12 research outputs found

    Il simbolo del castello. Limiti, pregi e contributo possibile per l’antropologia teologica

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    Una delle immagini più importanti nelle opere di Teresa d’Ávila, il castello come simbolo del mondo interiore, è il punto di partenza per manifestare un contributo possibile per l’antropologia teologica odierna. A partire dalla questione delle origini del simbolo teresiano, si tratterà di come l’antropologia teologica possa essere arricchita dall’esperienza dell’interiorità e della relazionalità. Si approfondisce in tre passi lo sfondo biblico del simbolo, i suoi limiti e i suoi pregi per pensare la relazione con il Dio Trinità e infine si propone un ripensamento della chiave dialogica con l’interpretazione di Edith Stein. In conclusione viene stabilito un collegamento con l’antropologia teologica come viene concepita oggi

    La place d’Antonio Orbe dans les études sur la littérature gnostique et apocryphe

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    Cet article présente l’exceptionnelle contribution d’Antonio Orbe aux recherches gnostiques, spécialement valentiniennes, avec une attention particulière attribuée aux cinq volumes de son œuvre maîtresse, les Estudios Valentinianos. Pendant plus de quarante ans, Orbe a mené une analyse rigoureuse des sources hérésiologiques, grecques, latines et coptes, de manière à éclairer la théologie et l’exégèse gnostiques.Mots-clés: Orbe, gnose valentinienne, sources des études gnostiquesThis paper presents the unique contribution of Antiono Orbe’s to the Gnostic, and especially Valentinian, research, with a particular attention given to the five volumes of his master-piece, the Estudios alentinianos. Over more than forty years, Orbe conducted a rigorous analysis of the Gnostic and heresiological sources, Greek, Latin and Coptic, in order to illustrate the Gnostic theology and exegesis.Keywords: Orbe, Valentinian Gnosis, source documents for Gnostic studie

    O paradoxo do desejo de Deus no pensamento de Henri de Lubac

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    1. O paradoxo do homem e do seu desejo na obra Sobrenatural2. O «paradoxo cristão do homem»3. A novidade cristã e o paradoxo desconhecido4. Os paradoxos da fé5. Aspectos paradoxais do humanoConclusã

    Redécouvrir le dynamisme relationnel de la notion théo-anthropologique hébraïque rûah : développement d'une spiritualité pour un monde à bout de souffle

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    Dépression, épuisement professionnel, violence, suicide... Il semble que notre monde s'essouffle. Pourtant, nous observons dans tout le Québec une résurgence de la quête spirituelle, mais en même temps, cette quête spirituelle semble ne plus vouloir s'attacher à ses racines judéo-chrétiennes: voilà les observations qui nous ont poussés à entreprendre ce mémoire de maîtrise en théologie. Qui suis-je? Une question qui traverse, tôt ou tard, tout être humain. Mais qu'est-ce qui, en l'être humain, est à l'origine de cette disposition à la quête de sens? Un retour aux catégories anthropologiques bâsâr, nèphésh et rûa h[barbelow] , proposées à l'intérieur de la Bible hébraïque, nous mettra sur une piste capable de parler de notre propension à la quête de sens, au spirituel. Nous avons choisi, ici, de nous inspirer des conceptions homme/femme (anthropologie) et Dieu (théologie), découvertes dans le Psautier, afin de mettre en lumière une spiritualité pour un monde à bout de souffle

    Faire-valoir. (essai de reconstruction d'un dispositif d'évaluation stoïcien)

