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Quantification de L’érosion Hydrique au Niveau du Bassin Versant à Lamont du Barrage Hassan II, Haute Moulouya, Maroc, par L’équation Universelle de Perte en Sol
Le bassin versant à l’amont du barrage Hassan II, situé au cœur de la Haute Moulouya, est de 3379 km² de superficie et de 512 km de périmètre. Le présent travail a pour objectif d’estimer les pertes en sol au niveau du bassin versant à l’amont du barrage Hassan II dans la Haute Moulouya par l’utilisation des systèmes d’Information Géographique (SIG). La méthodologie adoptée est basée sur une succession d’étapes permettant d’aboutir au modèle final (carte d’érosion) en utilisant le modèle de Wischmeier pour déterminer les zones susceptibles d’être érodées. Les résultats obtenus montrent que Le facteur d’érosivité R est en moyenne de 72,15 avec une valeur maximale de 99,16. Quant au facteur d’érodibilité des sols, il varie de 0,1 à 0,45 avec une moyenne de 0,27. Le facteur topographique LS varie de 0 à 322. Concernant le couvert végétal, On note une protection faible du sol à l’échelle du bassin du fait que la majorité du territoire est occupée par des terrains de cultures et que seulement 16.3% de la superficie du bassin versant se caractérise par une bonne protection de sol avec un facteur C inférieur à 0,01. L’étude a montré que le bassin versant est à 82,7% de superficie protégée contre l’érosion, celle-ci étant inférieure à 7 t/ha/an (le seuil de tolérance). La perte en sol moyenne du bassin est évaluée à 9,12 t/ha/an, avec 11,24% de la superficie totale du bassin. Cette valeur correspond à une érosion moyennement faible. La superficie soumise à de forte érosion de plus de 28 t/ha/an, soit 6,5% de la superficie totale, est en grande partie très accidentée à forte pente avec un réseau hydrographique dense. Par conséquent, la topographie et le réseau hydrographique constituent les principaux facteurs explicatifs de telles valeurs. Ces valeurs d’érosion doivent être prise avec prudence vu que le dit modèle ne calcule pas la sédimentation qui pourrait réduire énormément l’impact de l’érosion sur le sol.
The watershed upstream of the Hassan II dam, located in the heart of the Upper Moulouya, is 3379 km² in the area and 512 km in the perimeter. The objective of this work is to estimate the soil losses in the watershed upstream of the Hassan II Dam in the Upper Moulouya by using Geographic Information Systems (GIS). The methodology adopted is based on a succession of steps leading to the final model (erosion map) using the Wischmeier model to determine the areas likely to be eroded. The results obtained show that the erosion factor R is on average 72.15 with a maximum value of 99.16. The soil erodibility factor varies from 0.1 to 0.45 with an average of 0.27. The topographic factor LS varies from 0 to 322. Concerning the vegetation cover, we note weak protection of the soil at the scale of the basin because the majority of the territory is occupied by cultivated land and only 16.3% of the surface of the watershed is characterized by good protection of soil with a factor C lower than 0.01. The study showed that the watershed has 82.7% of the area protected against erosion, which is less than 7 t/ha/year (the tolerance threshold). The average soil loss of the basin is estimated at 9.12 t/ha/year, with 11.24% of the total area of the basin. This value corresponds to moderately low erosion. The area subject to high erosion of more than 28 t/ha/year, or 6.5% of the total area, is largely very hilly with a steep slope and a dense hydrographic network. Therefore, the topography and the hydrographic network are the main explanatory factors for such values. These erosion values should be taken with caution, as the model does not calculate sedimentation, which could greatly reduce the impact of erosion on the soil
Quantification de L’érosion Hydrique au Niveau du Bassin Versant à Lamont du Barrage Hassan II, Haute Moulouya, Maroc, par L’équation Universelle de Perte en Sol
Le bassin versant à l’amont du barrage Hassan II, situé au cœur de la Haute Moulouya, est de 3379 km² de superficie et de 512 km de périmètre. Le présent travail a pour objectif d’estimer les pertes en sol au niveau du bassin versant à l’amont du barrage Hassan II dans la Haute Moulouya par l’utilisation des systèmes d’Information Géographique (SIG). La méthodologie adoptée est basée sur une succession d’étapes permettant d’aboutir au modèle final (carte d’érosion) en utilisant le modèle de Wischmeier pour déterminer les zones susceptibles d’être érodées. Les résultats obtenus montrent que Le facteur d’érosivité R est en moyenne de 72,15 avec une valeur maximale de 99,16. Quant au facteur d’érodibilité des sols, il varie de 0,1 à 0,45 avec une moyenne de 0,27. Le facteur topographique LS varie de 0 à 322. Concernant le couvert végétal, On note une protection faible du sol à l’échelle du bassin du fait que la majorité du territoire est occupée par des terrains de cultures et que seulement 16.3% de la superficie du bassin versant se caractérise par une bonne protection de sol avec un facteur C inférieur à 0,01. L’étude a montré que le bassin versant est à 82,7% de superficie protégée contre l’érosion, celle-ci étant inférieure à 7 t/ha/an (le seuil de tolérance). La perte en sol moyenne du bassin est évaluée à 9,12 t/ha/an, avec 11,24% de la superficie totale du bassin. Cette valeur correspond à une érosion moyennement faible. La superficie soumise à de forte érosion de plus de 28 t/ha/an, soit 6,5% de la superficie totale, est en grande partie très accidentée à forte pente avec un réseau hydrographique dense. Par conséquent, la topographie et le réseau hydrographique constituent les principaux facteurs explicatifs de telles valeurs. Ces valeurs d’érosion doivent être prise avec prudence vu que le dit modèle ne calcule pas la sédimentation qui pourrait réduire énormément l’impact de l’érosion sur le sol.
