34 research outputs found

    Pour une expertise participative qui accompagne l'Ă©mergence de territoires citoyens du local vers le global

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    Ă©dition personnel, 210 pagesEn ce qui concerne la gestion dĂ©centralisĂ©e de territoires, on peut aujourd'hui considĂ©rer qu'aprĂšs plus de trente annĂ©es d'efforts la lĂ©gitimitĂ© des acteurs locaux est sĂ©rieusement renforcĂ©e. Les approches participatives ont Ă©laborĂ© de remarquables supports mĂ©thodologiques pour la rĂ©ussite d'un Ă©change constructif entre les agents techniques et les populations. Les thĂ©ories et les expĂ©riences du dĂ©veloppement local ont pour leur part dĂ©montrĂ© l'efficacitĂ© Ă©conomique, sociale et politique, des dynamiques locales de dĂ©veloppement. La dĂ©centralisation a posĂ© les prĂ©mices d'une reconnaissance Ă©tatique et administrative du besoin d'autonomie des acteurs locaux. Comment donc maintenant faciliter l'Ă©mergence d'une dynamique autonome et efficace de gestion locale de territoire ? Comment contribuer Ă  ce que cette gestion locale s'appuie sur l'intĂ©gration de tous les acteurs locaux, et non pas seulement sur une petite Ă©lite de notables ? Comment fusionner, et non plus opposer, sociĂ©tĂ© civile et Ă©lus locaux, dans une dynamique de gestion concertĂ©e des territoires ? Enfin, comment dĂ©velopper cette dynamique depuis le local jusqu'aux Ă©chelles englobantes ? Il peut paraĂźtre paradoxal que ces questions restent entiĂšres, aprĂšs ces derniĂšres dĂ©cennies qui ont connu le dĂ©veloppement des approches participatives, des projets de dĂ©veloppement local et des politiques de dĂ©centralisation. Mais la plupart des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse sont lĂ , dispersĂ©s dans la richesse des expĂ©riences et des idĂ©es brassĂ©es lors ces travaux, et permettent de s'acheminer vers une nouvelle dĂ©marche spĂ©cifique. La question centrale est toujours dans l'articulation Ă  la fois Ă©troite, souple et dĂ©mocratique qu'il faut construire entre les diffĂ©rents Ă©chelons territoriaux de concertation et de dĂ©cision. De la CĂŽte d'Ivoire Ă  la MacĂ©doine ou aux Philippines, de l'extrĂȘme droite au conservatisme culturel, les Ă©vĂšnements de l'actualitĂ© nous rappellent tous les jours que dans un monde de plus en plus mobile et ouvert, les replis identitaires et xĂ©nophobes se multiplient. A cause de notre incapacitĂ© Ă  articuler le local et le global, l'affaiblissement de la notion de territoire national, la confusion des esprits sur les territoires infra-nationaux et l'explosion du global dans le local, font naĂźtre en chacun de nous des polarisations opposĂ©es, entre repli identitaire et aspiration au village planĂ©taire. Il s'agit alors de construire une dĂ©marche opĂ©rationnelle qui facilite un processus collectif de prise en charge efficace et dĂ©mocratique des territoires. Sa conception repose sur trois moments essentiels. Le premier concerne la formalisation d'un processus, et de l'appui qu'il nĂ©cessite : c'est l'appropriation territoriale, dĂ©finit comme politique, institutionnelle et identitaire. Le second formalise l'appui Ă  un apprentissage croissant par chaque acteur de son nouveau rĂŽle dans un processus de nĂ©gociation concertĂ©e et continu sur le territoire : c'est la Planification Territoriale Ascendante. Enfin, le dernier Ă©lĂ©ment concerne l'Ă©laboration d'outils dont l'enjeu est de libĂ©rer la prise de dĂ©cision collective au lieu de la guider : c'est la dĂ©marche d'accompagnement Ă  la gestion dĂ©centralisĂ©e de territoire. DerriĂšre cette recherche, qui se veut finalisĂ©e, transparaĂźt alors l'itinĂ©raire vers un nouveau paradigme, les nouveaux territoires, qui rassemble les problĂ©matiques locales et globales sous une seule question, celle d'une connexion sociĂ©tale continue entre les diffĂ©rents niveaux territoriaux, basĂ©e sur la rĂ©ussite d'une appropriation collective territoriale ascendante, depuis local vers le global. C'est, manifestement, l'invocation d'une gĂ©ographie particuliĂšre, celle de l'action territoriale... "Du terroir Ă  la planĂšte" : voilĂ  une ouverture, Ă  l'aube de ce nouveau siĂšcle, que nous ne pourrons plus Ă©viter, sauf Ă  laisser les instincts prendre le pas sur la solidaritĂ©. Elle justifie ici pour le gĂ©ographe une certaine idĂ©ologie de l'action, une gĂ©ographie de l'action territoriale dont un dĂ©but de conceptualisation est tentĂ©e ici

