114 research outputs found
Ătudier des structures de discours : prĂ©occupations pratiques et mĂ©thodologiques
National audienceThis paper deals with problems related to discourse analysis within the framework of corpus linguistics, through a linguistic study dealing with procedurality in discourse. The fact that the study does not concern a specific lexical item makes it difficult to collect data without any predefined idea, in other words without introducing a bias in the study. The paper proposes a method to solve these problems, involving several annotators on the same texts and merging their proposals in order to get an objective unified annotation. We show that this step is a real part of the overall linguistic analysis.Cet article porte sur des problĂšmes d'analyse en corpus de structures discursives, en partant de l'exemple de la procĂ©duralitĂ©. Quand l'objet d'Ă©tude ne porte pas sur une forme particuliĂšre, il est difficile de recueillir les donnĂ©es Ă analyser sans idĂ©e prĂ©conçue, c'est-Ă -dire sans biaiser a priori les rĂ©sultats. L'article propose une mĂ©thode permettant de rĂ©soudre en partie ces problĂšmes, en partant d'une annotation Ă plusieurs mains qui est progressivement unifiĂ©e afin d'obtenir un rĂ©sultat objectif. Nous montrons que cette Ă©tape fait pleinement partie de l'Ă©tude linguistique elle-mĂȘme
Lâorganisation des connaissances au prisme du langage, du texte et du discours. Un parcours en recherche dâinformation.
Ce mĂ©moire dâhabilitation Ă diriger des recherches dresse une synthĂšse des travaux rĂ©alisĂ©s en sciences de lâinformation et de la communication et portent sur la description et la caractĂ©risation de contenus textuels, sur leur reprĂ©sentation sous la forme de connaissances organisĂ©es et mĂ©diatisĂ©es pour la recherche dâinformation. Lâorganisation des connaissances est abordĂ©e comme un « objet dâĂ©tude des processus cognitifs et des techniques intellectuelles qui permettent de classer, indexer, formaliser et modĂ©liser le rĂ©el » (Polity et al. 2005, p. 13). La recherche dâinformation est un paradigme structurant pour apprĂ©hender cet objet. Dans la premiĂšre partie du mĂ©moire, la recherche dâinformation est saisie dans le seul rapport Ă la technique : les connaissances linguistiques sont utilisĂ©es pour organiser les donnĂ©es afin dâamĂ©liorer lâindexation en texte intĂ©gral et la classification de textes. Dans la seconde partie, la recherche dâinformation est apprĂ©hendĂ©e comme une activitĂ© humaine et sociale : les connaissances linguistiques sont utilisĂ©es pour favoriser lâaccĂšs aux documents et permettre diverses activitĂ©s informationnelles (lire, Ă©crire, annoter, partager, etc.). Ce mĂ©moire tĂ©moigne dâun parcours qui traverse les deux grandes conceptions de lâinformation. La premiĂšre est inspirĂ©e du courant nord-amĂ©ricain de lâinformation retrieval qui cherche Ă Ă©tablir des principes gĂ©nĂ©raux de lâinformation, les technologies qui permettent de la traiter et de la rendre accessible. La seconde est inspirĂ©e de courants en sciences humaines et sociales (information seeking notamment) et donne la primeur aux usages de lâinformation et aux pratiques informationnelles dans des contextes socio-professionnels prĂ©cis
Lâorganisation des connaissances au prisme du langage, du texte et du discours. Un parcours en recherche dâinformation.
