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    GESTION DE L'EAU A DAR ES-SALAAM (TANZANIE)Défaillance institutionnelle et réponses citadines

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    Water is approached in this thesis as a revealing toll of urban management. Water is vital for life generating many mobilisations. Consequently, the water sector studies could explain urban dynamics, especially in a city where water supply is failing. Dar Es-Salaam suffers from a global lack of equipment and urbanisation is not more explained by the presence or the absence of water supply. As a consequence of this inadequacy, the water sector and urban management are currently under reforms (privatisation and decentralisation), while inhabitants are organizing themselves. With the help of several surveys carried out in this thesis in six city neighbourhoods, individual and collective initiatives were identified belonging to individuation, autonomisation and integration processes. The multiplicity of the actors and the diversification of the processes created new discontinuities within the city. As a result, the city appears like an archipelago, with areas connected to the water network, areas served by boreholes and areas without any water management.C'est en tant que révélateur de la gestion urbaine que l'eau est abordée dans cette these. L'eau est un besoin vital pour La vie, de ce fait elle suscite de nombreuses mobilisations. Par consequent l'étude de La gestion de l'eau permet de rendre compte des dynamiques urbaines en particulier dans une yule oii le service de distribution de l'eau est défaillant. Dar Es-Salaam souffre en effet d'un sous—équipement global et l'eau n'apparait plus comme un facteur d'urbanisation. Face a cette carence, le secteur de l'eau et de La gestion urbaine sont acculés a des réformes (privatisation et décentralisation). Parallèlement des initiatives nombreuses emergent du > de la société. Ces initiatives d'ordre individueL ou collectif ont fait l'objet d'enquetes menées dans six quartiers de La yule qui ont permis d'identifier des processus d'individuation, d'autonomisation et d'intégration. De cette atomisation gestionnaire et de La diversité des processus d'accès a l'équipement résultent une gestion fortement spatialisée génératrice de nouvelles discontinuités au sein de la ville. Par ailleurs, les réformes entérinent ces inegalites en réappropriant les initiatives locales et en favorisant la gestion communautaire des équipements, renforcant ainsi L'archipellisation

    Variations

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    Les transformations politiques de la gestion intégrée de l'eau au Burkina Faso : perspective de l'action publique et faisabilité

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    Notre travail traite de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), approche désormais reconnue au plan international comme la solution durable la plus efficace pour répondre aux problèmes d'eau. Par notre démarche, nous cherchons plus spécifiquement à comprendre comment le principe se déploie dans le contexte d'un pays en voie de développement. Notre cas est celui du Burkina Faso. Bien que le pays soit affecté par de graves problèmes d'insuffisance en eau, il a été observé par plusieurs experts que le plus grand problème de l'Afrique subsaharienne n'est pas la trop faible présence d'eau sur le territoire, mais bien la mauvaise maîtrise de la ressource. C'est donc pour tenter d'y pallier que depuis 2001, le Burkina Faso déploie un Plan de mise en oeuvre de la gestion intégrée des ressources en eau (PAGIRE). Dans cette recherche, nous souhaitons mettre en lumière quelles sont les transformations politiques proposées par le PAGlRE et jusqu'à quel point le Burkina Faso est capable de les intégrer à ses pratiques. En effet, la GIRE s'inscrit dans un contexte de gouvernance, ce qui interpelle les façons de faire traditionnelles de l'État. Pour y arriver, nous avons choisi d'utiliser les outils théoriques de l'action publique. Acteurs pluriels, lieux et niveaux de gestion démultipliés, transformation du rôle de l'État, nouvelle définition territoriale, apport de la science et transformation des stratégies de financement sont les principaux thèmes à travers lesquels nous avons analysé les transformations politiques de la GIRE au Burkina Faso. Ainsi, l'État central n'est plus le seul acteur responsable des stratégies de gestion de la ressource. Pour intégrer les nouveaux acteurs à la structure institutionnelle du pays, de nouveaux lieux de gestion ont été définis, à la fois sur la base des divisions territoriales existantes, mais aussi sur la base du bassin versant, espace le plus adéquat pour gérer la ressource de façon rationnelle. Cette intégration des acteurs aux rouages politiques proposée par la GIRE cadre aussi avec les principes de participation et de décentralisation promus par les institutions internationales. La mise en place d'une économie de l'eau répond de la même façon à une mouvance internationale vers la libéralisation des secteurs relevant traditionnellement de l'État. Une des critiques les plus communes de la GIRE est la difficile transition entre la théorie et le concret. Le Burkina Faso ne fait pas exception. Le manque de moyens financiers, les défaillances structurelles et fonctionnelles de l'administration, les résistances sociales constituent des freins importants au déploiement de la GIRE. Ne pas en tenir compte risque de compromettre l'aspect novateur du PAGIRE. Sous une démarche en apparence nouvelle, pourrait se cacher un amalgame de pratiques similaires à ce qui est fait depuis des décennies en matière de gestion de l'eau. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Gestion intégrée de l'eau, Burkina Faso, Politique Publique

