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    Multi acteurs, multi activités : simulations multi agents pour la détection des changements dans l'organisation sociale dans les villages de l'Ouest nigérien

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    International audienceNotre objectif est de démontrer, au travers de simulations multi agents, l'importance pour un objectif de pérennité de la pluriactivité et de la pluri-décision au sein des familles et ce, en simulant les activités individuelles principales (céréaliculture du mil, migration saisonnière, maraîchage et petit élevage) observées dans les villages du Fakara (région sud-ouest du Niger), mais aussi les conditionnalités sociales et économiques qui en rendent l'accès possible aux différents types de villageois. Deux types d'organisation des familles sont envisagées, l'une unitaire, où les familles restent solidaires, et l'autre non coopérative, où les familles sont mononucléaires. Nos résultats montrent l'impact de ces organisations familiales sur la répartition des revenus et les niveaux de vie moyens de chaque type de villageois. Ils suggèrent également que l'organisation unitaire, prédominante en milieu soudanien, est une version plus " productive " du " système " mais rend celui-ci beaucoup plus fragile aux aléas climatiques. Nous supposons dès lors un basculement historique dans les années 90 d'un mode d'organisation unitaire vers un mode " non coopératif " pour cette région

    PROVOQUER LE CONTRE-EXODE POUR DECLENCHER LE DEVELOPPEMENT LOCAL : ETUDE DE CAS DU CAZA DE AKKAR AU LIBAN

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    International audienceUn phénomène de contre-exode s'observe depuis une dizaine d'années dans trois régions dynamiques du Liban, le Sud, la plaine de la Bekaa et le Mont Liban. Ce constat a aiguisé notre intérêt sur les raisons qui motivent ce contre-exode et a induitplusieurs questionnements : quels sont les facteurs d'attractivité territoriaux dans les zones concernées qui expliquent cette mobilité en sens inverse ? Par quels mécanismes cette attractivité est-elle effective ? Notre objectif est de distinguer les différentes « recettes » et d'en étudier la réplicabilitéou l'adaptabilité à l'une des régions les plus défavorisées du Liban, le caza de Akkar qui,a contrario,souffre d'un immobilisme tant sur le plan économique que démographique. Les mécanismes à l'oeuvre sont divers et variés, à l'image du pays ; il convient d'en repérer un, susceptible de faire émerger de nouvelles opportunités notamment dans les secteurs agricoles et agroalimentaires, dans la mesure où la région de Akkarest principalement rurale

    A mixed methods study on the influence of a seasonal cash transfer and male labour migration on child nutrition in Tahoua, Niger

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    Unconditional cash transfers (UCTs) are used to prevent acute malnutrition in emergencies but evidence on their effectiveness is lacking. In Niger, NGOs implemented annual UCTs with supplementary feeding during the June–September lean season, despite feeding programme admissions sometimes rising earlier. I hypothesised that starting the UCT earlier would reduce acute malnutrition prevalence in children 6-59 months old, but also, that this would promote early return of seasonal male labour migrants (exodants), limiting the effectiveness of the modified UCT. A cluster-randomised trial involved the poorest households receiving either the standard monthly UCT (June-September) or a modified UCT (April-September); both providing a total of 130,000 FCFA/£144. Pregnant and lactating women and children 6–<24 months old in beneficiary households also received supplementary food (June-September). We collected quantitative data from a cohort of households and children in March/April and October/November 2015 and conducted a process evaluation. The modified UCT did not reduce acute malnutrition prevalence compared with the standard UCT. Among beneficiaries in both arms the prevalence of GAM remained elevated at endline (14.7, 95%CI 12.9, 16.9), despite improved food security, possibly due to increased fever/reported malaria. Exode was highly prevalent (baseline population prevalence of short-term exode: 28.0, 95%CI 24.0, 32.4) and multi-annual, mostly to Libya. Probably because of distance and travel cost, the modified UCT did not affect exodant returns. Short-term exode was associated with greater odds of stunting (1.93, 95%CI (1.24, 3.00), P=0.003) and underweight (1.95, 95%CI (1.10, 3.45), P=0.021) among left-behind children. The greater odds of underweight persisted in exodant households recently receiving remittances (2.40, 95%CI (1.17, 4.92), P=0.017), suggesting remittances were inadequate. Non-food related drivers of malnutrition, including disease, may limit the effectiveness of UCTs to reduce acute malnutrition prevalence in Niger. Efforts to tackle undernutrition should consider the greater vulnerability of children in exodant households

