535 research outputs found

    ETATS, RELIGIONS ET RELATIONS INTERNATIONALES: HISTORIOGRAPHIE -EVOLUTION DEPUIS 1945-PROJET D'ENSEIGNEMENT

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    La corrĂ©lation entre religions et relations internationales est le fruit d'une rencontre entre plusieurs intĂ©rĂȘts scientifiques. Elle correspond tout d'abord Ă  l'intĂ©rĂȘt grandissant des politistes et sociologues des relations internationales, Ă  inclure 'structurellement' la religion dans l'analyse du nouvel espace mondial, Ă  travers la prĂ©sence multiforme d'acteurs religieux autonomes dans la dynamique du jeu et de l'action internationaux et Ă  travers la question intensĂ©ment discutĂ©e des dimensions identitaire et religieuse des conflits depuis les annĂ©es 1980. Pour leur part, les historiens des relations internationales, avec l'aide des spĂ©cialistes en histoire religieuse, rĂ©Ă©valuent la place des religions dans leurs Ă©tudes, comme ressource mobilisatrice et comme force directement agissante, dans la politique Ă©trangĂšre des grandes puissances, la construction des nationalismes, la dynamique de l'internationalisme institutionnel, les mĂ©canismes de prĂ©vention des conflits, la dynamique de la dĂ©colonisation, la construction et les reprĂ©sentations de l'intĂ©gration europĂ©enne, et enfin les orientations de la guerre froide. Enfin, les sociologues des religions et du religieux multiplient les Ă©tudes sur la dynamique de la mondialisation dans les recompositions religieuses, comme ils s'intĂ©ressent aux mutations religieuses dans la mondialisation, et dans les deux cas s'intĂ©ressent Ă  l'action politique dans ces dynamiques

    Droit global et enseignement juridique au Japon: Premiers éléments d'une recherche (en droit)

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    Working Paper (30 pages); tĂ©lĂ©chargeable aussi sur Academia.euCe Working Paper prĂ©sente les principaux Ă©lĂ©ments d'une recherche en cours ayant pour objet le droit global, saisi selon une approche pragmatique Ă  partir d'une activitĂ© en particulier : l'enseignement juridique. Conduite au Japon, cette recherche est Ă  la fois positive et rĂ©flexive : je suis partie prenante (comme enseignant juriste) de l'activitĂ© d'enseignement du droit que j'observe comme chercheur (en droit). Programmatique (tournĂ©e vers la crĂ©ation de nouveaux enseignements), cette recherche revĂȘt aussi une portĂ©e thĂ©orique. Elle entend montrer que le global turn de l'enseignement juridique participe de l'Ă©mergence d'un nouvel espace de normativitĂ©, dont il rend compte - mais qu'il contribue aussi Ă  modeler