    Métropoles en mouvement : une comparaison internationale

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    Cet ouvrage collectif est le fruit des contributions et des débats qui ont eu lieu lors de l'Atelier International « Métropoles en Mouvement. Les interactions entre formes de mobilité et recompositions territoriales à l'épreuve de la comparaison internationale », qui s'est tenu du 2 au 4 décembre 1998, au siège de l'IRD. Dans l'histoire de l'urbanisation, la seconde moitié du XXe siècle se distingue par l'émergence de grandes agglomérations au sein desquelles se développent de nouvelles dynamiques. Force est de reconnaître la diversité des formes et des temporalités métropolitaines : la mondialisation de l'économie ne signifie pas pour autant l'uniformisation du monde. Afin de mieux comprendre les dynamiques contemporaines, nous proposons une entrée particulière : les mobilités spatiales et leur rôle dans les compositions des territoires métropolitains. En situant les mobilités résidentielles et quotidiennes au cœur d'une approche compréhensive de la métropolisation, notre parti est de considérer les habitants comme des acteurs à part entière des dynamiques urbaines. Un quarantaine de chercheurs, français et étrangers, apportent sur chaque ville des informations récentes et originales, organisées selon une grille d'analyse commune. La mobilité spatiale, comme fait social total fondateur des organisations métropolitaines, constitue la clé de lecture privilégiée pour décliner cet exercice de comparaison internationale sur dix-neuf métropoles dans différents continents

    La composition urbaine et la gestion durable de l’eau « cas d’étude M’sila »

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    En fait, notre étude s'inscrit dans le thème de l'eau en ville. Ainsi, la composition urbaine est un modèle de conception d'un projet urbain qui nécessite des outils ainsi que la collaboration de nombreux acteurs et connaissances dont celle du secteur de l'eau. Dans notre recherche, nous concentrerons nos travaux sur deux éléments très pertinents pour la composition urbaine et la gestion durable de l'eau, rien de plus approprié que les espaces verts « trame verte » et l'eau les mieux adaptés à cette relation. L'eau et les espaces verts ont une relation existentielle, et parfois conflictuelle, avec l'étalement urbain, en particulier dans les zones aux climats arides, comme notre cas d’étude; ville de M'sila. Tous deux sont des éléments importants de la composition urbaine et paysagère de la ville qui apportent un confort psychologique, sanitaire et environnemental sans oublier leur participation à l'activité sociale et économique de la population. Par espace vert, nous entendons ; La zone jardins et les exploitations agricoles qui se trouvent à la périphérie de la ville et le long des rives du Oued K'sob. Cet Oued qui traverse la ville de M’sila figure comme son berceau et axe structurant le plus importants. L'irrigation de ces espaces verts dépend principalement de l'eau du barrage K'sob situé au nord de la ville en amont du Oued K’sob. Malheureusement, ces espaces verts sont dans un état de détérioration continue pour des raisons liées au climat, mais aussi des méthodes de gestion du barrage et de l’eau d’irrigation qui sont loin des principes de gestion durable. L’érosion de ces espaces verts les conduit à devenir un inventaire inutile, et avec les transformations socio-économiques de la ville de M'sila, surtout après 1974, lorsqu'elle est devenue la capitale d'un État, et le déclin du rôle de l'agriculture et la transformation de la plupart des propriétaires vers d'autres professions fournies par la nouvelle situation de la ville, qui en a fait un pôle de polarisation accompagné d'un déficit démographique important en logements. Tout cela a contribué à la création d'une spéculation foncière lucrative informelle qui a contribué à la transformation de la plupart des friches en urbanisation illicite. Plus grave que cela, même les outils d'aménagement et d'urbanisme ont grandement contribué au recul des espaces verts. Les données disponibles et la technologie utilisée nous ont permis d'inclure la période de 2017 à 2021. Des transformations spatiales très marquées de la dégradation des espaces verts au profit de l'étalement urbain. Notre recherche a comme objectif principal est de réhabiliter la zone jardins et le système d'irrigation " traditionnel et colonial ainsi que Oued K'sob " de la ville de M'sila, de ce qu’ils présentent de valeurs patrimoniales, écologiques et paysagers ou du moins sauvé ce qui reste. Cela ne peut être réalisable qu'à travers une gestion qui obéi au principe durable et des instruments d'aménagement et d’urbanisme soucieux a de tels problèmes
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