5,690 research outputs found

    Communautés à risques faibles et élevés de mauvais traitements. Points de vue d’informateurs-clés

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    À l'aide d'une revue des publications et d'une enquête menée auprès d'informateurs-clés, les auteurs abordent le problème de l'incidence des conduites abusives et négligentes de parents envers leurs enfants selon les caractéristiques socio-économiques des familles. Suite à de nombreuses études descriptives et épidémiologiques, on a tenté de prévoir le problème à l'aide de divers indicateurs ou variables de prédiction. Toutefois, plusieurs milieux échappent à ce modèle de prédiction : « On retrouve des taux de mauvais traitements étonnamment bas dans des secteurs à un très haut niveau de pauvreté; dans d'autres cas, les taux sont anormalement élevés ». C'est donc pour mieux comprendre ce phénomène qu'on a mené une enquête « dans le but de fournir un portrait détaillé des caractéristiques physiques et sociales de ces voisinages telles que perçues par une soixantaine d'informateurs-clés »

    Choix d’imposition et interactions spatiales entre collectivités locales : un test sur les départements français

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    L'objectif de cet article est de tester économétriquement l'existence d'interactions spatiales entre les choix d'imposition des départements français de métropole. Pour cela, un modèle de choix fiscal avec auto-régression spatiale est spécifié pour estimer la pente de la fonction de meilleure réponse qui relie le taux d'impôt d'un département aux taux votés par les départements voisins pour le même impôt. Nous montrons que pour l'année 1999, l'hypothèse d'interactions fiscales horizontales ne peut être rejetée pour trois des quatre impôts départementaux étudies, notamment pour la taxe professionnelle qui pèse uniquement sur les entreprises. À l'inverse, la fixation du taux départemental de la taxe d'habitation, qui pèse uniquement sur les ménages, ne semble pas gouvernée par les décisions des départements concurrents. Ces résultats sont compatibles à la fois avec les modèles de concurrence fiscale à la Wildasin (1988) et ceux de concurrence par comparaison à la Besley et Case (1995a).Concurrence fiscale, Concurrence par comparaison, Impôts locaux

    Les genres de l'oral : le cas de la conversation

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    Cet article envisage la question de la conversation comme genre (d'interaction, d'activité discursive) sous trois de ses facettes : un repérage parmi les différentes acceptions de la notion de genre qui conduit à la proposition d'un cadre d'analyse ; une investigation de l'emploi de "conversation" qui vise à dégager les caractéristiques attribuées au référent de ce mot dans les études interactionnistes ; l'analyse d'un extrait de conversation qui, elle, cherche à mettre en évidence la façon dont les genres d'activités sont manifestés par les participants dans l'interaction

    Les facteurs discriminants sur les plans personnel, familial et scolaire entre les troubles de comportement intériorisés, extériorisés et concomitants chez des élèves de première secondaire