    L'informatique de gestion, entre technique pure et outil de gestion : une perspective historique Ă  travers les discours des responsables informatiques de 1970 Ă  2000

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    This research aims at understanding how the contribution of information technology within the organizations is thought. It is based on an analysis of discourses of Information Technology business leaders between 1970 and 2000. It confronts the archives of a professional association, the Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises (CIGREF), with historical publications and retrospective interviews. It presents the evolution of the representation given to InformationTechnology in their historical context. Beyond historical periods, it highlights two different conceptions of technology, guiding the IT function management. On one side, IT management systems are conceived as a pure technique that inherently carries virtues for business management. The real-time technology, for example, should be considered because it increases the speed of information flows, considered as a key element of companies’ competitiveness. The IT function then develops the technical potentials available to the company. On the other side, it is seen as a management tool that enables the implementation of methods, organizations and processes within a technical framework and, thus, drives the organizational changes. The IT function must then understand the business issues todevelop a relevant technical solutions framework. Finally, research shows that the second conception is promoted in order to strengthen the legitimacy of the Technology and the IT function in organizations.Cette recherche vise Ă  comprendre comment est pensĂ© l’apport de l’informatique de gestion dans l’organisation. Elle s’appuie sur une analyse des discours des responsables de l’informatique de gestion entre 1970 et 2000. Elle confronte les archives d’une association de professionnels, le Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises (CIGREF), avec des publications d’époque et des tĂ©moignages rĂ©trospectifs. Elle montre l’évolution des reprĂ©sentations portĂ©es sur l’informatique de gestion dans leur contexte historique. Au-delĂ  des pĂ©riodes, elle met en Ă©vidence deux conceptions diffĂ©rentes de la technique, qui guident le management de la fonction. Dans un cas, l’informatique de gestion est pensĂ©e comme une technique pure qui porte intrinsĂšquement des vertus pour la gestion. Le temps rĂ©el, par exemple, est Ă  envisager parce qu’il accroĂźt la rapiditĂ© de circulation de l’information, considĂ©rĂ© comme un Ă©lĂ©ment essentiel de la compĂ©titivitĂ© des entreprises. La fonction dĂ©veloppe alors le potentiel technique Ă  la disposition de l’entreprise. Dans l’autre, elle est considĂ©rĂ©e comme un outil de gestion qui encastre dans un support technique une vision des mĂ©thodes et des relations Ă  dĂ©ployer dans l’entreprise et vĂ©hicule le changement organisationnel. La fonction se doit alors d’apprĂ©hender les enjeux opĂ©rationnels pour proposer un agencement technique pertinent. Enfin, la recherche montre que la seconde conception est promue afin de renforcer la lĂ©gitimitĂ© de la technique et de la fonction dans les organisations

    L’encadrement de la coopĂ©ration inter organisationnelle et de la coordination dans l’administration publique quĂ©bĂ©coise (1976-2003) : composants, Ă©volution et analyse comparative avec sept pays de l’OCDE