    DĂ©-mondialiser le secteur minier pour dĂ©velopper l’Afrique

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    Le terme de « dĂ©-mondialisation » dĂ©veloppĂ© par Walden Bello, largement rĂ©cupĂ©rĂ© par Arnault de Montebourg comme thĂšme de la campagne prĂ©sidentielle en France, n’a pas semblĂ© trouver large Ă©cho dans le monde acadĂ©mique et pourtant, c’est au sujet du redressement de l’économie française qu’il l’envisageait. Les entreprises multinationales ou transnationales font partie du paysage Ă©conomique depuis de nombreuses dĂ©cennies, mais l’ordre Ă©conomique mondial actuel privilĂ©gie la libĂ©ralisation commerciale et la mondialisation de l’économie et considĂšre de plus en plus les pays hĂŽtes comme des lieux d’extraction des matiĂšres premiĂšres, tandis que la transformation et tous les bĂ©nĂ©fices liĂ©s Ă  l’exploitation des ressources miniĂšres servent les pays d’origine. Dans un sens courant, la dĂ©-mondialisation est un concept prĂŽnant une nouvelle  organisation de l’économie mondiale. Elle prend en compte l’augmentation des interdĂ©pendances humaines dans le monde, mais  s’efforce de les soustraire Ă  la domination de la globalisation financiĂšre et du libre-Ă©change. Elle vise Ă  rendre plus juste, sociale et Ă©cologique l’organisation  Ă©conomique mondiale grĂące Ă  de nouvelles rĂšgles endiguant les effets nĂ©fastes du libre-Ă©change et du nĂ©olibĂ©ralisme. Elle tend Ă  mieux articuler la dĂ©cision prise dans le cadre civique Ă  l’action au niveau  international. Nous envisageons la «  dĂ©mondialisation » dans un sens beaucoup plus nuancĂ© pour Ă©voquer la  dĂ©construction du cycle Ă©conomique de l’exploitation des minerais en Afrique en gĂ©nĂ©ral et particuliĂšrement en RDC. Il ne s’agit pas de  combattre la mondialisation qui, par nature, se caractĂ©rise par l’intensification des Ă©changes internationaux et l’apparition d’une sphĂšre financiĂšre globale. Il se trouve nĂ©cessaire de faire une critique de la mondialisation par rapport Ă  ces effets sĂ©culaires dans les pays  d’extraction des ressources miniĂšres. Cela est d’autant plus difficile lorsqu’il s’agit d’un pays oĂč la structure a Ă©tĂ© longtemps analysĂ©e partant de l’image d’une trinitĂ© composĂ©e de l’Administration, de l’Eglise et des grandes sociĂ©tĂ©s (Crawford Young 1965:12). The term “de-globalization” developed by Walden Bello, largely used by Arnault de Montourg as a theme of the presidential campaign in France, did not seem to be widely echoed in the academic world, yet, it is about the recovery of the French  economy that he envisaged. Multinational or transnational corporations have been part of the economic landscape for many decades, but the current global economic order, which favors trade liberalization and the globalization of the economy, and increasingly considers host countries as places of extraction of raw materials while the processing and all the benefits associated with the exploitation of mineral resources serve the countries of origin. In a common sense, de-globalization is a concept advocating a new organization of the world economy. It takes account of the increase in human interdependence in the world but strives to shield them from the domination of financial globalization and free trade. It aims to make the world’s  economic organization fairer, more social and ecological through new rules  containing the negative effects of free trade and neo-liberalism. It also seeks better articulation of decisions taken in the civic framework with actions at the international level (http://fr.wikipedia.org/wiki, Kinshasa, le 13: 2014). We consider “de-globalization” in a much more nuanced sense to evoke the deconstruction of the economic cycle of mineral exploitation in Africa in general and particularly in the DRC. It is not about combating globalization which, by its nature, is characterized by the intensification of international trade and the emergence of a global financial sphere. It is necessary to criticize globalization in relation to its secular effects in countries of mineral  resource extraction. This is all the more difficult when it is a country where the structure has long been analyzed from the  image of a trinity made up of the Administration, Church and large corporations (Crawford Young 1965:12)

    Mondialisation et "impérialisme à l'envers"

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    DÚs le début des années 1970, Charles Albert Michalet analysait les firmes multinationales et leur rÎle dans la mondialisation, et en 1976 paraissait Le capitalisme mondial aux Presses universitaires de France. Dans l'esprit du temps, il avait alors repensé de façon critique les grandes thÚses de l'impérialisme pour tester leur adéquation aux transformations en cours. DÚs 2002, dans Qu'est-ce que la mondialisation, et surtout en 2007, dans Mondialisation, la grande rupture, Charles Albert Michalet avait eu l'intuition de ce qu'il nommait " l'impérialisme à l'envers ", celui de jeunes économies émergentes, par une forme de " dialectique du maßtre et de l'esclave " inspirée de Hegel. C'est ce concept d' " impérialisme à l'envers " que nous explorons de nouveau ici, en l'illustrant notamment par l'étude du cas de la Chine d'aujourd'hui

    L'histoire que nous faisons. Contre les théories de la manipulation

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    Dans un monde de plus en plus interdĂ©pendant, il nous arrive de nous sentir manipulĂ©s par les acteurs dominants que sont les institutions Ă©conomiques internationales, les entreprises mondialisĂ©es, les grands mĂ©dias ou les principaux responsables politiques. Pour autant, l’homme ordinaire d’aujourd’hui n’est-il vraiment qu’une marionnette comme le prĂ©tend toute une partie de la critique de gauche ? Ne sommes-nous pas davantage acteurs qu’on nous le prĂ©tend et n’avons-nous pas mieux Ă  faire que de voir partout des manipulations et des « agendas cachĂ©s » ? C’est Ă  cette rĂ©flexion que nous invitent les auteurs

