152 research outputs found
RFA : repères chronologiques ‑ politiques, économiques et sociaux
Reconstruction et renouveau 1948 Création de la monnaie 20 juin : Dans les 3 zones d’occupation occidentales, réforme monétaire. Création du Deutsche Mark (DM) et institution de la Bank deutscher Länder, préfiguration de la Bundesbank qui sera créée le 01-08-1957. 21 juin : A l’initiative de Ludwig Erhard, Directeur de l’économie de la bizone, promulgation de la libéralisation des prix (Leitsätzegesetz). 23 juin : Dans la zone d’occupation soviétique, introduction du Mark est. 24 jui..
Les PME allemandes : acteurs de la mondialisation
L’Allemagne doit son titre de championne du monde à l’export à ses innombrables entreprises du Mittelstand au nom souvent peu connu du grand public. Certes, dans les statistiques macro-économiques, les échanges extérieurs ne représentent qu’un cinquième du chiffre d’affaires global de ces petites et moyennes sociétés, mais une PME allemande sur quatre est aujourd’hui ouverte au monde. Ce Mittelstand internationalisé se recrute pour l’essentiel dans les branches industrielles intensives en R&D sur lesquelles repose la spécialisation sectorielle de l’économie allemande : électrotechnique/mécanique de précision, travail des métaux/construction mécanique et automobile, ainsi que la chimie. S’y ajoutent de manière croissante les services. Or le Mittelstand ne se contente pas de vendre ni d’acheter ses produits à l’étranger – de préférence au sein du marché communautaire –, il y développe aussi une intense activité d’investisseur. Il est vrai que le fort degré d’ouverture de l’économie allemande, la structuration du tissu des entreprises en réseaux de partenariats, de même que la culture entrepreneuriale favorisent un positionnement offensif dans la globalisation, aux effets bénéfiques sur la croissance et l’emploi. Plus que le large éventail d’aides de toutes sortes à l’internationalisation des PME, c’est l’accélération des mutations de l’environnement mondial et européen des activités qui a poussé et pousse toujours les PME allemandes à s’insérer avec succès dans le nouveau partage mondial du travail
Vers un nouveau mode de financement des universités (1/2)
Avec 5,1 % du PIB consacré à l’éducation et la formation en 2005, une part en baisse depuis 1995 (5,4 %), et 21 % seulement de sortants du système de formation supérieure par classe d’âge, l’Allemagne se positionne en 24e position parmi les 27 pays de l’OCDE. Les données publiées par le dernier rapport de l’OCDE, Regards sur l’éducation, confirment une fois de plus l’urgence d’une réforme de fond du système allemand d’enseignement supérieur. L’internationalisation des cursus dans le cadre du processus de Bologne, les objectifs d’une stratégie de Lisbonne assumée, mais aussi l’impératif d’une hausse générale des qualifications pour préserver l’emploi qualifié dans une économie qui n’a d’autre ressource que le capital humain, ont accéléré ces dernières années la prise de conscience d’une incontournable modernisation. Le Programme national de réformes 2008-2010 que le gouvernement fédéral a soumis à la Commission européenne cet été en présente les principales orientations. Elles seront complétées le 22 octobre lors du « Sommet de l’éducation et de la formation » (Bildungsgipfel) qui réunira Bund et Länder à Dresde, notamment en matière universitaire. Si le système dual de formation professionnelle assure une bonne transition vers l’emploi et dispense encore le niveau de qualification requis dans une économie industrielle hautement compétitive, il s’agit maintenant de développer les formations supérieures indispensables dans l’économie du savoir. Un processus de réforme du système universitaire est engagé outre-Rhin depuis la fin des années 1990. Il a certes apporté de nettes avancées en matière de financement de la recherche ou de promotion de « l’excellence » et a lancé une modernisation de la gouvernance des établissements. Mais il avait esquivé jusqu’ici la question d’un financement adéquat et pérenne des universités. Cette question prend aujourd’hui une acuité nouvelle : la récente réforme du fédéralisme politique a en effet révélé l’ampleur des dysfonctionnements structurels qui inhibent son potentiel de compétitivité. Un consensus se dégage pour considérer que le principal handicap réside dans une mauvaise allocation des ressources, générée par la structure même du financement du supérieur. Diverses propositions ont été formulées pour y remédier, dont la plus conséquente est celle des milieux économiques, publiée cet été. Elle promeut un changement de paradigme : considérer désormais les dépenses publiques et privées de formation comme un investissement et centrer résolument la gouvernance des universités sur la demande
Vers un nouveau mode de financement des universités (2/2)