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    La perception de problĂšmes liĂ©s Ă  une insuffisance de relations entre les organisations du gouvernement, l’effet ‘silo’, Ă©merge dans les annĂ©es 1970. Les types d’instruments de coordination hiĂ©rarchique ne suffisent plus; de nouveaux modes de relations inter organisationnelles (IO) sont requis. Une telle adaptation ne peut s’opĂ©rer sur une simple invitation, la coopĂ©ration IO n’allant pas de soi. D’oĂč la question centrale de notre recherche : « Quelles formes prennent l’encadrement et l’évolution de la coopĂ©ration IO dans l’administration publique quĂ©bĂ©coise de 1976 au dĂ©but des annĂ©es 2000? » Nous accompagnons notre question de deux propositions Ă  vĂ©rifier : 1) les facteurs internes ont plus d’influence que les facteurs externes et 2) les membres du gouvernement les plus impliquĂ©s dans la gouverne centrale de l’État jouent un rĂŽle plus dĂ©terminant dans le dĂ©clenchement des changements que les autres Ă©lus et les autoritĂ©s administratives. De nombreuses recherches ont Ă©tĂ© consacrĂ©es ces derniĂšres dĂ©cennies aux relations entre les organisations : pas moins de 46 objets d’études ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s, mais les rapports de coopĂ©ration IO Ă  l’intĂ©rieur des administrations publiques ont Ă©tĂ© peu Ă©tudiĂ©s. Les consensus n’ont pas encore Ă©mergĂ©, notamment sur une dĂ©finition de la coopĂ©ration IO. Parmi les cadres conceptuels et mĂ©thodologiques considĂ©rĂ©s, nous optons pour celui utilisĂ© par Bouckaert, Peters et Verhoest pour l’étude de la coordination au sein de sept pays de l’OCDE (Ă  l’aide des mĂ©canismes de type hiĂ©rarchique, de marchĂ© et de rĂ©seau) ; nous complĂ©tons cette analyse par l’examen des types de relations IO selon les axes vertical et horizontal. Notre univers de travail est l’administration publique quĂ©bĂ©coise; pour comparer avec l’étude de Bouckaert et al. (1980 Ă  2005) nous couvrons la sĂ©quence de trois gouvernements de 1976-2003. Nous misons sur des sources documentaires et sur le regard de hauts fonctionnaires ayant exercĂ© des fonctions stratĂ©giques durant cette pĂ©riode. Nos rĂ©sultats montrent qu’il est possible de discerner dans l’arrangement gĂ©nĂ©ral de la coordination au sein de l’État quĂ©bĂ©cois, un encadrement dĂ©diĂ© Ă  la coopĂ©ration IO. Nous observons Ă  la fin de la pĂ©riode Ă©tudiĂ©e un encadrement coopĂ©ratif transformĂ©, passant d’un stade plutĂŽt embryonnaire Ă  un arrangement bien dĂ©ployĂ©, reposant sur un discours et des incitations soutenues en faveur d’un partenariat IO et appuyĂ© par des dispositifs lĂ©gaux, administratifs et de culture organisationnelle proposant des orientations et des moyens aux ministĂšres et organismes pour s’en acquitter. Cinq types d’instruments de type rĂ©seau s’ajoutent aux trois qui existaient en 1976. L’usage des instruments de rĂ©seau (surtout) et de marchĂ© s’accroĂźt considĂ©rablement, alors que l’usage des instruments hiĂ©rarchiques se transforme. Vue sous l’angle des relations IO, l’ampleur des changements se confirme ; les types de relations IO de coopĂ©ration passent de quatre Ă  douze, alors que les types de relations IO hiĂ©rarchiques s’enrichissent de quatre pour passer Ă  quinze. Au total, nous comptons dix domaines de relations IO et 27 types de relations en 2003. À l’aide de ces rĂ©sultats, nous proposons une dĂ©finition de la coopĂ©ration inter organisationnelle. Nos rĂ©sultats montrent une ressemblance avec ceux de Bouckaert et al., concluant Ă  un affaiblissement du mĂ©canisme hiĂ©rarchique dans les annĂ©es 1980 avec une montĂ©e des mĂ©canismes de rĂ©seau et de marchĂ©, suivie dans les annĂ©es 1990 d’un usage plus rigoureux du mĂ©canisme hiĂ©rarchique. Contrairement Ă  la trajectoire en va-et-vient des quatre pays ayant le plus adoptĂ© le courant du nouveau management public, le QuĂ©bec a suivi un tracĂ© plus linĂ©aire, accordant plus de pouvoirs et de flexibilitĂ© Ă  ses organisations tout en rendant sa direction et son contrĂŽle plus stratĂ©giques. En engendrant la coopĂ©ration IO, le pouvoir hiĂ©rarchique a amĂ©liorĂ© la capacitĂ© d’ensemble de la coordination de l’État ; les modes de fonctionnement coopĂ©ratifs sont devenus des complĂ©ments au mĂ©canisme hiĂ©rarchique et non des concurrents, en comblant certaines de ses lacunes. Les rĂ©sultats contredisent notre formulation des deux propositions Ă  vĂ©rifier. Les facteurs externes ont pesĂ© plus lourd que les facteurs internes comme moteurs de changement. Le rĂŽle dĂ©terminant dans le dĂ©clenchement de ces changements revient aux dĂ©putĂ©s qui ne sont pas membres du gouvernement, bien que les ministres les plus impliquĂ©s dans la gouverne centrale de l’État et les hauts dirigeants administratifs jouent un rĂŽle essentiel dans la prĂ©paration et la rĂ©alisation de ces changements