    Éxodo rural y transformación del espacio en la comarca de Fatick (Senegal)

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    Introduction: La présente recherche s’inscrit dans le cadre d’un programme développé par le Réseau d’études des migrations africaines sur la Spécificité des modèles migratoires sénégalais. Il s’agit d’analyser les ruptures et continuités observées dans les modes d’organisation et de gestion des flux migratoires. Les thèses développées ci-dessous sont le produit d’observations menées dans les villages de la commune de Niakhar, au cœur du Sine ou pays des Sérères , qui est connue comme un important terroir d’exode rural.Méthodologie: Pour atteindre les objectifs fixés, des enquêtes de terrain ont été menées en mai et juin 2014 en vue de mesurer l’importance du fait migratoire et son impact sur l’espace. Quarante-huit ménages ont été interrogés sur leurs conditions d’existence en milieu rural et les stratégies déployées afin de surmonter les difficultés de la vie quotidienne en particulier l’exode vers les centres urbains sénégalais. Ces enquêtes ont été complétées par des entretiens approfondis avec des personnes-ressource ou têtes de pont des réseaux migratoires qui résident à Dakar, principale destination des populations étudiées.Résultats: Les enquêtes menées sur les deux versants de la migration sérère que sont Dakar et les villages autour de Niakhar indiquent qu’aujourd’hui plus hier, l’exode vers les centres urbains sénégalais demeure un caractère distinctif de l’arrière-pays de Fatick. Du fait du contrôle social exercé par le groupe social, partir en ville ne signifie nullement rompre avec le terroir d’origine. L’intense circulation migratoire qui caractérise désormais les pratiques locales depuis le désenclavement par la route Fatick-Bambey de la région a un impact positif sur la transformation des villages à la fois au plan de la modernisation progressive de l’habitat et de l’équipement des terroirs en infrastructures communautaires par les associations villageoises.Conclusion: La nouvelle configuration de l’exode sérère se traduit par une diversité de mouvements qui traduisent une volonté de maintien des liens avec le terroir d’origine tout en continuant de profiter des rares opportunités qu’offre encore la ville. Une telle dynamique ne présage certes pas de la fin de l’exode mais, elle consacre une prise de conscience de la difficulté de plus en plus manifeste de tirer profit du mouvement migratoire et la profondeur de la crise et/ou de la pauvreté qui affecte le monde urbain sénégalais. </jats:p

    Exode!

