176 research outputs found
Simple things matter! : how reassurance and pain management strategies can improve outcomes in physiotherapy : a case report
Abstract : Psychological barriers to rehabilitation are generally seen as preexisting patient traits that clinicians are asked to evaluate and modify. In the present case report, we provide evidence that these barriers can also be involuntarily created or perpetuated by the clinician himself when too much attention is placed on physical abnormalities. Without discarding the need to treat the presumed biological source of pain, these observations remind rehabilitation professionals about the importance of displaying a confident and reassuring attitude towards pain patients in order to reduce anxiety, promote physical activity and reinforce self-management strategies
Aging Independently of the Hormonal Status Changes Pain Responses in Young Postmenopausal Women
Both aging and hormonal status have an effect on pain perception. The goal of this study was to isolate as much as possible the effect of aging in postmenopausal women. Thirty-two women with regular menstrual cycles (RMW) and 18 postmenopausal women (PMW) underwent a 2-minute cold pressor test (CPT) to activate DNIC with a series of tonic heat pain stimulations with a contact thermode to assess ascending pain pathways. We found that this procedure induced much less pain during the first 15 seconds of stimulation the PMW group (P = 0.03), while the mean thermode pain ratings, pain tolerance, pain threshold, and DNIC analgesia were similar for both groups (P > 0.05). The absence of the peak pain in the PMW was probably due to reduced function of the myelinated Aδ fibers that naturally occurs with age
Le rôle des hormones sexuelles dans la douleur chez des femmes saines
La littérature scientifique démontre clairement que les femmes perçoivent davantage de douleur que les hommes que la douleur soit clinique ou expérimentale. De plus, les femmes diffèrent des hommes quant aux réactions autonomiques à la douleur. Cependant, les mécanismes exacts engendrant ces différences restent méconnus. Plusieurs mécanismes peuvent expliquer ces différences, mais ce sont les hormones sexuelles (HS), qui selon plusieurs auteurs, joueraient un rôle de premier plan. L'objectif principal de ce projet était donc de vérifier si les HS affectent la perception de la douleur expérimentale (mécanismes excitateurs) et les mécanismes endogènes de contrôles de la douleur (les contrôles inhibiteurs diffus nociceptifs - CIDN) chez des femmes saines. Dans un deuxième temps, nous voulions également déterminer si la réactivité du système nerveux autonome à la douleur est influencée par les HS. Méthodologie. 32 femmes ayant un cycle menstruel régulier (RMW) ont été rencontrées à trois reprises au cours de leur cycle menstruel (CM), soit entre les jours 1-3, les jours 12-14 et les jours 19-23. Aussi, 20 femmes ménopausées (PMW) ont été rencontrées à une fois. À chaque rencontre, celles-ci ont reçu les mêmes procédures douloureuses qui consistaient en deux applications d'une douleur thermique (thermode) à l'avant-bras durant deux minutes (à une température engendrant une douleur de 50/100), séparées par une immersion douloureuse du bras opposé dans l'eau froide (12[degrés]C). Le test d'immersion nous a permis de déclencher les CIDN (mécanisme analgésique endogène) et de mesurer la perception d'un différent type de douleur tonique. La perception de la douleur a été mesurée avec une échelle visuelle analogue afin de mesurer les seuils de douleur et de tolérance, et la [sic] l'intensité moyenne de la douleur. L'efficacité analgésique des CIDN a été quantifiée en calculant la différence entre la douleur thermique avant et après l'immersion. Les niveaux plasmatiques d'HS ont été obtenus lors de chaque visite. Un électrocardiogramme nous a permis d'obtenir la fréquence cardiaque pendant le test d'immersion où nous avons mesuré la réactivité autonomique par le biais de l'analyse de la variabilité cardiaque. Résultats. Aucune différence ne fut observée pour les seuils de douleur et de tolérance ainsi que pour la perception de la douleur durant le test d'immersion et le test de douleur thermique lors des trois visites (p>0.05). Cependant, nous avons observé que l'efficacité analgésique des CIDN (analgésie endogène) était significativement plus forte lors de la phase ovulatoire, comparativement aux phases menstruelle et lutéale (p=0.04). Chez les PMW, l'efficacité des CIDN est comparable aux RMW durant leur phase menstruelle, mais le pic de douleur normalement observé