    Le modÚle italien et sa diffusion mille ans de destruction créatrice (The italian model and its diffusion one thousand years of creative destruction)

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    Le tournis engendrĂ© par l’incessante succession des thĂ©ories et modĂšles de management appelle un besoin de points fixes. Observer depuis les eaux calmes de l’histoire le passage d’une sociĂ©tĂ© bloquĂ©e, la fĂ©odalitĂ©, Ă  une sociĂ©tĂ© ouverte, le capitalisme et sa diffusion universelle, est susceptible d’apporter du sens. L’outil d’exploration est le modĂšle italien de Braudel, c’est Ă  dire l’esprit d’entreprise et les techniques en financement, droit, comptabilitĂ©, sociĂ©tĂ©s, Bourse, management, Ă©laborĂ©es par les marchands italiens au tout dĂ©but du second millĂ©naire. Ce modĂšle a dĂ©clenchĂ© un ouragan perpĂ©tuel de destruction crĂ©atrice et a su, par tissage collectif d’intelligence ajoutĂ©e, le dompter pour en faire un prodigieux moteur de croissance. Il ressort que six rĂ©volutions Ă©conomiques s’enchaĂźnent et s’articulent selon un schĂ©ma clair oĂč le textile et la sidĂ©rurgie jouent un rĂŽle clef. Incidemment, la construction europĂ©enne se prĂ©sente comme un prĂ©cieux garde-fou contre les dĂ©rives barbares. The vertigo brought about by the ceaseless succession of theories and models in management calls for some firm benchmarks. Observing from the appeased waters of history the transition from a closed society, feudalism, to an open one, capitalism and its world-wide diffusion, is likely to bring out some sense. The exploring tool is the Italian model of Braudel, i.e. the enterprising spirit and techniques in banking, commercial law, accounting, company creation, stock exchange, management, elaborated by the Italian merchants at the very beginning of the second millennium. This model has triggered a perennial gale of creative destruction, and has been able, thanks to a collective weaving of added intelligence, to subdue it and to shape it into a prodigious growth generator. Six economic revolutions can be perceived, articulated into a clear pattern in which textile and steel industries play a key role. Incidentally, the European Union build-up appears to be a precious protection against barbarian drifts.ModĂšle italien, management, Braudel, rĂ©volution Ă©conomique/Italien model, management, Braudel, economic revolution

    L'arctique dans l'économie du savoir et les stratégies d'innovation impliquant les sciences de l'environnement : le cas du réseau de centres d'excellence arcticnet