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    L’émigration est tantôt un mouvement délibéré vers une vie meilleure, tantôt un sauve-qui-peut face à l’horreur des champs de bataille, tantôt l’abandon d’une terre qui ne nourrit plus assez. À la fois cause et conséquence des changements intervenus dans l’agriculture et le monde rural dans les pays ACP, l’émigration réserve en tout cas bien des surprises. Nous sommes tous des émigrants ou des descendants d’émigrants. Certains d’entre nous plus que d’autres. Les uns ont choisi de partir; d’autres y ont été contraints : ce sont des 'émigrants forcés. Les premiers émigrants du monde ont été des Africains. En septembre 2000, des archéologues ont annoncé la découverte d’anciennes installations d’émigrants, établis il y a 50 000 ans dans le nord-est du Brésil et probablement originaires d’Afrique centrale. Qu’est-ce qui les a poussés à partir de chez eux? Était-ce la hâte de coloniser d’autres territoires? Ou était-ce par nécessité? Pour trouver une meilleure alimentation et une vie plus sûre? Malgré le triste sort de 'l’émigré volontaire' — celui qui quitte son village pour la ville ou qui cherche fortune dans les économies inhospitalières du Nord —, c’est l’émigration forcée qui mérite le plus l’attention, en raison notamment de son impact sur le niveau de vie des populations rurales. Aujourd’hui, le monde compte plus de 130 millions de migrants involontaires. Ils vivent hors de leur pays d’origine, chassés par les circonstances ou contraints par leurs compatriotes. Douze millions d’entre eux sont des Africains. Par ailleurs, plusieurs dizaines de millions de personnes sont obligées de se déplacer à l’intérieur de leur propre pays pour échapper au malaise social, à la violence, aux calamités naturelles ou à une pression économique insupportable. La plupart des émigrants involontaires étant des ruraux, les liens entre émigration, agriculture et niveau de vie rural sont forcément très étroits. Selon le Worldwatch Institute, l’émigration involontaire est presque toujours liée à des persécutions, des guerres et des famines. Il y a d’autres raisons, moins radicales, comme l’exclusion politique des citoyens, les modifications de frontières et les déplacements forcés. Les cas les plus controversés, pour lesquels on hésite à utiliser le terme 'volontaire, concernent les réfugiés dits 'économiques ou 'environnementaux, deux catégories qui ne sont pas reconnues par la législation internationale. Opportunités et menaces Les émigrants représentent l’inconnu, la nouveauté, et suscitent crainte et méfiance. Mais de tels sentiments rongent tout espoir de stabilité, de sécurité alimentaire et de bien-être communautaire. Il faut les maîtriser. Tout pays ou communauté d’accueil doit apprendre à identifier et à valoriser les potentialités portées par l’émigration, même si elles apparaissent minimes et fragiles. L’émigration est un moyen, même involontaire, d’échanger des savoirs. L’adoption de certaines techniques de transformation ou de conservation des aliments, l’introduction de systèmes d’épargne et de crédit ont été identifiées au Ghana, au Bénin et en Côte d’Ivoire comme provenant d’émigrants fuyant les famines du Sahel au milieu des années 70. En Afrique centrale et australe, les échanges de semences ont été introduits par des réfugiés réinstallés. En Afrique du Sud, le ministère du Trésor assure que les flux migratoires provenant de la lointaine Afrique de l’Ouest ont un effet tonifiant sur l’économie (informelle). Mais ces phénomènes sont rarement documentés. Les témoignages sur les bénéfices de l’émigration se concentrent essentiellement sur les ouvements migratoires transnationaux. Au sein des pays ACP ou d’autres pays en développement, les antages de l’immigration n’ont pas encore été étudiés. Toutefois, l’émigration est d’abord et surtout révélatrice d’un problème, tragique en cas de conflits, à l’intérieur des pays et entre les pays, ou d’un cataclysme environnemental. La main de l’homme pèse lourd, comme le montrent la guerre entre factions civiles au Tchad, les luttes sauvages pour le contrôle des diamants en Angola et en Sierra Leone, les famines induites par le surpâturage ou les planifications insensées menées dans le Sahel, en Éthiopie et dans la Corne de l’Afrique. Des populations entières se retrouvent ainsi à la merci des communautés, des pays et des écosystèmes voisins. Le HCR (Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés) confirme : 'Les mouvements spontanés de milliers de personnes désespérées peuvent avoir des effets désastreux sur l’environnement. La question cruciale qui se pose est celle de la réinstallation des émigrants dans leur région d’origine ou dans de nouvelles zones, après leur départ consécutif aux guerres ou aux calamités naturelles. Assurer la sécurité financière à leur retour est à cet égard fondamental. Or, ceux qui disposent encore de ressources financières répugnent à les investir dans l’agriculture ou à les placer dans des banques. Cela a pour conséquence de réduire les possibilités de crédits qui permettraient aux moins nantis de développer des activités économiques et d’accéder à la terre — la question foncière demeurant au cœur des stratégies de maîtrise des flux migratoires. Mais, pour ce qui concerne l’agriculture, soyons clairs : toute stratégie de réinstallation est vaine dans la plupart des cas. Les agriculteurs