Avec 5,1 % du PIB consacré à l’éducation et la formation en 2005, une part en baisse depuis 1995 (5,4 %), et 21 % seulement de sortants du système de formation supérieure par classe d’âge, l’Allemagne se positionne en 24e position parmi les 27 pays de l’OCDE. Les données publiées par le dernier rapport de l’OCDE, Regards sur l’éducation, confirment une fois de plus l’urgence d’une réforme de fond du système allemand d’enseignement supérieur. L’internationalisation des cursus dans le cadre du processus de Bologne, les objectifs d’une stratégie de Lisbonne assumée, mais aussi l’impératif d’une hausse générale des qualifications pour préserver l’emploi qualifié dans une économie qui n’a d’autre ressource que le capital humain, ont accéléré ces dernières années la prise de conscience d’une incontournable modernisation. Le Programme national de réformes 2008-2010 que le gouvernement fédéral a soumis à la Commission européenne cet été en présente les principales orientations. Elles seront complétées le 22 octobre lors du « Sommet de l’éducation et de la formation » (Bildungsgipfel) qui réunira Bund et Länder à Dresde, notamment en matière universitaire. Si le système dual de formation professionnelle assure une bonne transition vers l’emploi et dispense encore le niveau de qualification requis dans une économie industrielle hautement compétitive, il s’agit maintenant de développer les formations supérieures indispensables dans l’économie du savoir. Un processus de réforme du système universitaire est engagé outre-Rhin depuis la fin des années 1990. Il a certes apporté de nettes avancées en matière de financement de la recherche ou de promotion de « l’excellence » et a lancé une modernisation de la gouvernance des établissements. Mais il avait esquivé jusqu’ici la question d’un financement adéquat et pérenne des universités. Cette question prend aujourd’hui une acuité nouvelle : la récente réforme du fédéralisme politique a en effet révélé l’ampleur des dysfonctionnements structurels qui inhibent son potentiel de compétitivité. Un consensus se dégage pour considérer que le principal handicap réside dans une mauvaise allocation des ressources, générée par la structure même du financement du supérieur. Diverses propositions ont été formulées pour y remédier, dont la plus conséquente est celle des milieux économiques, publiée cet été. Elle promeut un changement de paradigme : considérer désormais les dépenses publiques et privées de formation comme un investissement et centrer résolument la gouvernance des universités sur la demande
Rapid response to the M_w 4.9 earthquake of November 11, 2019 in Le Teil, Lower Rhône Valley, France
On November 11, 2019, a Mw 4.9 earthquake hit the region close to Montelimar (lower Rhône Valley, France), on the eastern margin of the Massif Central close to the external part of the Alps. Occuring in a moderate seismicity area, this earthquake is remarkable for its very shallow focal depth (between 1 and 3 km), its magnitude, and the moderate to large damages it produced in several villages. InSAR interferograms indicated a shallow rupture about 4 km long reaching the surface and the reactivation of the ancient NE-SW La Rouviere normal fault in reverse faulting in agreement with the present-day E-W compressional tectonics. The peculiarity of this earthquake together with a poor coverage of the epicentral region by permanent seismological and geodetic stations triggered the mobilisation of the French post-seismic unit and the broad French scientific community from various institutions, with the deployment of geophysical instruments (seismological and geodesic stations), geological field surveys, and field evaluation of the intensity of the earthquake. Within 7 days after the mainshock, 47 seismological stations were deployed in the epicentral area to improve the Le Teil aftershocks locations relative to the French permanent seismological network (RESIF), monitor the temporal and spatial evolution of microearthquakes close to the fault plane and temporal evolution of the seismic response of 3 damaged historical buildings, and to study suspected site effects and their influence in the distribution of seismic damage. This seismological dataset, completed by data owned by different institutions, was integrated in a homogeneous archive and distributed through FDSN web services by the RESIF data center. This dataset, together with observations of surface rupture evidences, geologic, geodetic and satellite data, will help to unravel the causes and rupture mechanism of this earthquake, and contribute to account in seismic hazard assessment for earthquakes along the major regional Cévenne fault system in a context of present-day compressional tectonics
Obesity promotes fumonisin B1 hepatotoxicity
Obesity, which is a worldwide public health issue, is associated with chronic inflammation that contribute to long-term complications, including insulin resistance, type 2 diabetes and non-alcoholic fatty liver disease. We hypothesized that obesity may also influence the sensitivity to food contaminants, such as fumonisin B1 (FB1), a mycotoxin produced mainly by the Fusarium verticillioides. FB1, a common contaminant of corn, is the most abundant and best characterized member of the fumonisins family. We investigated whether diet-induced obesity could modulate the sensitivity to oral FB1 exposure, with emphasis on gut health and hepatotoxicity. Thus, metabolic effects of FB1 were assessed in obese and non-obese male C57BL/6J mice. Mice received a high-fat diet (HFD) or normal chow diet (CHOW) for 15 weeks. Then, during the last three weeks, mice were exposed to these diets in combination or not with FB1 (10 mg/kg body weight/day) through drinking water. As expected, HFD feeding induced significant body weight gain, increased fasting glycemia, and hepatic steatosis. Combined exposure to HFD and FB1 resulted in body weight