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    Évaluation du succès de reproduction chez le goéland à bec cerclé de la colonie de l'île Deslauriers

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    La problématique des espèces du genre Larus en milieu urbain et périurbain est un fait d'actualité présent autant sur le continent américain qu'européen. Le Goéland à bec cerclé (Larus delawarensis) a connu une explosion démographique dans les années 80 qui le classe comme l'espèce de laridés la plus abondante en Amérique du nord. Le manque d'information sur sa dynamique de population dans le sud du Québec rend impossible la modélisation de la population ce qui nuit à la prise de décisions de la part des gestionnaires. Une étude de la reproduction de l'espèce sur la colonie de l'île Deslauriers, la plus grosse au Québec, a permis de combler une partie du manque d'informations. Notre premier objectif était de déterminer la chronologie de nidification, le succès de reproduction ainsi que la croissance des juvéniles avant leur envol à l'aide de la méthode des visites multiples à l'intérieur de 6 enclos déployés sur la colonie. Nous avons comparé nos résultats de manière à évaluer les différences interannuelles, les différences entre les sections de l'île ou selon le type de couvert de végétation. Notre deuxième objectif visait à comparer certains de nos résultats avec ceux trouvés au début des années 1980 sur la même colonie afin de regarder s'il existait des différences en fonction de l'évolution de la taille de la population dans le sud du Québec. La chronologie de reproduction diffère entre les années et est expliquée par les aléas du climat ainsi qu'à la disponibilité de la nourriture. La différence que nous avons observée entre les sections est simplement due au fait que les jeunes oiseaux s'installent généralement à la périphérie de la colonie et sont prêts plus tard à la reproduction. Nos résultats de succès de reproduction montrent que la production de jeunes (1,3 et 0,9 jeunes par couple pour 2010 et 2011 respectivement) est plus faible que dans les années 1980 (1,7 jeunes par couple). Cela est probablement dû à la disponibilité de nourriture qui a diminué durant l'élevage des jeunes en raison des nombreuses mesures d'effarouchement et de limitation d'accès à la nourriture dans les lieux d'enfouissement techniques (LET). Nos résultats permettent de combler le manque d'information sur la reproduction de cette espèce dans le sud du Québec et pourront être utilisés à des fins de modélisation de la population lorsque les paramètres de survie, d'émigration et d'immigration auront été déterminés. Enfin, même si la légère baisse des effectifs peut paraître alarmante, il est fort probable que la population s'ajustera à la capacité de support du milieu naturel et des milieux agricoles.\ud ______________________________________________________________________________ \ud MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Modélisation de population, Goélands à bec cerclé, succès reproducteur

    Nidifications d'oiseaux de mer en Guyane

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    Première nidification réussie du Flamant rose Phoenicopterus roseus dans la vallée de l’Oued Righ (Sahara algérien)

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    Après une première tentative échouée en 2009, le Flamant rose a réussi sa reproduction en 2010-2011 dans le Chott Merouane, situé dans le nord–est du Sahara algérien. Cette colonie est installée sur un vaste lac saumâtre situé à une altitude de 41m en dessous du niveau de la Méditerranée. Elle présente notamment la caractéristique d’être construite directement dans l’eau et non pas sur un îlot. Cette colonie est l’une des six découvertes en Algérie depuis 2003. Par son importance (2954 nids en 2011), elle est la deuxième d’Algérie et d’Afrique du nord. Les colonies algériennes accueillent actuellement 12.5% (le huitième) de l’effectif de la métapopulation méditerranéenne de l’espèce. Elles sont notamment menacées en premier lieu par des risques d’assèchement accrus en raison du changement climatique et du développement anarchique de l’agriculture (vergers de dattiers et d’oliviers en particulier).Mots clés: Flamant rose - Phoenicopterus roseus - Reproduction - Zone humide - Chott Merouane - Algérie The Greater Flamingo carried out a successful breeding in Chott Merouane in 2010-2011 after its first failure in 2009. Situated in Northeast Algerian Sahara at 41 m below sea level, this colony is set in a vast brackish Lake. It presents an important feature of being set directly on the water without an apparent islet. This colony is among the six Algerian ones that have yet been discovered since 2003. Considering its size (2.954 nests in 2011), it can be ranked as the second largest colony in Algeria as well as North Africa. Algerian colonies currently host approximately 12.5% (1/8) of the Mediterranean metapopulation size of the Greater Flamingo. These colonies are threatened not only by severe dryness risks due to global climate change but also by an uncontrolled agricultural development (date palm and olive orchards).Keyswords: Greater Flamingo, Phoenicopterus roseus - Breeding, Wetland - Chott Merouane - Algeri

    Breeding biology of pond heron in Kerala, South India

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    Regular intensive investigations to locate nesting colonies were carried out early monsoon of 1999 up to 2002. For detailed study a few breeding colonies were selected. The nesting trees, nest characteristics, eggs characteristics, incubation, hatching and hatchlings were investigated.

Altogether 17 plant species were used for nesting. Nest materials were collected from 24 plant species for building nest. The mean maximum size of the nest material used was 29.05 cm and the mean minimum size was 13.46 cm. The clutch size varied from 2-5 and clutches of three were very common. The maximum and minimum length and breadth of eggs were 48.0 x 32.0 and 33.3 x 24.1 respectively. The weight of eggs varied between 17.8 and 11.2 gm. Both sexes take part in incubation that extended for 18-24 days. Hatching success reached 82%. Their food consisted mainly of fishes and both parents took part in feeding the nestlings
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