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    stratégies budgétaires de sortie de crise ? .

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    À la fin de l’année 2009, la quasi-totalité des pays de l’OCDE connaîtront des déficits publics élevés et de fortes hausses de leurs dettes publiques. Faut-il rapidement réduire les dépenses publiques et augmenter les impôts pour restaurer une situation soutenable des finances publiques, au risque de freiner la reprise ? Faut-il compter sur la reprise pour réduire les déficits publics ? Même si les perspectives de croissance se sont améliorées, le niveau d’activité reste nettement en dessous de la production potentielle et la croissance prévue pour 2010 est en-dessous de la croissance potentielle, les politiques budgétaires comme la politique monétaire doivent rester expansionnistes. Ce sont d’ailleurs les engagements pris au G20 de septembre 2009 comme au Conseil européen d’octobre 2009. Les organisations internationales ont cependant commencé à engager la réflexion sur la « stratégie budgétaire de sortie de crise ». Mais elles se refusent à tirer toutes les leçons de la crise. Le premier risque est que le fort gonflement des déficits et des dettes pendant la crise n’amène certains gouvernements à pratiquer trop rapidement des politiques restrictives, qui pèseraient lourdement sur la reprise. Le deuxième est que les difficultés des finances publiques ne servent de prétexte pour réduire les dépenses publiques (et en particulier les dépenses sociales).

    Petit manuel de stratégies de sortie de crise:Comment rebondir pour éviter l’enlisement ?

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    La crise amorcée en 2007 à partir d’un segment du marché hypothécaire américain s’est propagée à l’ensemble des marchés financiers, entraînant un risque systémique majeur du système financier international aux conséquences graves sur l’économie réelle. De financière, la crise s’est transformée en crise de l’économie réelle. Et de liquidité, la crise est devenue crise de solvabilité, nécessitant désormais un fort engagement des secteurs publics nationaux. En revenant sur les grandes crises financières qui ont marqué le 20e siècle, cet article établit une chronologie de ces crises à partir de plusieurs critères (contexte historique, déséquilibres économiques et financiers à la veille de la crise, facteurs déclencheurs de crise, stratégies de sortie) afin d’en tirer des recommandations sur les remèdes à mettre en œuvre pour mieux en sortir. La crise amorcée en 2007 à partir d’un segment du marché hypothécaire américain s’est propagée à l’ensemble des marchés financiers, entraînant un risque systémique majeur du système financier international aux conséquences graves sur l’économie réelle. De financière, la crise s’est transformée en crise de l’économie réelle. Et de liquidité, la crise est devenue crise de solvabilité, nécessitant désormais un fort engagement des secteurs publics nationaux. En revenant sur les grandes crises financières qui ont marqué le 20e siècle, cet article établit une chronologie de ces crises à partir de plusieurs critères (contexte historique, déséquilibres économiques et financiers à la veille de la crise, facteurs déclencheurs de crise, stratégies de sortie) afin d’en tirer des recommandations sur les remèdes à mettre en œuvre pour mieux en sortir. La crise de 1929 et la crise japonaise sont les références les plus fréquemment citées, l’une pour la violence du choc et la Grande Dépression qui a suivi l’autre pour sa sortie en déflation sur fonds d’absence de reprise durable. La crise des caisses d’épargne aux États-Unis pendant les années 1980 et des pays scandinaves au tournant des années 1990 sont également étudiées. De ces crises et des stratégies de sortie mises en oeuvre, plusieurs recommandations apparaissent : ■ donner la priorité à la stabilisation financière afin de retrouver un fonctionnement normal des marchés. Dans le cas d’une crise grave, l’ajustement par le marché est un leurre dont les conséquences ne font qu’aggraver la perte de confiance des agents, et donc le risque de faillites bancaires. Les pouvoirs publics doivent organiser les plans de sauvetage via la recapitalisation ou le cantonnement de créances douteuses dans des bad banks ; ■ mettre en place des politiques économiques destinées à faire face aux conséquences réelles de la crise : baisse des taux d’intérêt et mesures budgétaires temporaires et ciblées dans le cas d’une crise conjoncturelle, permanentes et larges dans le cas d’une crise structurelle ; ■ enfin, dans tous les cas, frapper vite et fort. Il n'existe pas de stratégie optimale de sortie de crise. La complexité de l'engagement des pouvoirs réside dans l'arbitrage entre, d'un côté, le risque imminent d'une crise systémique du système financier et, de l'autre, les coûts futurs liés à l'aléa moral et à la soutenabilité des finances publiques. Mais l'urgence devrait l'emporter

    Quelles stratégies budgétaires de sortie de crise ?