Ce mĂ©moire dâhabilitation Ă diriger des recherches dresse une synthĂšse des travaux rĂ©alisĂ©s en sciences de lâinformation et de la communication et portent sur la description et la caractĂ©risation de contenus textuels, sur leur reprĂ©sentation sous la forme de connaissances organisĂ©es et mĂ©diatisĂ©es pour la recherche dâinformation. Lâorganisation des connaissances est abordĂ©e comme un « objet dâĂ©tude des processus cognitifs et des techniques intellectuelles qui permettent de classer, indexer, formaliser et modĂ©liser le rĂ©el » (Polity et al. 2005, p. 13). La recherche dâinformation est un paradigme structurant pour apprĂ©hender cet objet. Dans la premiĂšre partie du mĂ©moire, la recherche dâinformation est saisie dans le seul rapport Ă la technique : les connaissances linguistiques sont utilisĂ©es pour organiser les donnĂ©es afin dâamĂ©liorer lâindexation en texte intĂ©gral et la classification de textes. Dans la seconde partie, la recherche dâinformation est apprĂ©hendĂ©e comme une activitĂ© humaine et sociale : les connaissances linguistiques sont utilisĂ©es pour favoriser lâaccĂšs aux documents et permettre diverses activitĂ©s informationnelles (lire, Ă©crire, annoter, partager, etc.). Ce mĂ©moire tĂ©moigne dâun parcours qui traverse les deux grandes conceptions de lâinformation. La premiĂšre est inspirĂ©e du courant nord-amĂ©ricain de lâinformation retrieval qui cherche Ă Ă©tablir des principes gĂ©nĂ©raux de lâinformation, les technologies qui permettent de la traiter et de la rendre accessible. La seconde est inspirĂ©e de courants en sciences humaines et sociales (information seeking notamment) et donne la primeur aux usages de lâinformation et aux pratiques informationnelles dans des contextes socio-professionnels prĂ©cis
Co-élaboration du sens dans les cercles littéraires entre pairs en premiÚre secondaire : étude des relations entre les modalités de lecture et de collaboration
ThÚse diffusée initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur
Description de la phraséologie transdisciplinaire des écrits scientifiques et réflexions didactiques pour l'enseignement à des étudiants non-natifs : application aux marqueurs discursifs
This thesis proposes a new approach to scientific writings which takes discourse markers as starting point. It is part of the framework of French for Academic Purposes. In this work, we are particularly interested in multi-word discourse markers and we integrate them into a broader concept of phraseology. The particularity of this work lies in linking linguistic descriptions of discourse markers and didactic transposition of these tokens with a corpus, which is still little discussed in the didactic francophone field. We aim to meet two main objectives of linguistic and didactic nature. The linguistic objectives are to set up a model for analyzing multi-word discourse markers that combines both syntactic and semantic properties and is totally reconfigurable to other discourse markers. Linguistic analyses will then be used for the teaching/learning of these units. For didactic purposes, this research aims to develop a methodology for teaching/learning discourse markers from the observation of the corpus. Methodological considerations proposed in the framework of the thesis provide attractive ways for teaching/learning these language elements and for making access to the academic writings easier to non-native students.Cette thÚse propose une nouvelle approche des écrits scientifiques en prenant comme point de départ les marqueurs discursifs (MD). Elle s'inscrit dans le cadre du Français sur Objectif Universitaire (FOU). Dans ce travail, nous nous intéressons tout particuliÚrement aux MD polylexicaux et les intégrons dans une conception large de la phraséologie. La particularité de cette recherche réside dans le fait de relier les descriptions linguistiques des MD et la transposition didactique de ces unités lexicales à l'aide de corpus, ce qui est encore peu abordé dans le champ de la didactique francophone. Nous cherchons à répondre à des objectifs à la fois linguistiques et didactiques. Pour les objectifs linguistiques, nous mettons en place un modÚle d'analyse des MD polylexicaux associant les propriétés syntaxiques et sémantiques et qui est tout à fait réadaptable à d'autres MD. Les analyses linguistiques des MD serviront par la suite à l'enseignement/apprentissage de ces unités. Pour les objectifs didactiques, cette recherche vise à concevoir une méthodologie d'enseignement/apprentissage des MD à partir de l'observation de corpus. Les considérations méthodologiques proposées dans le cadre de cette thÚse ouvrent des pistes intéressantes pour l'enseignement/apprentissage de ces éléments linguistiques ainsi que pour faciliter l'accÚs aux écrits scientifiques auprÚs des étudiants non-natifs
Qu'est-ce que rechercher de l'information ?
Rechercher de l'information dans les bases de donnĂ©es, dans le Web ou mĂȘme Ă l'intĂ©rieur d'un document, est devenu une activitĂ© extrĂȘmement commune dans la « sociĂ©tĂ© de l'information ». Autrefois mise en Ćuvre par des spĂ©cialistes, par des professionnels ayant suivi une formation (les documentalistes, les bibliothĂ©caires), elle est aujourd'hui Ă la portĂ©e de tous : de la jeune Ă©lĂšve, de l'adolescent, de l'Ă©tudiante, de l'adulte ou de la personne ĂągĂ©e, que ce soit dans le cadre acadĂ©mique, professionnel, culturel ou de loisir. comment font-ils ? Quelles sont leurs dĂ©marches, leurs difficultĂ©s ? Pourquoi procĂšdent- ils de la sorte ? L'objectif de cet ouvrage est de rĂ©pondre Ă ces questions en offrant pour la premiĂšre fois en langue française un panorama de la recherche internationale sur ces thĂšmes. Le livre est destinĂ© aux Ă©tudiants et aux chercheurs, particuliĂšrement celles et ceux en sciences de l'information et de la communication et en psychologie, qui y trouveront l'ensemble des thĂ©matiques, des plus traditionnelles aux plus rĂ©centes, les concepts clĂ©s, les principales modĂ©lisations et la gamme des outils mĂ©thodologiques utilisĂ©s dans le domaine
Qu\u27est-ce que rechercher de l\u27information ?