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    Cette recherche se propose d'analyser ce que nous appelons un dispositif d'évaluation stoïcien . Par dispositif nous faisons référence à un ensemble d'éléments qui interagissent entre eux d'une certaine manière, qui répondent à un enjeu et qui entrent en relation et en concurrence avec d'autres formations similaires ou pas. Parler de dispositif d'évaluation renvoie aussi bien à des processus psychiques, qu'aux éventuels critères auxquels satisfait ou doit satisfaire ce processus une certaine distribution de la valeur à l'enjeu qui lui est assigné et aux éventuels effets collatéraux. Valeur et jugement de valeur ne sont que les éléments d'un ensemble qui les englobe et se caractérise par les modalités de leur articulation. Reconstruire un dispositif d'évaluation stoïcien a pour enjeu de rendre compte de la manière dont les stoïciens conçoivent la discrimination naturelle de son environnement par le vivant humain et la portée de ce processus. Et par naturelle , on comprendra optimale et correcte et non pas factuelle. Le dispositif d'évaluation doit en effet être compris comme l'expression du développement naturel, c'est à dire optimal et non pas effectif, de la pratique d'évaluation telle que les stoïciens la conçoivent, ce qui implique de ne pas confondre naturel et habituel, naturel et effectif. On voit d'emblée que la possibilité d'un dysfonctionnement n'est pas exclue. Réciproquement, le dispositif d'évaluation émerge au sens strict dans la reformulation prescriptive d'une pratique d'évaluation naturelle, c'est-à-dire optimale.This research intends to analyse what we call a " Stoic device of evaluation ". By "device" we make reference to a set of elements which interact between themselves in a certain way, which answer a stake and which have relations and compete with the other similar formations or not. To talk about " device of evaluation " refers to psychic processes, as well as to possible criteria which this process satisfies or has to satisfy a certain distribution of the value to the stake which is assigned to him and to the possible collateral effects. Value and value judgment are only the elements of a set it includes them and is characterized by the modalities of their articulation. To reconstruct a " Stoic device of evaluation " has for stake to report the way the Stoics conceive the "natural" discrimination of its environment by human being and the impact of this process. And by "natural", we shall understand "optimal " and " correct" and not actual. The device of evaluation must be indeed included as the expression of the natural, that is optimal development of the practice of evaluation such as the Stoics conceive it, what involves not to confuse natural and usual, natural and actual. We see at once that the possibility of a dysfunction is not excluded. Mutually, the " device of evaluation " emerge in the strict sense in the prescriptive reformulation of a practice of natural, that is optimal evaluation.SAVOIE-SCD - Bib.électronique (730659901) / SudocGRENOBLE1/INP-Bib.électronique (384210012) / SudocGRENOBLE2/3-Bib.électronique (384219901) / SudocSudocFranceF

    L'esprit, incarnateur du salut : lecture sotériologique et pneumatologique de l'oeuvre de sainte Thérèse d'Avila

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    Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2013-2014.Cerner l’action de l’Esprit en œuvre de salut est une tâche délicate. Une voie d’accès possible est le passage par l’enseignement, entre doctrine et expérience, d’un auteur spirituel, touché par l’Esprit Saint. Ce sera ici sainte Thérèse d’Avila (1515-1582), une grande mystique et fondatrice espagnole. Docteur de l’Église, Thérèse d’Avila (Teresa de Jesús) est connue principalement comme maître d’oraison. Écrivaine, son œuvre littéraire est abondante et marquée du sceau de l’expérience, du souci de sa transmission et d’un désir du salut d’autrui. Réformatrice, elle fonde le premier carmel suivant la règle primitive, San José, puis se lance dans une série de fondations. Dans un premier temps, l’enracinement de cette recherche sotériologique et pneumatologique est celui d’un acte de lecture. L’analyse de deux récits principaux du livre de la Vie (Vida), relatant d’une part le moment charnière dans l’existence de Thérèse où elle reçoit l’inspiration de fonder le monastère de San José et mène à bien ce projet (Vida, chapitres 32 à 36), puis une série de visions qui dessinent un itinéraire de salut (Vida, chapitre 38), permet d’identifier les « lieux » du salut et le caractère dynamique qui s’y fait jour. Dans un deuxième temps, par une traversée de l’ensemble du corpus thérésien, les éléments glanés en des textes circonscrits sont redéployés systématiquement autour de la question de l’Esprit, puis du salut. Se déploie alors un mouvement pneumatologique de salut, centré sur la notion de deshacer (kénose) auquel correspond en l’être humain une dynamique centrée, elle, sur l’incarnation. Le salut s’y présente ultimement comme inhabitation trinitaire. Dans un troisième temps, une synthèse finale ressaisit la proposition thérésienne d’un salut incarnationnel, trinitairement pneumatologique, et anthropologique en en déployant la cohérence interne, l’enracinement biblique et quelques ramifications théologiques contemporaines. En cette dynamique, l’Esprit se révèle pleinement comme l’Incarnateur du salut.To pinpoint the role of the Holy Spirit in the process of salvation is a delicate task. A potential access point is the teaching—both the doctrine and the experience—of a spiritual author, someone touched by the Spirit. Thus, we selected St. Teresa of Avila (1515-1582) for our research, the great Spanish mystic and foundress. A Doctor of the Church, Teresa of Avila (Teresa de Jesús) is known primarily as a master of prayer. As a writer, her work is prolific and marked by the seal of experience, an interest in its transmission, and a desire for the salvation of humankind. As a Reformer, she founded the first Carmelite monastery—called San José—which followed the primitive Rule, before establishing a series of new monasteries. The first part of this research in soteriology and pneumatology is a close reading of chosen texts. The analysis of two essential narratives of the Autobiography (Vida) identifies the « places » of salvation and reveals its dynamic nature. The first narrative pertains to the pivotal moment in the life of Teresa—the moment when she received the inspiration to establish the monastery of San José and then moved to carry out this project (Vida, chapters 32-36)—, and the second narrative depicts a series of visions that sketch the road of salvation (Vida, chapter 38). In the second part, the elements gleaned from these selected texts are systematically reorganized and developed for specific pneumatological and soteriological issues, with additions from the Complete Works of Teresa. A pneumatological movement of salvation thereby unfolds around the notion of deshacer (kenosis) that corresponds, in anthropological terms, to a movement revolving around the incarnation. Salvation, for Teresa, is ultimately understood as a Trinitarian indwelling (in the human being). In the third part, a final summary will pull together the Teresian proposal for an understanding of salvation: it will show that Teresian salvation is incarnational, pneumatological and anthropological by exploring its internal coherence, its biblical roots and its contemporary theological ramifications. Within these dynamics, the Spirit is fully revealed as the one who incarnates salvation

