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    REDUCTION DES APPORTS CUPRIQUES EN VITICULTURE BIOLOGIQUE:ETUDE DU LESSIVAGE FOLIAIRE SOUS SIMULATEUR DE PLUIE;

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    Le cumul de pluie reste le principal facteur explicatif du lessivage des produits cupriques étudiés (Héliocuivre et BB RSR Disperss)et donc le seul critère de renouvellement de la protection (hormis naturellement la vitesse de croissance). Les autres critères étudiés, répartition des pluies,intensité ou délai de 7 jours entre traitement et pluie se révèlent sans effet. Les 5 premiers millimètres de pluie sont ceux générant le plus de pertes, le taux de lessivage diminuant très rapidement au-delà.Environ 40% de la dose initiale reste présent après 50mm de pluie.La perte de cuivre est de nature hyperbolique. Les dynamiques de lessivage ont été modélisées

    Analyse comparative de différents systèmes en viticulture

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    Le présent document constitue le tome III relatif à la viticulture d'une étude financée par le Ministère de l'agriculture et de la pêche et par le Ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoireNational audienceThe French viticulture is a high consumer of pesticides, as grapevine is sensitive to many pests and diseases. Yet the intensity of pesticide use varies a lot among and within regions. The aim of the present study was to identify varioux classes of dependency to the intensive use of pesticides and to charaterize their productive, environmental and economic performances.four classes were defined : (0) systematic crop protection, (1) non-systematic protection, (2) integrated production (adoption of alternatives to pesticides), (3) organic farming. Each class presented a strong variation of the number of pesticide applications, which resulted in identifying classes 1+, 2+ and 3+ charaterized by a management of pesticide applications at field rather than at farm scale. The performances of classes 0, 1,2 and 3 were evaluated from a survey carried out by the French Ministry of Agriculture on the management plan of more than 5000 vineyards throughout the country in 2006. information was missing for calculating agricultural indicators : there was confusion between the reference yield and the actual field yield, and there was no information about product quality. A composite indicator of canopy control was designed to evaluate the intensity of prophylactid practices. Some costs could be evaluated (soil tillage, pesticide applications, pesticides except herbicides), others not (labour). Gross margin could not be calculated, due to missing costs and uncertainty about the price of products. Lastly, the TFI (treatment frequency index) could be calculated for various types of products. The indicators were calculated for 10 wine-producing regions presenting contrasted climates and strategies of production. Groups of regions could be distinguished by the relative weight of the classes of dependency to pesticides, without systematic correlation with climate or pest pressure. On average, TFI decreased from class 0 to classes 2 and 3. yield and costs also differed, which revealed differences in farm management behind the differences in practices of grapevine protection ; all indicators varied a lot within each lcass. Long term experiments (20001-2007) carried out at Bordeaux Inra centre made it possible to quantify variations of indicators related to pesticide management at farm or field scale and to observe strong inter-annual variatiosn in performances and differences among classes. From the caracterization of classes of dependency to pesticides, the potential consequences of changes in practices of grapevine protection could be evaluated. Two trajectories led to a significant reduction of TFI : eigher a migration of classes 0, 1, 2 and 3 towards classes 1+, 2+ and 3+, or a migration of classes 0 and 1 to classes 2 or 3. the incomplete information needed to calculate the agronomic and economic indicators made difficult the assessment of the likelihood of adoption of these changes of practices. To this end, the analysis should be continued at farm scaleLa viticulture française est forte consommatrice de pesticides, la vigne étant sensible à de nombreux bio agresseurs, mais le poids des intrants phytosanitaires connaît de fortes variations inter- et intra-régionales. L’objectif de l’étude est d’identifier différents niveaux de rupture avec l’usage intensif des pesticides et de caractériser leurs performances productives, environnementales et économiques ; on peut distinguer en viticulture quatre grands niveaux de rupture : (0) protection systématique, (1) protection raisonnée, (2) protection intégrée (adoption d’alternatives aux pesticides), (3) agriculture biologique. Chaque niveau de rupture présente une forte variation du nombre d’interventions phytosanitaires, ce qui conduit à identifier les niveaux 1+, 2+ et 3+ caractérisés par un raisonnement des applications à des échelles inférieures à l’exploitation agricole. Les performances des niveaux de rupture 0, 1, 2 et 3 sont évaluées à partir de l’enquête PK Vigne 2006 du Scees. Les informations disponibles ne lèvent pas la confusion entre rendement de référence et rendement réalisé et ne permettent pas d’évaluer la qualité des produits. Un indicateur composite de maîtrise de la vigueur est créé afin d’évaluer l’intensité des pratiques à caractère prophylactique. Certains postes de charges peuvent être évalués (coût de l’entretien mécanique du sol et des pulvérisations et coût des produits phytosanitaires hors herbicides), d’autres non (main d’œuvre). Ces charges manquantes et l’incertitude totale sur le prix des produits empêchent de calculer une marge brute. Enfin, l’IFT peut être calculé pour différentes classes de produits. Les indicateurs sont calculés pour 10 régions viticoles présentant des caractéristiques climatiques et des orientations de production contrastées. Des groupes de régions peuvent être distingués du point de vue du poids relatif des niveaux de rupture, sans corrélation systématique avec des contextes climatiques ou de pression parasitaire. D’une façon générale, on vérifie la réduction des IFT moyens du niveau 0 aux niveaux 2 et 3. rendements et charges diffèrent également, ce qui révèle des différences de systèmes d’exploitation derrière les différences de pratiques de protection de la vigne. Tous les indicateurs présentent une grande variabilité au sein de chaque niveau ; des essais pluriannuels (2001-2007) conduits au centre Inra de Bordeaux permettent d’une part de quantifier les variations d’indicateurs liées à un raisonnement des interventions à l’échelle de la parcelle et, d’autre part, de constater de fortes variations inter-annuelles e performances et de différences entre niveaux de rupture. A partir de cette caractérisation des niveaux de rupture, on peut formuler les conséquences potentielles de différentes hypothèses de changements de pratique. Deux voies (non concurrentes) sont possibles pourréduire systématiquement l’IFT : soit une migration des niveaux 0, 1, 2 et 3 vers les niveaux 1+, 2+ et 3+, soit une migration des niveaux 0 et 1 vers les niveaux 2 ou 3. le caractère incomplet de l’information nécessaire au calcul des indicateurs agronomiques et économiques rend difficile l’évaluation des conditions de réalisation de es changements de pratiques. C’est à l’échelle des exploitations viticoles que l’analyse doit être poursuivi