loss and a decrease in fasting blood glucose level. This co-exposition also induces gut dysbiosis, an increase in plasma FB1 level, a decrease in liver weight and hepatic steatosis. Moreover, plasma transaminase levels were significantly increased and associated with liver inflammation in HFD/FB1-treated mice. Liver gene expression analysis revealed that the combined exposure to HFD and FB1 was associated with reduced expression of genes involved in lipogenesis and increased expression of immune response and cell cycle-associated genes. These results suggest that, in the context of obesity, FB1 exposure promotes gut dysbiosis and severe liver inflammation. To our knowledge, this study provides the first example of obesity-induced hepatitis in response to a food contaminant.L.D. PhD was supported by the INRAE Animal Health department. This work was also supported by grants from the French National Research Agency (ANR) Fumolip (ANR-16-CE21-0003) and the Hepatomics FEDER program of Région Occitanie. We thank Prof Wentzel C. Gelderblom for generously providing the FB1 and for his interest and support in our project. B.C. laboratory is supported by a Starting Grant from the European Research Council (ERC) under the European Union's Horizon 2020 research and innovation program (grant agreement No. ERC-2018-StG- 804135), a Chaire d'Excellence from IdEx Université de Paris - ANR-18-IDEX-0001, an Innovator Award from the Kenneth Rainin Foundation, an ANR grant EMULBIONT ANR-21-CE15-0042-01 and the national program “Microbiote” from INSERM. We thank Anexplo (Genotoul, Toulouse) for their excellent work on plasma biochemistry. Neutral Lipids MS and NMR experiments were performed with instruments in the Metatoul-AXIOM platform. Sphingolipid MS analysis were performed with instruments in the RUBAM platform. The FB1 plasma levels were determined using an UPLC-MS/MS instrument part of the Ghent University MSsmall expertise centre for advanced mass spectrometry analysis of small organic molecules. We thank Elodie Rousseau-Bacquié and all members of the EZOP staff for their assistance in the animal facility. We are very grateful to Talal al Saati for histology analyses and review, and we thank all members of the US006/CREFRE staff at the histology facility and the Genom'IC platforms (INSERM U1016, Paris, France) for their expertise.Peer reviewe
Le retour d’un « mur » entre l’Est et l’Ouest freine l’affirmation stratégique de l’Europe
La République Fédérale d’Allemagne : Chronique politique, économique et sociale, 1949-2009
Cette chronique illustrée que nous publions à l'occasion du 60e anniversaire de la création de la République fédérale retrace les principaux événements qui ont marqué l'évolution de l'Allemagne depuis le 20 juin 1948 (la réforme monétaire à l'ouest fut une étape préalable à la fondation de la RFA en mai 1949) jusqu'au 30 juin 2009. L'Allemagne ayant été longtemps divisée, cette chronique de la RFA inclut donc aussi les principales étapes de la RDA, issue de la zone d'occupation soviétique en 1949 et dont l'adhésion à la RFA fut scellée le 3 octobre 1990. Deux grands enjeux ont marqué les deux décennies suivantes : la menée à bien de l'unification et, plus encore, les avancées du projet européen. Mais cette Allemagne qui nous est contemporaine ne se résume pas à sa vie politique, ses performances économiques ou la générosité de son modèle social. C'est une Allemagne nouvelle, démocratique, prospère et pacifique qui s'est construite au fil des 60 années écoulées, fruit d'un patient effort collectif - une société proche de la nôtre, aux prises avec les mêmes défis. Et quoi de plus parlant que photos ou affiches pour montrer nos voisins à l'œuvre, et illustrer les grands moments de leur histoire
Les PME allemandes : acteurs de la mondialisation
L’Allemagne doit son titre de (vice-)championne du monde à l’export à ses innombrables entreprises du Mittelstand au nom souvent peu connu du grand public. Certes, dans les statistiques macro-économiques, les échanges extérieurs ne représentent qu’un cinquième du chiffre d’affaires global de ces petites et moyennes sociétés, mais une PME allemande sur quatre est ouverte au monde. Ce Mittelstand internationalisé se recrute pour l’essentiel dans les branches industrielles intensives en R&D sur lesquelles repose la spécialisation sectorielle de l’économie allemande : électrotechnique/mécanique de précision, travail des métaux/construction mécanique et automobile, ainsi que la chimie. S’y ajoutent de manière croissante les services. Or le Mittelstand ne se contente pas de vendre ni d’acheter ses produits à l’étranger – de préférence au sein du marché communautaire –, il y développe aussi une intense activité d’investisseur. Il est vrai que le fort degré d’ouverture de l’économie allemande, la structuration du tissu des entreprises en réseaux de partenariats, de même que la culture entrepreneuriale favorisent un positionnement offensif dans la globalisation, aux effets bénéfiques sur la croissance et l’emploi. Plus que le large éventail d’aides de toutes sortes à l’internationalisation des PME, c’est l’accélération des mutations de l’environnement mondial et européen des activités qui a poussé et pousse toujours les PME allemandes à s’insérer avec succès dans le nouveau partage mondial du travail
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