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    Essai exploratoire sur l’utilisation du système de typage d’Eiffel dans la définition d’un nouveau langage de base de données relationnelle

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    Le présent essai s’inscrit dans le cadre de l’un des projets de recherche du Groupe de recherche interdisciplinaire en informatique de la santé (GRIIS) de l’Université de Sherbrooke, codirigé par le docteur Jean-François Ethier et le professeur Luc Lavoie. Le projet de recherche, dont il est question, constitue une tentative (peut-être ambitieuse) de définir un nouveau langage de base de données relationnelle en vue de remplacer SQL, le langage standard des bases de données relationnelles. Le nouveau langage, nommé Discipulus, bien que sa conception soit avancée, n’est pas encore complètement défini. Le GRIIS s’interroge sur le choix du système de typage du nouveau langage. Notamment, le GRIIS se questionne sur le choix du modèle d’héritage. Deux candidats pour le rôle ont été retenus dans le cadre des travaux antérieurs du GRIIS : le système de typage de Tutorial D et celui d’Eiffel. La décision n’est pas très facile à prendre. Dans le but d’éclairer le GRIIS quant aux décisions à prendre concernant le nouveau langage, cet essai explore l’utilisation du système de typage d’Eiffel dans un contexte de langage de base de données relationnelle. Eiffel est un langage orienté objet à usage général et non un langage de base de données relationnelle. Par conséquent, le système de typage d’Eiffel ne peut pas être utilisé tel quel dans la définition d’un nouveau langage de base de données. Le présent essai est donc une tentative de modifier le système de typage d’Eiffel pour l’adapter à un langage de base de données. Les résultats montrent que le système de typage d’Eiffel ne se prête pas naturellement aux règles de typage idéales pour les opérateurs de l’algèbre relationnelle. Dans l’ensemble, cependant, il faut noter qu’aucun obstacle majeur n’a été rencontré lors de l’investigation du système de typage d’Eiffel. Ce dernier système peut, avec les modifications appropriées, être utilisé comme système de typage pour un langage de base de données relationnelle. Reste à savoir si l’intégration complète des technologies orientées objet et relationnelles fournie par un tel langage crée des avantages qui l’emportent sur la perte d’uniformité du modèle de programmation

    Contributions à la définition d'un nouveau langage d'exploitation des bases de données relationnelles

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    Le but du projet DOMINUS est de définir un modèle de SGBD adapté au développement de services de dépôt de données autonomes capables de maintenir un haut standard d'intégrité et de fiabilité dans un contexte applicatif contemporain.Le présent mémoire, réalisé dans le cadre du projet DOMINUS, vise à contribuer à la définition d'un premier langage conforme à ce modèle, Discipulus, et à mettre en oeuvre un premier traducteur expérimental de ce langage. Le modèle DOMINUS demeure basé sur le modèle relationnel de E. F. Codd tout d'abord parce qu'il est simple, facile à appréhender, et repose sur de solides bases théoriques qui permettent notamment de définir de façon formelle les langages de manipulation associés et, en second lieu, parce qu'il est éprouvé, comme le démontrent plus de trente années de prédominance ininterrompue. L'évolution de la gestion d'information a vu apparaître de nouvelles applications (systèmes de gestion intégrée, traitement d'images, vidéo...) nécessitant l'utilisation de bases de données complexes de plus en plus importantes. Ces nouvelles applications ont mis en évidence les insuffisances majeures des systèmes relationnels existants fondés sur le langage SQL: (1) L'inadéquation du modèle relationnel à représenter directement des données complexes, comme des dossiers médicaux structurés, des images radiographiques ou des textes annotés. (2) Les performances insuffisantes dans la manipulation de ces mêmes données. Ces lacunes ont conduit certains à vouloir remplacer le modèle relationnel par le modèle orienté objet. En effet, la notion d'objet (plus exactement de classe) permet de modéliser des éléments complexes et composites du monde réel. En 1990 sont apparus les premiers systèmes de gestion de bases de données à objets, mais, vu les performances et la maturité des systèmes de bases de données relationnelles, les systèmes à objets n'ont pas pris une place significative au sein des organisations. La voie explorée ici est plutôt celle de l'intégration du modèle objet au modèle relationnel, ce dernier demeurant prééminent. L'adoption des deux structures (la relation et la classe) semble donc nécessaire afin de répondre aux besoins et aux exigences des applications complexes tout en gardant la simplicité et la cohésion conceptuelle nécessaire à la vérification et à la validation. Le modèle DOMINUS est donc inspiré des travaux fondamentaux de E. F. Codd et de ses continuateurs, dont C. J. Date et H. Darwen [S1] ainsi que des modèles algorithmiques et de typage de B. Meyer[L13] . Au final, le langage Discipulus retient plusieurs acquis du langage SQL, s'inspire également de langage Tutorial D et emprunte la structure générale et plusieurs mécanismes syntaxiques du langage Eiffel[L13] . Notre proposition comporte également de nombreuses différences sensibles tant sur le fond que sur la forme[L1,L7] . Ces apports sont présentés au fil du mémoire. Le langage Discipulus a été conçu dans le but de permettre l'expression rigoureuse de modèles complexes (intégration complète des classes, des tuples et des relations dans un seul système de typage homogène et cohérent) tout en favorisant la réutilisation (l'utilisation d'un système de paquetage destiné à développer des modules cohérents tout en permettant leur réutilisation simple pour le développement d'autres systèmes), l'évolutivité (l'adoption de l'héritage multiple permet d'éviter la redondance de code et facilite l'extensibilité du logiciel et, par conséquent, l'évolutivité sans compromettre son intégrité et sa fiabilité) et la fiabilité (incorporation des principes de programmation par contrat et leur extension aux opérateurs relationnels, traitement cohérent de l'annulabilité)

