8 research outputs found
Mesure et caractérisation du mélange dans les systèmes granulaires denses
Généralisation de la méthode de RPT aux systemes complexes -- Applicaation de la théorie du chaos en mélange granulaire -- Définition d'une mesure pour mélange granulaire -- Extension de la RPT aux poudres fines -- Vers une vérification et validation de la méthode des éléments discrets -- Analyse d'erreur et analyse dimensionnelle -- Modélisation du mélange granulaire par chaînes de Markov -- Propriétés de mélange des système granulaire markoviens
Advances and trends in automatic speech recognition
This paper aimts at giving an overview of récent advances in the domain of
Speech Recognition . The paper mainly focttses on Speech Recognition, but
also mentions some progress in other areas of Speech Processing (spea er
recognition, speech synthesis, speech analysis and coding) using similar
methodologies.
It first gives a view of what the problems related to aulomatic speech
processing are, and then describes the initial approaches that have been
followed in order to address Chose problems .
It then introduces thé methodological novelties that allowed for progress
along three axes : from isolated-word recognition to continuous speech,
from spea er-dependent recognition to spea er-independent, and from
small vocabularies to large rocabularies. Special emphasis centers on tlie improvements made possible by Mar ov Models . and, more recently, hy
Connectionist Models, resulting in progress simultaneously obtained along
the above différent axes, in improved performance for difficult vocabularies,
or in more robust systems . Some specialised hardware is also
described, as well as the efforts aimed ai assessing Speech Recognition
systems.Le but de cet article est de donner un aperçu des progrès récents obtenus
dans le domaine de la reconnaissance automatique de la parole . Il traite
essentiellement de la reconnaissance vocale, mais mentionne également
les progrès réalisés dans d'autres domaines du Traitement Automatique
de la Parole (Reconnaissance du Locuteur, Synthèse de Parole . Analyse
et Codage), qui utilisent des méthodes voisines.
Ensuite, sont introduites les nouveautés méthodologiques qui ont permis
des progrès suivant trois axes : des mots isolés vers la parole continue, de
la reconnaissance monolocuteur vers la reconnaissance multilocuteur, et
des petits vocabulaires vers les grands vocabulaires . Une mention
spéciale est accordée aux améliorations qui ont été rendues possibles par
les Modèles Mar oviens, et, plus récemment, par les Modèles Connexionnistes . Ces méthodes ont conduit à des progrès obtenus
concurremment suivant plusieurs axes, Ã des performances meilleures sur
les vocabulaires difficiles, ou à des systèmes plus robustes . Quelques
matériels spécialisés sont également décrits, ainsi que les efforts qui ont
été consentis dans le but d'évaluer la qualité des systèmes de reconnaissanc
La liberté, l'indétermination et la détermination : contribution à la résolution réflexive de leurs rapports antinomiques par l'examen psychologique de l'immatérialité transcendantale, du pouvoir spirituel et de la vérité intellectuelle
Dans la perspective psychologique, l'esprit réel en général (humain en particulier) n'est inconditionnellement ni transcendant ni efficace ni révélateur. D'abord, il est matériellement immanent (il ne peut s'affranchir de la matière), bien qu'il soit formellement transcendantal. Ensuite, il est pragmatiquement et historiquement inefficace (il ne crée pas même l'humanité), bien qu'il soit conditionnellement causal. Enfin, il est théorétiquement schématique et algorithmique (il ne comprend pas l'essence intégrale du monde), bien qu'il soit réaliste sous caution. Somme toute, l'organisme vivant en général (humain en particulier) ne s'aperçoit luimême, à travers la mentalité transcendantale, la réflexion pragmatique et la connaissance théorétique, ni pendant ni après ni avant l'action (et l'omission) complète, l'émotion de liberté et la sensation de réalité. L'immanence, la liberté et la réalité bien comprises sont conjointement une condition nécessaire bien qu'insuffisante de la responsabilité axiologique comme mode d'être, laquelle se caractérise ultimement par la bonté, ou la malice, des conduites, des émois et des constats, non par les mauvaises et bonnes, ou les empiriques et intellectuelles, raisons, consciences et intentions qui les accompagnent, suivent et précèdent.Généralement et régulièrement admis en philosophie de l'esprit, l'immatérialité transcendantale, le pouvoir spirituel et la vérité intellectuelle (comme leurs équivalents scientifiques respectifs: la computation fonctionnelle, la causalité psychologique et le réalisme psychologique) génèrent les rapports antinomiques de la liberté, de l'indétermination