The watershed upstream of the Hassan II dam, located in the heart of the Upper Moulouya, is 3379 km² in the area and 512 km in the perimeter. The objective of this work is to estimate the soil losses in the watershed upstream of the Hassan II Dam in the Upper Moulouya by using Geographic Information Systems (GIS). The methodology adopted is based on a succession of steps leading to the final model (erosion map) using the Wischmeier model to determine the areas likely to be eroded. The results obtained show that the erosion factor R is on average 72.15 with a maximum value of 99.16. The soil erodibility factor varies from 0.1 to 0.45 with an average of 0.27. The topographic factor LS varies from 0 to 322. Concerning the vegetation cover, we note weak protection of the soil at the scale of the basin because the majority of the territory is occupied by cultivated land and only 16.3% of the surface of the watershed is characterized by good protection of soil with a factor C lower than 0.01. The study showed that the watershed has 82.7% of the area protected against erosion, which is less than 7 t/ha/year (the tolerance threshold). The average soil loss of the basin is estimated at 9.12 t/ha/year, with 11.24% of the total area of the basin. This value corresponds to moderately low erosion. The area subject to high erosion of more than 28 t/ha/year, or 6.5% of the total area, is largely very hilly with a steep slope and a dense hydrographic network. Therefore, the topography and the hydrographic network are the main explanatory factors for such values. These erosion values should be taken with caution, as the model does not calculate sedimentation, which could greatly reduce the impact of erosion on the soil
Les conseils de l'IRHO. Bibliographie annotée 1961-1991. Le palmier à huile
Les conseils de l'IRHO publiés mensuellement depuis 1961 dans la revue Oléagineux rassemblent les informations techniques qu'il faut connaître pour créer, exploiter et gérer une plantation de palmiers à huile. On peut s'y référer utilement pour émettre un diagnostic, choisir une technique culturale ou un traitement phytosanitaire approprié, estimer des coûts ou des temps de travaux. Trilingues, régulièrement mis à jour, ils permettent aux planteurs et à tous ceux qui sont concernés par la culture du palmier à huile de réactualiser leurs connaissances et de tenir compte des progrès techniques réalisés. Cette bibliographie recense les 128 conseils de référence sur le palmier à huile. Les références sont classées par thèmes et annotées d'un résumé décrivant le contenu du conseil. Des index auteurs, matières et géographiques facilitent la recherch
Étude de la qualité des eaux d’une retenue située sous climat aride : cas du barrage Hassan II (Province de Midelt, Maroc)
Les ressources hydriques dont dispose le Maroc sont limitées. Elles sont, par ailleurs, soumises à des variations cycliques extrêmes traduites par la succession des cycles de sécheresse aigue. Celle-ci est devenue un phénomène très fréquent au Maroc, qui contribue à la dégradation des zones humides nationales. Pour subvenir aux besoins en eau de plus en plus croissants, le Maroc s'est doté d'une importante infrastructure de grands barrages. Toutefois, la faisabilité et la gestion de ces ouvrages aménagés se trouvent confrontées à deux problèmes: l'envasement et l'eutrophisation. Ces deux phénomènes sont principalement favorisés par la nature du climat et les caractéristiques intrinsèques des bassins versants. Le bassin versant de la Moulouya est parmi les bassins hydrographiques les plus importants au Maroc, il abrite jusqu'à nos jours cinq grands barrages, dont le barrage Hassan II qui fut mise en eau en 2005.Ce barrage constitue l’une des plus grandes retenues marocaines avec une capacité de stockage maximale de 400 millions de mètres cubes. Il contrôle un bassin versant de 3 300 km2. Il a comme vocations principales la production d’eau potable, l’irrigation, et la protection des zones aval contre les inondations. Or la prolifération des activités anthropiques, en amont, associées aux caractéristiques du climat de la région d’implantation du barrage, pourront être à l’origine de la dégradation de la qualité de ce plan d’eau. Notre travail étalé sur la période allant de septembre 2011 à août 2012 avait pour objectifs d'étudier la qualité des eaux du réservoir Hassan II et d’en déterminer l’état trophique. Il en ressort qu’il s’agit d’un lac oligotrophe avec une qualité de l’eau allant du bonne à excellente.Mots-clés : barrage Hassan II, Maroc, climat, eau, qualité, eutrophisation
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