical tests, homogeneity and trend test, Côte d'Ivoir

    Variabilité Pluviométrique Dans La Région De Katiola Au Nord De La Côte D’ivoire (Afrique De l’Ouest)

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    L’objectif de cette étude est de mettre en évidence, la variabilité dans les séries pluviométriques de la région de Katiola, située au nord de la Côte d’Ivoire. Pour ce faire, des données de pluviométrie couvrant la période de 1949 à 2013 ont été utilisées. La méthodologie adoptée est basée sur le calcul de l’indice pluviométrique de Nicholson, et des tests statistiques de détection des ruptures et tendance (test de Pettitt, test de tendance de Mann–Kendall). Les résultats obtenus indiquent que sur la période déterminée, les hauteurs pluviométriques annuelles oscillent entre 550 et 2000 mm avec une valeur moyenne annuelle d’environ 1107 mm. L’analyse du graphe de variation de l’indice pluviométrique de Nicholson, met en évidence l’existence de deux sous-périodes. D’une part, une sous-période humide de 1949 à 1968 avec un excédent pluviométrique de 13,16% par rapport à la moyenne et d’autre part, une sous-période sèche de 1969 à 2013, marquée par les indices pluviométriques les plus négatifs avec un déficit de 7,13%. La Méthode du test statistique de Pettitt appliquée à la série chronologique révèle une rupture à partir de l’année 1968. Les résultats obtenus confirment donc l’existence de variabilité et de rupture dans les séries pluviométriques de la région de Katiola depuis la fin des années 1960. The aim of this study is to highlight variability and breaks in the rainfall series from Katiola region located in the North part of Côte d'Ivoire. For the purposes of this study, rainfall data during 1946 to 2013 period were used. The methodology is based on the calculation of Nicholson’s rainfall index and statistical tests of breaks detected and for trend (Pettitt’s test and Mann Kendall’s test). The results obtained indicate that annual rainfall height varied between 550 and 2000 mm with a mean value of 1107 mm. Analysis of the variation curve of the pluviometry index shows two sub-periods, a wet sub-period from 1949 to 1968 with a rainfall excess of 13.16% compared to the average, and a dry sub-period from 1969 to 2013 with most negative rainfall index and a deficit 7.13%. Pettitt statistical tests applied to rainfall time series reveals a break from the year 1968 onwards. The results obtained confirm the existence of variability and break in rainfall series from Katiola region, since the end of 1960s year
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