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    Cette recherche vise à identifier les facteurs de risque personnels, familiaux et associés à l'école chez des élèves en troubles du comportement intériorisés, extériorisés et en concomitance des troubles intériorisés et extériorisés. L'échantillon compte 242 élèves de première secondaire (12 et 13 ans) répartis en quatre types: 73 élèves présentent des troubles extériorisés, 77 élèves des troubles intériorisés, 14 élèves la concomitance des troubles; 78 élèves témoins sans trouble du comportement. Les résultats indiquent que les types concomitants et extériorisés sont comparables quant aux conduites antisociales, mais que le type concomitant présente plus de problèmes et se différencie de ce dernier type selon certaines variables. Le type intériorisé présente le plus de problèmes de communication avec ses parents, mais il est comparable aux élèves témoins pour les variables associées à l'école.This study aims to identify the personal, family, and school-related risk factors for students who have behavior problems which are interiorized, exteriorized, and those having both interiorized and exteriorized problems. The sample included 242 first year secondary level students (12 and 13 years old) who were divided into four types : 73 students with exteriorized problems, 77 students with interiorized problems, 14 students with both types of problems, and 78 control students with no behavior problems. The results show that those having the combined problems and those with exteriorized problems are comparable with regards to anti-social behaviors, although the combined type presents a greater number of problems and can be differentiated using certain variables. Students with interiorized problems present a greater number of problems in communicating with parents, although these students are comparable to the control students for those variables associated with school.Este estudio apunta a identificar los factores de riesgo personales, familiares y asociados a la escuela en los alumnos con problemas de comportamiento interiorizados, exteriorizados y concomitantes en relaciôn con los problemas interiorizados y exteriorizados. La muestra cuenta 242 alumnos del primer ano del secundario (12 y 13 arios) repartidos en cuatro grupos : 73 alumnos presentan trastornos exteriorizados, 77 alumnos trastornos interiorizados, 14 alumnos ambos trastornos y 78 alumnos sin problemas de comporta- miento, como grupo de referenda. Los resultados indican que los grupos concomitantes y exteriorizados son comparables respecto de las conductas antisociales, pero que el grupo con- comitante présenta mas problemas y se diferencia de este ultimo por ciertas variables. El grupo de trastornos interiorizados présenta mas problemas de comunicacion con los padres, pero es comparable a los alumnos del grupo de referenda en Io que hace a las variabes asociadas a la escuela.Dièse Untersuchung hat sich vorgenommen, die persônlichen, familiâren und schulischen Risikofaktoren zu identifizieren, und zwar bei Schulern, die entweder nach innen oder nach aufien abgeleitete bzw. gleichzeitig nach innen oder aufien abgeleitete Verhal- tensstôrungen aufweisen. Es wurden 242 Schiiler der Sekundarstufe 1 (12-13 Jahre ait) befragt. In der Testgruppe liefien sich 4 Verhaltenstypen unterscheiden: 73 Schiiler hatten nach aufêen abgeleitete, 77 nach innen abgeleitete Stôrungen, 14 weitere Schiiler zeigten gleichzeitiges Auftreten beider Arten, und 78 Schiiler liefien keinerlei Verhaltensstôrungen erkennen. Die Resultate ergaben, dass der nach aufien abgeleitete und der Mischtyp ver- gleichbar sind, was ihre antisoziale Haltung anbetrifft, wobei der Mischtyp mehr Problème aufwirft und sich durch gewisse Variablen vom anderen Typ unterscheidet. Der nach innen abgeleitete Typ hat mehr Kommunikations-schwierigkeiten mit den Eltern, ist aber anson- sten mit dem stôrungsfreien Typ (Kontrollgruppe) vergleichbar, was die schulischen Variablen angeht

    Pratiques communicatives en situation : objets et méthodes de l'analyse d'interaction

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    Article de synthèse sur l'interaction, dans Recherches en soins infirmiers 89Cet article présente de façon succincte le développement, les principes essentiels et quelques exemples d'analyse dans le champ de l'interactio