et de la détermination. L'antinomie de la liberté et de la détermination résume les difficultés auxquelles se heurte la triple affirmation de l'immatérialité transcendantale, du pouvoir spirituel et de la vérité intellectuelle. En effet, dans la mesure où le pouvoir spirituel des réflexions pragmatiques est censée être le truchement de la liberté, il fait de la détermination un problème. Et, dans la mesure où la vérité intellectuelle des connaissances théorétiques est censé être le truchement de la détermination, elle fait de la liberté un problème. La recherche d'une solution à ces antinomies est devenue une possibilité thématique pour la philosophie en opposant l'immatérialité transcendantale à l'immanence psychologique (comme pour la science en opposant la computation fonctionnelle à la mentalité consciente), ou encore en sauvant le pouvoir spirituel par une limitation du réalisme psychologique, ou en faisant l'inverse (sauver la vérité intellectuelle par une limitation de la causalité psychologique). Or, dans la perspective psychologique, l'esprit en général (y compris l'idée, ou le concept) est matériellement immanent (l'esprit ne peut s'affranchir de la matière, bien qu'il soit formellement transcendantal), pragmatiquement et historiquement inefficace (l'esprit ne crée pas l'humanité, bien qu'il soit conditionnellement causal) et théorétiquement schématique ou algorithmique (l'esprit ne comprend pas l'essence intégrale du monde, bien qu'il soit réaliste sous caution). Aussi bien, l'exercice réel, libre et complet de la motricité vivante, de son émotivité et de sa sensitivité ne s'aperçoit, à travers la mentalité transcendantale, la réflexion pragmatique et la connaissance théorétique, ni pendant ni après ni avant l'action (et l'omission), l'émotion et la sensation. L'immanence, la liberté et la réalité bien comprises sont des «propriétés» de la motricité vivante et de la sensibilité, non celles de l'esprit (ou mentalité). Elles sont conjointement une condition nécessaire bien qu'insuffisante de la responsabilité axiologique. La valeur axiologique comme mode d'être se caractérise ultimement par la bonté, ou la malice, des conduites, des émois et des constats, non par les mauvaises et bonnes, ou les empiriques et intellectuelles, raisons, consciences et intentions qui les accompagnent, suivent et précèdent
Emergence et entropie : une analyse critique des stratégies explicatives émergentistes basées sur le concept d'entropie
Entropy is generally considered as an emergent property, while the emergence of certain organized structures is supposed tobe the result of entropy dissipation. Thus, emergence is sometimes seen as explaining entropy, whereas sometimes the explanation is the other way around, as entropy would explain emergence. As such both statements cannot be true. Faced with the daunting polysemy of these concepts of emergence, entropy and explanation, I argue that this apparent paradox can be formally solved as follows: the emergence (in a sense A) explains (in a sense B ) entropy (in a sense, C ) and entropy (in a sense D ) explains (in a sense E ) emergence (in a sense F ). The solution is therefore to specify A, B, C, D, E, and F. To do this, I suggest a (restricted) pluralistic model of explanation and a critical examination of the concept of entropy. In the case of entropy as explanandum of emergence (A, B and C), what is emerging is irreversibility as an essential property of thermodynamic entropy, but it cannot be emergence of synonymous of non-explicability. I then show three possibilities that can explain the emergence of thermodynamic entropy : (i) in a strong sense,as an ontological modality, (ii) in an intermediate sense, from what I call ‘methodological emergence’(where there is a possibility of reductive explanation but no derivational reduction), or (iii) in a weak sense, as its designation as a member of an emergence class.In the case of entropy as explanans of emergence (D, E, and F), one must distinguish the substantive approach from the analogical approach. In the first case, entropy refers to a robust and autonomous macroscopic property that can be mobilized in an explanans of the emergence of new complex structures. In the second case, the entropy exemplifies multiple realizability and can be mobilized, with a proper justification, within an explanans of the emergence of properties at higher levels. Ultimately, the polysemy of these concepts can be fruitful in this explanatory framework for various complex phenomena, from physics to biology.L'émergence est parfois présentée comme ce qui expliquerait l'entropie alors que l'entropie expliquerait l'émergence. Tels quels ces deux énoncés ne peuvent être tous deux vrais. Face à la polysémie déconcertante des concepts 'émergence, d'entropie et d'explication, je