    La doctrine de la grâce irrésistible chez Jean Calvin

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    Ce mémoire entend démontrer que la doctrine de la grâce irrésistible se retrouve chez Calvin lui-même. Pour comprendre la portée de cette doctrine, nous commencerons par situer Calvin et son œuvre. L'étude de la doctrine elle-même nous fera voir d'une part que Calvin enseigna l'asservissement au mal de la volonté humaine irrégénérée. L'homme est ainsi dans l'incapacité de se tourner de lui-même vers Dieu pour son salut. L'étude nous montrera d'autre part que Calvin enseigna, de manière correspondante, que la grâce salvifique est irrésistible pour les élus. Cette doctrine trouve sa cohérence dans un univers théologique particulier. Nous observerons d'abord le champ lexical privilégié par Calvin. Nous verrons ensuite que l'irrésistibilité de la grâce, sous son aspect thélématique, concerne principalement la régénération secrète, l'appel intérieur ainsi que l'attraction intérieure. La place de cette doctrine chez Calvin est étudiée finalement sur les plans diachroniques, synchroniques et apologétiques

    Dignité des patients cérébrolésés réanimés par ventilation non thérapeutique pour le besoin d'autrui. Réflexion éthique théologique à l'aide de la Théorie de la reconnaissance

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    À partir des années 1950, la ventilation mécanique a été utilisée dans les soins comme moyen d'assistance respiratoire, notamment lors de l'épidémie de poliomyélite. Grâce à la ventilation, certains patients voués à la mort sont réanimés et maintenus en vie par cette technique. À partir des années 1960, grâce au progrès de l'immunologie, de la thérapie antirejet et de la chirurgie, la ventilation mécanique est utilisée comme support d'assistance respiratoire dans le cadre de la transplantation d'organes. À partir des années 1990, elle sera utilisée pour minimiser la dégradation des organes en attente de prélèvement de patients donneurs. Les patients cérébrolésés dont la mort est imminente, ainsi que des patients en état de mort cérébrale, sont des candidats à cette pratique. Cette nouvelle technique, nommée « ventilation non thérapeutique » accorde, non seulement la préservation des organes, mais permet à l'équipe médicale de planifier, d'organiser les opérations de prélèvement et de transplantation. En outre, elle contribue à maintenir une respiration artificielle à une femme enceinte cérébrolésée grave jusqu'au terme de sa grossesse. Si l'évolution de cette technique de ventilation artificielle a offert de nouvelles possibilités, elle suscite de nouvelles interrogations éthiques. Bien que certains donneurs puissent donner un consentement éclairé, garant de l'autonomie, le fait de réanimer les patients pour les besoins d'autrui suscite des questionnements. De plus, dans le cas des patients cérébrolésés, l'absence de directive anticipée pose un problème. La question se pose : n'y a-t-il pas un risque de réifier l'être humain, le considérer comme un objet ? À cela s'ajoute la question du respect de la dignité de ces patients : le fait de les réanimer pour le besoin d'autrui respecte-t-il la dignité de la personne ? Bien que ces interrogations aient été abondantes à partir des années 1960, la littérature démontre qu'il n'y a que peu d'intérêt dans l'analyse de la ventilation artificielle comme moyen technique et comme objet de recherche. Pourtant le constat est clair, depuis l'usage clinique de la ventilation artificielle, l'émergence de cas cliniques inédits, situés entre la vie est observée. Ces situations engendrent des dilemmes éthiques. La question se pose donc: comment cette technique de ventilation est-elle arrivée à franchir le stade de l'usage non-thérapeutique ? Un survol de l'évolution du souffle antique vers la ventilation mécanique nous montre que le souffle a perdu sa charge religieuse et divine au cours des siècles. Le souffle contemporain est réduit à une notion purement physiologique d'échange gazeux. Il n'est plus un indicateur de vie, dont l'absence évoque la mort. Il est substituable par une machine telle que la ventilation mécanique. De plus, il y a un paradoxe. La présence de souffle ou de respiration naturelle était jadis garant et signe de vie. Désormais, un patient déclaré en état de mort cérébrale continue à respirer grâce à la ventilation artificielle, mais n'est plus considéré en vie. La mort devient un évènement technicisé, maitrisable, dépendant du statut du cerveau. Cela pourrait être expliqué par le fait que le souffle antique, l'âme sont intériorisés au cours des siècles pour transmigrer dans le cerveau. Pour mieux clarifier les processus d'évolution et de transformation de la technique en lien avec les patients cérébrolésés, nous faisons appel à différentes théories. Le cadre théorique développé par le théologien et historien Jacques Ellul nous a permis de comprendre la progression, la finalité et l'évolution de la ventilation artificielle dans le temps. En outre, grâce à la mobilisation de théories sociales, autour de la déshumanisation de Nick Haslam, il nous est possible d'apporter un nouvel éclairage sur les critères et