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    Prendre la parole : Éléments pour une audiographie de Michel Foucault

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    Michel Foucault n’a cessé de s’interroger sur le pouvoir de la parole à travers ses travaux : dans l’histoire des discours qu’il propose, il souligne combien, dans nos sociétés occidentales, l’exercice de la parole est politique. Or, tout au long de ses interventions dans l’actualité au moment du Groupe Information Prison jusqu’à la Pologne, l’intellectuel Foucault a cherché non plus à répondre à la question « Qu’est-ce que parler ? », mais à subvertir l’ordre du discours. L’analyse de deux types de prise de parole chez Foucault — la conférence de presse et l’entretien — met en évidence des pratiques de résistance et indique une série de pistes pour comprendre le sens des engagements foucaldiens. L’auteur montre ainsi comment, très concrètement, Foucault « a cherché à n’avoir plus de visage ».Throughout his work Michel Foucault constantly questioned the power of speech : in the history of discourses that he proposes, he notes how political the exercise of speech is in our western societies. Yet in all his interventions in events at the time of the Groupe Information Prison up to Poland, Foucault the intellectual did not try to answer the question « What does speaking mean ? » but rather to subvert the order of the discourse. Analysis of two types of speaking in Foucault’s work — the press conference and the discussion — highlights practices of resistance and indicates a series of approaches to the understanding of Foucault’s commitments. The author thus shows how Foucault, very concretely, « tried to efface himself. »Michel Foucault no dejó de preguntarse sobre el poder de la palabra a través de sus trabajos. En la historia de los discursos que propone, destaca cuánto en nuestras sociedades occidentales, el ejercicio de la palabra es político. Ahora bien, a lo largo de sus intervenciones durante el Grupo de Información Prisión hasta la Polonia, la intención del intelectual Foucault no fue la de responder a la pregunta ¿“Qué es hablar ?”, si no subvertir el orden del discurso. El análisis de dos tipos de intervenciones en Foucault — la rueda de prensa y la entrevista — ponen en evidencia prácticas de resistencia e indican una serie de pistas para comprender el sentido de los compromisos foucaultianos. El autor muestra así cómo muy concretamente Foucault “ha pretendido no tener más de una cara”

    La « pensée du dehors » dans L’image-temps (Deleuze et Blanchot)

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    On examinera ici ce qu’a de particulier la lecture faite par Gilles Deleuze de la notion du dehors et de l’impuissance de la pensée chez Blanchot, qu’il subvertit en quelque sorte — l’usage deleuzien de Blanchot n’étant guère blanchotien — en appuyant sa lecture sur celle de Michel Foucault, puis en faisant ici et là un détour par Henri Bergson et saint Augustin, dont il reprendra l’idée de la multiplicité des présents (présents du passé, du présent, du futur). On verra aussi, conséquemment, comment le rôle joué par l’« attracteur étrange » que représente Maurice Blanchot dans la pensée que développe Deleuze dans L’image-temps sert à colmater une ligne de fuite qui traverse tout le dispositif de l’image-temps et fait vaciller la possibilité d’inscrire l’image dans le temps. En opposant dehors et dedans, visible et non-visible, présent et devenir, on arrivera aux conclusions suivantes, à savoir que le cinéma ne rend pas le temps visible, mais qu’il rend au contraire perceptible le mouvement par lequel le temps échappe à l’image, que l’attrait du dehors fait du paradoxe du mouvement (visible et non visible, continu et continûment discontinu) le principe même de l’image cinématographique, et que l’image-temps, enfin, est traversée par le mouvement d’un devenir qui, en prenant le nom de « pensée du dehors », met en jeu la pensée elle-même. À l’aide d’un film de Jean-Luc Godard intitulé Éloge de l’amour, dont le principe d’organisation peut être considéré comme une illustration de la conception deleuzienne du temps, on verra enfin comment la logique du devenir, qui rend tout présent impossible, détermine le rapport de toute image au temps, comment le dehors, suivant cette idée d’un temps en devenir et à la linéarité rompue, empêcherait le temps en même temps qu’il en annoncerait l’éventuel avènement.This article examines the peculiarities of Gilles Deleuze’s reading of the concepts of the outside and the powerlessness of thought in the work of Blanchot. Deleuze subverts these concepts, in a sense—his use of Blanchot is not particularly Blanchot-like—by basing his reading on that of Michel Foucault and then by referring here and there to Henri Bergson and Saint Augustine, whose idea of the multiplicity of presents (past presents, present presents and future presents) he takes up. We will also see, as a result, how the role played by the “strange attractor” that Maurice Blanchot represents in Deleuze’s thinking in The Time-Image serves to block a line of flight which runs through the entire time-image system and unsettles the possibility of inscribing the image in time. By contrasting outside and inside, visible and non-visible, present and becoming, we arrive at the following conclusions: the cinema does not make time visible—rather, it makes perceptible the movement through which time eludes the image; the attraction of the outside makes the paradox of movement (visible and non-visible, continuous and continually discontinuous) the very principle of the cinematic image; and the time-image, finally, is run through with the movement of a becoming which, in taking the name “thought from the outside”, puts thought itself into play. With the help of Jean-Luc Godard’s film Éloge de l’amour, whose organizing principle can be seen as an illustration of Deleuze’s conception of time, we will see, finally, how the logic of becoming, which makes any present impossible, determines the relation of all images to time and how the outside, following this idea of a time of a broken linearity in the process of becoming, prevents time from happening and, at the same time, announces its possible advent