    Préface

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    International audienceJérusalem incarne par excellence la coexistence difficile des grandes trois religions monothéistes et leurs affirmations superposées et concurrentessur un même espace. Mais elle est aussi un désespérant symbole du conflit israélo-palestinien et de ses impasses meurtrières. La ville est revendiquée par Israël comme sa capitale, au mépris du droit international qui condamne l'annexion de Jérusalem-Est. Al Quds est également la capitale dont les Palestiniens rêvent pour leur futur Etat. Depuis le début des années 2000, le mur de séparation et l'accélération de la colonisation à Jérusalem-Est comme en Cisjordanie illustrent les dimensions schizophrènes du projet israélien cherchant à étendre et à consolider le territoire annexé tout en refusant le contact avec les Palestiniens. Sur un tel sujet, où les écrits antagonistes ne manquent pas, il est difficile de poser un regard équilibré qui sans faire nécessairement droit à des revendications contradictoires et passionnelles, cherche du moins à les examiner avec distance critique. C'est cet objectif immensément ambitieux que s'est donné Irène Salenson. Il lui vaudra nécessairement quelques volées de bois vert. Ce petit livre courageux synthétise une thèse très dense, soutenue en 2007 au terme d'un travail de terrain long et méticuleux, et actualisée ici sur certains points. L'auteure fréquente Jérusalem depuis quinze ans. Elle parle l'hébreu, comprend l'arabe, a travaillé dans divers organismes publics israéliens d'aménagement, des structures officielles palestiniennes en charge de projets urbains, avec des ONG arabes et israéliennes, en contact avec des habitants israéliens et palestiniens. S'il est toujours vain, comme elle l'indique, de revendiquer une quelconque "neutralité" et si d'ailleurs sa subjectivité d'urbaniste et d'observatrice engagée affleure dans ce livre, du moins dispose-t-elle comme peu de personnes du recul et de la connaissance nécessaires pour délivrer une analyse dépassionnée des politiques et stratégies urbaines qui se déploient dans cette ville et qui la façonnent. Si la ville attire quantité de géopolitologues obsédés par les dimensions ethniques et religieuses du conflit, il est beaucoup plus rare de lire cette lutte pour l'espace à partir de cette grille d'analyse plus technocratique en apparence. Elle se révèle pourtant à l'usage très heuristique pour à la fois et approfondir la compréhension des mécanismes à l'oeuvre sur le terrain et dépasser certains clichés. Irène Salenson a bénéficié, durant son parcours, de la bourse Michel Seurat, octroyée chaque année par le CNRS à de jeunes chercheurs qui enquêtent sur des terrains du Moyen Orient en souvenir de l'oeuvre de ce sociologue mort en captivité pendant la guerre du Liban. Seurat est notamment connu pour ses travaux sur les politiques urbaines au Proche Orient. Il y mettait en garde contre la pensée urbanistique et aménageuse, porteuse d'un risque de réification de l'urbain dans sa matérialité technique, "à l'aune du kilomètre de trottoir", écrivait-il. Le risque, pour lui, était de perdre de vue la réalité des pouvoirs et la dynamique des mobilisations sociales qui s'y inscrivent et qui font de la ville l'enjeu même des luttes. Dans cet ouvrage, Irène Salenson ne tombe pas dans cette ornière même si elle étudie très sérieusement les instruments et les justifications des urbanistes qu'elle a longuement côtoyés et interrogés -mais aussi les visions et revendications des ONG etdes habitants -palestiniens et israéliens -qui les contestent, les négocient, ou y résistent. L'un de ses apports est de montrer à la fois la réalité du rapport de force très défavorable aux Palestiniens mais aussi un ensemble d'autres déterminations et controverses secondaires, parfois orthogonales à cette ligne d'analyse majeure. Ainsi cette lecture urbanistique renvoie-t-elle à des enjeux rarement présentés dans le cas de Jérusalem, qui rapprochent la situation de cette ville d'autres métropoles. La mise en évidence du manque d'attractivité, sur le plan démographique, de la métropole de l'intérieur par rapport à sa concurrente Tel Aviv, fait partie de ces éléments méconnus, qui justifient certaines actions d'aménagement. A un autre niveau, l'ouvrage retrouve également, dans ce contexte si particulier, les impasses d'un mode d'action publique naguère paré des vertus de la modernité et de la rationalité et aujourd'hui contesté pour son caractère hiérarchique et autoritaire, et critiqué pour les effets pervers qu'il génère sur le plan social et politique. La planification urbaineyérosalémitaine, puisque c'est de cela qu'il s'agit, et ses schémas directeurs, sont pris en défaut à la fois face aux revendications et critiques venant de la société civile israélienne – et sans doute aussi de pratiques spéculatives qui auraient pu être davantage éclairées dans l'ouvrage -et face aux besoins ignorés et niés des habitants palestiniens de la ville. De sorte que, comme dans de nombreux autres contextes, cet urbanisme officiel est pris de court, controversé et contourné par de multiples pratiques. Les unes, militaires et de type colonial, visent à étendre et à renforcer l'assise territoriale israélienne et enrôlent les instruments urbanistiques à leur service -en dehors d'une planification approuvée. Les autres relèvent de la dignité du fait accompli face au déni et à l'oubli, ou encore de microstratégies de résistance -parfois conçues et mises en oeuvre par l'association d'habitants palestiniens et de professionnels israéliens. Au total, le livre révèle une multiplicité de formes de mobilisations et d'interactions qui, dans le cadre d'un rapport de force -de plus en plus ? -déséquilibré, illustrent néanmoins l'existence et la conquête de marges d'action alternatives, autonomes ou semi-autonomes. A cet égard, le livre n'apporte pas seulement une connaissance plus fine des formes de production de la ville à Jérusalem, il illustre bien, plus largement, certaines des inflexions majeures de l'urbanisme contemporain, notamment en situation asymétrique. Irène Salenson, en urbaniste critique et engagée, offre ainsi aux professionnels de l'aménagement urbain des éléments pour repenser leurs pratiques en lien avec les habitants et les ONG -qu'on pense aux bidonvilles des villes émergentes ou aux Roms en France. Alors que l'avenir de Jérusalem et de l'ensemble Israël/Territoires palestiniens est essentiellement envisagé à travers le prisme de la géopolitique, la prise en compte de ces pratiques et fabriques territoriales fines est essentielle. Car ces expériences, pour ténues, fragiles et limitées qu'elles soient, inscrivent modestement sur le terrain d'autres modalités possibles de coexistence ou du moins d'interactions, qui compteront dans le futur peut être plus qu'on n'ose l'espérer en regardant les choses d'en haut