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    La fonte des glaces dans l'Arctique laisse entrevoir l'ouverture d'une nouvelle voie maritime au Nord-Ouest du globe, facilitant dĂšs lors l'accĂšs aux potentiels industriels de cette rĂ©gion. Les intĂ©rĂȘts Ă©conomiques liĂ©s Ă  l'entrĂ©e de l'Arctique dans la mondialisation se heurtent de front Ă  la qualitĂ© de vie, aux valeurs culturelles et aux intĂ©rĂȘts des communautĂ©s nordiques et Ă  la souverainetĂ© canadienne dans l'Arctique. Le gouvernement canadien a choisi Ă  travers le programme canadien des RĂ©seaux de centres d'excellence de faire de l'Ă©conomie fondĂ©e sur le savoir, par le transfert des connaissances et la collaboration entre les acteurs du conflit, son « cheval de bataille ». Le RĂ©seau de centres d'excellence ArcticNet a le mandat de diffuser l'ensemble des connaissances et de recourir Ă  l'innovation en vue d'Ă©laborer des stratĂ©gies et des politiques nationales qui rĂ©pondent aux intĂ©rĂȘts de chacun dans l'Arctique. Les activitĂ©s de R&D de l'entreprise Ă  but non lucratif, ArcticNet, sont principalement financĂ©es par le programme canadien des RĂ©seaux de centres d'excellence, dont les critĂšres d'excellence, inspirĂ©s des diffĂ©rents modĂšles de l'Ă©conomie du savoir (Triangle de Sabato, SystĂšme nationaux d'innovation et Triple HĂ©lice), reposent sur l'interdisciplinaritĂ© et la gestion d'un rĂ©seau interinstitutionnel. ArcticNet, dont le siĂšge social est situĂ© Ă  l'UniversitĂ© Laval, est ainsi gĂ©rĂ©e depuis 2003 par des reprĂ©sentants universitaires, gouvernementaux, industriels et Inuit. Ce mĂ©moire basĂ© sur une Ă©tude exploratoire a pour objectif de dĂ©terminer la dynamique d'innovation, tant sociale que technique, du RĂ©seau de centres d'excellence ArcticNet, oeuvrant dans le domaine des sciences de l'environnement. Notre enquĂȘte par questionnaire tente de traduire l'engagement des institutions publiques et privĂ©es partenaires de l'organisation, de dĂ©terminer les facteurs qui influencent leurs contributions, ainsi que leur perception quant au RĂ©seau ArcticNet et aux problĂ©matiques relatives aux changements climatiques dans l'Arctique. Au regard des rĂ©sultats que nous avons obtenus, nous Ă©mettons l'hypothĂšse selon laquelle ArcticNet prend place dans un modĂšle d'innovation Ă©largi aux milieux immĂ©diat et global de cette entreprise du savoir. Au-delĂ  de l'interaction UniversitĂ©Gouvernement-\ud Industrie, ArcticNet intĂ©grerait dĂšs lors l'influence et les enjeux propres au milieu de production et de diffusion de l'innovation. Ce systĂšme intĂ©grĂ© suppose que l'innovation doit rĂ©pondre Ă  de nombreux dĂ©fis, notamment relatifs Ă  l'innovation organisationnelle soutenue par la participation des Inuit, d'un conflit entre les sciences sociales et les sciences naturelles et des difficultĂ©s relationnelles entre le systĂšme scientifique et l'Industrie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : L'Ă©conomie fondĂ©e sur le savoir, RĂ©seau de centres d'excellence ArcticNet, Le passage du Nord-Ouest

    A la conquête du dernier Far West : gestion des ressources naturelles et dynamiques des conflits au Congo-Zaïre

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    ix, 200 leaves ; 28 cm.Includes abstracts in English and French.Includes bibliographical references (leaves 186-200).Over the past years a lot of discussion has taken place on the issue of war and natural resources and how to prevent illegal trade in resource wealth from fueling conflict in Africa. Democratic Republic of Congo one of the richest countries in Africa is wracked by conflict for 10 of 15 years and now in the process of implosion. The crucial element in the definition of natural wealth such as diamonds, coltan, cobalt, gold, oil is the role played by illegal diamond trade and others minerals resources in fuelling wars and the rather unusual criminal network forged between rebel factions, warlords government and pro-government forces, corrupt politicians, rogues states, and MNC's. The plundering of Congo (DRC) has formed a recurrent parameter throughout the history of this Region and its successive violent conflicts. This is particularly true of the current situation where the illegal exploitation of diamonds, coltan, gold now occurs at an alarming pace. The 'official state' can longer save as the primary security provider specially in the context of new economic configuration. What we see is the emergence of a global informal economy that is inextricably linked with the globalization of legal trade. The consequences of globalization have compounded the governance capacity of week states and in extreme cases have led to the collapse of the state apparatus and the privatization of security. These complexed crises have slow down any hope of development in a context of "collapse" of Africa Nation-State

    Le pouvoir technologique et nucléaire

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    Contemporary developments are characterized at the same time by a series of economic changes and by a crisis in, international political leadership. The extent to which the density of economic relations has increased is such that a world economy is now a reality. The growing internationalization of the processes of trade and production and the internationalization of business strategies have resulted in a concentration and an oligopolization of the world economy. In the majority of the key development sectors, about ten firms at the most share the market, inducing by that very fact, an increase in specialization and, therefore, the search for a new international division, of work. The age of low-cost energy and raw materials that ensured a marked advantage to the industrialization nations seems at an end. The arrival on world markets of Third-world countries in the process of industrialization constitutes a new challenge. International competition is situated squarely in the economic field and the new international hierarchy is being established in accordance with the capacity of each participant to adapt to these new givens
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