    Formalisation Multi-Agents de la Sociologie de l'Action Organisée

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    The sociology of the organised action (Crozier, Friedberg) is widely used to make diagnostics of organisational context when some structural difficulties are encountered. However, the results of a SOA analysis is essentially informal, no comparisons or generalisation are possible. This work present a formalisation of this theory as: - a meta-model of social organisations, - techniques for an analytic study of an organisation, - simulation, using a model of the actors' bounded rationality, to compute how the actors' behaviours could be regularised.Bien souvent utilisĂ©e comme outils d'intĂ©gration et d'Ă©change entre les diffĂ©rentes parties de projets scientifiques interdisciplinaires, la simulation numĂ©rique est en plein essor dans les sciences sociales, et notamment la simulation multi-agents. En effet, la capacitĂ© de calcul de plus en plus puissante des ordinateurs et les mĂ©thodes de recherche individu-centrĂ©es en sciences sociales (micro-Ă©conomie ou individualisme mĂ©thodologique, pour ne citĂ©e que celles-ci) ont suscitĂ© un intĂ©rĂȘt croissant pour la reprĂ©sentation logicielle de processus interagissant les un avec les autres dans le cadre d'un phĂ©nomĂšne qualifiĂ© de complexe. Notre thĂšse se positionne ainsi dans ce contexte, plus particuliĂšrement au niveau des relations causales entre des comportements microscopiques en interaction et un phĂ©nomĂšne macroscopique Ă©mergeant. Notre travail de recherche s'inscrit dans un projet menĂ© en collaboration avec des sociologues qui vise Ă  rendre compte de phĂ©nomĂšnes organisationnels. PlutĂŽt que de s'emparer de cas empiriques et de produire des modĂšles ad'hoc, nous proposons une dĂ©marche innovante consistant Ă  formaliser une thĂ©orie sociologique : la Sociologie de l'Action OrganisĂ©e (SAO) de M. Crozier et E. Friedberg. L'intĂ©rĂȘt d'une telle modĂ©lisation est de disposer d'un mĂ©ta-modĂšle sociologiquement fondĂ© permettant de modĂ©liser de façon formelle diffĂ©rentes organisations relevant de son champ d'expertise. Nous proposons de mettre en Ɠuvre cette formalisation via un laboratoire virtuel, SocLab, permettant d'Ă©diter le modĂšle d'une organisation puis de mener des expĂ©riences et tester nos hypothĂšses. Du mĂ©ta-modĂšle de la SAO Ă  l'outil d'expĂ©rimentation SocLab, notre thĂšse propose une dĂ©marche mĂ©thodologique pour l'analyse organisationnelle assistĂ©e par l'expĂ©rimentation virtuelle. Dans la perspective d'analyser la causalitĂ© Ă©mergente des processus organisationnels, nous avons dĂ©fini une sĂ©rie d'indicateurs numĂ©riques qui servent de base aux interprĂ©tations indispensables Ă  la vĂ©rification et la validation d'un modĂšle. Ces indicateurs permettent de caractĂ©riser acteurs, relations, et transactions dans les termes de la SAO et de comparer diffĂ©rents modĂšles, d'une mĂȘme organisation ou d'organisations diffĂ©rentes. Nous prĂ©sentons ensuite un modĂšle d'agent adaptatif Ă  base de rĂšgles qui rend compte du comportement stratĂ©gique des acteurs dont la rationalitĂ© est orientĂ©e vers la coopĂ©ration tel que le postule la SAO. Nous prĂ©sentons par ailleurs une mĂ©thodologie de validation des modĂšles de rationalitĂ©. Enfin nous illustrons notre dĂ©marche avec un cas d'Ă©tude issu du corpus SAO, que nous modĂ©lisons, soumettons Ă  diverses hypothĂšses, que nous interprĂ©tons et (in)validons par la simulation. Outre la dĂ©marche de formalisation de la SAO et le dĂ©veloppement du laboratoire virtuel SocLab, la thĂšse prĂ©sente de nombreuses originalitĂ©s que ce soit au niveau des concepts dĂ©veloppĂ©s autour de l'Ă©change et de la coopĂ©ration, au niveau du modĂšle d'agent stratĂ©gique-coopĂ©ratif, ou au niveau des outils d'analyse produits ou mis en Ɠuvre. L'intĂ©rĂȘt principal rĂ©side dans le dĂ©veloppement d'une dĂ©marche rigoureuse couvrant de nombreux aspects de l'utilisation de l'expĂ©rimentation virtuelle en sociologie qui devrait permettre au chercheur, Ă  l'Ă©tudiant comme aux consultants en organisation de produire des raisonnements solides sur le /phĂ©nomĂšne organisation/

    Les configurations didactiques des questions socialement vives Ă©conomiques et sociales

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    Inscrite Ă  la fois dans un parcours individuel et dans une dynamique collective, la dĂ©marche de recherche me conduit Ă  proposer une modĂ©lisation des diffĂ©rentes configurations didactiques des QSV Ă©conomiques et sociales. La modĂ©lisation proposĂ©e est la partie Ă©mergĂ©e la plus visible et la plus synthĂ©tique du travail autour de l’enseignement des questions socialement vives Ă©conomiques et sociales. Nous tentons d’en dĂ©velopper les bases thĂ©oriques tout au long de cet Ă©crit Ă  partir des travaux conduits antĂ©rieurement. Dans ce sens, il s’agit d’une note de synthĂšse, mais nous prĂ©sentons Ă©galement, en fin de chaque partie, leur contribution au modĂšle global des configurations didactiques. Un modĂšle est Ă  l’interface entre la thĂ©orie et l’expĂ©rimentation ou l’opĂ©rationalisation, le modĂšle est une synthĂšse qui n’explicite pas les concepts ; il est nĂ©cessaire de prĂ©senter et discuter les concepts Ă  la base de la construction de ce modĂšle. L’intĂ©rĂȘt du modĂšle est cependant de rendre la lecture plus opĂ©rationnelle, dans ce sens il peut participer aussi Ă  une ingĂ©nierie didactique mais Ă©galement rendre plus explicite le paradigme didactique dans lequel nous nous inscrivons