Rechercher de lâinformation dans les bases de donnĂ©es, dans le Web ou mĂȘme Ă lâintĂ©rieur dâun document, est devenu une activitĂ© extrĂȘmement commune dans la « sociĂ©tĂ© de lâinformation ». Autrefois mise en Ćuvre par des spĂ©cialistes, par des professionnels ayant suivi une formation (les documentalistes, les bibliothĂ©caires), elle est aujourdâhui Ă la portĂ©e de tous : de la jeune Ă©lĂšve, de lâadolescent, de lâĂ©tudiante, de lâadulte ou de la personne ĂągĂ©e, que ce soit dans le cadre acadĂ©mique, professionnel, culturel ou de loisir. Comment font-ils ? Quelles sont leurs dĂ©marches, leurs difficultĂ©s ? Pourquoi procĂšdent-ils de la sorte ?
Lâobjectif de cet ouvrage est de rĂ©pondre Ă ces questions en offrant pour la premiĂšre fois en langue française un panorama de la recherche internationale sur ces thĂšmes.
Le livre est destinĂ© aux Ă©tudiants et aux chercheurs, particuliĂšrement celles et ceux en sciences de lâinformation et de la communication et en psychologie, qui y trouveront lâensemble des thĂ©matiques, des plus traditionnelles aux plus rĂ©centes, les concepts clĂ©s, les principales modĂ©lisations et la gamme des outils mĂ©thodologiques utilisĂ©s dans le domaine
Acquisition d'une langue visuo-spatiale et plurilinguisme audio-oral : le cas de l'American Sign Language (ASL) en tant que L2 selon la perception d'apprenants en milieu universitaire
Cette thĂšse a pour but dâanalyser lâacquisition de lâASL (American Sign Language) en tant que langue seconde (L2) selon la perception quâen ont des apprenants monolingues et plurilingues en milieu universitaire. La perception des plurilingues qui apprennent lâASL en tant que L2 se distingue-t-elle de celle des monolingues dans lâacquisition dâune langue visuo-spatiale?
Les trois premiers chapitres posent les bases thĂ©oriques. AprĂšs avoir montrĂ© que lâASL constituait une vĂ©ritable langue naturelle (chapitre 1), nous dĂ©finissons le plurilinguisme et la compĂ©tence plurilingue (chapitre 2). Pour complĂ©ter lâancrage thĂ©orique, nous prĂ©cisons ce quâest la perception et voyons comment certains facteurs peuvent lâinfluencer (chapitre 3).
Les trois derniers chapitres recouvrent la partie empirique de la recherche.
Dans le chapitre 4, nous expliquons la procédure adoptée (outil méthodologique,
élaboration du questionnaire, échantillonnage et collecte de données) et nous
expliquons comment les 138 questionnaires rĂ©coltĂ©s auprĂšs dâapprenants
universitaires sont analysés.
Des tableaux et des figures, suivis dâune explicitation textuelle, prĂ©sentent les rĂ©sultats et permettent dâexaminer la pertinence statistique en fonction du « Pourcentage de lâĂ©cart maximum » (PEM), gĂ©nĂ©rĂ© par le logiciel dâanalyse Modalisa (chapitre 5).
Dans le dernier chapitre, nous discutons des rĂ©sultats. Selon le PEM, les plurilingues ne se distinguent pas significativement des monolingues en ce qui concerne lâacquisition des Ă©lĂ©ments linguistiques, les comparaisons entre lâASL et les langues audio-orales, et le recours Ă des stratĂ©gies cognitives et mĂ©tacognitives. Pour les monolingues, comme pour les plurilingues, le recours Ă ces stratĂ©gies est inversement proportionnel au niveau dâASL.
En revanche, on peut observer que les plurilingues, contrairement aux monolingues, sâattribuent des scores plus Ă©levĂ©s au niveau dĂ©butant, ce qui indique que lesdiffĂ©rences de perception ne sont pas liĂ©es uniquement au rĂ©pertoire langagier mais dĂ©pendraient davantage de concepts plus larges.