    Valoriser la variabilité pour préserver une identité linguistique

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    Séparés depuis longtemps de leurs origines françaises, les Cadiens et les Créoles ont préservé tant bien que mal leur spécificité linguistique, malgré les pressions de l’américanisation à partir de 1803. Depuis l’établissement du Conseil pour le développement du français en Louisiane en 1968, de nombreux chercheurs, y compris des linguistes, des pédagogues et des enseignants, essaient de concevoir de nouveaux moyens pour enseigner le français dans ce contexte difficile. Régénérer le français en important la norme ne permet pas de préserver la spécificité de la langue telle qu’elle est parlée en Louisiane. Il faut donc concevoir et développer de nouvelles méthodes pédagogiques basées sur la connaissance des dialectes et de leur évolution qui valorisent la variabilité naturelle du français cadien et créole. Ainsi seulement pourra-t-on préserver le français en Louisiane et rendre possible la continuité de cette expression culturelle.Long separated from their French origins, Cajuns and Creoles have more or less preserved their linguistic identity despite the pressures of Americanization after 1803. Since the creation of the Council for the Development of French in Louisiana in 1968, many researchers, including linguists, educators and teachers, have tried to develop new ways to teach French in this difficult environment. Regenerating the language by introducing standard French does not allow us to preserve the specific nature of French as it is spoken in Louisiana. We must therefore create and develop new educational methods based on an understanding of dialects and their evolution that recognizes the natural variability of Cajun and Creole French. Only this way will we be able to preserve Louisiana French and ensure the continuity of this mode of cultural expression

    « C’était Paris en 1970 »

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    De même que l’haussmannisation s’était accompagnée d’une volonté de dresser un inventaire photographique systématique de la capitale française, les transformations urbaines tout aussi radicales des années 1960 et 1970 inspirent le projet ambitieux et inédit de dresser un nouvel inventaire de la ville en faisant appel aux photographes amateurs. C’est le sens du concours « C’était Paris en 1970 », qui va attirer quatorze mille participants et produire soixante-dix mille photographies en noir et blanc et trente mille diapositives en couleurs. Le présent article retrace la genèse de ce concours, qui s’inscrit dans la riche histoire iconographique des transformations de Paris, dans le contexte nouveau de la photographie de masse. Dans leur contenu et dans leur forme, les clichés soumis par les concurrents respectent la tradition de la documentation architecturale historique tout en constituant une protestation contre la menace que fait peser l’urbanisme contemporain sur le caractère historique de Paris. De ce fait, ils fondent de nouvelles conventions dans la manière de documenter la ville en montrant notamment que son historicisation se fait désormais à la vitesse de l’obturateur d’un appareil photo.Haussmannization may have sparked the first systematic attempt to photograph Paris, but the city’s transformations in the 1960s and ‘70s inspired the most massive effort yet to capture it in photographs: the amateur photo contest “C’était Paris en 1970” (“This Was Paris in 1970”), whose roughly fourteen thousand participants produced seventy thousand black-and-white prints and thirty thousand color slides of the capital in a similarly radical era of urban change. This article recounts the history of that competition, arguing that “C’était Paris en 1970” adapted the rich visual tradition of Parisian transformation for the era of mass photography. In form as well as content, the participants’ photographs reproduced traditions of documenting historical artifacts and architecture from within the city’s rich photographic history. Some submissions also protested the threat posed by contemporary urbanism to the city’s historic character, converging on new conventions of documenting the city that showed how the pace of change in Paris had become as swift as a camera’s shutter

    Intertextualités aragoniennes. La mémoire et l’oubli

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    Je reprendrai ici cette interrogation sur l’intertextualité commencée il y a une quinzaine d’années avec ma thèse sur Aragon romancier intertextuel pour affiner ma réflexion sur des points que j’avais l’impression d’avoir laissés en suspens. Je vois la problématique de l’intertextualité comme un problématique double en relation avec la question de la lecture comme reconnaissance intertextuelle qui est l’axe même de votre séminaire. En effet l’intertextualité me paraît être à la fois liée à la..