qui ont émigré sont partis et bien partis : ils ne reviendront pas, pas plus qu’ils n’iront cultiver ailleurs. Ils s’installeront dans les villes secondaires ou les grandes cités. Leur départ permettra peut-être de libérer du travail pour d’autres restés au pays; ils enverront sans doute de l’argent aux membres de leur famille demeurés au village, contribuant ainsi à créer de nouveaux échanges économiques entre villes et campagnes. Ces aspects ont été mis en évidence à l’occasion d’un séminaire sur les interactions rurales et urbaines, coorganisé par le CTA au Sénégal en 1999 (voir Spore n° 88). . La spirale du vide Les vagues de migration actuelles traduisent un problème environnemental : la capacité de production de la terre atteint ses limites. La production agricole s’intensifie et pousse de plus en plus à exploiter des terres marginales — en voie de désertification ou haut perchées dans des collines — ou des parcelles de plus en plus réduites et de moins en moins productives. Même dans les régions d’Afrique où les terres sont apparemment riches, des pressions de ce genre peuvent dégénérer en conflits meurtriers. D’après le Worldwatch Institute, 'le manque de terres a joué un rôle déterminant dans les récents conflits armés au Rwanda'. Lorsque ces pressions se conjuguent avec des conflits existants, c’est l’explosion! 'Dans le conflit somalien, en 1994, la plupart des combats ont eu lieu dans la ceinture agricole. Il s’agissait en fait de l’extension d’un mouvement vieux de plus de 100 ans qui conduisait les clans les plus importants à se déplacer de leurs zones de pâturages, de plus en plus surpeuplées, vers le Sud. Il en est de l’eau comme de la terre. Des tensions très fortes existent dans les zones en déficit hydrique en Afrique et en Asie (voir Spore n° 74). Elles pourraient être atténuées, gérées, surveillées à condition d’en avoir les moyens. Mais le cocktail environnemental qui provoquera les futures vagues migratoires devient pour le moins imprévisible si on y ajoute les changements climatiques, un phénomène sur lequel l’homme a une influence très limitée. La hausse des températures de 2 à 3 °C dans les 70 ans à venir pourrait entraîner des inondations, des sécheresses et des récoltes aléatoires dans de nombreux pays en développement, comme on le constate depuis plusieurs années dans la Corne de l’Afrique. On ne sait où ni quand… Il y a déjà eu un exode récemment : celui de la population d’Haïti vers les États-Unis. Une succession d’erreurs et de mauvais choix dus à la pauvreté (rivalités politiques, interventions extérieures malencontreuses, introduction d’espèces animales inadaptées, surpâturage, déforestation par besoin de bois de chauffe) a poussé la population à l’exil. Qui aurait pu prévoir — disons en 1970 — qu’une telle implosion secouerait Haïti dans les années 90? Qui, à part quelques rares personnes, a osé prédire l’effondrement rwandais? De même aujourd’hui, il est impossible de prévoir d’où partiront les prochains exodes, bien que plusieurs régions des pays ACP soient fréquemment évoquées : la zone sahélienne, l’ouest de l’Afrique centrale, les Grands Lacs et quelques petites îles affleurant à peine au niveau de la mer. Plutôt que de nous tordre les mains de désespoir et d’essayer vainement d’arrêter ce flux, nous devons accepter, à contrecœur, que le destin de gens — de beaucoup de gens — soit d’émigrer. Quelque part, dans un champ ou sur un flanc de coteau, à l’étranger peut-être, il faut qu’ils soient les bienvenus. Pour en savoir plus : Environmental Quality and Regional Conflict, 1998, D. Kennedy, rapport de la Carnegie Commission on Preventing Deadly Conflict. Carnegie Corporation, 437 Madison Avenue, New York, NY 10022, États-Unis. Fax : + 1 212 753 0395. Site Web (document intégral) : www.ccpdc.org/pubs/kennedy/kennedy.htm [points clés] Considérée comme un phénomène perturbant et imprévisible, L’émigration comporte cependant des avantages : - L’échange de savoirs et de techniques agricoles, ’échange de semence, de nouvelles méthodes de culture, au bénéfice des communautés d’accueil ; - L’introduction de nouvelles techniques de transformation et d’une dynamique nouvelle ; - De nouveau marches pour la production locale. Ces avantages doivent être identifies et intègres dans les efforts croissants des pays ACP et d’autres pays pour mieux préparer les futurs mouvements migratoires.L’émigration est tantôt un mouvement délibéré vers une vie meilleure, tantôt un sauve-qui-peut face à l’horreur des champs de bataille, tantôt l’abandon d’une terre qui ne nourrit plus assez. À la fois cause et conséquence des..

    Interprétation scientifique et exégèse d’Exode 16

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    Pour satisfaire aux exigences habituelles d’objectivité scientifique, l’exégèse traditionnelle a eu tendance à imposer aux textes un sens artificiel, sens selon lequel ils auraient été compris par les auteurs et les lecteurs originaux. Les principes plus récents de la critique littéraire peuvent fournir une compréhension du contenu d’un texte, et permettre de suivre la trace des interprétations ultérieures de ce même sujet. La force originelle du texte est, de cette façon, restituée et remise en valeur par le développement des connaissances contemporaines. L’interprétation d’Ex 16 est offerte ici en exemple
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