Dâautres rĂ©sultats significatifs font ressortir un parallĂ©lisme entre certaines Ă©tapes
dâacquisition dâune langue premiĂšre (L1) avec celles dâune L2, indĂ©pendamment de
leur modalité.
AprÚs avoir examiné la portée théorique des résultats, nous en tirons une série
dâimplications pĂ©dagogiques.
Dans la conclusion, aprĂšs avoir fait un bilan gĂ©nĂ©ral, nous proposons de nombreuses pistes dâĂ©tude que notre recherche ouvre dans des champs dâinvestigation transdisciplinaires.This thesis aims to analyze the acquisition of American Sign Language (ASL) as a second language (L2) according to the perception of monolingual and plurilingual university learners. Does the perception of plurilinguals learning ASL as a L2 differ from that of monolinguals in the acquisition of a visuo-spatial language?
The first three chapters lay the theoretical foundations. After having shown that ASL constitutes a true natural language (Chapter 1), we define plurilingualism and plurilingual competence (Chapter 2). To complete the theoretical anchoring, we clarify what perception is and how it can be influenced by certain factors (Chapter 3). The last three chapters cover the empirical part of the research. In Chapter 4, we explain the procedure adopted (methodological tool, elaboration of the questionnaire, sampling and data collection) and explain how the 138 questionnaires collected from university learners are analyzed. Tables and figures, followed by an explicit description, present the results and allow to examine the statistical relevance according to the âPercentage of maximum deviationâ (âPourcentage de lâĂ©cart maximumâ or PEM), generated by the Modalisa analysis software (Chapter 5).
In the last chapter, we discuss the results. According to the PEM, plurilinguals are not significantly different from monolinguals regarding the acquisition of linguistic elements, comparisons between ASL and audio-oral languages, and use of cognitive and metacognitive strategies. For monolinguals, as for plurilinguals, the use of these strategies is inversely proportional to the level of ASL.
On the other hand, we can observe that plurilinguals, unlike monolinguals, claim higher scores at the beginner level, which indicates that the differences in perception are not related solely to their language repertoire but would depend on broader concepts.
Other significant results show a parallelism between certain stages of acquisition of a first language (L1) with those of a L2, regardless of their modality.
After examining the theoretical scope of the results, we draw a series of pedagogical implications.
In the conclusion, after making a general assessment, we propose many lines of study that our research opens in transdisciplinary fields of investigation
Performer dans les environnements mixtes : Actualisation de l'espace programmé
Mixed environments are devices, stagings, installations, which hybridize what is tangible and what is digital, physical space and informational or fictional space. These environments allow for their experimenters to be here and now, but also simultaneously linked to an elsewhere or to another temporality. They borrow as much from the magic of the spectacle as from the engineerâs technologies. When they allow to create or to give access to other worlds, they join with performance. These worlds can be 3D platforms or fictions. Mixed environments are defined less by spectacular issues than by performative, fictional and plastic ones. The technical dimensions, be they digital technologies, the ceremonial formatting or stage design, join with the plastic dimensions. To perform in these environments is to search for, allow or provoke temporary states of the body that are related to the specific context of a demonstration. Aside from their public presentation, this dissertation work will also address these forms, which invite to multiple and singular experimentations, as well as the different ways they are explored, by the performers or by the experimenters.Les environnements mixtes sont des dispositifs, des mises en sceÌne, des installations, hybridant tangible et numeÌrique, espace physique et espace informationnel ou fictionnel. Ces environnements permettent aÌ leurs expeÌrimentateurs dâeÌtre simultaneÌment ici et maintenant et lieÌs aÌ un ailleurs ou une autre temporaliteÌ. Ils peuvent emprunter aÌ la magie du spectacle autant quâaux technologies de lâingeÌnieur. Ils rejoignent la performance lorsquâils permettent de creÌer ou de donner acceÌs aÌ dâautres mondes. Ces mondes peuvent eÌtre des plateformes 3D ou des fictions. Les environnements mixtes releÌvent dâenjeux moins spectaculaires que performatifs, fictionnels et plastiques. Les dimensions techniques, quâil sâagisse de technologies numeÌriques, de mise en forme ceÌreÌmonielle ou sceÌnographique, rejoignent les enjeux plastiques. Faire performance dans de tels environnements, câest rechercher, permettre ou provoquer des eÌtats de corps conjoncturels, relatifs au contexte speÌcifique dâune deÌmonstration. Cette theÌse a eÌgalement pour objet de rendre compte, en dehors du temps de leur preÌsentation publique, de ces formes invitant aÌ des expeÌrimentations multiples et singulieÌres et eÌgalement des diffeÌrentes explorations, celles de performers et dâexpeÌrimentateurs