     La nuance contre l'arrogance. Lectures croisées entre Roland Barthes et Gilles Deleuze

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    Il paraîtra peut-être saugrenu de vouloir rapprocher Roland Barthes de Gilles Deleuze. Entre " l'anti-moderne " sacralisé par le Collège de France, qui se replie sur le culte d'une littérature qu'il sait agonisante, et l'ultramoderne engagé dans le bouillonnement politique de Vincennes, qui théorise un capitalisme de flux et se retrouve souvent au premier front des luttes politiques du moment, la divergence paraît totale. Avec mon ami Philip Watts, nous aimerions pourtant proposer une lecture en parallèle des cours donnés par les deux penseurs durant les dernières années de leur vie (1976-1987)1. Non seulement les convergences de fond nous paraissent l'emporter de loin sur les oppositions de surface, mais un tel montage en parallèle fait apparaître entre eux une profonde complémentarité, qui permet d'aller puiser chez l'un ce qui manque (ou n'apparaît qu'en filigrane) chez l'autre. Notre hypothèse de lecture est que cette phase tardive de leur production intellectuelle, récemment mise à la disposition du public, esquisse une attitude conjointe de résistance à un certain mode de socialité hyper-communicante, dont les linéaments se mettaient alors en place en France, et qui s'est aujourd'hui déployé au point de devenir le régime dominant de nos relations sociales

    Éditorial

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    Présentation

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    Mémoire du travail et travail de mémoire — Vertov/Farocki : (À propos de l’installation Contre-chant)

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    Partant de l’hypothèse d’une relation complexe entre archives (mémoire de travail) et projet artistique (travail de mémoire), ce texte propose l’analyse d’une installation de Harun Farocki, Contre-Chant (2004). L’agencement particulier des images provenant des films « symphoniques » des années 1920 et des images dites « nouvelles » à vocation purement fonctionnelle mène à une réflexion qui se développe sur plusieurs niveaux : Contre-Chant produit une vision archéologique et anachronique des hétérotopies des villes, incarnées par l’oeil mécanique de Dziga Vertov et transformées par la captation généralisée des lieux de passage de la vie d’aujourd’hui. La forme de la double projection permet une réflexion à la fois historique et esthétique, portant parallèlement sur le destin du travail (de la fonction du corps et des yeux humains) et sur le destin des images (analogiques et digitales).Assuming there is a complex connection between archives (a memory of work) and artistic projects (a work of memory), this essay analyzes Harun Farocki’s installation Contre-Chant (2004). The peculiar combination of images taken from “symphonic” movies of the 1920s and of supposedly “new” images, whose only purpose is functionality, lead to a multi-levelled reflection: Contre-Chant creates an archeological and anachronistic view of cities’ heterotopias, embodied by Dziga Vertov’s mechanical eye and transformed by the widespread capturing of today’s transit spaces. The double projection form allows for a reflection both historical and esthetic, as much about the future of work (of the functions of the human body and eyes) as it is about the future of images (analogical and digital)

    Nager entre deux mots

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    Il s’agit ici de quelques remarques à propos d’un aspect de la « lecture » de Foucault par Deleuze tel qu’il se dégage d’un texte de ce dernier intitulé « Désir et plaisir ».These are a few notes about one aspect of Deleuze’s reading of Foucault as we may see it emerge from “Desire and Pleasure”, a text written by Deleuze