soutiens que cet apparent paradoxe peut être résolu formellement ainsi: l'émergence (en un sens A) explique (en un sens B) l'entropie (en un sens C) et l'entropie (en un sens D) explique (en un sens E) l'émergence (en un sens F). La solution revient donc à préciser A, B, C, D, E, et F. Pour ce faire, je propose un modèle pluraliste (restreint) de l'explication et un examen critique du concept d'entropie.Dans le cas de l'entropie comme explanandum de l'émergence (A, B et C), ce qui émerge est l'irréversibilité comme propriété essentielle de l'entropie thermodynamique, mais l'émergence ne peut être synonyme de non-explicabilité. Je montre alors trois possibilités où l'émergence peut expliquer l'entropie thermodynamique: selon (i) un sens fort, comme une modalité ontologique, (ii) selon un sens intermédiaire d'après ce que j'appelle l'émergence méthodologique, ou (iii) un sens faible, comme sa désignation comme membre d'une classe d'émergents. Dans le cas de l'entropie comme explanans de l'émergence (D, E, et F), il faut distinguer l'approche substantielle de l'approche analogique. Dans le premier cas, l'entropie renvoie à une propriété macroscopique robuste et autonome pouvant être mobilisée au sein d'un explanans de l'émergence de nouvelles structures complexes. Dans le second cas, l'entropie exemplifie la réalisabilité multiple et peut être mobilisée, nonobstant une justification, au sein d'un explanans de l'émergence de propriétés à des niveaux supérieurs. En définitive, la polysémie de ces concepts peut être fructueuse au sein de ce cadre explicatif de phénomènes divers et complexes, de la physique à la biologie
Émergence et entropie
Thèse effectuée en cotutelle avec l’Université de Montréal et l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (IHPST)L’entropie est généralement considérée comme une propriété émergente, tandis que l’émergence de certaines structures organisées serait le résultat d’une dissipation d’entropie. Ainsi, l’émergence est parfois présentée comme ce qui expliquerait l’entropie alors que l’entropie expliquerait l’émergence. Tels quels, ces deux énoncés ne peuvent être tous deux vrais. Face à la polysémie déconcertante des concepts d’émergence, d’entropie et d’explication, je soutiens que cet apparent paradoxe peut être résolu formellement ainsi : l’émergence (en un sens A) explique (en un sens B) l’entropie (en un sens C) et l’entropie (en un sens D) explique (en un sens E) l’émergence (en un sens F). La solution revient donc à préciser A, B, C, D, E, et F. Pour ce faire, je propose un modèle pluraliste (restreint) de l’explication et un examen critique du concept d’entropie.
Dans le cas de l’entropie comme explanandum de l’émergence (A, B et C), ce qui émerge est l’irréversibilité comme propriété essentielle de l’entropie thermodynamique, mais l’émergence ne peut être synonyme de non-explicabilité. Je montre alors trois possibilités où l’émergence peut expliquer l’entropie thermodynamique : selon (i) un sens fort, comme une modalité ontologique, (ii) selon un sens intermédiaire d’après ce que j’appelle l’émergence méthodologique (où il y a possibilité d’explication réductive sans réduction dérivationnelle), et (iii) selon un sens faible, comme sa désignation comme membre d’une classe d’émergents.
Dans le cas de l’entropie comme explanans de l’émergence (D, E, et F), il faut distinguer l’approche substantielle de l’approche analogique. Dans le premier cas, l’entropie renvoie à une propriété macroscopique robuste et autonome pouvant être mobilisée au sein d’un explanans de l’émergence de nouvelles structures complexes. Dans le second cas, l’entropie exemplifie la réalisabilité multiple et peut être mobilisée, modulo une justification, au sein d’un explanans de l’émergence de propriétés à des niveaux supérieurs. En définitive, la polysémie de ces concepts peut être fructueuse au sein de ce cadre explicatif de phénomènes divers et complexes, de la physique à la biologie.Entropy is generally considered as an emergent property, while the emergence of certain organized structures is supposed to be the result of entropy dissipation. Thus, emergence is sometimes seen as explaining entropy, whereas sometimes the explanation is the other way around, as entropy would explain emergence. As such both statements cannot be true. Faced with the daunting polysemy of these concepts of emergence, entropy and explanation, I argue that this apparent paradox can be formally solved as follows: the emergence (in a sense A) explains (in a sense B) entropy (in a sense, C) and entropy (in a sense D) explains (in a sense E) emergence (in a sense F). The solution is therefore to specify A, B, C, D, E, and F. To do this, I suggest a (restricted) pluralistic model of explanation and a critical examination of the concept of entropy.