Traduire des livres : parcours de formation Ă la traduction pragmatique pour l'Ă©dition
Pragmatic translation is thought as the area of specialized translators working for clients outside of the publishing industry, which is deemed to contract literary translators. This is true to some extend. However a large sector of the publishing industry is not concerned with literature but with pragmatic books dealing with all sorts of topics. Many pragmatic translators working for the publishing industry are in fact specialized in translating pragmatic books, not texts. They have to understand the way pragmatic books, made of visual and linguistic messages, convey information to their readers to translate them. This aspect of translation is little known and, outside the study of translation for advertising, research investigating the interaction of texts and iconography is scarce. There is even less on translator training. This thesis endeavours to contribute the observations of a professional translator turned translator trainer. It begins by describing the layout of pragmatic books and showing how the translator must take in the text and the iconography to make sense of the message. The double page is a visual unit splitting the information between text and images. As a result, a translation unit is a mix of texts and images. It follows that translators have to approach the translation of books as a multisemiotic activity. Therefore, when translating pragmatic books, translators have to consider them as signifying space in which textual units are no longer the only source of information. The core of the specialisation of pragmatic translators working in the publishing industry is a profound understanding of how books communicate meaning. Publishers expect both authors and translators to be able to write following style specifications for a given book series. Tapuscrits are proofread and sometimes partially rewritten to be put in agreement with the social communicative norms. At the end of the process leading to the publication of a book, the published text is a collective product and no longer the text originally provided by its âauthorâ. To translate in this context, trainees must learn how to work in a team, albeit working from home. Translation training, at this point, aims at turning students into independent professional able to rewrite and adapt texts, taking into account the visual around, to accommodate readersâ expectations as defined by publishers. As they strive to improve their translation techniques, soon to be translators also need to learn to become cultural mediator and to criticize the books they are translating so as to improve them if need be. Invisible to readers, their contribution to the making of a book, appears in the writing of the translation and in comments on the book itself; and it is very visible to publishers they work for.La traduction pragmatique nâest pas le domaine rĂ©servĂ© des traducteurs travaillant dans les secteurs Ă©conomiques en dehors de lâĂ©dition. De nombreux traducteurs dâĂ©dition sont aussi des traducteurs pragmatiques. Dans ce domaine, leur spĂ©cialisation ne se confond pas avec le domaine dans lequel ils travaillent. Leur mĂ©tier est mĂ©connu et il nâexiste aucune formation pour prĂ©parer les aspirants traducteurs Ă cette spĂ©cialisation. Cette recherche sâefforce de combler cette lacune. Elle commence par dĂ©crire les ouvrages pragmatiques afin de montrer que dans ce secteur, la rĂ©flexion traductive porte sur le texte dans sa mise en page. LâunitĂ© de traduction sâhybride, puisquâelle est composĂ©e de rubriques textuelles aux fonctions communicatives prĂ©cises et dâĂ©lĂ©ments visuels. Il sâensuit que la rĂ©flexion traductive demande une approche multisĂ©miotique qui sâappuie sur une connaissance approfondie du livre pris comme un espace signifiant dont le texte nâest quâune composante parmi dâautres. La connaissance du livre est au cĆur de la spĂ©cialisation des traducteurs pragmatiques actifs dans lâĂ©dition. Le milieu de lâĂ©dition attend des auteurs et traducteurs un travail de rĂ©dacteurs. Les tapuscrits fournis sont relus et corrigĂ©s, voire partiellement rĂ©Ă©crits pour les amĂ©liorer, par les correcteurs. Il nây a plus un auteur mais une fonction auteur qui rĂ©unit les diffĂ©rents intervenants de la chaĂźne du livre. Lâapprentissage du mĂ©tier doit donc comporter une part de socialisation seconde, intĂ©grĂ©e aux exercices de traduction proposĂ©s, pour prĂ©parer les aspirants traducteurs Ă sâinsĂ©rer dans cette Ă©quipe. Tout en se perfectionnant en traduction, les jeunes traducteurs doivent se muer en collaborateurs fiables capables de prendre part au processus de fabrication du livre en agissant en tant que mĂ©diateur culturel. Leur action sâexprime principalement par lâĂ©criture de la traduction mais aussi par leurs commentaires sur la fabrication du livre
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