les situations qui conduisent à considérer les patients comme des êtres non-humains ou comme des objets. La théorie de la reconnaissance d'Axel Honneth nous a servi à discerner non seulement le contexte d'évolution de la technique, mais également de comprendre pourquoi les patients cérébrolésés peuvent être réifiés, instrumentalisés pour le besoin d'autrui. À partir des axes de réflexion issus de la théorie de la reconnaissance et des constats, nous proposons une réflexion éthique théologique autour des trois formes de reconnaissance, à savoir l'amour, le droit et la solidarité. La théologie, par ses réserves de traditions et d'histoire, nous apporte un nouvel éclairage sur la condition particulière des patients cérébrolésés et apporte des balises pour contrer les processus potentiels de déshumanisation et de réification.Since the 1950s, mechanical ventilation has been used in health care as a means of respiratory assistance, particularly during the polio epidemic. Thanks to ventilation, some patients destined to die were resuscitated and kept alive by this technique. From the 1960s onwards, thanks to advances in immunology, anti-rejection therapy and surgery, mechanical ventilation was used as a means of respiratory assistance in the context of organ transplantation. From the 1990s onwards, it will be used to minimize the degradation of organs awaiting harvesting from donor patients. Brain damaged patients whose death is imminent, as well as brain dead patients, have been candidates for this practice. This new technique, called "non-therapeutic ventilation", not only preserves the organs, but also allows the medical team to plan and organize the removal and transplantation operations. In addition, it helps maintain artificial respiration for a pregnant woman with severe brain injury until the end of her pregnancy. If this technique of artificial ventilation has evolved to offer new possibilities, nonetheless it raises new ethical questions. Although some donors can give informed consent, thus guaranteeing autonomy, the fact of resuscitating patients for the needs of others raises questions. In addition, in the case of brain-dead patients, the absence of an advanced directive poses a problem. The question that arises is whether there is not a risk of reifying the human being, of considering him as an object. In addition, there is the question of respect for the dignity of these patients. Does resuscitating them for the needs of others respect the dignity of the person? Although these types of questions have been abundant since the 1960s, the literature shows that there is little interest in the analysis of artificial ventilation as a technical means and as an object of research. However, since the clinical use of artificial ventilation, the emergence of new clinical cases, situated between life and death, has been clearly observed. These situations generate ethical dilemmas. The question arises: how does this ventilation technique contribute to crossing the line of non-therapeutic use? An overview of the evolution from the "ancient breath" to mechanical ventilation shows us that breath has lost its religious and divine charge over the centuries. Contemporary breath is reduced to a purely physiological notion of gas exchange. It is no longer an indicator of life, of which absence evokes death. It can be substituted by a machine such as mechanical ventilation. There is, however, a paradox. The presence of breath or natural breathing was once a guarantee and sign of life. Now, a patient declared brain dead continues to breathe thanks to artificial ventilation but is no longer considered alive. Death becomes a technical event, controllable, dependent on the status of the brain. This could be explained by the fact that the "ancient breath", the soul, has been internalized over the centuries to eventually transmigrate into the brain. To better clarify the processes of evolution and transformation of this technique in relation to brain injury patients, we appeal to different theories. The theoretical framework developed by the theologian and historian Jacques Ellul has allowed us to understand the progression, the evolution and the finality of artificial ventilation over time. Moreover, thanks to Nick Haslam and his mobilization of social theories regarding dehumanization, it is possible for us to shed new light on the criteria and on situations that lead to considering patients as non-human beings or as objects. Axel Honneth's theory of recognition has helped us to appreciate not only the context of the evolution of technology, but also to understand why brain injury patients can be reified, and instrumentalized for the needs of others. Based on the lines of thought derived from the theory of recognition and its findings, we propose a theological ethical reflection around the three forms of recognition, namely love, right and solidarity. Theology, with its reserves of tradition and history, sheds new light on the particular condition of brain injury patients and provides guidelines to counteract the potential processes of dehumanization and reification
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