durant le test de la thermode était absent. Finalement, nous n'avons pas observé de différence dans la réactivité autonomique à la douleur au cours des trois phases du cycle menstruel. Conclusion. Les résultats démontrent donc une implication certaine des HS (via le CM) dans la perception de la douleur, mais seulement au niveau des mécanismes inhibiteurs de la douleur (CIDN), ce qu'aucune étude n'avait examiné auparavant. Cette modulation de l'efficacité des CIDN au cours du cycle menstruel pourrait donc fournir une explication partielle des différences hommes/femmes dans la douleur. Finalement, nous avons noté que le CM ne semble pas affecter les mécanismes excitateurs de douleur ainsi que la réactivité autonomique à la douleur
L'utilisation de la fréquence cardiaque dans l'évaluation de la douleur chez des personnes saines et lombalgiques
Parmi les problèmes douloureux, la lombalgie est la 2e cause motivant les gens à consulter un professionnel de la santé et représente donc une problématique importante en réadaptation. L'évaluation de la douleur associée à la lombalgie nécessite une attention particulière. Comme la douleur est subjective, certains cliniciens utilisent la fréquence cardiaque (FC) comme mesure objective connexe de la douleur. Cette utilisation est basée sur la prémisse qu'au fur et à mesure qu'un patient rapporte de plus en plus de douleur, sa FC devrait augmenter. Lors de notre étude préliminaire, nous avons démontré l'existence d'un lien entre la douleur de type expérimentale et la FC. Cependant, nous avons identifié des différences importantes entre les hommes et les femmes: seules les données des hommes présentent une bonne corrélation entre l'intensité de la douleur et la FC. La pertinence de cette étude découle du fait que la FC est présentement utilisé en clinique même si elle ne consiste pas nécessairement en une méthode objective. De plus, la littérature ne supporte pas entièrement son utilisation clinique car peu d'études appuient le lien entre la douleur et la FC. L'objectif principal de cette étude est donc d'étudier la réponse cardiaque à la douleur clinique et également à la douleur expérimentale chez une population de lombalgiques en utilisant un modèle intra-sujets. De plus, nous voulons examiner la corrélation entre les réponses physiologiques à la douleur clinique et à la douleur expérimentale chez ces mêmes sujets. Une brève douleur clinique produit une augmentation significative de la FC, ce qui est comparable aux résultats obtenus lors de notre projet pilote en utilisant une douleur expérimentale tonique. Toutefois, les différences observées au niveau des réponses physiologiques à la douleur entre les hommes et les femmes incitent à la prudence lors de l'interprétation des résultats en clinique. L'utilisation actuelle de la FC comme mesure accessoire de la douleur en clinique semble seulement être plus pertinente chez les hommes."--résumé abrégé par UMI
The effect of conditioning stimulus intensity on conditioned pain modulation (CPM) hypoalgesia
Contexte: L’ampleur et la durée de la modulation de la douleur conditionnée (MDC) dépendent probablement de la nature et de l’intensité du stimulus de conditionnement.
Objectifs: Le but de cette étude était de mesurer l’effet de l’intensité du stimulus de conditionnement sur la durée de l’hypoalgésie par MDC.
Méthodes: Dans cette étude en simple aveugle, non randomisée, à mesures répétées, nous avons évalué l’hypoalgésie par MDC chez 20 participants en bonne santé à la suite de tests au froid à 7 ° C et 12 ° C. Le stimulus du test, une stimulation thermique de 60 secondes, a été administré avant le test au froid et immédiatement après, puis à nouveau à des intervalles de cinq minutes jusqu’à ce que les scores de douleur des participants reviennent aux niveaux antérieurs au stimulus de conditionnement.
Deux seuils d’hypoalgésie ont été utilisés pour établir le retour au niveau antérieur au stimulus de conditionnement : à l’intérieur de - 10 / 100 de la situation de départ et à l’intérieur de - 20 / 100 de la situation de départ.
Résultats: L’hypoalgésie par MDC, définie comme une réduction des niveaux de douleur > 10 / 100, n’a pas duré plus longtemps après le test au froid plus intense de 7 ° C que le test au froid de 12 ° C (32 minutes comparativement à 20 minutes, respectivement ; P = 0,06) ; des résultats similaires ont été obtenus lorsque l’hypoalgésie par MDC était définie comme une réduction des niveaux de douleur > 20 / 100 (16 minutes après le test au froid à 7 ° C comparativement à 9 minutes après le test au froid à 12 ° C ; P = 0,33).