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    À la fin de l’année 2009, la quasi-totalité des pays de l’OCDE connaîtront des déficits publics élevés et de fortes hausses de leurs dettes publiques. Faut-il rapidement réduire les dépenses publiques et augmenter les impôts pour restaurer une situation soutenable des finances publiques, au risque de freiner la reprise ? Faut-il compter sur la reprise pour réduire les déficits publics ? Même si les perspectives de croissance se sont améliorées, le niveau d’activité reste nettement en dessous de la production potentielle et la croissance prévue pour 2010 est en-dessous de la croissance potentielle, les politiques budgétaires comme la politique monétaire doivent rester expansionnistes. Ce sont d’ailleurs les engagements pris au G20 de septembre 2009 comme au Conseil européen d’octobre 2009. Les organisations internationales ont cependant commencé à engager la réflexion sur la « stratégie budgétaire de sortie de crise ». Mais elles se refusent à tirer toutes les leçons de la crise. Le premier risque est que le fort gonflement des déficits et des dettes pendant la crise n’amène certains gouvernements à pratiquer trop rapidement des politiques restrictives, qui pèseraient lourdement sur la reprise. Le deuxième est que les difficultés des finances publiques ne servent de prétexte pour réduire les dépenses publiques (et en particulier les dépenses sociales)

    Petit manuel de stratégies de sortie de crise:Comment rebondir pour éviter l’enlisement ?

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    La crise amorcée en 2007 à partir d’un segment du marché hypothécaire américain s’est propagée à l’ensemble des marchés financiers, entraînant un risque systémique majeur du système financier international aux conséquences graves sur l’économie réelle. De financière, la crise s’est transformée en crise de l’économie réelle. Et de liquidité, la crise est devenue crise de solvabilité, nécessitant désormais un fort engagement des secteurs publics nationaux. En revenant sur les grandes crises financières qui ont marqué le 20e siècle, cet article établit une chronologie de ces crises à partir de plusieurs critères (contexte historique, déséquilibres économiques et financiers à la veille de la crise, facteurs déclencheurs de crise, stratégies de sortie) afin d’en tirer des recommandations sur les remèdes à mettre en œuvre pour mieux en sortir. La crise amorcée en 2007 à partir d’un segment du marché hypothécaire américain s’est propagée à l’ensemble des marchés financiers, entraînant un risque systémique majeur du système financier international aux conséquences graves sur l’économie réelle. De financière, la crise s’est transformée en crise de l’économie réelle. Et de liquidité, la crise est devenue crise de solvabilité, nécessitant désormais un fort engagement des secteurs publics nationaux. En revenant sur les grandes crises financières qui ont marqué le 20e siècle, cet article établit une chronologie de ces crises à partir de plusieurs critères (contexte historique, déséquilibres économiques et financiers à la veille de la crise, facteurs déclencheurs de crise, stratégies de sortie) afin d’en tirer des recommandations sur les remèdes à mettre en œuvre pour mieux en sortir. La crise de 1929 et la crise japonaise sont les références les plus fréquemment citées, l’une pour la violence du choc et la Grande Dépression qui a suivi l’autre pour sa sortie en déflation sur fonds d’absence de reprise durable. La crise des caisses d’épargne aux États-Unis pendant les années 1980 et des pays scandinaves au tournant des années 1990 sont également étudiées. De ces crises et des stratégies de sortie mises en oeuvre, plusieurs recommandations apparaissent : ■ donner la priorité à la stabilisation financière afin de retrouver un fonctionnement normal des marchés. Dans le cas d’une crise grave, l’ajustement par le marché est un leurre dont les conséquences ne font qu’aggraver la perte de confiance des agents, et donc le risque de faillites bancaires. Les pouvoirs publics doivent organiser les plans de sauvetage via la recapitalisation ou le cantonnement de créances douteuses dans des bad banks ; ■ mettre en place des politiques économiques destinées à faire face aux conséquences réelles de la crise : baisse des taux d’intérêt et mesures budgétaires temporaires et ciblées dans le cas d’une crise conjoncturelle, permanentes et larges dans le cas d’une crise structurelle ; ■ enfin, dans tous les cas, frapper vite et fort. Il n'existe pas de stratégie optimale de sortie de crise. La complexité de l'engagement des pouvoirs réside dans l'arbitrage entre, d'un côté, le risque imminent d'une crise systémique du système financier et, de l'autre, les coûts futurs liés à l'aléa moral et à la soutenabilité des finances publiques. Mais l'urgence devrait l'emporter

    Faut-il sacrifier l'UE pour sortir de la crise ? (recension)

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    Recension d' "En finir avec l'Europe". Cet essai collectif est un pavé dans la mare, qui prétend concilier un engagement socialiste et internationaliste avec un appel à la subversion des institutions européennes existantes. Au-delà de ce parti pris assumé, les analyses qu'il contient interpellent toutes les gauches quant à leurs stratégies de sortie de crise