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    International audienceJérusalem incarne par excellence la coexistence difficile des grandes trois religions monothéistes et leurs affirmations superposées et concurrentessur un même espace. Mais elle est aussi un désespérant symbole du conflit israélo-palestinien et de ses impasses meurtrières. La ville est revendiquée par Israël comme sa capitale, au mépris du droit international qui condamne l'annexion de Jérusalem-Est. Al Quds est également la capitale dont les Palestiniens rêvent pour leur futur Etat. Depuis le début des années 2000, le mur de séparation et l'accélération de la colonisation à Jérusalem-Est comme en Cisjordanie illustrent les dimensions schizophrènes du projet israélien cherchant à étendre et à consolider le territoire annexé tout en refusant le contact avec les Palestiniens. Sur un tel sujet, où les écrits antagonistes ne manquent pas, il est difficile de poser un regard équilibré qui sans faire nécessairement droit à des revendications contradictoires et passionnelles, cherche du moins à les examiner avec distance critique. C'est cet objectif immensément ambitieux que s'est donné Irène Salenson. Il lui vaudra nécessairement quelques volées de bois vert. Ce petit livre courageux synthétise une thèse très dense, soutenue en 2007 au terme d'un travail de terrain long et méticuleux, et actualisée ici sur certains points. L'auteure fréquente Jérusalem depuis quinze ans. Elle parle l'hébreu, comprend l'arabe, a travaillé dans divers organismes publics israéliens d'aménagement, des structures officielles palestiniennes en charge de projets urbains, avec des ONG arabes et israéliennes, en contact avec des habitants israéliens et palestiniens. S'il est toujours vain, comme elle l'indique, de revendiquer une quelconque "neutralité" et si d'ailleurs sa subjectivité d'urbaniste et d'observatrice engagée affleure dans ce livre, du moins dispose-t-elle comme peu de personnes du recul et de la connaissance nécessaires pour délivrer une analyse dépassionnée des politiques et stratégies urbaines qui se déploient dans cette ville et qui la façonnent. Si la ville attire quantité de géopolitologues obsédés par les dimensions ethniques et religieuses du conflit, il est beaucoup plus rare de lire cette lutte pour l'espace à partir de cette grille d'analyse plus technocratique en apparence. Elle se révèle pourtant à l'usage très heuristique pour à la fois et approfondir la compréhension des mécanismes à l'oeuvre sur le terrain et dépasser certains clichés. Irène Salenson a bénéficié, durant son parcours, de la bourse Michel Seurat, octroyée chaque année par le CNRS à de jeunes chercheurs qui enquêtent sur des terrains du Moyen Orient en souvenir de l'oeuvre de ce sociologue mort en captivité pendant la guerre du Liban. Seurat est notamment connu pour ses travaux sur les politiques urbaines au Proche Orient. Il y mettait en garde contre la pensée urbanistique et aménageuse, porteuse d'un risque de réification de l'urbain dans sa matérialité technique, "à l'aune du kilomètre de trottoir", écrivait-il. Le risque, pour lui, était de perdre de vue la réalité des pouvoirs et la dynamique des mobilisations sociales qui s'y inscrivent et qui font de la ville l'enjeu même des luttes. Dans cet ouvrage, Irène Salenson ne tombe pas dans cette ornière même si elle étudie très sérieusement les instruments et les justifications des urbanistes qu'elle a longuement côtoyés et interrogés -mais aussi les visions et revendications des ONG etdes habitants -palestiniens et israéliens -qui les contestent, les négocient, ou y résistent. L'un de ses apports est de montrer à la fois la réalité du rapport de force très défavorable aux Palestiniens mais aussi un ensemble d'autres déterminations et controverses secondaires, parfois orthogonales à cette ligne d'analyse majeure. Ainsi cette lecture urbanistique renvoie-t-elle à des enjeux rarement présentés dans le cas de Jérusalem, qui rapprochent la situation de cette ville d'autres métropoles. La mise en évidence du manque d'attractivité, sur