La durée de l’hypoalgésie par MDC était significativement plus longue lorsque le seuil 10 / 100 était utilisé comparativement au seuil 20 / 100, quelle que soit la température du test au froid (P = 0,008 pour le test au froid à 12 ° C ; P < 0,001 pour le test au froid à 7 ° C).
Conclusions: Le stimulus de conditionnement plus intense n’a pas induit d’hypoalgésie par MDC de plus longue durée comparativement au stimulus de conditionnement moins intense. Le choix du seuil pour ce qui constitue une hypoalgésie par MDC a eu un effet significatif sur les résultats.Abstract : Background: The magnitude and duration of conditioned pain modulation (CPM) likely depends on the nature and intensity of the conditioning stimulus (CS). Aims: The aim of this study was to measure the effect of CS intensity on the duration of CPM hypoalgesia. Methods: In this single-blind, nonrandomized, repeated measures study, we assessed CPM hypoalgesia in 20 healthy participants following cold pressor tests (CPT) at 7°C and 12°C. The test stimulus, a 60-s heat stimulation, was administered before the CPT and immediately after, and again at 5-min intervals until participants’ pain scores returned to pre-CS levels. Two hypoalgesia thresholds were used to establish return to pre-CS level: within −10/100 of baseline and within −20/100 of baseline. Results: CPM hypoalgesia, when defined as a reduction in pain levels >10/100, did not last longer following the more intense 7°C CPT compared to the 12°C CPT (32 min vs. 20 min, respectively; P = 0.06); similar results were obtained when CPM hypoalgesia was defined as a reduction in pain levels of >20/100 (16 min following the 7°C CPT vs. 9 min following the 12°C CPT; P = 0.33). The duration of CPM hypoalgesia was significantly longer when the 10/100 threshold was used compared to the 20/100 threshold, regardless of CPT temperature (P = 0.008 for the 12°C CPT; P < 0.001 for the 7°C CPT). Conclusions: The more intense CS did not induce CPM hypoalgesia of longer duration compared to the less intense CS. The choice of threshold for what constitutes CPM hypoalgesia did have a significant effect on the results
Development and Validation of the French-Canadian Chronic Pain Self-Efficacy Scale
BACKGROUND: Perceived self-efficacy is a non-negligible outcome when measuring the impact of self-management interventions for chronic pain patients. However, no validated, chronic pain-specific self-efficacy scales exist for studies conducted with French-speaking populations.
OBJECTIVES: To establish the validity of the use of the French-Canadian Chronic Pain Self-efficacy Scale (FC-CPSES) among chronic pain patients.METHODS: The Chronic Disease Self-Efficacy Scale is a validated 33-item self-administered questionnaire that measures perceived self-efficacy to perform self-management behaviours, manage chronic disease in general and achieve outcomes (a six-item version is also available). This scale was adapted to the context of chronic pain patients following cross-cultural adaptation guidelines. The FC-CPSES was administered to 109 fibromyalgia and 34 chronic low back pain patients (n=143) who participated in an evidence-based self-management intervention (the PASSAGE program) offered in 10 health care centres across the province of Quebec. Cronbach’s alpha coefficients (α) were calculated to determine the internal consistency of the 33- and six-item versions of the FC-CPSES. With regard to convergent construct validity, the association between the FC-CPSES baseline scores and related clinical outcomes was examined. With regard to the scale’s sensitivity to change, pre- and postintervention FC-CPSES scores were compared.
RESULTS: Internal consistency was high for both versions of the FC-CPSES (α=0.86 to α=0.96). Higher self-efficacy was significantly associated with higher mental health-related quality of life and lower pain intensity and catastrophizing (P<0.05), supporting convergent validity of the scale. There was a statistically significant increase in FC-CPSES scores between pre- and postintervention measures for both versions of the FC-CPSES (P<0.003), which supports their sensitivity to clinical change during an intervention.