    L'intelligence artificielle : une certaine intelligence du social

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    Sociologie des techniquesDu point de vue d’une sociologie de la connaissance, la recherche contemporaine en intelligence artificielle tire son originalitĂ© de l’intĂ©rĂȘt portĂ© Ă  la modĂ©lisation de la connaissance ordinaire, ce savoir engagĂ© dans la vie de tous les jours (ex. aller l’épicerie, prendre son petit dĂ©jeuner). Les entreprises Facebook ou Google, le fameux GAFAM ainsi que les services de musique et de vidĂ©os en ligne capturent et modĂ©lisent les faits et gestes du quidam afin de remettre les rĂ©sultats de leurs calculs en jeu dans cette mĂȘme vie courante. La recherche en IA porte Ă©galement sur la mise en forme de savoirs savants et professionnels tout comme durant les annĂ©es 1960 et 1970, mais cette thĂšse ne s’y intĂ©ressera pas. Dans le cadre d’une sociologie des sciences et des techniques, je me questionne sur ce que nous, en tant que civilisation occidentale, faisons du dĂ©veloppement technologique, du monde que nous construisons Ă  l’aide des diverses techniques. Ma prĂ©occupation ne porte pas sur les choix des objets privilĂ©giĂ©s par la recherche des laboratoires publics et privĂ©s, mais sur les usages, les dĂ©bouchĂ©s selon la question trĂšs gĂ©nĂ©rale : en quoi telle technique modifie-t-elle ou non notre façon de vivre ? Or, cette question relĂšve d’un exercice de prospective dans la mesure oĂč bien souvent nous ne possĂ©dons pas assez de recul sur ces techniques. Elle demeure malgrĂ© tout une prĂ©occupation d’arriĂšre-plan de mes questions de recherche. En effet, ces modĂšles d’apprentissage machine, trouveraient-ils leur place au sein d’une civilisation qui n’accorderait pas autant d’importance Ă  l’efficacitĂ©, Ă  la productivitĂ©, Ă  la rentabilitĂ©, Ă  la science ou encore au travail ? Aussi, viennent-ils entĂ©riner l’ordre Ă©tabli ou bien offrent-ils de nouvelles possibilitĂ©s d’existence ? Comprendre minimalement l’artefact d’un point de vue technique et saisir du point de vue de la sociologie la façon dont les chercheurs pensent leurs objets nous Ă©claire sur les catĂ©gories de pensĂ©es principales qui orientent ces usages et le cas Ă©chĂ©ant sur les Ă©ventuels effets sociĂ©taux. En l’occurrence, l’idĂ©e de modĂ©liser de nombreuses activitĂ©s de la vie quotidienne repose sur une reprĂ©sentation Ă  priori de celle-ci de la part de chercheurs localisĂ©s socialement par leur profession et plus gĂ©nĂ©ralement leurs relations sociales diverses. Quelle est cette reprĂ©sentation et comment est-elle opĂ©rationnalisĂ©e dans les modĂšles ? PosĂ©e autrement, de quels rapports au monde tĂ©moignent ingĂ©nieurs et informaticiens par l’intermĂ©diaire de leurs connaissances professionnelles, savantes et ordinaires ? Ainsi, dans cette thĂšse, mon travail se ramĂšne Ă  informer de la dimension sociale propre Ă  la technique Ă©tudiĂ©e. À partir d’entretiens auprĂšs de chercheurs en IA, la question de recherche est la suivante : quels sont les savoirs et raisonnements chez les chercheurs au fondement de l’élaboration des algorithmes relevant de l’intelligence artificielle contemporaine et qui construisent une reprĂ©sentation opĂ©ratoire particuliĂšre de la vie sociale ? ExprimĂ©e en terme sociologique, cette question devient : en quoi les modĂšles d'apprentissage sont-ils un nouveau « modĂšle concret de connaissance » pour les usagers et informaticiens selon le concept dĂ©veloppĂ© par le sociologue Gilles Houles ? Les modĂšles dits d’apprentissage sous-tendent une conception relationnelle de la constitution de la connaissance humaine et d’un rapport Ă  la rĂ©alitĂ© mĂ©diĂ© par l’action comme moyen d’actualisation de cette connaissance. RĂ©sumĂ© simplement, le concept sociologique de « modĂšle concret de connaissance » objective les deux modalitĂ©s d’existence de la vie humaine que nous retrouvons empiriquement sous deux concepts informatiques : symbolique (leur modĂšle mathĂ©matique) et l’action ou « l’agent informatique » ou « celui qui agit », que ce concept soit mobilisĂ© ou non par les chercheurs. En somme, ces modĂšles en relation les uns avec les autres et matĂ©rialisĂ©s dans les objets dits connectĂ©s ou « smart » (ex. tĂ©lĂ©phones, Ă©lectromĂ©nagers) forment un schĂ©ma opĂ©ratoire organisateur de la vie sociale. Ce cĂŽtĂ© opĂ©ratoire repose sur la position de « tiers mĂ©diateur » ou de « mĂ©moire sociale technicisĂ©e » dans les relations humains-humains via machines. Je m'appuierai sur le concept de mĂ©moire sociale et de morphologie sociale dĂ©veloppĂ©e par le sociologue Maurice Halbwachs. Autrement dit, ce rĂ©seau d’objets connectĂ©s et d’ĂȘtres humains se ramĂšne Ă  l’instauration d’un cadre cognitif collectif particulier, issu des reprĂ©sentations sociales de groupes professionnels prĂ©cis, mais mises en jeu dans la vie courante de tous, soit une institutionnalisation en cours. En effet, la diffusion et l’adoption des modĂšles dĂ©coulent d’un processus de reconnaissance publique de savoirs sous-jacents et dĂ©jĂ  institutionnalisĂ©s, pour l'essentiel, les mathĂ©matiques et l’ingĂ©nierie, le savoir implicite des « sciences de la gestion » et un savoir dit « scientifique » par les chercheurs. Plus prĂ©cisĂ©ment, le processus en cours consiste en l’institution d’ĂȘtres humains et de machines apprenantes en liens permanents via les objets connectĂ©s (« Internet of Things »). Au final, elle consiste en une mise en rĂ©seau des « rĂ©gularitĂ©s sociales » obtenues par classifications et rĂ©gressions effectuĂ©es par les dĂ©tenteurs des donnĂ©es. Je parlerai d'une « morphologie sociotechnique » ou d’une « configuration sociotechnique ». À la figure du robot polyvalent anthropomorphique censĂ© condenser toute la mise en pratique du savoir sur l’IA, se substitue celle de relations sociales informatisĂ©es comme lieux du maintien des liens entre ĂȘtres humains par un concentrĂ© de savoirs et idĂ©es hĂ©tĂ©rogĂšnes tels qu'un ĂȘtre humain ayant besoin d'aide ou la nĂ©cessitĂ© de la crĂ©ativitĂ© par exemple. À l’usage, s’établit un type de lien social entre ĂȘtres humains via les machines pris entre la rĂ©duction propre Ă  tout modĂšle de l’objet sur lequel il porte, la flexibilitĂ© qu’offre la possibilitĂ© d’ajustement (le cĂŽtĂ© « learning ») et le sens donnĂ© Ă  l’action par l’utilisateur lambda. L’idĂ©ologie comme « mode de connaissance » du rĂ©seau sociotechnique est partie prenante de cette institutionnalisation en cours. Elle offre un cadre cognitif qui remet en cause la diversitĂ© produite par la division habituelle du travail sĂ©mantique au sein des ensembles sociaux en fournissant un modĂšle de lĂ©gitimitĂ©, soit