    Le stratège et le stratigraphe

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    Dans les dernières pages de L’image-temps, Gilles Deleuze constate que le décor du cinéma moderne se présente très souvent comme celui d’un paysage stratigraphique. Le cinéma, surtout celui qui va d’Antonioni à Straub et Huillet, présente une durée innommable et incommensurable. En partant d’une lecture suivie de Surveiller et punir et d’autres ouvrages de Michel Foucault, en travaillant, dans son livre sur Foucault, la distinction que ce dernier avait établie entre lire et voir, Deleuze évoque ces mêmes paysages. Ces paysages, dit-il, sont jonchés de mots, de lettres et de signes. Éparpillés et enfouis dans le décor, ils constituent des jalons pour des lectures variées du cinéma. Il faut cependant noter que les « strates » que relève le philosophe supposent aussi des stratégies de la part du cinéaste et du spectateur. C’est ainsi que le critique ou l’homme ordinaire du cinéma se mue en une espèce de stratège et est amené à se rapporter au cinéma d’une manière radicalement nouvelle. Le lecteur-stratège est invité à « voir » et à « lire » le paysage du cinéma classique (tel celui du western) comme un espace stratigraphique, donc à penser l’image-temps dans des espaces où l’on n’en soupçonnait pas l’existence. Pourtant, les plans stratigraphiques marquant la tradition du western indiquent que ce que Deleuze appelle l’image-temps — qui constitue le propre du cinéma moderne et du cinéma expérimental — se trouve aussi dans le régime de l’image-mouvement. Sans mettre en question les fins du projet taxinomique de Cinéma 1 et de Cinéma 2, on avancera l’idée que la durée habite bel et bien les paysages des westerns les plus « traditionnels » ou « familiers » : pour en donner une preuve concrète, les dernières lignes de l’analyse qui est proposée ici sont consacrées à la lecture d’un plan « stratigraphique » tiré de Tall in the Saddle (Edwin L. Marin, 1944).In the last chapter of Cinema 2: The Time-Image Gilles Deleuze remarks that the landscape of modern cinema bears a distinctly stratigraphic quality. In landscapes running from Antonioni to Straub and Huillet we witness an unnameable and incalculable sense of duration. Deleuze discusses these landscapes in light of his reading of Discipline and Punish and other volumes by Michel Foucault and develops Foucault’s distinction between reading and seeing, present also in his earlier book Foucault. These landscapes, he says, are strewn with words, letters and signs. Scattered about and hidden in the landscape, they are the signposts for diverse and multilateral readings of films. From these “strata” emerge a welter of strategies on the part of the filmmaker and viewer. As a result the critic or ordinary movie-goer becomes a strategist who can work with cinema in a radically new way. The reader-strategist is invited to “see” and “read” the landscape of classical cinema (such as the Western) as a stratigraphic space and thus discern the time-image in films where its existence is least suspected. The stratigraphic shots which mark the Western tradition, however, indicate that what Deleuze calls the time-image, the domain of modern and experimental cinema, is also present in the movement-image system. Without calling into question the taxonomic aims of Cinema 1 and Cinema 2, this article proposes that duration truly does inhabit the landscapes of the most “traditional” or “familiar” Westerns. As concrete evidence of this, the last part of this article is devoted to a reading of a “stratigraphic” shot from Tall in the Saddle (Edwin L. Marin, 1944)