CONCLUSIONS: These data suggest that both versions of the FC-CPSES are reliable and valid for the measurement of pain management self-efficacy among chronic pain patients
The effectiveness of transcranial direct current stimulation as an add-on modality to graded motor imagery for treatment of complex regional pain syndrome: A randomized proof of concept study
BACKGROUND: The efficacy of graded motor imagery (GMI) for the management of complex regional pain syndrome (CRPS) is supported by evidence, but its treatment effect remains generally modest. Transcranial direct current stimulation (tDCS) has been advocated as an adjunct intervention to enhance the effect of motor imagery approaches in pain populations.
OBJECTIVE: The purpose of this study was to investigate the effectiveness of GMI+active tDCS compared to the GMI+sham tDCS in the treatment of CRPS type I.
METHODS: 22 patients (n=11/group) were randomly assigned to the experimental (GMI+tDCS) or placebo (GMI+sham tDCS) group. GMI treatments lasted 6 weeks; anodal tDCS was applied over the motor cortex for 5 consecutive days during the first 2 weeks and once a week thereafter. Changes in pain perception, quality of life, kinesiophobia, pain catastrophizing, anxiety and mood were monitored after 6 weeks of treatment (T1) and 1-month post treatment (T2).
RESULTS: GMI+tDCS induced no statistically significant reduction in pain compared to GMI+sham tDCS. Although we observed significant group differences in kinesiophobia (P=0.012), pain catastrophizing (P=0.049) and anxiety (P=0.046) at T1, these improvements were not maintained at T2 and did not reached a clinically significant difference.
DISCUSSION: We found no added value of tDCS combined with GMI treatments for reducing pain in patients with chronic CRPS. However, given that GMI+sham tDCS induced no significant change, further studies comparing GMI+tDCS and tDCS alone are needed to further document tDCS's effect in CRPS
The development of a stakeholder-endorsed national strategic plan for advancing pain education across Canadian physiotherapy programs
Abstract
Background
The Canadian Pain Task Force recently advanced an action plan calling for improved entry-level health professional pain education. However, there is little research to inform the collaboration and coordination across stakeholders that is needed for its implementation.
Aims
This manuscript reports on the development of a stakeholder-generated strategic plan to improve pain education across all Canadian physiotherapy (PT) programs.
Methods
Participants included representatives from the following stakeholder groups: people living with pain (n = 1); PT students and recent graduates (n = 2); educators and directors from every Canadian PT program (n = 24); and leaders of Canada?s national PT professional association (n = 2). Strategic priorities were developed through three steps (1) stakeholder-generated data was collected and analyzed; (2) a draft strategic plan was developed and refined; and (2) stakeholder endorsement of the final plan was assessed. The project was primarily implemented online, between 2016 and 2018.
Results
The plan was developed through five iterative versions. Stakeholders unanimously endorsed a plan that included five priorities focusing on uptake of best evidence across (1) national PT governance groups and (2) within individual PT programs; (3) partnering with people living with pain in pain education; (4) advocacy for the PT role in pain management; and (5) advancing pain education research.
Conclusion
This plan is expected to help Canadian stakeholders work toward national improvements in PT pain education and to serve as a useful template for informing collaboration on entry-level pain education within other professions and across different geographic regions
Development of a National Pain Management Competency Profile to Guide Entry-Level Physiotherapy Education in Canada
Background
National strategies from North America call for substantive improvements in entry-level pain management education to help reduce the burden of chronic pain. Past work has generated a valuable set of interprofessional pain management competencies to guide the education of future health professionals. However, there has been very limited work that has explored the development of such competencies for individual professions in different regions. Developing profession-specific competencies tailored to the local context is a necessary first step to integrate them within local regulatory systems. Our group is working toward this goal within the context of entry-level physiotherapy (PT) programs across Canada. Aims
This study aimed to create a consensus-based competency profile for pain management, specific to the Canadian PT context. Methods
A modified Delphi design was used to achieve consensus across Canadian university-based and clinical pain educators. Results
Representatives from 14 entry-level PT programs (93% of Canadian programs) and six clinical educators were recruited. After two rounds, a total of 15 competencies reached the predetermined endorsement threshold (75%). Most participants (85%) reported being “very satisfied” with the process. Conclusions
This process achieved consensus on a novel pain management competency profile specific to the Canadian PT context. The resulting profile delineates the necessary abilities required by physiotherapists to manage pain upon entry to practice. Participants were very satisfied with the process. This study also contributes to the emerging literature on integrated research in pain management by profiling research methodology that can be used to inform related work in other health professions and regions
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