le discours du « partage ». L’accent mis par cette thĂšse sur les « sciences de la gestion » et la notion de rĂ©seau l’inscrit dans le prolongement des Ă©tudes des trente derniĂšres annĂ©es sur cette « sociĂ©tĂ© informationnelle » de Manuel Castells, une « nouvelle reprĂ©sentation gĂ©nĂ©rale des sociĂ©tĂ©s » en rĂ©seau en suivant Luc Boltanski ou encore « l’esprit gestionnaire » qui s’empara des fonctionnaires d’État selon le sociologue Albert Ogien.From the point of view of a sociology of knowledge, contemporary research in Artificial Intelligence (AI) draws its originality by its interest in the modeling of ordinary knowledge, that knowledge engaged in everyday life. The companies Facebook or Google, the so-called GAFAM, as well as online music and video services, capture and model the facts and gestures of the average person in order to put the results of their calculations back into play in its very everyday life. The research in AI also deals with academic and professional knowledge as it did in the 1960s and 1970s, but this thesis will not focus on it. Within the framework of a sociology of science and technology, I question what We, as the Western civilization, do with technological development, about the world we build with the help of various techniques. My concern is not with the choice of research objects privileged by public and private laboratories, but with the uses, the outlets according to the very general question: In what way does such a technique modify or not our way of living? Now, this question is an exercise in foresight insofar as we often do not have enough hindsight on these techniques. Nevertheless, it remains a background concern of my research. Indeed, would these machine learning models find their place in a civilization that would not give as much importance to efficiency, productivity, profitability, science or work? Also, do they endorse the established social organization, or do they offer new possibilities of existence? Understanding the artifact minimally from a technical perspective and grasping from a sociological point of view the way in which researchers think about their objects sheds light on the main categories of thought that guide these uses and, if applicable, on the possible societal effects. In this case, the idea of modeling many activities of daily life is based on an a priori representation of it by researchers who are socially situated by their profession. What is this representation and how is it operationalized in the models? Put differently, what relationships to the world do engineers and computer scientists have through their professional, academic and ordinary knowledge? Thus, in this thesis, my work comes down to informing the social dimension specific to the studied technique. Based on interviews with AI researchers, the question is as follows: What is the knowledge and reasoning of the researchers at the core of the algorithms of contemporary artificial intelligence and which build a specific operational representation of social life? Expressed in sociological terms, this question becomes: In what way are learning models a new "concrete model of knowledge" for users et researchers according to the concept developed by the sociologist Gilles Houles? The so-called learning models underlie a relational constitution of human knowledge and of a relation to reality mediated by actions as a means of actualization of this knowledge. Summarized simply, the sociological concept of "concrete model of knowledge" objectifies the two modalities of existence of the human life that we find empirically under two computing concepts: symbolic (their mathematical model) and the “action” as "the computing agent" or "the one who acts", whether this concept is used or not by the researchers. In sum, these models in relation to each other and materialized in the notorious connected or "smart" objects (e.g. telephones, household appliances) turn social life into a sociotechnical network. Its operational side relies on the position of "third-party intermediary" or "technical social memory" in human-human relations via machines. I will draw upon the concept of "social memory" and "social morphology" developed by the sociologist Maurice Halbwachs. In other words, this network of connected objects and human beings comes down to the establishment of a particular collective cognitive framework, stemming from the social representations of specific professional groups, but put into play in the everyday life of all, that is to say an institutionalization in progress. Indeed, the diffusion and adoption of the models stem from a process of public recognition of underlying and already institutionalized knowledge, essentially mathematics and engineering, the implicit knowledge of the "management sciences" and a knowledge called "scientific" by researchers. More precisely, the process underway consists in the institution of human beings and learning machines in permanent links via connected objects ("Internet of Things"). In the end, it consists in the networking of "social regularities" obtained by classifications and regressions carried out by the data's owners. I will speak of a "sociotechnical morphology" or a "sociotechnical configuration". The figure of the anthropomorphic multipurpose robot, which is supposed to condense all the practical application of knowledge on AI, is replaced by that of computerized social relations as places where links between human beings are maintained by a concentration of heterogeneous knowledge and ideas, such as a human being in need of help or the need for creativity, for example. In use, a type of social link between human beings via the machines is established, caught between the reduction proper to any modelling of the object on which it concerns, the flexibility offered by the possibility of adjustment (the "learning" side) and the meaning given to the action by the lambda user. Ideology as a "mode of knowledge" of the socio-technical network is part of this ongoing institutionalization. It offers a cognitive framework that challenges the diversity produced by the usual division of semantic labor within social groups by providing a model of legitimacy, namely the discourse of "sharing". The emphasis placed by this thesis on the "management sciences" and the notion of network places it in the continuity of the studies of the last thirty years on this "informational society" of Manuel Castells, a "new general representation of societies" into a network according to Luc Boltanski, or the "managerial spirit" which took hold of the State civil servants according to the sociologist Albert Ogie