    Do mesmo à ruptura: ensaios sobre a filosofia do direito e o novo no jurídico

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    Dissertação (mestrado) - Universidade Federal de Santa Catarina, Centro de Ciências Jurídicas, Programa de Pós-Graduação em Direito, Florianópolis, 2009A partir da mais atual teoria do direito, estuda-se uma das possibilidades teóricas que foram rechaçadas pela tradição jurídica que constitui e consagra o direito contemporâneo e seus usos canônicos. Busca-se constituir uma possibilidade teórica de, partindo da subjetividade e de suas atuais relações com o direito, trabalhar os planos de organização do direito como norma, processo, interpretação e decisão, a fim de evidenciar de que modo todos esses planos de organização do direito restam por desaguar, atualmente, em um espaço teórico redutível ao totalitarismo do mesmo, nos horizontes biopolíticos: a norma disciplinar e a decisão soberana; a exceção tornada regra, universal, ponto de inflexão do plano de consistência do direito em direção a objetos puramente atuais, a novas transcendências. Trata-se, também, de pensar o direito desde uma filosofia de ruptura que, ativamente, vem cindir o mesmo que faz fronteiras com esse plano de organização, criando o espaço filosófico-político para a desobturação de uma potência diferencial e para a criação do novo no jurídico; igualmente, objetiva-se pensar as possibilidades subjetivas de constituição desse espaço de ruptura que se inaugura entre subjetividade e direito e, a partir disso, conceber a condição de possibilidade para a criação do novo no jurídico, de um novo direito. A maneira pela qual isso será operado consiste em um trabalho de confinamento, recuperação e constituição das virtualidades que não foram proscritas pela redução da vida à vida nua, pelas paradoxais relações entre poder e vida e entre direito e subjetividade. Virtuais que, recuperados prudentemente, à maneira de uma arte, serão postos em jogo e potenciados em experiências de si, de constituição de dobras subjetivas capazes de restituir ao si o uso de suas virtualidades e singularidades. Essas experiências de constituição de um si seguem uma linha comum presente no pensamento dos últimos filósofos da imanência, tratando-se de pesquisar, em Friedrich Wilhelm Nietzsche, a potência e a estética de si na formulação da vida como obra de arte; em Michel Foucault, buscar o cuidado de si na constituição e na ética de si mesmo; em Deleuze, constituir uma filosofia da vida como imanente a si mesma: uma filosofia do reencantamento do real, das virtualidades, dos acontecimentos, singularidades, e resistências, e de um pensamento que é também uma máquina de guerra; por fim, uma saída estética para constituir os primeiros delineamentos de uma filosofia jurídica de imanência; trata-se de estudar, com fundamento em Gilles Deleuze, a linguagem como experiência: o problema da criação dos conceitos e da expressão em filosofia, buscando um espaço teórico para a pesquisa dos planos de consistência dessa nova matriz teórica cuja elaboração apenas se inicia.À partir de la plus actual théorie du droit, nous avons étudié une des possibilités théoriques qui ont été rejetés par la tradition juridique qui a constitué et consacreé le droit contemporain et ses usages canoniques. Dès la subjectivité et ses actuelles rapports avec le droit, nous voulons constituer une possibilité théorique d'opérer avec les plans d'organisation du droit comme norme, processus, interpretation et décision, pour mettre en évidence la manière par laquelle ces plans d'organisation du droit retombent, actuellement, dans un'espace théorique réductible au totalitarisme de la même dans les horizons biopolitiques : la discipline et la décision souveraine ; l'exception devient la régle, universelle, point d'inflexion du juridique à des objets purement actuels, à nouvelles transcendences. Il s'agit aussi de penser le droit à partir d'une philosophie de rupture qui, activement, vient diviser le même qui faire frontières face au plan d'organisation, de manière à créer l'espace philosophico-politique pour libérer une puissance différentielle - créer le nouveau dans le juridique; également, nous visons à penser les possibilités subjectives de constituer cet espace de rupture qui est ouvert entre subjectivité et droit et, d'après ça, concevoir les conditions de possibilité pour la création du nouveau dans le droit, d'un nouveau droit. Cela serait fait par une travail de confinement, récupération et constituition des virtuallités qui ne sont pas interdits par la réduction de la vie à la vie nue, par les rapports paradoxaux entre pouvoir et vie, et entre droit et subjectivité. Virtuelles qui, recouvrés prudemment, à façon d'une art, seront mettre en jeu et renforceés dans expériences de soi, de constituition de plies subjectives capables de restaurer au soi l'usage de ses virtuallités et singularités. Ces expériences de constituition d'un soi suivent une ligne comun présent dans la penseé des derniers philosophes de l'immanence ; il s'agit de rechercer, dans la philosophie de Friedrich Nietzsche, la puissance et l'esthétique de soi dans la formulation d'une vie comme ouvre d'art ; à propos de Michel Foucault, il s'agit de chercher le souci de soi en faveur de la constituition e de l'éthique de soi-même ; chez Deleuze, constituer une philosophie de la vie comme immanent uniquement à soi-même : une philosophie du reenchantment du reél, des virtuallités, des événements, singularités et résistences, et d'une pensée qui est, bien aussi, une machine de guerre; en fin, une sortie esthétique pour constituer les prémiers dessins d'une philosophie juridique de l'immanence ; il s'agit d'étudier, à partir de Gilles Deleuze, le langage comme expérience: le problème de la création des concepts et de l'expréssion a propos de la philosophie, en recherche d'un espace théorique pour constituer les plans de consistence de cette nouvelle matrice théorique dont élaboration, ne fait que commencer

    Le Van Gogh de Heidegger et le Velazquez de Foucault. Une reflexion sur deux erreurs philosophiques

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    La fausse interprétation d’un tableau peut-elle créer de véritables concepts philosophiques ? En raison de qui ou de quoi l’erreur est-elle l’origine de la vie ? Ces questions constituent l’entrée, au sens deleuzien, pour pouvoir aborder deux célèbres cas de fausses interprétations philosophiques : l’interprétation faite par Martin Heidegger de Une paire de chaussures (1887) de Vincent Van Gogh et l’interprétation de Les Ménines (1656) de Diego Velázquez faite par Michel Foucault. Ces deux célèbres cas seront mis en perspective à l’aide de la pensée de Gilles Deleuze et Felix Guattari afin de répondre aux questions posées.Can a false interpretation of a picture, create a real philosophical concept? How can mistake can be considered the beginnings of life? These questions constitute the entrance, in a deleuzian sense, to examine two famous wrong interpretations of artworks on the part of philosophers: through Gilles Deleuze and Felix Guattari’s concepts it became possible to re-understand and re-value the wrong interpretation made by Martin Heidegger concerning A pair of Boots (1887) a painting by Vincent Van Gogh, and the wrong reading made by Michel Foucault concerning Las Meninas (1656) a painting by Diego Velázquez
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