le plan démographique, de la métropole de l'intérieur par rapport à sa concurrente Tel Aviv, fait partie de ces éléments méconnus, qui justifient certaines actions d'aménagement. A un autre niveau, l'ouvrage retrouve également, dans ce contexte si particulier, les impasses d'un mode d'action publique naguère paré des vertus de la modernité et de la rationalité et aujourd'hui contesté pour son caractère hiérarchique et autoritaire, et critiqué pour les effets pervers qu'il génère sur le plan social et politique. La planification urbaineyérosalémitaine, puisque c'est de cela qu'il s'agit, et ses schémas directeurs, sont pris en défaut à la fois face aux revendications et critiques venant de la société civile israélienne – et sans doute aussi de pratiques spéculatives qui auraient pu être davantage éclairées dans l'ouvrage -et face aux besoins ignorés et niés des habitants palestiniens de la ville. De sorte que, comme dans de nombreux autres contextes, cet urbanisme officiel est pris de court, controversé et contourné par de multiples pratiques. Les unes, militaires et de type colonial, visent à étendre et à renforcer l'assise territoriale israélienne et enrôlent les instruments urbanistiques à leur service -en dehors d'une planification approuvée. Les autres relèvent de la dignité du fait accompli face au déni et à l'oubli, ou encore de microstratégies de résistance -parfois conçues et mises en oeuvre par l'association d'habitants palestiniens et de professionnels israéliens. Au total, le livre révèle une multiplicité de formes de mobilisations et d'interactions qui, dans le cadre d'un rapport de force -de plus en plus ? -déséquilibré, illustrent néanmoins l'existence et la conquête de marges d'action alternatives, autonomes ou semi-autonomes. A cet égard, le livre n'apporte pas seulement une connaissance plus fine des formes de production de la ville à Jérusalem, il illustre bien, plus largement, certaines des inflexions majeures de l'urbanisme contemporain, notamment en situation asymétrique. Irène Salenson, en urbaniste critique et engagée, offre ainsi aux professionnels de l'aménagement urbain des éléments pour repenser leurs pratiques en lien avec les habitants et les ONG -qu'on pense aux bidonvilles des villes émergentes ou aux Roms en France. Alors que l'avenir de Jérusalem et de l'ensemble Israël/Territoires palestiniens est essentiellement envisagé à travers le prisme de la géopolitique, la prise en compte de ces pratiques et fabriques territoriales fines est essentielle. Car ces expériences, pour ténues, fragiles et limitées qu'elles soient, inscrivent modestement sur le terrain d'autres modalités possibles de coexistence ou du moins d'interactions, qui compteront dans le futur peut être plus qu'on n'ose l'espérer en regardant les choses d'en haut

    Variations de l'élaboration conceptuelle dans différentes modalités d'enseignement bilingue

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    This paper examines the relationship between programmed and emergent aspects of knowledge construction in bilingual education, through the analysis of conceptual networks of subject content. More precisely, the focus is on classroom interaction sequences in which participants (teacher and students) are working on definitions of certain phenomena or discussing different notions and concepts. These concepts have a common conceptual structure and build up conceptual networks that reflect the paradigm of different subject disciplines (for example, chemistry, biology, law, etc.), but do not have the same relevance for the knowledge construction and acquisition process. By comparing conceptual structures of subject content with different modalities of classroom interaction in which they occur, we examine the degree of their relevance and their role in the knowledge construction process. In this way, we are trying to find out which conditions could emphasize the occurrence of non-programmed notions and what is the impact of code-switching and meta-linguistic activities on it
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