    Communication et travail collectif des soignantes en situation de métissage à l'hÎpital : le cas des cadres de santé, infirmiÚres et aide-soignantes

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    This research proposes to consider the collective work of the care teams at the hospital in an intercultural context and standardization. The crossbreeding of teams appears to be as a possible fix. Our approach is communicative, according to a comprehensive question. Our epistemological position is interpretativist. Our work focuses on a time of communication: succession inter team studied by Grosjean and Lacoste in 1999. The survey is conducted in the care’s unities of a regional hospital center.The analysis is based on a participant observation of thirty months, an immersion in the team and its activities. We realize also semi directive interviews, self-administered questionnaires and a log book to collect data of the discourse of the caregivers. Observation data are processes by a quantitative and qualitative analysis.Analysis of contents of the cargivers discourses emerged some results appear similar to Grosjean and Lacoste’s survey, but also that we consider being and the existence of a racial unthought in the health care’s team. The resulting discovery is a contribution to the discipline of science of information and communication. Also, our results include questioning: the integration of cultural diversity in the process of development of collective intelligence.Cette recherche se propose d’étudier le travail collectif des Ă©quipes soignantes Ă  l’hĂŽpital dans un contexte interculturel et de normalisation. Le mĂ©tissage des Ă©quipes semble apparaĂźtre comme une Ă©ventuelle difficultĂ©. Notre approche est communicationnelle, selon une visĂ©e comprĂ©hensive. Notre positionnement Ă©pistĂ©mologique est interprĂ©tativiste. Notre travail se centre sur un moment de communication : la relĂšve inter Ă©quipe Ă©tudiĂ©e par Grosjean et Lacoste en 1999. L’enquĂȘte est menĂ©e dans les services de soins d’un centre hospitalier rĂ©gional. L’analyse est fondĂ©e sur une observation participante de trente mois, une immersion dans l’équipe et ses activitĂ©s. Nous rĂ©alisons Ă©galement des entretiens semi directifs, des questionnaires auto administrĂ©s et un journal de bord afin de recueillir les donnĂ©es issues du discours des soignantes. Les donnĂ©es de l’observation sont traitĂ©es par une analyse quantitative et qualitative.L’analyse de contenu des discours soignants fait Ă©merger des rĂ©sultats similaires aux travaux de Grosjean et Lacoste mais aussi ce que nous considĂ©rons ĂȘtre l’existence d’un impensĂ© racial dans l’équipe soignante. Cette dĂ©couverte constitue une contribution Ă  la discipline des sciences de l’information et de la communication. En outre, nos rĂ©sultats questionnent l’intĂ©gration de la diversitĂ© culturelle dans le processus d’élaboration ou de dĂ©veloppement de l’intelligence collective