In the case of entropy as explanandum of emergence (A, B and C), what is emerging is irreversibility as an essential property of thermodynamic entropy, but it cannot be emergence of synonymous of non-explicability. I then show three possibilities that can explain the emergence of thermodynamic entropy: (i) in a strong sense, as an ontological modality, (ii) in an intermediate sense, from what I call ‘methodological emergence’ (where there is a possibility of reductive explanation but no derivational reduction), or (iii) in a weak sense, as its designation as a member of an emergence class.
In the case of entropy as explanans of emergence (D, E, and F), one must distinguish the substantive approach from the analogical approach. In the first case, entropy refers to a robust and autonomous macroscopic property that can be mobilized in an explanans of the emergence of new complex structures. In the second case, the entropy exemplifies multiple realizability and can be mobilized, with a proper justification, within an explanans of the emergence of properties at higher levels. Ultimately, the polysemy of these concepts can be fruitful in this explanatory framework for various complex phenomena, from physics to biology
Synchronizing sequences for unbounded synchronized Petri nets
L'un des problèmes fondamentaux de test pour les systèmes à événements discrets (SEDs) est l'identification d'un état final, c'est-à -dire, étant donné un système dont l'état courant est inconnu, trouver une séquence d'événements d'entrée pouvant le conduire à un état connu. Les séquences de synchronisation (SS), sans information de sortie, sont une solution classique à ce problème. Dans cette thèse, nous étudions la détermination des SS pour des systèmes modélisés par des réseaux de Petri synchronisés (SynPN) non bornés, une classe de réseaux de Petri avec des entrées. Dans la première partie de cette thèse, nous développons deux méthodes: 1) construction d'une représentation finie, appelée improved modified coverability graph (IMCG), pour d'écrire exactement l'espace d'états infini d'un 1-place-unbounded SynPN; 2) conversion d'un 1-place-unbounded SynPN en un automate pondéré (WA) fini et sauf équivalent. Les deux graphes sont ainsi potentiellement des outils puissants pour déterminer les SS pour une telle sous-classe de réseaux de Petri. Dans la seconde partie de cette thèse, nous développons des algorithmes de calcul pour deux problèmes de synchronisation de localisation dans le cas où l'IMCG ou le WA sont déterministes : synchronisation sur un seul nœud et synchronisation sur un sous-ensemble de nœuds de ces deux graphes. L'avantage de ces algorithmes de calcul est de réduire le calcul sur les graphes globaux (IMCG ou WA) à celui du plus petit sous-graphe: la composante fortement connectée ergodique peut réduire l'effort de calcul mais peut également être appliquée lorsque le IMCG ou le WA équivalent déterministes ne sont pas fortement connexesOne of the fundamental testing problems for discrete event systems (DESs) is the identification of a final state, i.e., given a system whose current state is unknown, find an input sequence that can drive it to a known state. Synchronizing sequences (SSs), without output information, are one conventional solution to this problem. In this thesis, we address the computation of SSs for systems modeled by unbounded synchronized Petri nets (SynPNs), a class of Petri nets with inputs. In the first part of this thesis, we utilize two methods: 1) construct a finite representation, called improved modified coverability graph (IMCG), to exactly describe the infinite state space of a 1-place-unbounded SynPN; 2) convert a 1-place-unbounded SynPN into an equivalent finite location weighted automaton (WA) with safety conditions. Both graphs are thus, potentially, useful tools to compute SSs for such subclass of nets. In the second part of this thesis, we develop computation algorithms for two location synchronization problems in the case either the IMCG or the WA is deterministic: synchronization into a single node and synchronization into a subset of nodes of these two graphs. The advantage of these computation algorithms consists in reducing the computation on the global graphs (IMCGs or WAs) to the one on the smaller subgraph: the ergodic strongly connected component (SCC), which can reduce the computational effort and furthermore can also be applied when the converted deterministic IMCG or WA is not strongly connecte