    Ecophyto R&D. Vers des systèmes de culture économes en pesticides. Volet 1. Tome III : analyse comparative de différents systèmes en viticulture

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    La viticulture française est forte consommatrice de pesticides, la vigne étant sensible à de nombreux bio- agresseurs, mais le poids des intrants phytosanitaires connaît de fortes variations inter- et intra-régionales. L’objectif de l’étude est d’identifier différents niveaux de rupture avec l’usage intensif des pesticides et de caractériser leurs performances productives, environnementales et économiques. On peut distinguer en viticulture quatre grands niveaux de rupture : (0) protection systématique, (1) protection raisonnée, (2) protection intégrée (adoption d’alternatives aux pesticides), (3) agriculture biologique. Chaque niveau de rupture présente une forte variation du nombre d’interventions phytosanitaires, ce qui conduit à identifier les niveaux 1+, 2+ et 3+ caractérisés par un raisonnement des applications à des échelles inférieures à l’exploitation agricole. Les performances des niveaux de rupture 0, 1, 2 et 3 sont évaluées à partir de l’enquête PK Vigne 2006 du Scees. Les informations disponibles ne lèvent pas la confusion entre rendement de référence et rendement réalisé et ne permettent pas d’évaluer la qualité des produits. Un indicateur composite de maîtrise de la vigueur est créé afin d’évaluer l’intensité des pratiques à caractère prophylactique. Certains postes de charges peuvent être évalués, (coût de l’entretien mécanique du sol et des pulvérisations et coût des produits phytosanitaires hors herbicides), d’autres non (main d’œuvre). Ces charges manquantes et l’incertitude totale sur le prix des produits empêchent de calculer une marge brute. Enfin, l’IFT peut être calculé pour différentes classes de produits. Les indicateurs sont calculés pour 10 régions viticoles présentant des caractéristiques climatiques et des orientations de production contrastées. Des groupes de régions peuvent être distingués du point de vue du poids relatif des niveaux de rupture, sans corrélation systématique avec des contextes climatiques ou de pression parasitaire. D’une façon générale, on vérifie la réduction des IFT moyens du niveau 0 aux niveaux 2 et 3. Rendements et charges diffèrent également, ce qui révèle des différences de systèmes d’exploitation derrière les différences de pratiques de protection de la vigne. Tous les indicateurs présentent une grande variabilité au sein de chaque niveau. Des essais pluriannuels (2001 2007) conduits au centre Inra de Bordeaux permettent d’une part de quantifier les variations d’indicateurs liées à un raisonnement des interventions à l’échelle de la parcelle et, d’autre part, de constater de fortes variations inter annuelles de performances et de différences entre niveaux de rupture. A partir de cette caractérisation des niveaux de rupture, on peut formuler les conséquences potentielles de différentes hypothèses de changements de pratique. Deux voies (non concurrentes) sont possibles pour réduire systématiquement l’IFT : soit une migration des niveaux 0, 1, 2 et 3 vers les niveaux 1+, 2+ et 3+, soit une migration des niveaux 0 et 1 vers les niveaux 2 ou 3. Le caractère incomplet de l’information nécessaire au calcul des indicateurs agronomiques et économiques rend difficile l’évaluation des conditions de réalisation de ces changements de pratiques. C’est à l’échelle des exploitations viticoles que l’analyse doit être poursuivie
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