    La construction du capital social entrepreneurial : le cas de la biotechnologie

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    Cette recherche s'intéresse aux personnes appelées « entrepreneurs technologiques ». Elle cherche à comprendre comment ces « entrepreneurs » construisent le réseau de contacts qui les mÚne au succÚs dans la mise en marché du produit qu'ils ont développé : nouveau médicament, traitement ou appareil ayant des applications en santé humaine. Ce projet s'inscrit dans le cadre d'un questionnement plus vaste, visant à comprendre le processus entrepreneurial dans le secteur de la biotechnologie au Québec. Il cherche à expliquer (théoriser) comment se construit et évolue le projet entrepreneurial et le capital social qui le facilite (connaissances, moyens physiques et réseaux) pour atteindre le succÚs lorsque les entrepreneurs conçoivent, produisent et approuvent (préalable à sa commercialisation) un nouveau médicament ou traitement. Ce travail se place dans un paradigme interprétatif selon lequel la réalité est construite par ces entrepreneurs technologiques qui fournissent leur point de vue. La méthode qui permet de comprendre étant qualitative, l'exploration se fait tout au long de 16 entretiens analysés à l'aide d'un processus de théorisation ancrée tel qu'il a été proposé par Strauss et Corbin (1990) et modernisé par Clarke (2005) et Charmaz (2006). La question centrale de recherche est « Comment les entrepreneurs construisent-ils leur capital social entrepreneurial? » Afin d'élaborer la réponse, trois niveaux d'analyse sont étudiés à partir de trois sous-questions : a) « Que font les entrepreneurs technologiques pour amener une recherche scientifique sur le marché? » ; b) « Quel est le rÎle de l'artéfact qui circule entre le laboratoire et le marché? » ; et c) « Comment évolue le processus de formation du contexte entrepreneurial lors du passage du stade d'artéfact scientifique à celui de produit commercial? ». Ce travail apporte des contributions diverses à la recherche en entrepreneuriat. Le propos central étant de comprendre le processus entrepreneurial intégralement, une approche à trois niveaux sera dégagée graduellement et par niveaux d'analyse. PremiÚrement, cette recherche dégage la compréhension d'une dimension des compétences des entrepreneurs technologiques c'est-à-dire, la notion de traduction du marché comme compétence nécessaire à l'avancement du processus. DeuxiÚmement, l'artéfact ou objet limite entre deux mondes sociaux, la biotechnologie et la pharmacie, sert de dispositif médiateur du conflit potentiel entre ces entrepreneurs. L'étude de quatre médicaments ou traitements propose trois rÎles de fabrication de sens impliqués dans cette médiation soit, un rÎle fonctionnel, un relationnel et un interactif. Les connaissances qui émergent de l'interaction (cycle d'assimilation, articulation et dissémination des connaissances) assurent sa mise en marché et l'engagement des divers acteurs impliqués. TroisiÚmement, cette recherche contribue à une meilleure compréhension du comportement entrepreneurial dans la construction du contexte nécessaire à la mise en marché d'une découverte, ayant pour base normée, la réciprocité convergente. Ce travail étudie et décompose la réciprocité convergente à partir de l'observation du processus de socialisation ou mimétisme et du processus de capitalisation ou mutation dans l'identification de l'opportunité et comme levier de ressources. Par l'étude des actions et des cognitions des entrepreneurs lors d'une trajectoire couverte par 16 entretiens dans la filiÚre de la biopharmacie au Québec, cette thÚse cherche à comprendre comment les entrepreneurs technologiques construisent leur réseau de contacts qui les mÚne au succÚs dans la mise en marché du produit qu'ils ont développé : nouveau médicament ou traitement ayant des applications en santé humaine. Les trois niveaux d'analyse qui répondent à cette question sont l'individu, l'artéfact et le contexte facilitateur, lesquels font émerger un cadre conceptuel de la recherche et aident à théoriser le processus entrepreneurial lors des étapes qui précÚdent la mise en marché.\ud _____________________________________________________________________________
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