    Analyse/conception par points de vue : le profil VUML

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    L'objectif de la thèse est de proposer une extension du langage de modélisation unifié (UML) orientée points de vue. Cette extension, appelée VUML (View based Unified Modeling Language) offre un formalisme (extension d’UML) pour modéliser un système logiciel par une approche combinant objets et points de vue. Le principal ajout à UML est celui du concept de classe multivues. Une classe multivues est une unité d’abstraction et d’encapsulation qui permet de stocker et restituer l'information en fonction du profil de l'utilisateur. Elle offre des mécanismes de gestion des droits d’accès aux informations, de changement dynamique de points de vue et de gestion de la cohérence entre les vues dépendantes. De plus, VUML propose un modèle de composant multivues qui permet de représenter une classe multivues au niveau du diagramme de composants. Sur le plan sémantique, VUML étend le métamodèle d’UML et introduit un certain nombre de stéréotypes regroupés sous forme d’un profil UML. A l’instar d’UML, la sémantique VUML comprend un aspect statique et un aspect dynamique. La sémantique statique de VUML est définie par le métamodèle, des règles de bonne modélisation (well-formedness rules) exprimées en langage formel OCL (Object Constraint Language) et des descriptions textuelles informelles. La sémantique dynamique quant à elle est décrite d’une manière informelle. Sur le plan méthodologique, VUML propose un noyau d’une démarche qui permet d’intégrer de façon logique et consistante la notion de point de vue dans le processus de développement dans le contexte de l’approche MDA (Model Driven Architecture). L’outil support à VUML a été conçu et réalisé en adaptant l’atelier Objecteering/UML par la technique des profils. Cet outil permet de mener une modélisation à base de vues, de vérifier la cohérence des modèles élaborés et de générer du code objet (Java,...) en appliquant un patron d’implémentation générique sur un diagramme de classes VUML. ABSTRACT : This thesis proposes a viewpoint oriented extension of the Unified Modelling Language. This extension, called VUML (View based Unified Modelling Language) provides a formalism for modelling software systems through objects and viewpoints. The main UML extension is the concept of multiviews class whose goal is to encapsulate and deliver information according to the user profile (viewpoint). VUML allows the dynamic change of viewpoint and offers mechanisms to manage consistency among dependent views. Moreover, VUML proposes a multiviews component model. Such a component allows to represent a multiviews class in a component diagram. On the semantic level, VUML extends the metamodel of UML and introduces a set of stereotypes grouped in a UML profile. As in UML, the VUML semantics includes static and dynamic aspects. The VUML static semantics is defined by the metamodel, the well-formedness rules expressed in the formal language OCL (Object Constraint Language), and informal textual descriptions. The VUML dynamic semantics is described so far in an informal manner. On the methodological level, VUML proposes a process that makes possible a logical and consistent integration of the viewpoint concept in the development process according to the MDA approach. A VUML tool has been designed and implemented by adapting the Objecteering/UML tool through the profile technique. This tool allows to carry out a view based modelling, to check the consistency of the elaborated models and to generate object code (Java...) by applying a generic implementation pattern to a VUML class diagram

    Facilités de typage pour l'ingénierie des langages

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    Le nombre et la complexité toujours croissants des préoccupations prises en compte dans les systèmes logiciels complexes (e.g., sécurité, IHM, scalabilité, préoccupations du domaine d'application) poussent les concepteurs de tels systèmes à séparer ces préoccupations afin de les traiter de manière indépendante. L'ingénierie dirigée par les modèles (IDM) prône la séparation des préoccupations au sein de langages de modélisation dédiés. Les langages de modélisation dédiés permettent de capitaliser le savoir et le savoir-faire associés à une préoccupation au travers des constructions du langage et des outils associés. Cependant la définition et l'outillage d'un langage dédié demande un effort de développement important pour un public par définition réduit. Nous proposons dans cette thèse une relation liant les modèles et une interface de modèle permettant de faciliter la mise en place de facilités de typage pour la définition et l'outillage d'un langage dédié. Cette interface expose les éléments de modèle et les transformations de modèles associés à un langage de modélisation dédié. Nous représentons une telle interface par un type de modèles supportant des relations de sous-typage et d'héritage. Dans ce but nous définissons : une relation de typage entre les modèles et les langages de modélisation dédiés permettant de considérer les modèles comme des entités de première classe ; des relations de sous-typage entre langages de modélisation dédiés permettant la réutilisation de la syntaxe abstraite et des transformations de modèles.The ever growing number and complexity of concerns in software intensive systems (e.g., safety, HMI, scalability, business domain concerns, etc.) leads designers of such systems to separate these concerns to deal with them independently. Model-Driven Engineering (MDE) advocates the separation of concerns in Domain-Specific Modeling Languages (DSMLs). DSMLs are used to capitalize the knowledge and know-how associated with a concern through the language constructs and its associated tools. However, both definition and tooling of a DSML require a significant development effort for a limited audience. In this thesis, we propose a relationship between models and model interfaces in order to ease the design of typing facilities for the definition and tooling of a DSML. This interface exposes the model elements and model transformations associated with a DSML. We represent such an interface by a model type supporting subtyping and inheritance relationships. For this purpose we define : a typing relationship between models and DSMLs allowing to consider models as first-class entities; subtyping relationships between DSMLs enabling the reuse of abstract syntax and model transformations.RENNES1-Bibl. électronique (352382106) / SudocSudocFranceF

    La France et le Bauhaus

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