    Etude de Faisabilité du Programme D'appui à la Société Civile en Côte D'ivoire

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    The report provides information about the program which is supposed to help civil society in CĂ´te d'Ivoire

    Relancer Saint-Étienne : conditions institutionnelles et capacité d'action collective dans une ville en déclin

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    L'objectif de cet article est de comprendre comment une capacité d'action collective peut se construire dans une ville marquée par une industrialisation ancienne et, plus récemment, par un déclin démographique et économique. La thèse principale de l'article, inspirée par l'économie politique et le néo-institutionnalisme, est que la difficulté d'un territoire d'ancienne industrialisation à constituer une capacité d'action collective peut certes s'expliquer par une position défavorable dans la nouvelle division internationale du travail mais aussi par les conditions institutionnelles engendrées par ce passé industriel et la crise économique et démographique. (...) [ http://metropoles.revues.org/4380

    Comment comprendre les hospitalisations répétées en psychiatrie à Genève ?: travail de Bachelor

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    Lors de notre formation en soins infirmiers, nous avons été sensibles à une problématique que nous avons rencontrée durant nos stages dans le domaine de la santé mentale. Nous avons souhaité développer la thématique des hospitalisations répétées, également appelée « syndrome de la porte tournante », car il s’agit d’un sujet d’actualité à Genève. A travers ce travail de Bachelor, notre objectif est de comprendre ce phénomène et les répercussions qu’il entraîne. Pour obtenir des réponses à nos questions, nous avons réalisé des entretiens avec des professionnels de la santé, ainsi qu’avec des personnes souffrant de troubles psychiques. Les recherches effectuées, ainsi que les entretiens avec les professionnels de la santé, nous ont apporté des éléments de réponse concernant le phénomène des hospitalisations répétées. Les facteurs permettant de comprendre cette problématique seront explicités tout au long de ce travail. Ce travail nous a permis de voir l’importance d’accompagner la personne souffrant de troubles psychiques dans son environnement et d’adapter notre pratique pour soutenir au mieux la personne dans son quotidien. En ce qui concerne les nouvelles perspectives qu’offre notre travail, nous pouvons souligner l’importance de l’image véhiculée par la psychiatrie au sein de la société. Il s’avère nécessaire de sensibiliser la population au sujet des maladies psychiques, pour permettre de changer le regard sur les personnes présentant des troubles psychiques

    Finances publiques, sorties de crise…

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    La crise financière de 2007-2009 a provoqué un fort gonflement des dettes et des déficits publics dans les pays développés. Les marchés financiers comme les institutions internationales réclament une politique de sortie de crise passant par une réduction rapide des déficits, une forte baisse du niveau des dettes, ceci grâce à une forte réduction des dépenses publiques (en particulier des dépenses sociales). L’article montre que la situation des finances publiques était globalement satisfaisante avant la crise ; que le creusement des déficits s’explique par les nécessités de la régulation macroéconomique ; qu’il n’annonce ni hausse des taux d’intérêt, ni hausse des taux d’inflation. La stratégie de sortie de crise doit comporter le maintien de bas taux d’intérêt et des déficits publics, tant qu’ils seront nécessaires pour soutenir l’activité, la remise en cause de la globalisation financière et des stratégies macroéconomiques des pays néo-mercantilistes comme des pays libéraux. La crise de la dette des pays de la zone euro provient de l’interaction entre le caractère spéculatif des marchés financiers et les failles de l’organisation de la zone, qui ne garantit plus le financement des déficits publics des pays de la zone. Le renforcement du Pacte de stabilité et de croissance serait dangereux s’il privait les pays membres des armes qui ont été utiles durant la crise. La zone euro doit lutter contre la spéculation sur les dettes publiques en affirmant que celles-ci sont collectivement garanties par la BCE et les États membres. La coordination des politiques économiques doit viser la croissance et le retour au plein-emploi.The 2007-2009 financial crisis was caused by financial markets’ greed and instability and led to a strong rise public debts and deficits in advanced economies. Financial markets and international institutions advocate a “fiscal exit strategy” through rapid cuts in public deficits and debts under large public spending cuts. However the state of public finances was generally satisfactory before the crisis; the rise in deficits was needed for macroeconomic stabilisation purposes. Exit strategies should maintain interest rates at low levels and government deficits as long as they are needed to support activity. Strengthening the SGP would be dangerous if it deprived EU Member States of policy tools that were helpful in the crisis. In the euro area public debts should be collectively guaranteed by the ECB and the Member States to avoid speculation. World economic stability is not threatened by public finance imbalances, but by growing financial speculation
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